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Heartbreaker (Maggie)

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Judï Coelho
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Âge IRL : La Trentaine les amis.
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Multicomptes : Nope.
Statut actuel : Présence tous les jours, mais une à deux réponses par semaines.
Contact via MP : Bien-sûr.
Warnings : Dépression - Homophobie - Détresse Psychologique.
Âge : Un âge où la vie semble lui échapper. La jeunesse au bout des doigts, si frivole, si indomptable, Judï se perds dans ses pensées au lieu de vivre, de respirer.
Statut civil : Seul, affligé par une rupture amoureuse dont-il est le principal coupable. Une femme qu'il a aimé tant d'année mais dont-il n'est plus capable d'aimer en retour, tourmenter par son soudain désir pour les hommes.
Orientation sexuelle : Paumé, il est impossible pour lui d'admirer un homme. Rien n'est plus outrageant, angoissant d'affronter ses démons, d'être lui-même.
Métier(s)/Étude(s) : Interne en Chirurgie viscérale de quoi avoir mal aux entrailles lui qui n'assume jamais rien.
Quartier de résidence : Dans un petit studio à Manhattan qu'il aimerait pouvoir partager avec un/ou une colocataire.
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“ Heartbreaker ”
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Tw : Langage familier.

Lâche. Ce mot qui ne cesse de fredonner dans un coin de ton esprit. Tu n'es plus toi-même ces derniers temps, ce qui ne justifie pas cet éloignement entre toi et Maggie. Tu n'es plus maître de tes émotions, tout comme ces secrets terribles que tu caches à ton entourage, à Maggie. Tu as encore esquiver une nouvelle fois de plus ce rendez-vous dans votre ancien appartement. Tu l'as abandonné, encore et encore, comme tu sais si bien le faire. Tu as peur de la confrontation, peur de l'a brisé une fois de plus. Cette femme qui t'a tant donné, cette femme que tu chéris encore malgré que les sentiments s'effacent de jour en jour. C'est cruel, c'est si lâche mais tu n'acceptes pas cette partie de toi, ce côté qui te pousse à vouloir te plonger dans les bras d'un homme alors qu'elle est présente, à attendre un signe de toi. Répugnant, dégueulasse, tu te détestes tellement. Tu hais l'homme que tu es devenu. Tu ne supportes même plus ce reflet que t'envoies ton miroir chaque jour. Ta vie est un misérable échec qui comble en l'occurrence de joie tes géniteurs. Comment aurais-tu prévoir un jour que votre couple battrait de l'aile ainsi ? Toi qui à l'époque avais eu le coup de foudre pour cette divine créature qui a su t'aimer tel que tu es. Tu n'es pas non plus capable d'affronter tes parents alors le monde entier, quelle ironie. Comment ton amour, si puissant autrefois, si éloquent vient tout bonnement de disparaître ? Tu l'aimais de cet amour que personne d'autre que toi pouvait comprendre et maintenant tes sentiments diminuent chaque jour. Tu cogites devant cette entrée luxueuse qui faisait office de cocon quand tu habitais avec elle. Jadis, cet amour qui illuminait chaque jour de cette puta** de vie. Les discussion avec tes amis ont finis par porter ces fruits. Tu acceptes ton sort même si tu dois dépérir ensuite car égoïste comme tu es, tu n'es pas capable de supporter une vie sans Maggie. Tu lui envoies un message pour le signifier que tu es là, enfin prêt à affronter tes démons comme ses larmes. Si tu l'aimes encore mais pas de cet amour que ton cœur affriolait chaque jour. Un amour amical, un amour tout aussi puissant mais sans sentiment. Tu sais qu'elle mettra sans doute du temps à répondre. Elle a le droit de t'en vouloir comme elle aura le droit de te haïr jusqu'à la fin des temps en écoutant tes confidences les plus insoutenables. Tu attends ta sentence, les minutes sont si longues, si interminables tout comme les secondes.

