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the death of sighs (makan)

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“ the death of sighs ”
ft.    @Makan Callahan      

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Boutique fermée.
La nuit est tombée depuis longtemps.
Cernes qui s'accumulent sous ses yeux, menacent qui l'empêche de dormir. L'argent ne rentre pas assez rapidement, dette à rallonge dont elle ne voit plus la fin. Son bourreau la détruira jusqu'à la fin, même dans l'au delà, Manos est toujours là. Gangrène qui est entrain de détruire sa vie, à défaut d'avoir détruit son enfance et celle de son frère. Douleur qui s'incruste dans le coeur. Polyna ferme les yeux, un instant, demain arrivera beaucoup trop vite. Et tous les jours suivants aussi.
Rue qu'elle délaisse pour déambuler, des pas qui traînent pour retrouver son quartier, pensées qui l'accaparent et font baisser sa vigilance. Danger qui rôde mais dont elle ne saisit pas tous les contours. L'angoisse est palpable, présente dans son palpitant. Les pas se font précipités derrière elle, souffle haletant quand elle presse les siens, quand elle court, pour fuir qui ? Quoi ? Pourquoi ? Angoisse au fond de son coeur. Peur qui s'insinue à présent. Elle court Polyna. Elle tente d'échapper à l'ombre qui la menace. Une menace réelle et palpable. Une main ferme qui se pose sur son épaule, l'ombre la poussant contre le mur derrière elle. La tête cogne, le froid du béton mord sa peau, la peur est volcanique, lui faisant pousser un cri primitif. Cri qui meurt dans la nuit quand la lame de l'homme se glisse sous sa gorge. Quand il suffirait d'un geste pour faire couler le sang de sa carotide. Tu es en retard dans tes paiements. Dommage. Sanglot qu'elle étouffer par le froid de la lame. Polyna tremble, incapable de se défendre face à l'assassin qui la tient en joug. Qui pourrait faire disparaître sa vie, son existence, en un claquement de doigt. En un seul mouvement. C'est la fin. C'est comme ça que ça va se terminer. Sans avoir pu se repentir auprés d'Arès. Sans avoir pu reprendre sa vie en main. Drogue accumulée sous ses doigts pour pouvoir amasser des billets verts, mais l'enfer ne cesse jamais de se rallonger. Les flammes se font de plus en plus haute pour la consumer. S'il vous plaît.. C'est tout ce qu'elle arrive à souffler. A prononcer. Mais sa respiration se coupe sous le regard meurtrier qu'il lui lance. Homme embauché pour la détruire. Pour lui faire regretter d'être venu au monde. Et bon sang ce qu'elle regrette. Façonnée par Manos lui même, ne lui laissant que ses vices en héritage.


 


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the death of sighs
Obscurité saisissante de cette nuit dénuée d’astre lunaire et de ses comparses lumineuses. Voûte céleste sans âme, semblable à tous ses corps en perdition qui déambulent, zombifiés par l’appel du manque qui s’insurge dans leurs veines et pourrit leurs esprits. Tu les observes, ses malades en quête de leur dose. Maigre espoir de perdurer encore quelques heures jusqu’à s’abîmer funestement dans cette déchéance. Addiction rentable pour tous les vendeurs et leurs patrons ; business lucratif et fortement intéressant. Synonyme de moultes règlements de comptes, également. Tu fus parfois employé pour éliminer un profil gênant ou deux. Telle l’Hydre de Lerne, les têtes repoussent inexorablement, ceci dit. Le leader du marché virevolte au gré des arrestations, des cadavres ou même des prix exercés. Tu pourrais éprouver des remords à contribuer à une pareille ignominie ; il n’en est rien. Seul le pouvoir de l’argent t’intéresse. Il est ton langage absolu.

