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clairvoyance (maggie)

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“ clairvoyance”
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Où est partit cet argent ? Vadim regarde ses nombreux comptes.
Encore.
Et encore.
Les Hawkins ont merdé. En beauté. Colère qui gronde, et point qui s'abat contre son bureau en bois. Un mobilier assez solide pour encaisser ses excés de rage sans se détruire. Mais la colère est présente, quand il s'agit d'argent l'erreur est inacceptable. Il ne la conçoit pas. Un piège qui se dessine lentement dans son esprit. Etau étroit qui se resserre autour d'une petite blonde innocente. Une jeune femme qu'il a déjà aperçu quelques fois, il n'est pas rare de la voir proche de ses parents. Maggie Hawkins. Le bijou de la famille. Bijou qu'il va briser, dans un millier d'éclats. Des morceaux qu'il va éparpiller et semer au quatre coins des vents, douceur à manipuler, à détruire et faire chanter.
L'ombre d'un sourire plane sur son visage et il ne lui faut que quelques secondes pour prendre son téléphone et passer un coup de fil. Un seul. Quelques mots échangés dans sa langue natale pour congédier son mèdecin légiste et faire venir la petite Hawkins. Un corps qui attend d'être examiné. Une victime de plus. Un homme qui ne payait pas, ce qu'il risque d'arriver à ses parents s'ils ne rectifient pas rapidement leur erreur. une erreur qu'il va lui foutre devant les yeux, qu'il va lui rejeter à la figure.
Le mafieux conduit rapidement jusqu'à la morgue, une chemise blanche et un pantalon de costume. Une tenue toujours impeccable, comme pour asseoir son autorité, son charisme. Il entre et prend directement la direction qui le concerne, regardant une petite blonde en blouse blanche s'affairer autour du corps pour comprendre les raisons de sa mort. Elles sont assez évidentes, il a violemment été torturé cet homme là, encore un qui aura périt sous les poings du brun. Sous ses mains qui auront pressé sa gorge jusqu'à la suffocation. Vadim s'appuie dans l'encadrement de la porte, mains dans les poches. Bonjour mademoiselle Hawkins. Il ne cache pas connaître son identité. Ses pupilles sombres s'arrêtent sur elle, glisse lentement sur la peau d'albâtre. Vadim se décale de l'entrée pour avancer dans la pièce.
Le prédateur a trouvé sa nouvelle proie à faire souffrir.
Il n'a pas fini de lui faire du mal. De la détruire. Elle prendra pour ses parents. Sauf s'ils réparent leur erreur. Il s'approche dans son dos, glissant son regard par dessus son épaule. Avez-vous identifié les causes de sa mort ? Aura dangereuse qui l'enveloppe. Curieux de connaître son diagnostique. Il se demande si elle est douée, si elle est capable de détecter chacune de ces blessures, de la rate explosée jusqu'à la strangulation appuyée. Il veut sentir la peur monter en elle.
Crescendo.
Jusqu'à atteindre l'apogée.
Faire péter le thermostat.



 


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Le Docteur Luzerwick s’est – encore – mystérieusement absenté aujourd’hui. Ce n’est pas la première fois qu’il disparaît inopinément en te laissant un cadavre sur la table ; dossier à moitié complété et dans lequel il manque des informations pourtant cruciales. Des négligences ? Tu en as relevées à plusieurs reprises en désirant en savoir plus sur certaines autopsies. Le doute s’est immiscé en toi. Mauvaises compétences ou manquements volontaires ? Les hypothèses ne manquaient guère et ce mort-ci te prouvait, une fois de plus, que ton instinct ne se trompait point. Quelque chose ne tournait pas rond dans cette sale de la morgue !

C’est pensive, le nez sur tes écrits, que tu entendis la porte s’ouvrir. Probablement un confrère qui s’aventurait dans les parages. Tu ne pris pas la peine de relever ton minois, trop concentrée. Erreur. « Bonjour mademoiselle Hawkins. » Ta langue claque de désapprobation. Un collègue plus âgé, très certainement, qui n’avait pas les codes moraux pour te juger apte à ton travail et qui t’appelait « mademoiselle » pour te dénigrer. C’était monnaie courant malgré que le vingt-et-unième siècle ait déjà débuté depuis longtemps. Les hommes plus vieux se sentaient parfois menacés par la jeunesse et ils voulaient asseoir leur position de patriarche. Ridicule. « C’est Docteur Hawkins. » rétorques-tu en posant une annotation sur une feuille de papier, stylo en main, agacée.

