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modern kids

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@Maverick Bishop
let's go downtown and talk to the modern kids
they will eat, right out of your hand
they seem wild but they are so tame
they're moving towards you with their colors all the same


« On se connait de quelque part, non ? » Les mots sortent, ou plus exactement tombent, des lèvres de Luther avec un peu de maladresse. Les voyelles et les consonnes se sont un peu emmêlées sur sa langue qui a déjà le goût de l’alcool bien qu’il soit à peine vingt-deux heures. La fête a commencé tôt, comme toujours le samedi, dès le voyage en ferry qui avait mené Luther et sa clique de l’autre côté de la baie de Hudson où se trouve le point de destination du petit groupe. Il s’était offusqué – Staten Island ?!? – à la suggestion de ses amis, mais avait dû céder face aux pressions collectives et aux promesses d’une vraie soirée qui les attendrait tous, une fois franchies les portes de l’enfer. Il déteste Staten Island, ses feux d’artifices, les rues dormantes, les skate-parks et l’accent de ses habitants. New York regorge d’endroits folkloriques dans lesquelles on peut passer des heures légendaires jusqu’aux derniers instants de la nuit, et pourtant, c’était sur la recluse Staten Island que leur choix s’est porté. Une fois débarqués du mauvais du Rubicon, un bar, puis un autre, ont accueilli les frivolités de Luther et de ses amis, jusqu’à ce que l’un d’entre eux s’inquiète de l’absence de nourriture. C’est ainsi qu’au détour d’une petite promenade et alors que le soleil se couche que toute la bande en est arrivée à un petit kebab dont le nom n’est pas inconnu de Luther.  C’est là, accoudé au comptoir et discutant vaguement avec la jeune barmaid qui s’y affaire et ne se préoccupe guère de lui, que Luther sursaute lorsqu’un grand brun aux cheveux bouclés fait son apparition derrière le comptoir. Son visage ne lui est pas inconnu et il a des traits suffisamment uniques pour que Luther ne soit pas complètement confus malgré les premiers frissons d’une légère ivresse. D’où sa question, sortie de nulle part, adressée à l’homme dès que son regard croise celui de Luther : « On se connait de quelque part, non ? » Il lui faut simplement prononcer ces mots pour que la mémoire lui revienne – ils se sont rencontrés récemment, par le biais du grand frère de Luther, qui connait tout le monde. Pourquoi se sont-ils rencontrés, Luther l’oublie, mais cela suffit à le réveiller. « Ah, tu es un ami de mon frère ! » s’exclame-t-il un avec un enthousiasme démesuré comme si Richy, Ricky, Ricardo, Archie (le prénom lui échappe encore) était son propre ami.
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@Luther Witte
takin' a drive, I was an ideal
looked so alive, turns out I'm not real
just something you paid for
what was I made for?

Staten Island, la brigade orange, dernière née, fille du zénith et du crépuscule, sorte de muse perdue entre les îles. Loin de ma brigade azur, des rues qui pullulent, loin de ma brigade rose, du grand restaurant luxueux, de ses lustres immenses. Non, Staten Island, c'était une belle surface, une inspiration grecque, faite de sculptures de marbre et de symboles dorées, pas de colonnes comme à Brooklyn pour soutenir le toit, mais des espaces larges, les groupes qui discutent, se mélangent, tout le monde boit, tout le monde rigole, la convivialité chante et sonne comme un glas entre toutes les tables. Hall d'entrée classique, symbole de toutes les manigances des restaurants qui portaient ma marque et avaient poppé ici et là ; ce n'est qu'en poussant la porte des cuisines, sans être freiné par le personnel, qu'on arrivait dans la vraie salle, aux tables rondes, aux belles décorations, aux bougies odorantes qui avaient laissé, chaque aube, la trace olfactive d'un bouquet de violettes. Isaac est le maître des lieux, mon vrai bras droit, depuis le début ; maître des viandes, il est celui qui aime établir les règles de cuisson, celui aussi qui se fie le plus à son code, à ses règles. Isaac a laissé sa trace, dans un coin de ma création, comme Blue avait pu le faire dans mon coeur, des années avant. Non, le garçon glaçon, je ne veux pas y penser. J'aurais peur que ma peau gelée laisse fondre une larme. La brigade orange était sous les commandes d'Isaac, et quand il m'avait présenté sa fille, Heather, des années avant, j'avais presque instantanément accroché avec la furie brune. Elle allait vite, Heather, avait un sourire piquant, et savait charmer. Elle était idéale en maîtresse de salle, idéale aussi derrière ce premier comptoir, comme pour trier ceux qui saisiraient la magie de ceux qui se contenteraient de la fin. La clef n'était jamais donnée aux invités, c'était à eux d'être avertis, de connaître la légende urbaine de ces restaurants aux salles cachés, ou bien d'aller au culot pousser cette grande porte fantasque. L'univers tout entier était fantaisiste ; et pourtant, ils y accrochaient tous, m'avaient mené jusqu'à la couverture d'un magazine, les joues rougies par la gêne qui avaient été retouchées, teint parfait, comme une célébrité. Comme une célébrité égarée, ce soir, puisque j'avais rejoint Heather derrière le comptoir, jeu de cartes en poche, bataille acharnée, quand les clients étaient moins nombreux. "C'est incroyable cette chance ! D'habitude, on dit heureux au jeu, malheureux en amour ; j'me foire complet dans les deux, c'est pas croyable." Yeux levés au ciel, éclats de rire, je disparais quelques secondes, le temps de voir si tout se passe bien en cuisine ; Isaac chef d'orchestre mène sa symphonie à la perfection, même pas besoin de m'y attarder plus d'une minute. Mais d'une minute tu germes, apparais dans l'encadrement, et quand je reviens, tu me dévisages quelques secondes, alors je fais de même, sourcils froncés.