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Souffle bruyant s’extirpant de tes narines, tandis que l’écran de ton téléphone portable s’illumine accompagné de la sonnerie caractéristique de l’expéditeur : Judï. Tes yeux humides se déposent sur le message expéditif qu’il te laisse, soulignant une ultime contrariété tandis que l’horloge affiche 18h27. Une excuse qui n’est pas fondamentalement un mensonge, tu le sais pertinemment, bien qu’elle te chavire le cœur et t’offre un goût amer au fond de la gorge. Attendre sur lui… tu ne fais que cela. Patience usée jusqu’à ta moelle osseuse, tu éprouves une animosité incontrôlée dans ta chair pour cet homme tant adoré. Comment en étiez-vous arrivés à ce stade, Margaret ? Tu n’ignores point que tu as probablement eu ton rôle à jouer dans cette tragédie mal écrite. Tu as pourtant respecté son souhait de s’éloigner, lui libérant de l’espace et autant de temps que possible, dans l’espoir vain que cela lui soit salvateur. Des semaines entières à ruminer dans ton coin, effaçant chaque message que tu tentais soigneusement de lui transmettre, de crainte d’être envahissante et de le brusquer. Aujourd’hui, la corde sur laquelle il avait tant tirée venait de céder et tu n’avais su endiguer la vague de tristesse qui s’était écrasée contre les rivages de ton âme. Tu t’en voulais déjà d’avoir été aussi virulente avec Judï sans préambule. Ne le méritait-il pas ? Possibilité qui te tourmentait légèrement mais qui, sous le poids de tes émois, se retrouva délaissée rapidement. Il n’avait pas été d’une innocence absolue, après tout. Te laisser te noyer dans ta souffrance, en prodiguant ce silence meurtrier, était particulièrement cruel à ton égard. Tu avais eu cette impression de te battre seule pour vous sauver et progressivement tu t’étais mise à songer que c’était potentiellement le cas ; Judï n’avait guère l’air de vouloir poursuivre votre relation. Il se contentait de jouer à l’autruche, la tête enlisée dans le sable, pour une raison qui te dépassait. Désirait-il que tu le haïsses pour que votre « rupture » te soit plus confortable ? Était-il masochiste ou égoïste ? Tant d’interrogations restées en suspends dans ton esprit, ne laissant point tes lèvres se délier pour les exprimer. Jusqu’à maintenant, du moins.

Tu t’enfermes dans les derniers préparatifs, rangeant précautionneusement tes affaires dans les cartons. Empaquetant des souvenirs passés ensemble, dont des cadres de vous deux. Devrais-tu les jeter à la mer, enfermés dans un coffre-fort ? Non. Tu ne saurais t’y résoudre. Toi et Judï, vous vous étiez aimés sincèrement pendant de longues années. Tu ne saurais expressément à quel moment tout a vacillé pour vous deux ni les motifs de ce revirement. Pour autant, le constat demeurait le même : vous n’étiez plus heureux. Et il t’avait délibérément abandonnée. Pire encore, il sous-entendait que tu étais l’investigatrice de ce foutoir monumental, accusant tes « crises » de l’obliger à fuir. Argument un peu trop aisé à ton goût puisque tu n’avais exprimé un tel sentiment que lorsqu’il continuait à esquiver tes questions, cherchant le plus petit trou de souris pour s’y engouffre et disparaître de la circulation. Encore. Cercle vicieux que tu cherchais à briser sans y parvenir. C’est pour cette raison que tu ne répondis même pas à son dernier texto en dépit de la vacherie qu’il t’envoyait au visage, meurtrissant ton palpitant dans son sillage. Quel connard égocentrique !