La silhouette se meut et se rapproche sans que tu n’en fasses cas. Ce n’est qu’une fois à proximité de toi, dans ton dos, que tu sens une aura obscure t’envahir. Tes poils se hérissent sur tes bras, alertés par le danger. Instinct de survie primaire qui se réveille tardivement. Trop tardivement. Tu es déjà captive, sans le savoir. Avez-vous identifié les causes de sa mort ? Tu déglutis. Sa voix est plus rauque et tranchante que tu ne l’avais perçue auparavant. Ton regard bifurque sur le côté, très légèrement, et tu remarques qu’il ne porte pas d’uniforme de médecin. Tu sens également que sa question n’est pas innocente ; elle relève plus de l’avertissement que de la curiosité malsaine. Tu frémis, déglutissant ta salive avec peine. Tu détournes alors ton visage sur le côté et le relèves, voyant son visage marqué par les années. Dur. Froid. Presque animal. « Qui… qui êtes-vous…? » souffles-tu d’une voix tremblante, tenant fermement ton stylo entre tes doigts fins. Tu es tétanisée, Margaret. Tu ressens jusqu’au plus profond de tes entrailles que tu es retenue prisonnière par une cage invisible dont tu ne peux t’extraire sans risque. La fuite ? Inenvisageable ; la porte est loin de toi et cet inconnu est une véritable armoire à glace aux poings vivaces. Il sait se battre. Il sait frapper. Il sait probablement tuer…
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Vadim reste dans l'ombre pour l'observer. Un instant.
Sa voix qui claque et résonne dans la salle. Blanche. Immaculée. L'odeur de l'éther rappelant celle de la mort. Celle de ce corps malmené. Bousculé. Raturé et mutilé. Son oeuvre. Sa colère. Sa puissance et sa rage. Un concentré explosif dans des poings qui ne cessent de détruire tout ce qui se trouve autour d'eux. C'est plus fort que lui. C'est primitif. Instinctif. L'instinct qui tue. Qui sème la vengeance.
Docteur Hawkins.
Sourire sarcastique. Docteur. Evidemment. Petite blonde qui se montre presque insolente, remontée contre la mauvaise appellation qu'il a eu pour elle. Vadim ne s'en offusque pas, non, il a bien d'autres raisons d'être en colère. Cette blonde a surtout de la chance d'avoir un visage d'ange et un regard pénétrant, sinon il aurait pu lui arraché la langue pour cette bravade. L'ombre menaçante s'approche, regarde par dessus son épaule. L'ombre plane, autour d'elle. Plane et menace de l'engloutir. Petite blonde un peu trop frêle à côté de lui. Il lui tourne autour, comme un vautour. Il cherche à attaquer. A la prendre entre ses griffes et ne plus la laisser partir. Quelqu'un doit payer dans cette famille. S'il s'en prend à la fille Hawkins, les parents ne tarderont pas à rectifier leur erreur. Il faut seulement être persuasif. Et Vadim est plutôt doué dans ce genre là.
La blonde perd de sa superbe. Se tourne vers lui, oubliant presque de respirer. Il est presque amusé de cette situation mais le cache avec facilité. Vadim Kuznetzov. Une identité qui doit probablement lui être inconnu. Les Hawkins n'ébruitent pas les affaires parallèles auxquelles ils prennent part, ce serait mettre un coup à leur réputation. Et pourtant c'est leur fille qui va en faire les frais. Je vous conseille de vous asseoir Docteur Hawkins. Il insiste sur les mots cette fois, désignant la chaise dans un coin de la pièce. Si vous êtes ici aujourd'hui, ce n'est pas par hasard. Rien n'est un hasard avec le mafieux. Tout est toujours contrôlé. Maîtrisé. Savamment orchestré. Voyez-vous dans cette ville, de nombreux drames surviennent. Les rues ne sont pas sûre la nuit. Et certains hommes viennent s'heurter à des soucis qu'il ferait mieux d'ignorer. D'autres sont juste de la pire espèce. Mais dans les deux cas ils reçoivent le châtiment mérité. Il souffle de sa voix rauque. Continuant à faire des pas dans la pièce Prédateur qui n'a pas fini de tourner autour de sa proie. Vous allez marquer dans votre rapport que les causes de la mort sont liés à un passage à tabac. Vous avez ici une marque d'étranglement, trois côtés cassées, une ratte explosée. Vous voyez autre chose? Il regarde son calepin, son crayon, et sa main tremblante.Ecrivez.




