feels (billie)

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“ feels ”
ft.   @Billie Kavanagh      

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Yeux rivés sur le plafond. Carcasse enfoncée dans le canapé. Vadim refait le monde à travers ses yeux sombres. Âme lasse et fatiguée, attendant un instant de repos qui tarde à venir. Les nuits sont longues, les insomnies s'étirent et s'allongent. Ne reste plus que le silence hypnotique. La solitude qui s'enroule autour de son âme. Qui l'habite.
Il n'a pas terminé son verre. Liquide ambré qui tapisse le fond du cristal, le calme se fait présent, mais raisonne de manière assourdissante dans son esprit. Être inanimé qui est toujours bien vivant, souffle calme qui le démontre. Le fond sonore qui s'élève dans son appartement démontre un goût prononcé pour la musique classique, violon qui perce les tympans, musiques traditionnelles de chez lui, du froid qui le caractérise. Le mal du pays est présent. Perçant. Le ramène aux souvenirs d'antan.
C'est l'interphone qui le ramène à la réalité. Qui l'oblige à se lever. Sa femme de ménage est à l'heure, comme toujours. Un appartement toujours impeccable, Vadim déteste vivre dans la saleté. Homme maniaque, du contrôle et de sa vie, dérangé quand rien n'est à sa place. Quand ça ne tourne plus de la façon dont il le voudrait. Il tient à ses habitudes. Les yeux cernés se plissent quand la silhouette qu'il aperçoit ne ressemble pas à celle qu'il cotoie d'habitude. Petite brune qu'il n'a jamais vu de sa vie. Qui n'a rien à faire là. Ce n'est pas elle qu'il attend. Le géant se fait barrage entre la porte de son appartement et l'extérieur. Qui êtes-vous ? Voix rauque. Yeux sombres voilés par la fatigue. Qui est cette fille ? Que veut-elle ? Il n'est pas d'humeur. Et il ne se rappelle pas avoir payer de femme pour la faire venir chez lui. Vous vous êtes perdus ? Il reprend, sans détacher son regard.
Vadim la jauge.
Une ennemie ? Espionne pour des clans inverses ?
Paranoïa dans l'esprit et sur le bout de ses lèvres. Paranoïa jusque dans son regard. Une habitude. Se méfier. rester sur ses gardes. S'apprêter à dégainer son arme et lui coller une balle entre ses deux jolis yeux si elle ne lui dit pas tout de suite qui elle est. Il se montre calme, fermé, Vadim est en réalité dangereux. Un homme capable du pire. Peu du meilleur. Ce n'est de toutes façons pas pour ça qu'il se démarque, bien au contraire.



 


( C ) NOCTEM


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Aléas de la vie. Brutal retour à la réalité. Esprit fuyant l’engagement, tu t’es précipitée loin des bras de ton amante pour te perdre dans les méandres de l’incertitude. Valises prêtes en moins d’une demi-heure, démission déposée à l’arrache sur son ordinateur portable. T’es retournée te dissimuler dans l’ombre, débarquant chez ta cadette, loin des strasses et des paillettes. Puis, t’as décroché un nouveau boulot – une aubaine ! – grâce à une de tes connaissances. Démarrage difficile, quémandant autant de présence que de concentration. Comme si cela ne suffisait point, ta douce mère s’est blessée au travail et est souffrante. Tu prends alors sur tes rares moments de congé pour la remplacer, afin de lui éviter un aggravement inévitable. Elle refuse, grogne mais finit par accepter à cause de la douleur physique importante. C’est ainsi que tu débarques chez un client « respectable », selon ses termes, et exigeant. T’es éreintée, Billie, évidemment ; cependant, tu en as l’habitude. Les jobs ingrats et dégradants ne t’effraient nullement.