Après de longues minutes, l’appartement est vide. Tout comme ton esprit, focalisé uniquement sur le rangement et qui se contente de fixer ton reflet dans la vitre de la baie vitrée, donnant une sublime vue sur les buildings éclairés. Tu ne penses plus. Tu n’en as plus la force. C’est à cet instant solennel que tu fus obligée de retourner à ta réalité, entendant le bruit caractéristique d’un énième message. Judï. Tu inspires lourdement, cherchant l’oxygène salvateur dans tes poumons, avant de t’extraire de ta position. Tu déposes ton téléphone sur l’îlot central de la cuisine, l’horloge de ton portable affichant désormais une avancée prodigieuse : 21H37. Tu prends note de ce timing imparfait comme s’il s’agissait de l’acte de décès d’un patient, avant de t’avancer jusqu’à l’entrée et de lui ouvrir le plus calmement possible. Mais lorsque ton regard croise le sien, brièvement, tu sens tes larmes venir humidifier tes yeux. Non ! Tu les refuses ! Aussitôt, tu bifurques sur le côté, détournant ton visage pour regarder les pièces sans vie. « Entre. » lâches-tu, plus froidement que tu ne le désires, le laissant pénétrer dans ces lieux autrefois chaleureux et désormais dépourvus de vie. Une fois la porte close, tu croises tes bras contre ta poitrine, tes yeux le fuyant par pudeur. Ils fixent le sol et tes pieds dénudés, tes escarpins attendant près de l’entrée. « Ton carton est juste ici. » souffles-tu en montrant du menton le reste de ses affaires, clôturant ainsi ton départ définitif de votre ancien nid douillet. Votre cocon. Tu imploses de l’intérieur, Margaret, tentant néanmoins de ne rien laisser transparaître. Avec courage et détermination, et après une profonde inspiration, tu relèves ton minois vers celui que tu avais tant aimé et que tu aimais encore. « Je t’écoute. » souffles-tu, la gorge nouée, attendant patiemment qu’il daigne – enfin – se livrer à toi. Ce serait probablement le dernier acte de votre romantique tragédie, à n’en point douter. Cela dit, tu avais viscéralement besoin de ce point final afin de pouvoir refermer ce livre et passer au suivant. C’était vital.
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Tu t'efforces de garder cette force mentale, presque indestructible comme lorsque tu as entamé ces études que tu détestes tant, pour le bien-être de tes parents. Cette force qui te bouffe de l'intérieur mais qui semble te maintenir en vie et t'empêche de te noyer dans les abîmes. Tu crois être solide comme un roc mais c'est une grave erreur. Tu es faible, trop sensible au moindre changement d'humeur que tu pourrais t'effondrer sur le bitume. Une fourmis que l'on pourrait écraser tant ta fragilité t'épuise et te submerge. Ce flot d'émotion que tu tentes de contrôler mais en vain. Lorsque la sonnerie de ton téléphone retentit dans cette ruelle peu fréquentée, tu souffles de soulagement. Soulagé certes que Maggie daigne te donner un signe de vie ce qui est très vaillant de sa part étant donné le lâche que tu es. Le soulagement est de courte durée car tu dois impérativement briser la glace, lui dire enfin la vérité. Lui briser le cœur et ça tu ne pourras pas le supporter. Être le maître de son cœur, le détruire à petit feu. Tu as toujours été un garçon discret, d'une douceur déconcertante, gentil mais à cet instant tu passes et passera pour le diable en personne. Tu te décides à entrer dans cette résidence huppée jusqu'à ton ancien étage. Les souvenirs heureux refont peu à peu surface dans ton esprit si bien que ton cœur bat la chamade follement. Tu es effrayé, terrifié à l'idée de voir une once de dégoût dans le regard de Maggie lorsqu'elle sera la vérité. Tu ne veux pas qu'elle s'éloigne de toi, qu'elle te haïsse à jamais. Evidemment, tu lui en demandes bien trop, des efforts surhumains qu'elle ne sera pas en mesure de te donner. Tu fermes un instant les yeux, cherchant cette force incertaine qui te guide chaque jour pour te pousser un peu plus dans tes retranchements, comme te dévoiler à elle, à cet amour qui autrefois te dominait, te captivait. Sa voix résonne près de ton oreille, un frisson parcours ton échine, tu laisses échapper un soupir de résignation, envahit par cette peur continuelle. Tu entres avec une hésitation non faite, en restant ainsi sur le pas de l'entrée, tout en évitant soigneusement son regard. Ce regard curieux, scrutateur mais aussi envoûtant qui a su te donner tant émois. Pourtant, tu oses enfin l'a regarder, l'admirer car malgré le temps passer à lui échapper, Maggie reste toujours aussi divinement belle. Une femme qui ne mérite pas d'être jeter ainsi en pâture. "Je....merci" Dis-tu lorsque tu entrevois ton carton devant la porte d'entrée. Tu tentes un pas vers elle mais en vain, tu risques de te précipiter