 


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« Vadim Kuznetzov. » Identité à la consonance étrangère ; probablement un pays de l’Europe de l’Est. Tu n’y connais pas grand-chose aux étymologies des noms de famille. Pour autant, tu es persuadée d’un élément indéniable : tu vas le retenir. Tu déglutis péniblement, observant ce mâle alpha dans toute sa splendeur archaïque. Il est dans son élément et tu as la sensation désagréable de n’être qu’un poisson clown en face d’un prédateur aux dents acérées. « Je vous conseille de vous asseoir Docteur Hawkins. » Il désigne une chaise, au fond de la salle, et tu ne te fais point prier pour t’y rendre en tremblant. Ta mâchoire est serrée si fortement que cela en est douloureux et tu sens les battements erratiques de ton palpitant te fracasser la cage thoracique. « Si vous êtes ici aujourd'hui, ce n'est pas par hasard. » Information qui te fait frémir. Tout avait été savamment orchestré. La cible, c’était toi. Pourquoi ? Tu le questionnes du regard, sans qu’il ne daigne t’offrir la réponse. Cela te paraissait invraisemblable que tu te retrouves dans une telle position ! Tu n’avais strictement rien effectué d’illicite ni de gênant pour un tel homme. A première vue. « Voyez-vous dans cette ville, de nombreux drames surviennent. Les rues ne sont pas sûres la nuit. Et certains hommes viennent s'heurter à des soucis qu'il ferait mieux d'ignorer. D'autres sont juste de la pire espèce. Mais dans les deux cas ils reçoivent le châtiment mérité. » Tes yeux bifurquent sur le cadavre allongé non loin de là, recouvert d’un drap qui ne laisse apparaître que le visage amoché de ce dernier ainsi que son torse ouvert. Fin de vie tragique pour un homme abordant la trentaine tout au plus. « Vous allez marquer dans votre rapport que les causes de la mort sont liés à un passage à tabac. Vous avez ici une marque d'étranglement, trois côtes cassées, une ratte explosée. Vous voyez autre chose? » Il connaît la discipline de l’anatomie, ce qui ne t’échappe pas. Tout comme il t’oblige à notifier ce qu’il veut. Masquer un décès ? Pour quels motifs ? « Ecrivez. » Tu tressailles et tu te dépêches de noter ses affirmations – toutes véridiques – avant de relever la tête. Il t’avait interrogée et tu lui devais une réponse, à n’en point douter. Tu râcles ta gorge, essayant de reprendre contenance avec un brin de professionnalisme malgré cet entretien que tu juges dangereux. « J’en saurais davantage si j’avais eu le temps de me pencher sur le corps et sur les analyses de laboratoire. Cependant, de façon évidente, le patient présente également une fracture au niveau du nez ainsi qu’une luxation importante de la mâchoire. De plus, de ce que j’ai aperçu brièvement, plusieurs organes internes laissaient apparaître des saignements probablement liés à des chocs d’une grande violence. » Tout en énumérant ces faits, tu ne peux t’empêcher de songer que c’est potentiellement Vadim – ou un gorille du même calibre – qui s’est acharné sur ce pauvre individu. Mort décidément très peu enviable que celle-ci ! Tu inspires doucement, avant de reporter ton regard noisette sur l’imposant Alpha. « Bien que le patient ait certainement souffert d’une hémorragie interne qui lui aurait été fatale, ma première expertise laisse suggérer qu’il serait toutefois décédé d’asphyxie par strangulation. Mais j’imagine que ce n’est pas ce que vous souhaitez que je rédige… » expliques-tu avec un calme relatif. Il avait dit que tu devrais notifier qu’il fut passer à tabac ; peut-être même négligeais-tu un élément qui aurait révélé une autre cause de décès, comme une toxicologie positive à certaines substances. Des informations qu’il te manquait, présentement, et que tu n’avais pas pu étudier à cause du manque de temps. D’autant que ce n’était pas toi qui fus en charge de ce cas en premier lieu. Tu abaisses tes yeux, nerveuse, tenant fermement ton calpin et ton stylo entre tes