Tu appuies sur l’interphone afin qu’on t’ouvre la porte. Quelle est ta surprise lorsque tu remarques une carrure aussi imposante que celle-ci ! Myrna t’avait bien prévenue que le propriétaire n’avait pas des airs d’agneau égaré mais cela dépasse largement tes fantasmagories. « Qui êtes-vous ? » Sourire crispé de ta part, sentant ton malaise. « Vous vous êtes perdue ? » Interrogation légitime alors que tu ne pipes toujours point le moindre mot. Tu finis par te pencher en avant, docile, les mains sur les genoux, en guise de soumission, tes cheveux noirs se glissant sur l’avant de ton visage ambré. « Excusez-moi de ne pas m’être présentée convenablement. Je suis Billie. Billie Kavanagh. La fille de Myrna, votre femme de ménage habituelle. » débutes-tu avant de te redresser légèrement, croisant le regard intense de ce colosse aux traits fatigués. Ton cœur rate alors un battement, sans que tu ne puisses en déterminer la raison. Aurait-il décelé un élément que ton esprit embrumé ne remarque point encore ? « Ma mère souffre d’une entorse au poignet alors je la remplace pour quelques temps. » reprends-tu avec douceur, espérant que sa clémence soit de mise. Tu voulais éviter de perdre cette précieuse rémunération pour la matriarche de la meute Kavanagh ; cela dit, rien n’obligeait Monsieur Kuznetzov à accepter ce deal et tu en avais parfaitement conscience. « Si cela vous convient, bien sûr… » demande formulée à demi-mot, cherchant l’approbation avant d’entrer dans la demeure avec ton sceau, tes gants et tes produits ménagers professionnels. Le reste était, semblait-il, déjà présent dans l’habitation. Toutefois, tu sens en toi une forme de curiosité qui te fut étrangère jusqu’à présent. Comme si tu désirais davantage comprendre les contours floutés de cet homme pourtant peu rassurant – mais qui ne te déclenchait aucunement de l’effroi, paradoxalement. Ambiguïté qui grattait ton épiderme avec un lame aiguisée. Appel de l’âme, que tu ignorais encore.
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(( feels ))

petite brune qu'il n'a jamais vu.
Qu'est-ce qu'elle fait ici ? Se perdre dans cet immeuble est difficile, personne n'y entre sans y être vraiment invité, sans posséder le code d'entrée en tout cas. Mains sur ses genoux elle se penche en signe de soumission, instinct primaire qui s'éveille en lui, ressentant presque l'envie d'enrouler ses doigts dans ses cheveux sombres, fantasmes qui s'échappent dans son esprit, qu'il retient en glissant son regard brun dans le sien. La fille de Myrna. Il ne s'était jamais intéressé à la vie de ses employés, ne se doutait pas que sa femme d'entretien avait une fille. Impression de déjà vu au creux du coeur. Sans savoir pourquoi. Sans comprendre exactement ce qu'il peut ressentir à cet instant. Elle est venu la remplacer, s'assurer que le travail serait toujours fait pendant que sa mère se remettrait de sa blessure. Vous passerez le bon rétablissement votre mère.   Voix rauque qui s'échappe de ses lèvres. Silhouette inconnue et pourtant si familière, comme s'il la connaissant, comme si son âme la réclamait. Impossible d'en déterminer la cause, esprit lui jouant des tours.
Fatigue accumulée qui se fait sans doute ressentir, annihilant sa raison, cherchant à flouté son âme. Léger hochement de tête pour lui confirmer que ça lui convient, Vadim ne laisse pas entrer n'importe qui chez lui, Myrna connaît les règles de son appartement, règles qu'elle doit connaître. Il aime le travail bien fait, déteste qu'on désobéisse à ses ordres. Apprécie sur tout soit fait selon ses termes.J'imagine que votre mère a du vous expliquer ce que j'attendais. Il s'approche, lentement, glissant ses doigts sous son menton, trouvant un regard brun qu'il n'avait jamais croisé avant. Et pourtant.
L'impression de la revoir, elle. Fantôme de son passé, de son myocarde agonisant. Et ça frappe son âme de plein fouet.
Elle ne lui ressemble pas pourtant. Elle n'est pas blonde comme elle. Elle n' a pas son regard clair non plus. Mais son âme lui parle, sensation qu'il rejette en bloc, maudissant son esprit tourmenté.J'attends de vous de la discrétion, sur ce que vous pourriez voir ou entendre ici.   Des armes qu'elle pourrait découvrir, des bribes de conversations qu'elle pourrait attraper. La seule pièce que vous ne faîtes pas, c'est ma chambre et mon bureau.  Deux pièces qui lui appartiennent, où il renferme ses secrets les plus sombres. Règles imposées.