bien trop vite dans ses bras. Le goût de l'interdis, quel manque de délicatesse. Mais ça serait mentir de ne pas avouer que son absence était bien trop rude alors que Maggie a ressentit le contraire. Cruel destin, satanées émotions contradictoires. Tu l'as vois attendre sa sentence, telle une reine de pique, prête à subir son sort. Elle est bien plus forte que toi, bien plus courageuse et ça t'anéantis encore plus. Parce-que malgré l'adversité, la terrible vérité tu seras toujours aussi fracassé par la vie et ce que peuvent penser tes géniteurs. Tu ne seras jamais un homme libre mais un pantin, la marionnette préférée de tes parents. "Avant toute chose, je n'aie pas voulu de tout ça. Ni te faire souffrir. Je suis juste maladroit et je n'arrive pas encore à accepter cette partie de moi." Tu cherches à justifier ses erreurs peut-être pour mieux faire passer la pilule mais tes mots sont sincères, emplit d'émotion. "Tout est ma faute, ce n'est pas toi la cause. C'est moi...je ne suis pas normal...Je me déteste tellement si tu savais !" Tu hurlerais presque si des larmes n'avaient pas commencer à couler sur ton joli visage juvénile. "Pardonne-moi pour ça, je ne veux pas que tu me détestes." Alors que tu t'apprêtes à confier la cause de ce mal-être, tu baisses la tête résigné, l'âme en peine. "J'aime....j'aime les garçons." Cette fracassante vérité à le don d'inonder ton visage encore de larme.  

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Ta cage thoracique s’abaisse et se redresse fébrilement. Tu contrôles ta respiration en dépit des embardés de ton palpitant contre ta poitrine, enfonçant fermement tes ongles dans ton pull, ce qui évite à ta chair de subir des meurtrissures inutiles. Ta mâchoire est serrée, tant et si bien que ça en est presque douloureux. Vos yeux se jaugent dans votre tristesse partagée et tu ressens cette mélancolie destructrice s’emparer de ton âme esseulée. Pour autant, tu ne cèdes nullement à l’appel de ce corps qui te réchauffait autrefois, laissant cette pragmatique distance vous séparer. Un mal nécessaire pour ne pas succomber à la facilité d’une énième conversation ratée. Toutefois, sa détresse palpable ne t’aide en rien à rester de marbre. Ses mots s’envolent alors dans les airs avec confusion. Des excuses, le fameux « ce n’est pas toi mais moi » et un pardon supplié du bout des lèvres ; schéma classique d’une rupture, bien que cela reste effroyablement douloureux. Pourtant, ce n’est que lorsqu’il annonce la sentence irrévocable et définitive que tu sursautes, ton esprit vrillant dans tous les sens. Ton regard s’écarquille de stupéfaction alors que son minois angélique est inondé de perles salées. « Tu… » Abasourdie, l’information refuse catégoriquement de s’enregistrer dans ton cerveau. Des tremblements viennent s’ajouter à l’addition, ton corps s’offusquant de lui-même de cette révélation inattendue. Inavouable. « Attends je… c’est… c’est une blague… » balbuties-tu en tentant de recréer le fil de votre histoire et d’y dénicher des signaux évidents. Lesquels ? Tu ne les perçois nullement, encore trop embrumée par les faux-semblants. Ton histoire d’amour n’est qu’une grotesque farce, qui perdure depuis des années, et tu en es le dommage collatéral le plus évident ! Spectatrice mais point actrice de cette comédie tragique, tu souffles, passant tes mains sur ton visage, le regard toujours effaré en direction de Judï. Elles passent dans tes cheveux avant de s’arrêter sur ta nuque, que tu maintiens fermement. « Gay ? Tu es gay ? » lui quémandes-tu sans que ce ne soit une réelle interrogation. Il est sincère et tu le sais. Tu le perçois, en dépit de vos mois de disputes incessants. Tu le connais, Judï. Du moins, une partie de lui-même puisque tu ignorais tout de ses versants pour la gent masculine. D’ailleurs, il ne se prétend même pas bisexuel ; non. Simplement et purement homosexuel. Inatteignable pour toi. Tu recules, plaçant ton bras allongé entre vous, les doigts et ta paumes tendus en l’air comme un panneau « stop ». Tu as besoin qu’il reste éloigné car tu sens ton épiderme te brûler. « Depuis combien de temps, Judï ? » l’interroges-tu, les yeux s’embrumant de larmes à ton tour. La gorge serrée. « Depuis combien de temps est-ce que tu t’en es rendu compte ? » Ta voix est plus criarde et cassée par les émois, sentant cette colère te submerger. Tu la tiens à distance, bien que tu réalises qu’il t’a menti. Qu’il s’est foutu de ta gueule et royalement, qui plus est. Tu as besoin de réponses, Margaret. Tu veux savoir à quel point il a été hypocrite à ton égard. A quel point il t’a utilisée dans cette mascarade irréaliste pour satisfaire le regard de ses proches. A quel point il est, finalement, comme tous les autres.