doigts. « Est-ce que… » Ta voix s’égosille. Tu es terrorisée. Tu ressens toutes les cellules de ton corps qui hurlent un « SOS » silencieux. Personne ne viendra te sauver, Margaret, et tu le sais pertinemment. « Est-ce que vous allez me faire subir le même sort, Monsieur Kuznetzov? » souffles-tu, sans oser remonter tes yeux humides vers son visage d’assassin. Oui, tu pressentais qu’il n’était pas innocent à ce qu’il s’était passé pour le patient allongé sur cette table, qu’il ait lui-même cogné ou donné l’ordre de le faire. Tu lâches alors ton crayon, passant tes mains de ton visage à ta chevelure attachée, prostrée sur toi-même. « Pourquoi… » murmures-tu, plus pour toi-même que pour le reste du monde, cherchant le moindre élément perturbateur qui aurait daigné t’infliger un tel sort. Tu ne te doutais nullement que ce n’était pas toi qui avais contrarié Vadim et que tu n’étais qu’un dommage collatéral…
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Vadim désigne une chaise et l'incite fortement à s'installer, énumérant les nombreuses blessures avec pragmatisme et froideur, à la manière d'un homme qui ne serait touché par rien. Ce qui est presque le cas. La mort ne l'atteint pas. Ne détourne pas ses pensées les plus sombres. Il se rappelle du bruit des os se cassant, des organes explosant, sons qui n'ont pas quitté ses tympans, mais qui sont devenus habituels. Répétitifs. Danse macabre effectuée à l'orée de la nuit. La petite blonde prend note des informations, exactes, énumérées avec précision par l'homme qui les a infligé, regardant cette jeune femme frêle qu'il pourrait briser en un claquement de doigt. Heureusement pour elle, Vadim n'a pas prévu de la détruire. Pas tout de suite. Une question de temps ? ça se pourrait bien. Si ses parents ne se bougent pas pour lui rembourser l'argent qu'ils ont perdu, d'une certaine façon. Les rixes entre bande sont nombreuses en ce moment. Cet homme était visiblement au mauvais endroit au mauvais moment. Probablement la victime d'une bagarre de rue . Mots prononcés avec désinvolture, se dédouanant de toutes responsabilités.
L'analyse est bonne, c'est ses mains autour de son cou qui ont fini de l'achever. Qui ont fait virer son teint au bleuâtre et qui a retiré tout l'air de ses poumons. Vadim pose sa main sur le meuble en inox, regardant la blancheur maculée de la pièce, ça respire la mort et l'éther, ce n'est pas désagréable, c'est même devenu habituel pour lui. Monde dans lequel il a évolué et grandit, écoutant le docteur Hawkins faire preuve de perspicacité. Vous allez écrire qu'il est décédé à la suite de nombreux coups et blessures. Il s'approche d'elle, regardant les notes qu'elle est entrain de prendre. Retirez la partie strangulation. Il souffle, en la regardant. Voix rauque, accent à couper au couteau, Vadim n'est pas d'ici, ne sera définitivement jamais Américain. Il méprise ce pays, il méprise ce mode de vie, mais pour l'instant les russes se sont implantés dans cette ville. La voix de la blonde tressaille, tremble un peu. Il pose lentement sa grande main contre son épaule, remontant ses doigts vers son cou, sa mâchoire, traçant avec des gestes presque tendre la courbure de son visage. Contrastant avec l'attitude du brun. Vas-tu me donner des raisons de te faire du mal ? Une question susurrait. Murmurait. La blonde se prend le visage entre les mains, perdu, inquiète et désorientée. Tes parents s'occupent de mes comptes en banque. Mais une petite erreur et une grosse somme a disparu. Tu comprends que ce n'est pas concevable. Il passe ses doigts sous son menton pour relever son visage vers le sien, l'obliger à croiser son regard. Ils ont quelques jours pour me rembourser, et savoir que je détiens leur fille chérie entre mes mains les inciteras à ne pas me demander de délai. Elle n'est qu'un dommage collatéral. Dommage pour elle. Mais Vadim ne compte pas lui faire de mal, si elle ne l'incite pas à le faire.






