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beauty and the beast (maggie)

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“ beauty and the beast ”
ft.     @Maggie Hawkins      

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Du retard.
Argent qui ne réapparaît toujours pas.
Sourire narquois qui se dessine sur le visage du brun, yeux rivés sur ses comptes. Ses menaces ne sont jamais à prendre à la légère, et il est temps de donner un avant goût de ce qu'il est capable de faire. Torturer cette famille si riche, si précieuse. Torturer cette famille à sa façon. L'obscurité devient sa parure.
Celle qu'il endosse le mieux.
Ses pas se font lourd sur le bitume, mais le regard acéré sait déjà où se diriger. Immeuble dans lequel il n'a aucun mal à pénétrer, serrure forcée, l'avantage de connaître plus d'un tour de vice. Vadim regarde autour de lui, appartement luxueux, tout ce luxe déborde, démontre l'autorité de son nom de famille, et malgré tout l'incapacité de lui rendre l'argent que les Hawkins ont perdu. Il passe ses doigts contre les meubles, se repère dans l'obscurité jusqu'à arriver dans le salon, s'installant sur ce canapé en cuir. Il va l'attendre.
Des horaires qu'il connaît déjà. Elle travaille beaucoup la petite blonde. Elle étudie, et réalise ses stages à la perfection. Une bonne analyse qu'il a déjà pu constater lors de leur dernière entrevue, et à présent, il compte bien leur faire payer. D'une façon ou d'une autre. Dommage collatéral de ses parents, une gosse perdue. Une de plus. A croire que Vadim les attire, et les façonne à sa convenance. C'est une question de timing, il devient alpha de tous ces louveteaux égarés pour les amener sur le chemin qu'il a décidé de leur faire emprunter.
Porte qui s'ouvre, rompant le silence de l'obscurité.
Lumière qui s'allume, et silhouette du mafieux qui se dessine dans le salon de la médecin légiste. Vadim se fait silencieux. porteur de mauvaise nouvelle, l'échéance arrivant à expiration. Bonsoir docteur Hawkins. Il souffle simplement.
Ses yeux se plantent dans ceux de la blonde, se levant lentement, prédateur s'approchant de sa proie, crocs prêt à se refermer sur elle. Avec trop de facilité. Petite chose qui ne pourra pas faire le poids face à lui. Le temps est passé. Il s'approche, menace dangereuse, silencieuse, obligeant la blonde à reculer sous la lourdeur de son poids. L'argent n'est pas revenu. Visage qu'il attrape entre ses doigts, mains rugueuses se faisant pressante contre son menton. Tu n'es peut être rien pour tes parents fillettes, mais ta disparition ferait scandale. Ils tiennent à leur notoriété bien plus qu'à toi. Dure réalité. Tu vas venir avec moi. Il ne lui laisse pas le choix.


 