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Sous cette confidence dévastatrice, les larmes continuent inlassablement d'inondées ton visage angélique. Tu peines à retrouver tes mots, à bouger du seuil de cette porte tant le regard de Maggie te brise. Tu sais que ces derniers mots avoués à demi-mot entraîneront ta perte. Tu te dois d'accepter cette partie de toi. Pourtant, tu plonges de nouveau vers cette attitude néfaste en voulant ignorer, cette attirance inévitable pour les hommes. Combien de temps encore, continueras-tu à nier l'évidence ? Mentir à soi-même n'est pas la meilleure des solutions tout comme cacher sa véritable identité. Tu recules un peu plus sous l'effet de surprise, lorsque la voix de Maggie devient un peu plus brusque, plus forte. Elle se noie également dans ses larmes, bouleversée par cette révélation. Perdu, tu n'oses toujours pas tenter une approche, de peur que sa douce main se répercute contre ta joue. Tu as déjà profondément mal aux tripes pour souffrir encore même si cette douleur serait bien inférieure à la sienne. Un cœur brisé en mille morceaux. "Je ne sais pas ce que je suis." Dis-tu la voix tremblante. Paumé dans des questionnements perpétuels, tu ne sais pas ce que tu veux en réalité. Tu es juste en pleine tyrannie avec toi-même entre l'envie d'être potentiellement normal ou se laisser-aller à ses terribles désirs. Mais qu'est-ce que la normalité ? "Tu crois que c'est facile pour moi ? Que je me suis réveillé un matin en souhaitant que ma vie soit chamboulée ?" Une certaine rage contre toi-même se fait sentir lorsque ces mots s'envolent à la dérobée. Tu ne veux pas être agressif verbalement envers Maggie, elle n'a rien fait pour mériter ça, c'est seulement toi le fautif. L'erreur d'une vie. "Depuis quelques mois." Une réponse assez évasive mais que dirais-tu de plus ? Evidemment, les questionnement sur ton orientation ont débutées bien longtemps en arrière mais tu avais encore des sentiments pour Maggie, un amour que tu pensais intemporel, éternel. Encore une grosse erreur de jugement. Tu sais que ta réponse ne suffiras pas, toi qui en l'occurrence à jouer avec ses sentiments. C'est ce qu'elle doit penser mais tu n'as jamais souhaité lui briser le cœur. Tu n'étais juste pas prêt à accepter cette fatale confrontation qui à l'heure d'aujourd'hui semble irrespirable. "Je t'aie aimé." Des mots qui sonneront sans doute la fin d'une belle histoire et fracassera à coup de poignard le coeur de ta belle Maggie.  