 


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« Les rixes entre bande sont nombreuses en ce moment. Cet homme était visiblement au mauvais endroit au mauvais moment. Probablement la victime d'une bagarre de rue. » Peu probable, en réalité, tu le concevais. Toutefois, cette argumentation destinée à éluder la réalité de ce monde n’était pas dépourvue d’intérêt. L’homme de l’Est tenait vraisemblablement à brouiller les pistes et se laver de tous soupçons. Tu ne tarderas pas à en avoir la confirmation après quelques secondes supplémentaires. « Vous allez écrire qu'il est décédé à la suite de nombreux coups et blessures. Retirez la partie strangulation.  » Tu n’aimes absolument pas cela, Margaret. Cela dit, tu n’as clairement pas envie de terminer ta journée à la place de ce pauvre malheureux allongé sur la table. Tu obéis, non sans une forme de dégoût pour ce que tu écris en préambule, sentant la bile remonter de ton estomac jusqu’à ta gorge. Comment pourrais-tu agir autrement alors que tu te bas très certainement pour ta propre survie ? Prise au piège, les mains et les pieds liés, tu t’exécutes sagement en espérant que cela daigne satisfaire les attentes de cet individu de l’obscurité. Tu trembles d’effroi et cela semble légitime, bien que tu tâchasses d’essayer d’endiguer tes émois en plaçant ta langue entre tes dents, mordant dedans pour te provoquer une douleur sur laquelle te concentrer.