( C ) NOCTEM


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beauty and the beast
Nuit éreintante. Gardes enchaînées. La tête dans les vapes, le corps en vrac. C’est complètement abasourdie par le poids des responsabilités, l’enveloppe charnelle encore endolorie par les coups reçus par ton paternel, que tu franchis le seuil de ton appartement luxueux. T’es harassée, Maggie. Tant et si bien que tu ne décèles nullement la présence dans le salon. « Bonsoir docteur Hawkins. » Frissons qui parsèment ton épiderme, encore traumatisé par le souvenir très ancré de ce timbre suave et empli d’un vécu ensanglanté. Tu perçois clairement sa silhouette à présent, qui s’étire de tout son long. Il te surplombe aisément, tu le sais déjà. Tu en as eu un aperçu. Tes membres tremblent et ta respiration cesse ; comme si cela allait empêcher l’albâtre de parvenir jusqu’à toi. « Le temps est passé. » Cela te paraissait désormais atrocement court. Des retrouvailles effroyablement rapprochées qui ne t’enchantaient nullement. Tu déglutis alors qu’il s’avance, t’obligeant à reculer docilement jusqu’à sentir le mur gelé dans ton dos, ce qui t’arrache un hoquet de surprise. « L’argent n’est pas revenu. » Eh merde ! Tu sens ses doigts se crisper sur ton menton, tes yeux noisette fixant son regard aussi sombre que les abîmes. Ton palpitant accélère sa course dans ta cage thoracique et tu inspires douloureusement, tes poumons ayant nécessairement besoin d’oxygène. « Tu n'es peut être rien pour tes parents fillettes, mais ta disparition ferait scandale. Ils tiennent à leur notoriété bien plus qu'à toi. » Goût amer au fond de ta gorge alors qu’il a parfaitement décrypté à quel genre de parents il avait affaire. Même si tu ne parierais toujours point sur une capitulation de leur part. Était-ce donc la fin de ta triste existence ? « Tu vas venir avec moi. » Quoi ?! Ta bouche s’entrouvre, médusée. Tu sens ton estomac se tordre dans tous les sens et ton âme se déchirer en morceaux. « Ne me tuez pas… je vous en supplie… » soufflas-tu dans un murmure, la gorge nouée, les sanglots à proximité, humidifiant ton regard de biche. T’es persuadée que tu vas crever, Margaret. Tout ça pour des connards stupides et empreints à l’avarice ! Tu les maudissais de t’avoir mise au monde si c’était pour se contenter de te frapper avant de te laisser agoniser sous la violence d’un mafieux russe. Pathétiques géniteurs ! Sordide finalité de ta vie ! Tu t’accroches au maigre espoir que le Goliath te prendra en pitié. Que tu lui serais plus utile capable de respirer que six pieds sous terre. Mais ton sort n’était-il point déjà scellé ?
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(( beauty and the beast ))

Visage qui se décompose et l'être qui s'arrête. Ralentit, peur au ventre à l'idée de se retrouver face à lui. Elle peut avoir peur, réaction naturel face à tout ce que son être dégage. Pas qui s'approchent, lentement, jusqu'à ce que le dos de la blonde heurte le mur derrière elle. Pas d'échappatoire possible. Regard qui s'arrête sur elle, ton froid et claquant. Argent qui n'est pas revenu, toujours dans la nature, des milliers. Grain de poussière pour le brun, mais argent qui compte quand même. Elle va venir avec lui, angélique poupée qu'il arrache à sa vie pour la ramener avec lui. Regard qui s'attarde sur son joli minois, sur ses yeux de biche s'humidifiant, regard s'emplissant d'eau. Vadim n'a pas de coeur, palpitant qui a été écrasé, brutalisé quand celui de sa femme a été arraché de sa poitrine. Quand le monde s'est acharné sur elle, et qu'il s'est promis de la venger. D'une façon ou d'une autre. L'être aimé à jamais marqué dans ses veines. Fais tes affaires. Voix qui claque. Il attend, mains dans ses poches, la regardant s'activer pour aller chercher des affaires dans sa chambre. Présence imposante qui pourrait la détruire si elle décidait de vouloir le fuir.
Il voit le corps de la blonde, parcouru de sanglots, la peur qui s'exprime, la panique qui s'imprime. Vadim avance lentement, posant ses doigts contre son épaule, remontant ses doigts contre sa nuque. Je ne vais pas te tuer poupée. Pas pour l'instant. Plus tard peut être. Vadim prépare son coup, lentement mais sûrement, détruire la petite blonde ne fait pas partit de ses plans. Vie dépendant de ses géniteurs, de ce qu'ils sont capables de faire pour la récupérer avant que la disparition de l'héritière Hawkins ne s'ébruite. Doigts qui appuient légèrement contre son cou, sentant le palpitant battre à vivre allure sous ses doigts. Trahissant la peur qui la parcourt.On y va. Il souffle simplement, retirant sa main de sa peau, la voiture les attendant déjà en bas de l'immeuble.