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« Je ne sais pas ce que je suis. » Des mots simples et percutants qui soulignaient que lui-même étais tout aussi perdue que toi, douce Nymphe. Tu ressentais les morceaux de ton palpitant se déchirer, au fur et à mesure que ton esprit percutait du ridicule de cette situation. Tant d’interrogations se noyaient dans le flot de tes songes que ça en devenait insoutenable. « Tu crois que c'est facile pour moi ? Que je me suis réveillé un matin en souhaitant que ma vie soit chamboulée ? » Ton amer et désinvolte, empreint d’une colère qui est malencontreusement dirigée contre toi. Tu le fusilles du regard, l’espace de quelques secondes, prête à mordre à ton tour pour son toupet. De quel droit osait-il manifester de la rancœur contre toi alors que tu étais légitimement en droit de le questionner ! Bordel, c’était toi la victime principale de cette histoire, contrairement à ce qu’il essayait de prétendre. C’était toi qui étais encore amoureuse de lui, en ce moment-même, et qui se reprenais la gifle du siècle sans préambule. Pour autant, lorsque tu aperçois les larmes qui ruissèlent sur son visage, tu te pinces la langue pour te retenir de rétorquer ; pour peu qu’il ose encore te blâmer de « faire une crise », comme il le disait si bien. Cela dit, tu as besoin d’obtenir des réponses et tu sais que puisqu’il va te fuir, c’est le moment ou jamais de les formuler. Que cela lui plaise ou non. « Depuis quelques mois. » Tu inspires. Tu expires. Tu poses ta main sur ta bouche, pour te retenir de hurler. De l’insulter, aussi. Il avait si peu de considération pour toi qu’il s’était aventuré sur le chemin de la solitude, t’écartant tout bonnement de sa vie, alors que tu aurais pu être présente pour lui. Pour vous. Egoïste personnage ! Il t’avait bien menée en bateau. « Je t’ai aimée. » Tu étouffes un sanglot, tournant ton dos pour qu’il ne profite pas du spectacle de ton visage rougi ; tu tentais d’endiguer tes émotions, de les avaler au plus profond de tes entrailles, pour que les larmes ne surgissent point. « Et moi je t’aime encore… » grondes-tu, dans un aveu détestable. Il te brisait le cœur, Maggie, et sciemment. Combien de temps cette mascarade aurait-elle encore été jouée si tu ne l’avais pas secoué ? Des semaines ? Des mois ? Des années ? Tu n’arrives plus à réfléchir, tant la meurtrissure que tu ressens est profonde. « Et tu comptais me l’annoncer quand ? » lances-tu par-dessus ton épaule, le visage en direction de la baie vitrée, sans te retourner ; peut-être allait-il attendre que vous soyez mariés avec deux mômes, tiens. Tes bras se croisent contre ta poitrine. Tu as froid. Tu trembles. De colère et de désespoir. « D’ailleurs… comment est-ce que tu as commencé à t’en douter ? » Autrefois, il te désirait sincèrement et sans une once d’hésitation. Jamais tu n’aurais alors pu envisager que sa sexualité serait une réelle source de questionnement pour lui. D’ailleurs, s’il était bisexuel, cela n’aurait pas forcément dû changer la nature de ses sentiments envers toi, n’est-ce pas ? Alors, il y avait forcément eu un élément déclencheur pour lui. Suffisamment fort pour que tout soit remis en question ; y compris le verbe « aimer ». Avec volonté, tu te retournes, les yeux humides mais les joues séchées rapidement par le revers de ta main. Tu veux le confronter jusqu’au bout et qu’il ne se défile plus. Il n’en a pas le droit. Pas après cette révélation. Tu mérites de connaître la vérité dans son entièreté et pas les bribes qu’il veut bien te fournir.
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Si la vie était aussi simple, si facile à mener du bout de tes doigts, peut-être que tu ne douterais pas en cet instant précis ? Perdu dans un nuage d'incertitude, de rancœur, tes larmes ne cesse de dévaler sur ton visage, encore frapper par la douleur de cet aveu. Tu l'aimais, c'est certain mais tu es persuadé que malgré cet échec, des sentiments sont encore présents, épargnés. Des sentiments amicaux que tu ne pourras plus taire mais qu'il sera si difficile d'énoncer car tout comme toi, Maggie souffre. Cette divine créature qu'autrefois tu enlaçais sans aucune questions existentielles. Pourquoi maintenant ? Pourquoi fallait-il que les choses s'enveniment à ce point ? Pourquoi faut-il que tu sois ainsi ? "Je suis désolé Maggie, tu ne mérites pas tout ça." Dis-tu avec réserves, comme-ci ces mots allaient lui rendre son sourire, sécher ses larmes. Erreur fatale puisse qu'elle est tout aussi détruite que toi face à ces révélations. Tu lui devais la vérité, depuis un certain temps, au lieu de ça tu as décidé de fuir comme un lâche, un égoïste. "Je ne voulais pas te faire du mal, j'ai réfléchis à une manière de te le dire mais je n'aie jamais réellement réussis. Pardon." Tes larmes finissent par cesser, tu dois encore te montrer fort, encore un peu. Tu éludes sa dernière question, tu ne veux pas semer la zizanie un peu plus et également dans le groupe. Tu as le droit de garder ça secret même si un jour, les secrets les plus insoupçonnables finissent par être briser. "Je t'en prie ne le dis pas à mes parents. Je te supplie de garder ça pour toi." Tu sais que c'est encore égoïste de ta part de lui demander cela mais tu n'as pas encore eu la vaillance d'affronter le courroux de tes parents. Tu voudrais t'approcher un peu plus d'elle, l'a serrer contre toi, car après tout ce temps ça serait mentir de dire qu'elle ne t'a pas manqué. Mais d'une manière différente. Malheureusement, tu n'as plus le droit de lui témoigner une quelconque marque d'affection après le désastre que tu viens d'entraîner à la simple énonciation de cette confidence.