FT   @Billie Kavanagh  - Code by Midnight shadow


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Palpitant qui s’affole, tambourinant contre ta cage thoracique. Sensation de déjà-vu qui te glisse entre les doigts, tel le sable fin. Souvenirs inexistants en ta mémoire mais gravés dans ton organe. A jamais. « Vous passerez le bon rétablissement votre mère. » Son de sa voix étrangement intime. Presque réconfortant. « Merci. Je n’y manquerai pas. » souffles-tu à ton tour, respectueuse. Cordiale. Pour autant, tu aurais aimé y apporter plus de familiarité. A croire que tu l’avais déjà rencontré. Dans une vie antérieure, peut-être. « J'imagine que votre mère a du vous expliquer ce que j'attendais. » Tu hoches docilement la tête, l’inclinant légèrement vers le bas en signe de soumission, tes yeux fixant le sol. Ses pieds, aussi. « En effet, Monsieur Kuznetzov. » répondis-tu avec docilité ; Ta longue chevelure ébène dissimule les traits de ton minois tout autant que ton anxiété palpable. Tu oscilles entre deux états émotionnels distincts, ne parvenant point à les contrôler. Surtout lorsque ses doigts effleurent ton menton, qui se redresse sous son impulsion, et que tes yeux chocolatés croisent les siens. Soupire qui se délivre de tes lippes, dans une expiration inopinée. Cœur qui frappe fort, presque douloureusement. Qui est-il, putain ? « J'attends de vous de la discrétion, sur ce que vous pourriez voir ou entendre ici. » Exigence simple. Sérieux exigé. Des compétences que tu possèdes. « Evidemment. » rétorques-tu d’un timbre suave, lui offrant un sourire crispé, alors que tes doigts se pressent contre tes cuisses ; histoire de te rappeler à la réalité. « La seule pièce que vous ne faîtes pas, c'est ma chambre et mon bureau. » C’est enregistré. Ta curiosité se taira ! Il n’a pas l’air d’être homme à plaisanter sur les secrets qu’il renferme, le géant. « Comme il vous plaira, Monsieur Kuznetzov. » souffles-tu avec douceur. Et, sans que tu ne décèles de quelle manière, ta main droite se heurte à la sienne, qui tient toujours ton menton. Pour qu’il te délivre ? Parce que tu désirais rencontrer sa chair froide ? Un mélange subtil des deux, possiblement. « Vous pouvez compter sur mon professionnalisme, soyez-en assuré. » lui affirmes-tu, les yeux dans les yeux, sans ciller. Aplomb qui s’avère à la limite de l’arrogance ou de la simple conscience de ton efficacité. Dans les deux cas, tu te promets de te contenter d’exécuter tes tâches avec vigueur. « Dois-je débuter par une pièce spécifiquement ? » l’interroges-tu, attendant qu’il te relâche, ne sachant s’il avait un besoin en particulier pour que, une fois l’endroit rendu propre, il puisse s’y installer, par exemple. Dès lors, tu t’attèlerais à la corvée comme convenu.
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(( feels ))

La surprise qui se dessine dans ses rétines, petite brune ne ressemblant pas à sa femme de ménage habituelle. Vadim la laisse tout de même entrer, regard braqué sur elle, surveillant qu'elle ne soit pas là pour amadouer sa confiance. Pour le prendre pour un con. Quelques consignes claires, un mode de fonctionnement qui a certainement du lui être déjà expliqué. Une voix assurée malgré le ton tremblant qu'il peut y déceler. C'est l'effet qu'il fait la plupart du temps. Vadim est sanguinaire, sans pitié, homme froid et terrible. Parfois violent quand les émotions sont exacerbées. Les yeux sombres de Billie se glisse dans les siens, étrange sensation. Coeur qui tape. Comme si son myocarde répondait au sien. C'est étrange. Inhabituel. Le brun fronce les sourcils, supportant mal la proximité, supportant mal ce qu'il peut ressentir à cet instant. Il n'a pas l'habitude. Il n'aime pas cette sensation de déjà vu, comme si son âme connaissait déjà la sienne. Quelques recommandations qu'il donne, son bureau, la pièce à ne pas franchir. Il n'a pas besoin qu'elle la nettoie, il n'a pas besoin qu'elle vienne mettre son nez dans ses affaires. Son lieu, son intimité, il refuse que quelqu'un y entre, pas s'il ne l'a pas invité.
Visage qu'il relève de ses doigts rugueux, la petite brune qui pose sa main contre son poignet. Courant électrice. Frisson poignant. Mais la froideur de l'homme qui reste intacte, bien en place. Fissure qui n'apparaît pas. Je l'espère mademoiselle Kavanagh.  Il relâche son visage et hoche légèrement la tête. Vous commencerez pas le salon. Puis la cuisine, la salle de bain et les chambres.  Il recule d'un pas. J'ai du travail. C'est tout ce qu'il souffle finalement en allant dans son bureau. le besoin d'échapper à son regard brun. Le besoin de fuir cette sensation grisante, cette sensation détonante. Vadim n'arrive pas à se concentrer sur ses dossiers, son esprit se tournant sans cesse vers elle. Se demandant ce qu'elle était entrain de faire, et pourquoi il avait cette impression en sa présence. Un verre de whisky à la main, il sort de son bureau, pour la chercher du regard dans son appartement.