FT     @Maggie Hawkins    - Code by Midnight shadow


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Heure fatidique pour un cruel destin, n’est-il point ? Tu hurles intérieurement, Margaret, alors qu’aucun son n’ose s’échapper de ta gorge nouée par les sanglots étouffés. Tu ne veux pas mourir ! Pas maintenant ! Pas de cette pathétique manière ! Instinct animal, primaire, qui refuse de se soustraire à cette possibilité. Tu hésites même à bondir sur le colosse pour lui arracher sa jugulaire avec tes dents, l’espace de quelques secondes. T’es acculée, Maggie. Au pied du mur ; littéralement. « Fais tes affaires. » Inspiration bruyante alors que tu avais cessé de laisser l’oxygène parvenir à tes poumons. Esprit annihilé qui laisse ton corps fébrile s’exécuter sans rechigner. A peine eusse-t-il prononcer cette phrase que tu t’empresses de te diriger vers ta chambre, te saisissant de deux sacs de sport. Tu y enfournes tout ce que tu peux, sans parvenir à réfléchir. Ton cerveau est déconnecté ; seule ta survie est estimée. Tu t’acharnes à introduire un maximum d’affaires dans tes valises de fortune : fringues, brosse à dent, accessoires divers, chaussures, chargeur, maquillage et compagnie. Rien d’utile. Rien qui ne te sauvera s’il daignait te trucider.

T’es en panique, Maggie. Tu t’agites, tel un animal blessé au fond de sa cage. Aucune issue. Aucun espoir. Ton avenir se rétrécit comme une peau de chagrin. Tu es à sa merci et il le sait parfaitement, Vadim. Probablement qu’il s’en délecte ; véritable Démon survenu des Enfers. Tu le hais. De toutes tes forces. Néanmoins, ta rage envers lui n’est rien en comparaison de celle que tu destines à tes géniteurs. Tu sanglotes, malgré la dignité que tu tentes de conserver – en vain, tandis que tu ressens le crépitement de tes veines enragées. La main glacée de ton Bourreau s’abat alors sur ta nuque, te provoquant un hoquet de stupeur. Tu cesses immédiatement de bouger. De respirer. « Je ne vais pas te tuer poupée. Pas pour l'instant. » Tu réprimes un nouveau sanglot qui tente de s’extirper de ta bouche. Lippes clôturées. Spectacle que tu ne veux lui offrir ; par pudeur tout autant que par réaction de défense. Ingurgiter tes émois, c’est ce que tu fais de mieux, Margaret. Du moins lorsqu’on ne te menace pas de te buter prochainement. « On y va. » Tu n’opposes aucune résistance ; poupée de chiffon qui obéit pour sa survie. Par instinct. Parce que tu t’accroches au maigre espoir que si tu exécutes ce qu’il te quémande, tu auras peut-être une chance de revoir tes proches. Ou même de te venger.
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Ordre donné. Croque-mort venu la chercher, il ne la tuera pas ce soir. Jolie blonde aux yeux brillants, il ne lui ôtera pas son dernier souffle de vie. Vadim la ramène avec lui, ultime moyen de prévenir les Hawkins avant qu'il n'arrive quelque chose à leur fille. Dommage collatéral des conneries de ses parents, c'est le problème avec ces riches, ces personnes qui se pensent tous permis. Ils ont joué avec son argent, ils ont perdu, Vadim demande réparation de la pire des façons. Il l'attend, mains dans ses poches, alors qu'elle va faire son sac. Qu'elle prenne les affaires dont elle a besoin. Il la rejoint dans la chambre, posant une main contre sa nuque. Poigne ferme, mais il ne sert pas, pas assez pour lui faire mal. Sanglot qu'elle ne contrôle pas, larmes silencieuses glissant sur ses joues.
Les deux sacs sont prêts, Vadim les porte, lui fait signe de le suivre. Fermer l'appartement derrière elle et descendre les escaliers, la poupée blonde est installée dans sa voiture.
Le géant s'installe derrière son volant, démarrant le contact pour rouler jusqu'à sa tour d'ivoire. Bâtiment qui appartient à sa famille, et en haut, son appartement luxueux. Conduite tranquille, pas besoin de faire du zèle de vitesse, Vadim ne craint rien.
Ni les flics, ni le monde extérieur.
Il domine. On s'incline. Ceux qui ne le font pas terminent souvent dans un sale état. Il se gare dans le parking souterrain et ils sortent de la voiture. Ascenseur en verre qui monte jusqu'au sommet, luxe étalé sans vergogne. L'ascenseur s'ouvre dans son salon. Pièce spacieuse, décoration de goût, rien de vraiment effrayant ici. Du moins, pas plus que lui. Pas plus que sa carrure et son regard froid. Je vais te montrer ta chambre. Proposition soufflé du bout de ses lèvres, il lui fait signe de le suivre dans les couloirs. Une chambre, pas si loin dans le sienne, pour toujours l'avoir à l'oeil au cas où elle tenterait quelque chose de stupide. Comme s'échapper par exemple. Il ouvre la porte pour dévoiler la pièce, et poser ses sacs sur le lit. Essaye de dormir cette nuit. Je viendrais te réveiller pour le petit déjeuner. Comme si c'était si simple.