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« Je suis désolé Maggie, tu ne mérites pas tout ça. Je ne voulais pas te faire du mal, j'ai réfléchi à une manière de te le dire mais je n'aie jamais réellement réussi. Pardon. » Ben voyons ! Des excuses, encore et toujours, sur un fond larmoyant et pathétique, tout ça en ignorant sciemment ta légitime interrogation. Tu voulais la vérité, Margaret. Tu en avais foutrement besoin pour pouvoir avancer et te reconstruire. Un droit qu’il te refusait sciemment ! Cela te mit hors de toi. « Réponds à ma question : comment l’as-tu su, Judï ? A quel moment as-tu douté de ton orientation et de quelle façon ? T’as maté trop de porno gay ? T’as fantasmé sur un mec ? Réponds, bordel ! » pestifères-tu avec hargne, cherchant à obtenir une bribe d’explication. N’importe quoi qui saurait apaiser ton âme tourmentée. « Je t'en prie ne le dis pas à mes parents. Je te supplie de garder ça pour toi. » Tes yeux s’écarquillent de surprise et, sous cet effet, tu ne peux réprimer un rire sarcastique doublé de ta main qui dissimule ton regard, tête baissée. Position de celle qui souffre atrocement et qui doit, en prime, le protéger de son entourage. « Et tu vas mettre combien de temps pour leur en parler, Judï ? Tu vas attendre qu’ils le découvrent par le biais de « The Cosmo » par exemple ou tu préfères que ce soit un ami en commun qui le leur annonce ? » grondes-tu, désireuse qu’il comprenne que son silence était plus meurtrissant que la vérité. Mais en voyant son visage inondé de larmes et apeuré par la crainte que tu ne déverses ta haine en l’affichant sans vergogne, tu te radoucis légèrement ; tu inspires profondément, laissant ton regard noisette être harponné par le sien. « Je ne leur dirai rien. Mais crois-moi… tu ferais mieux de prendre les devants avant que cette bombe ne leur explose à la gueule. » Comme ce fut le cas pour toi, Margaret. Tu sentais encore les morceaux de ton palpitant s’extraire douloureusement de ton corps, au gré des secondes qui s’écoulaient. Violence interne qui te bousille de l’intérieur. Ta gorge se serre à mesure que tu comprends qu’il n’y a rien à sauver de ce « vous ». Il l’a envoyé valser au lointain au moment où il avait décidé de t’abandonner plutôt que de te parler. Amertume qui rend acide ta trachée. « Tu sais… tu aurais pu venir m’en parler plutôt que de prendre la poudre d’escampette. J’aurais peut-être même pu être un soutien pour toi si on avait pu en parler ensemble. Mais tu as délibérément choisi le pire des mépris en me laissant me noyer dans mes questions laissées sans réponse et ce pendant des mois. » Tu soupires de tristesse et de rage en constatant à quel point il s’était persuadé que tu l’aurais annihilé sur place s’il avait porté ses couilles. Grave erreur. Parce que tu savais qu’il n’y pouvait rien ; qu’on ne choisissait pas nos préférences. Pourtant, tu aurais fait des efforts ; tu lui aurais peut-être même permis d’essayer de coucher avec un homme pour être certain de ses choix, quitte à jouer la petite-amie encore un moment en guise de garde-fou. Hélas, il venait de te démontrer qu’il ignorait ta nature profonde. Que votre couple n’était qu’une façade aussi froide qu’une vitre gelée. « Six ans ensemble… et aucun de nous deux n’a été capable de voir qui est véritablement l’autre. » Triste et pathétique constat que celui-ci. Destructeur, aussi. Une larme roule sur ta joue encore sèche mais tu l’effaces rapidement du bout de tes doigts, replaçant tes bras croisés contre ta poitrine, enfonçant tes ongles sur ta chair pour mieux te contrôler. « Prends tes affaires et tires-toi, Judï. J'veux plus te voir. » souffles-tu, sentant que tes émotions te submergent. Tu ne veux pas lui laisser le loisir de te voir t’effondrer, Margaret. Fierté mal placée, sans doute. Ou peut-être était-ce parce que tu savais pertinemment que tu allais tout détruire sur ton passage s’il s’évertuait à rester présent dans cet appartement. Lui y compris.  