Cigarette en bouche, dont tu recraches la fumée avec délectation, laissant l’extrémité se rougir par ton inspiration. Tu te promènes, sans réel but, profitant de la clémence nocturne pour te dégourdir les jambes et le cœur. Jusqu’à te rendre, malgré toi, en direction d’un endroit familier. Tu n’as pas réfléchi, Makan ; t’as juste laissé tes pas t’y emmener. Infortune ou Chance exacerbée, tu tombes sur une scène digne d’un mauvais polar de série B. Ruelle à peine illuminée. Couteau sous la gorge d’une demoiselle en détresse, incapable de se mouvoir pour s’extraire des griffes de son agresseur. Ton palpitant, lui, ne met qu’un instant à se remémorer cette silhouette figée : « Mademoiselle Polyna » comme tu la surnommes à chaque fois qu’elle te tend une gourmandise fraîchement réclamée.

Pourquoi ce démon à la lame aiguisée lui cherche-t-il querelle ? Tu n’as guère le temps d’y songer longuement, en dépit des preuves éventuelles que ton analyse aurait pu déterminer ultérieurement. Tu agis. Tu réagis. Action épidermique incontrôlée. Tel un exécuteur, tu surgis derrière le misérable homme de main et, de toutes tes forces, tu le tires en arrière. Il titube avant de s’écraser au sol, gueulant de surprise de ce mouvement de recul inopiné. Loin de sa cible, ses nerfs s’excitent. Aussitôt redressé sur ses gambettes flageolantes, il te fonce dessus, prêt à en découdre. Tu esquives avant de lui en coller une dans la tronche, te saisissant au passage de son poignet que tu malmènes pour l’obliger à lâcher l’arme. « Foutez l’camp ! » aboies-tu à Polyna pour qu’elle daigne se dissimuler, voire même se protéger, pendant que tu poursuis ton combat, tenant l’assaillant aussi loin d’elle que tu le puisses. Ton seul objectif est de maîtriser la bête qui désire s’échapper, de remporter la victoire. De lui permettre de s’abriter. Les questions, elles, attendront.
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(( the death of sighs ))

La peur est tenace. Les iris bleus s'allument de cette flamme connue, la panique. La lame appuyée contre son cou s'enfonce un peu, filet de sang glissant sur la peau d'albâtre, la peur collée au corps et au coeur. L'angoisse au bout de ses lèvres, et un cri qu'elle ne peut même pas pousser. Il va la tuer. Elle va mourir, et elle le dernier souvenir qu'il lui restera sera cette nuit. Des larmes silencieuses coulent sur ses joues, s'attendant à ce que ce soit la fin.
La fin de tout.
Elle aura essayé pourtant. Essayé de s'en sortir. De rembourser l'argent que son père doit encore. Yeux qui se ferment, attendant le coup final. Le coup fatal. Qui n'arrive pas. Corps projeté en arrière et la blonde rouvre les yeux rapidement, tremblantes, tentant de comprendre ce qu'il se passe. Mais l'esprit est flou, et l'âme est morcelée, elle n'arrive pas à comprendre ce qui se déroule autour d'elle. Une voix ferme. Dur. Une voix qui la pousse à s'en aller, fuir, s'échapper. Homme immense maîtrisant l'homme à la lame. Polyna ne le reconnaît pas à cause de la pénombre, à cause de la panique qui est toujours là, enroulée autour d'elle, comme un serpent autour de sa proie. Elle court Polyna.
Elle court parce que sa vie en dépend. Mais le souffle lui manque, et la peur fait tellement trembler ses jambes qu'elle n'est pas capable d'aller bien loin. C'est dans une ruelle à proximité qu'elle se réfugie, ayant juste le temps de s'appuyer contre le mur avant que ses jambes ne la lâche, se recroquevillant sur elle même, attendant sans doute... La mort ? Ou quelque chose comme ça.
Terrorisée, elle n'ose plus bouger, tête contre ses genoux, attendant la finalité qui ne viendra peut être pas. Peau blanche maculée de rouge sur son cou, plus une égratignure qu'autre chose, elle ignore la blessure. Des bruits de pas qui se rapproche, lourds, présents, le géant ? Ne.. ne me tuez pas..  Incapable de discerner ce client qu'elle a pourtant l'habitude de voir à sa boutique. Le regard reste figé au sol, refusant de fixer la mort dans les yeux. Elle ne s'en sortira jamais, elle n'arrivera jamais à rembourser tout cet argent. Elle est là la réalité. Une réalité qui fait glisser de nouvelles larmes sur son visage.


FT    @Makan Callahan   - Code by Midnight shadow


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