Sa paluche gigantesque s’approche de ta frêle épaule, recouverte par ta blouse médicale. Il remonte ses doigts de celle-ci jusqu’à ta gorge, puis ton visage qu’il caresse presque avec tendresse. Tu frémis, Margaret. Tu sens la totalité de ton être se tendre de nervosité. « Vas-tu me donner des raisons de te faire du mal ?  » Tu tournes la tête de gauche à droite, très vivement, dans un geste à la distance restreinte. « N…Non… » murmures-tu à ton tour, sentant ta gorge se serrer sous le poids des mots que tu prononces avec difficulté. Tu te recroquevilles sur toi-même, espérant une clémence des cieux pour te sortir de ce merdier incommensurable tout en cherchant le « pourquoi » de cette sordide situation. « Tes parents s'occupent de mes comptes en banque. Mais une petite erreur et une grosse somme a disparu. Tu comprends que ce n'est pas concevable.  » Putain ! Tu te raidis instinctivement. Les idiots ! Les stupides ! Les connards ! Tu pestifères de toute ton âme, Margaret, sentant la colère te gagner. Tu vas leur arracher les yeux ! Et la langue ! Cela dit, tu n’as guère le temps de t’insurger que Vadim redresse ton minois vers son visage plus mûr et marqué par la douleur de la vie. Tes yeux dans les siens, tu tressailles : tu n’y lis rien. Plus rien de véritablement humain. « Ils ont quelques jours pour me rembourser, et savoir que je détiens leur fille chérie entre mes mains les incitera à ne pas me demander de délai.  » Tu déglutis avant de lâcher un rire nerveux. Amer. Est-ce que tes parents allaient remuer Ciel et Terre pour te sentir de cet Enfer qu’ils avaient provoqué ? Tu en as un léger doute – légitime. Ils n’avaient jamais été protecteurs avec leurs enfants – votre paternel ayant même une propension naturelle pour la violence exacerbée et les rabaissements permanents. Tu sens la peur t’envahir. Était-ce la fin, pour toi ? « Je crains que vous ayez misé sur le mauvais cheval… » admets-tu avec une sincérité déconcertante. Le pragmatisme était, à cet instant, ton seul allié. Ta seule porte de sortir. Connaître les faits et en tirer la meilleure solution : c’était devenu ton plan d’action. Tu inspires douloureusement. « S’ils ne vous remboursent pas à temps…. Qu’est-ce qu’il va m’arriver ? » demandes-tu, inquiète mais lucide, évitant toutefois de baisser le regard malgré ta forte envie de pleurer ou de t’écrouler à ce moment précis.
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Main qui se glisse sous son visage pour l'inciter à lever son regard dans le sien. Elle tremble, trésaille, une peur qu'il saisit, qu'il ressent, Vadim s'en délecte. La peur est un moyen efficace d'obtenir ce qu'il désire. Un moyen efficace d'assoir son pouvoir et son autorité aussi. Tête qui s'agite, qui confirme qu'elle ne le provoquera pas. Dommage que ça ne dépende pas que d'elle. Elle se recroqueville, petite poupée blonde fragile, et il met fin à la tension insoutenable qui l'habite pour lui parler de ses parents. Rire amer. Encore une gamine dont les parents sont inexistants. A croire que cette ville regorge de gosses qui ne savent plus vers qui se tourner. Délaissés. Abandonnés. Rejetés par leur famille. Une conception qu'il n'existe pas dans l'esprit de Vadim. Qui ne devrait pas exister.C'est étrange, je pensais qu'un enfant était la prunelle des yeux de ses parents. Sarcasme au creux de sa voix, colère dissimulée mais pas des moindres, contre deux êtres incapables de prendre soin de leur fille visiblement.
L'inquiétude transparaît. Les tremblements sont présents. Vadim s'agenouille pour être à la hauteur de la poupée blonde, ne la dominant plus de toute sa hauteur, conscient que la crainte l'empêche de réfléchir correctement. Main posée contre le visage de la médecin légiste.Je ne sais pas encore ce que je ferais de toi. Il souffle finalement, remettant une mèche blonde derrière son oreille. Geste presque tendre, contrastant avec son ton tranchant. Par contre, je peux te garantir que si tes parents ne me remboursent pas, ils finiront six pieds sous terre. Une menace qui n'est pas voilée, bien au contraire.
Crocs acérés se refermant autour de la famille Hawkins. La faute à des parents négligeant, ou qui se sont pensés rois du monde en trop peu de temps. Une faute que Vadim ne laissera pas passer ,ni pitié, ni clémence. Elle a de la chance qu'il ne vienne pas serrer sa main autour de son cou frêle. Elle est plutôt jolie, son teint pourrait virer au bleu mais ne lui rendrait pas justice. Je vais revenir. Dans quelques jours. Et j'espère pour toi qu'ils auront réparer leur erreur. Pouce qui glisse contre les lèvres pulpeuses de la blonde. Je ne voudrais pas t'abîmer . Il retire sa main de son visage et se redresse. Un stylo et un morceau de papier sur lequel il écrit un numéro de téléphone. Envoyez moi votre rapport légiste avant de l'envoyer, je veux le valider avant . Il pose le stylo, retrouvant son regard apeuré. C'est apparemment un trait des Hawkins de "faire des erreurs", je veux m'assurer que ça ne soit pas le cas avec toi. Il n'est jamais trop prudent. Prévoyant. Je sais où tu vis. Je te retrouverais si tu décides de m'échapper. Menace à peine voilée.