FT     @Maggie Hawkins     - Code by Midnight shadow


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Tout s’embrouille dans ton esprit, Margaret. Tes songes deviennent aussi nébuleux que ta vision larmoyante, malgré tes tentatives pour endiguer le flot de tes larmes et les sanglots bloqués dans ta trachée. Mécaniquement, tu t’exécutes ; marionnette de porcelaine inanimée dont il tire les ficelles avec aisance. Tu le suis, le palpitant tambourinant contre ta cage thoracique. Docile. Facile. Tu n’opposes aucune résistance, persuadée qu’il en va de ta survie. Tenter le Diable n’a jamais été ton point fort et pour le peu que tu avais expérimenté auprès de ton géniteur, tu avais conscience que cela se soldait par une pluie de coups de poings, des privations ainsi qu’une soumission au bord de l’inhumain. S’enfuir ne t’effleura même pas la psyché. Et c’est donc dans cet état secondaire que tu entamas ton chemin vers les abysses infernaux.

Bâtiment luxueux dont tu ne te préoccupes point ; pas plus que sa localisation. Vous vous rendez au sommet et tu pénètres dans l’intimité supposée de ton ravisseur. En dépit d’une décoration plutôt agréable, tu te sens effroyablement mal à l’aise. Prise au piège. Prisonnière de ses griffes acérées déposées autour de ta gorge frêle. Tu constates alors que tu ne pleures plus. Depuis combien de temps ? Tu l’ignores. « Je vais te montrer ta chambre. » Tu ne le regardes pas, te contentant de le suivre telle son ombre jusqu’à ce qui ressemble à une « chambre d’invités ». Quelle ironie lorsqu’on savait que tu n’étais point là de ton plein gré. Enième cage dorée dans laquelle tu te rendais avec résignation. « Essaye de dormir cette nuit. Je viendrais te réveiller pour le petit déjeuner. » Ben voyons ! Facile, comme exercice, n’est-ce pas ? Tu inspires difficilement, l’air te brûlant les poumons. Ce n’est qu’une fois soustraite à sa vision que tu t’effondres, à genoux, venant enfouir ton visage contre les draps du lit sombre, laissant tes émotions se déverser autant que nécessaire. Tu ressens de la colère, du désespoir, de la tristesse, de l’incertitude : tant d’émois qui tournoient et te font chavirer dans les tréfonds de la noirceur humaine. Tu le hais ! Tu les hais ! Tous autant qu’ils sont ! Et tu sens tes entrailles se tordent de douleur, elles aussi, à chaque fois que tu tentes de bloquer tes sentiments. C’est trop. Tout ça, c’est trop pour toi. Tu n’as qu’une envie, Maggie : que tout ceci se termine. D’une manière ou d’une autre.

Ce n’est qu’après de longues minutes, vidée de tout, que tu te décides à défaire tes maigres sacs de fortune avant de t’allonger, encore habillée, sur ce matelas aux odeurs inconnues. Une nuit sans rêve, d’un sommeil léger ; le cerveau et l’âme en vrac. La peur aux tripes. La rage au cœur.
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