FT    @Billie Kavanagh  - Code by Midnight shadow


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Tu sens ton palpitant s’affoler contre ta cage thoracique. De la peur ? Possibilité effleurer du bout de ta conscience, persuadée que la carrure impressionnante de l’homme tout autant que sa froideur sibérienne ne sont pas étrangères à ton affolement. Pour autant, un morceau de ton âme te hurle qu’il s’agit d’un « autre chose » sans parvenir à en déterminer son essentiel. Sensation inexplicable qui te tient en haleine alors que vos regards se jaugent mutuellement. Une étincelle s’allume dans tes yeux, faiblarde mais présente, alors que la proximité de vos corps demeure. « Je l'espère mademoiselle Kavanagh. » Ton neutre. Professionnel. Intraitable. Il ne semble aucunement perturbé comme cela peut être le cas pour toi. Tout ceci n’était-il qu’une fantasmagorie de ton psychisme détraqué ? Peut-être. Lorsqu’il se dessaisit de ton minois, tu ressens toutefois ce « manque » cruel qui te submerge, contrastant avec le désintérêt de Vadim. « Vous commencerez pas le salon. Puis la cuisine, la salle de bain et les chambres. » Ordre donné sans émotion, tu hoches alors la tête avec délicatesse, laissant entrevoir que tu avais écouté malgré l’ébranlement de ta psyché. « J'ai du travail. » Information lancée qui sous-entendait qu’il ne souhaitait point être dérangé. Tu acquiesces à nouveau avant de pénétrer à ses côtés dans les lieux. Il se soustrait à ta vision, s’enfermant dans son bureau, et tu inspires profondément pour te ressaisir. Au travail ! songes-tu alors, attachant ta chevelure ébène en queue de cheval, avant de cartographier l’appartement pour ne commettre aucun préjudice. Tu t’exécutes, tel un robot, malgré tes sensations nébuleuses. Tu as cette impression de flotter, malgré que tu sois ancrée dans le sol. Tu frottes les sols, les parois et tu t’affaires avec vigueur, sentant les prémices de la fatigue physique poindre au gré de ton avancée, sans toutefois savourer les efforts de ce travail accompli avec soin. Tu as terriblement chaud, néanmoins, et tu te permets de décrocher un bouton de ton col trop serré, afin de mieux respirer. C’est alors que, en sortant de la salle d’eau pour rejoindre une chambre d’amis, tu te retrouves prise au dépourvu en voyant la silhouette du propriétaire des lieux. Tu hoquètes de surprise. « Oh! » lances-tu, déposant ta main contre ta poitrine, sentant ton cœur se débattre. « Pardon. Je ne m’attendais pas à vous voir. » souffles-tu, décontenancée, alors que ton cœur ne se calme toujours point. Ce qui ne te rassure pas, étant donné tes antécédents médicaux. Tu esquisses toutefois un sourire de politesse, espérant que cela camoufle ton anxiété. « Puis-je vous être utile? » l’interroges-tu alors, ton regard planté dans le sien, les lèvres entrouvertes, te questionnant toi-même sur le « pourquoi » de sa présence. Aurais-tu effectué un affront quelconque ? Oublié un recoin ? Ou était-ce à cause de cette « autre chose » qui te tabassait l’âme depuis que vous vous étiez croisés ? Le ressentait-il, lui aussi, ou étais-tu simplement bonne pour l’asile ?
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