 


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« C'est étrange, je pensais qu'un enfant était la prunelle des yeux de ses parents. » Douce ironie que celle-ci. Peut-être parce que le mot « parents » n’est pas des plus adaptés, selon toi. Car si ton paternel avait cette fâcheuse tendance à la violence sous toutes ses formes, le silence indulgent de ta mère à son égard ainsi que sa capacité chronique à le défendre devant les plus tendancieuses des accusations la transformaient en parfaite complice. Autrement dit, tu les méprisais tous les deux. Et, à cet instant précis de ton existence faiblarde, tu les haïssais profondément. Ils commettaient des erreurs e c’était toi qui payais les pots cassés ! Tu sens la rage parcourir tes veines alors que ton esprit brisé, lui, tremble encore d’effroi devant Vadim Kuznetzov. Il s’agenouille devant toi, ce qui ne lui supprime aucunement son obscure prestance. Sa main s’appose sur ta joue blêmit et tu frissonnes en croisant son regard intensément dangereux. « Je ne sais pas encore ce que je ferais de toi. » Petit oisillon frêle dont il pourrait briser les ailes sans difficulté, tu es prise au piège dans cette cage de plus en plus opaque. Ton sort tient littéralement entre ses doigts, qui replacent d’ailleurs une mèche de tes cheveux blonds à l’arrière de ton oreille. Geste tendre dont tu ne comprends pas les nuances et qui te rassurerait presque si les paroles acerbes de l’homme n’étaient pas si difficiles à entendre. Tu n’osais imaginer ses capacités en cas de mise à l’acte ! Il n’y avait qu’à voir ce pauvre malheureux sur la table pour en obtenir un désagréable aperçu. « Par contre, je peux te garantir que si tes parents ne me remboursent pas, ils finiront six pieds sous terre. » Tu déglutis avec pénibilité. Bien que tu ne les portasses point dans ton cœur, leur mort prématurée ne t’enchantait guère. Ou peut-être était-ce que tu risquais d’être complice, malgré toi, de cet odieux crime ? Tu sentais les griffes acérées de Vadim t’empêcher de plus en plus de te mouvoir dans ce dédale d’hypothèses macabres.

« Je vais revenir. Dans quelques jours. Et j'espère pour toi qu'ils auront réparer leur erreur. » Tu hésites à demander ce qu’il allait te faire, dans le cas contraire. Mais il t’en fournit rapidement un avant-goût, laissant son pouce glisser sur tes lippes tremblantes. « Je ne voudrais pas t'abîmer. » L’oxygène manque à tes poumons. Eh merde ! Allait-il réellement te tabasser pour une erreur parentale sur laquelle tu n’avais aucun contrôle ? Ton cerveau est littéralement en ébullition ! Quant à ton corps, tu as envie de t’en arracher l’épiderme et disparaître dans un trou de souris pour l’éternité. Vadim se détache alors de toi, bien que sa présence demeure telle une étreinte glacée. Il revient avec un morceau de papier, un numéro de téléphone inscrit dessus. Tu t’en saisis avec difficulté, tes soubresauts étant visibles. « Envoyez moi votre rapport légiste avant de l'envoyer, je veux le valider avant. C'est apparemment un trait des Hawkins de "faire des erreurs", je veux m'assurer que ça ne soit pas le cas avec toi. » Précaution compréhensible étant donné les derniers médiocre résultats. Heureusement, tu n’étais pas aussi stupide que tes parents. Tu n’allais pas tenter une quelconque entourloupe, bien trop consciente des conséquences en cas inverse. Tu hoches alors la tête, docile. « Je sais où tu vis. Je te retrouverais si tu décides de m'échapper. » Sans blague ! Il avait débarqué sur le lieu de ton travail et t’avait clairement menacée de mort douloureuse sans sourciller. Autant dire que trouver ton adresse et te tirer une balle entre les deux yeux allait être un jeu d’enfant pour lui. Tu inspires avec effroi, expirant aussi doucement que possible ; peu désireuse de lui provoquer une envie de t’infliger des sévices corporels pour un outrage infondé. Tu te recroquevilles sur toi-même, fermant les yeux, tenant tes bras contre ta poitrine. Tu n’attendais qu’une chose, Margaret : qu’il s’en aille. Ainsi, tu pourrais littéralement t’effondrer. Mais tu ne lui ferais pas le plaisir d’un tel spectacle jubilatoire. Personne ne méritait de te voir dans cet état ! Orgueil mal placé, tu le sais, bien qu’il soit ton seul point d’accroche à cet instant. Objectif à court terme destiné à te maintenir vivante encore quelques instants alors que tout se bousculait dans ton esprit malmené.  
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