New-York looks good on you
Judï Coelho
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Âge : Un âge où la vie semble lui échapper. La jeunesse au bout des doigts, si frivole, si indomptable, Judï se perds dans ses pensées au lieu de vivre, de respirer.
Statut civil : Seul, affligé par une rupture amoureuse dont-il est le principal coupable. Une femme qu'il a aimé tant d'année mais dont-il n'est plus capable d'aimer en retour, tourmenter par son soudain désir pour les hommes.
Orientation sexuelle : Paumé, il est impossible pour lui d'admirer un homme. Rien n'est plus outrageant, angoissant d'affronter ses démons, d'être lui-même.
Métier(s)/Étude(s) : Interne en Chirurgie viscérale de quoi avoir mal aux entrailles lui qui n'assume jamais rien.
Quartier de résidence : Dans un petit studio à Manhattan qu'il aimerait pouvoir partager avec un/ou une colocataire.
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Judï Coelho


“ Heartbreaker ”
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Tu n'as plus ta place dans cet appartement, autrefois le vôtre. La respiration haletante, presque au bord de l'asphyxie, tu essayes de te raisonner, de contrôler ta respiration qui s'affole au rythme des paroles de Maggie. Ces mots prononcés sont comme des coups de poignard, tu as mal fasse à la vérité qui se présente devant-toi. Pourtant, malgré ton manque de courage, tu n'as jamais transgressé cette règle véritable, cette chose que tu t'es toujours juré de ne pas franchir, ta fidélité. Par respect pour elle, pour toi-même. Malgré ces diverses tentations, tu as toujours respecté cet amendement entre vous, ni touché une autre peau que l'a sienne. "Je n'en sais rien Maggie. Je n'aie jamais été infidèle si c'est que tu souhaites savoir. Même malgré ce que je découvre peu à peu sur moi, sur mon identité. Il n'y avait que toi dans mes draps. Maintenant ce n'est que solitude et souffrance." Ta sincérité sera sans doute de trop car tout comme toi Maggie semble lutter contre cette souffrance incessante. Tu dois rapidement mettre fin à cet échange houleux et quitter cet appartement au plus vite. Le courage semble encore te manquer quand le sujet sur tes parents te revient en pleine figure. Tu seras toujours tétanisé à l'idée de devoir dire la vérité à tes géniteurs. Une vérité qui te tuera à petit feu parce-que tu n'acceptes toujours pas ce que tu es réellement, ce que tu désires dans ta vie, dans cette existence mener par des mensonges ritualisés, continuels. "Merci." Dis-tu simplement, cherchant une échappatoire à cette conversation troublée, agitée. Tu voudrais tellement pouvoir faire plus mais pour le moment tu préfères t'enfuir comme toujours avec des regrets qui ne cesseront de te hanter. "Je n'aie pas été à ta hauteur. Tu mérites bien mieux qu'un incapable qui n'assumera peut-être jamais. Pardon." Sous ses mots, tu te dépêches de ramasser tes affaires pour retrouver un peu d'air, pour fuir cette habitation emplit d'amour jadis, pour oublier l'odeur vanillé qui s'échappe de ce corps que tu entrelaçais sans te poser de question. Des larmes qui ne cesse de s'écouler sur ton visage, comme sur le sien, une porte qui claque, puis plus rien, juste le silence et ce cœur brisé. Un cœur que tu viens de détruire par ta négligence et ton imposture.  

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