Et puis je fais le lien, les traits vaguement semblables, je comprends en même temps que tes lippes laissent s'échapper la vérité. "Évidemment que t'es un Witte ! Luther, c'est ça ? Comment va ton grand frère ?" Pas d'impairs commis, j'espère, parce que même si tu fais beaucoup plus jeune, rien ne m'assure que tu ne te baignes pas dans un des élixirs rajeunissants, un truc de riche que j'ai pas tâté de ma vie. "Vous venez pour emporter ou pour une table, les gars ?" Heather me regarde de côté, je pose une main sur son bras, douce, histoire de dire ; t'occupes, ces gens-là sont spéciaux, ils sont à la genèse même de notre monde à tous les deux. Elle secoue vaguement la tête ; elle aime pas le luxe, Heather, elle aime pas les effluves riches, elle préfère les bouquets de violette et l'odeur du bitume chaud, alors elle comprend mal que la porte s'ouvre pour la première fois face à toi et tes potes, prendrait presque pour trahison la vente du secret de la salle cachée, mais elle dit rien, regarde ses ongles, alors que mes yeux à moi la quittent, retrouve les tiens, nos sourires emmêlés sur des visages étrangers.
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La question de l’homme aux cheveux frisés l’agace. « Qu’en sais-je » répond Luther presque sèchement en roulant des yeux en signe d’exaspération. L’audace de faire de lui un simple second rôle dans sa propre vie – l’indignation lui en pique la nuque et il lutte contre lui-même pour ne pas s’en émouvoir vocalement. Il fait mine de jeter un œil sur sa montre, puis reprend, avec un sourire cette fois : « Voyons voir, on est samedi soir, il est donc probablement au bureau. Il a le sens de la fête. » C’est une exagération qu’il ne cache pas, une façon de faire descendre son frère du piédestal sur lequel tant de monde le place par défaut comme pour le rabaisser lui, Luther l’inutile. Qui sait s’il aurait eu la même réaction s’il avait été parfaitement sobre – sans doute, Luther Witte n’étant connu ni pour sa modération ni pour son bon caractère. Il évite de justesse l’hostilité puisqu’après tout, Maverick (le prénom lui est revenu) ne connaît Luther que par l’intermédiaire de son frère aîné. Il se doit donc de pardonner au brun ce que lui seul considère comme une maladresse. C’est plutôt fier de lui-même, de sa douceur et de la grandeur de sa miséricorde que Luther élargit son sourire et ajoute un peu de chaleur à sa voix. « Je crois qu’on va se contenter de commander quelque chose à emporter, histoire de ne pas trop traîner. On est invités quelque part, et si on commence à s’asseoir quelque part pour dîner, on n’arrivera jamais. » Certes il a pris la décision dans son coin et sans consulter au préalable, mais Luther préfère éviter de s’engager dans de longs pourparlers, et de toute façon, le reste de son groupe est déjà bien occupé à discuter et à consulter le choix de plats mis à sa disposition. Luther sait déjà ce qu’il veut. Il en profite donc pour se livrer à son activité favorite – bavarder. « Tu travailles toute la soirée ? » demande-t-il à Maverick avec toute la naïveté de ceux qui n’ont pas besoin de travailler le samedi soir.
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Animosité qui vient teindre tes lèvres à toi, quand tu fais mine de regarder le temps qui passe. Alors, je me suis bien planté. Pas sur l'ordre des frangins dans ta fratrie, mais en supposant que tu l'aimais, ce frère. Ou bien est-ce trop difficile de penser que tu ne l'aimes pas ? J'ai un chant de sirènes entêtant entre les oreilles, on me crie de m'attacher au mât, d'attendre les précieuses gélules qu'il faut récupérer en rentrant ce soir, pour que le médecin consente à me recevoir de nouveau. Comptoir qui se parerait presque d'une légère veste de givre, ton regard et tes mots jettent un froid, et pourtant tu fais tout fondre d'un léger sourire, comme si tu avais le pouvoir de lutter contre le blizzard, comme si tu avais porté sur ta langue nerveuse le fruit de ces guirlandes de flocons. Si tu bats le froid, c'est que tu bats aussi le chaud, et je sens mes épaules se dénouer quand tu me réponds, quand je vois tes amis s'écarter, jeter un oeil à la carte. "On a une rupture sur les poivrons ce soir, les gars. Faites-vous plaisir avec le reste, on vous offre les suppléments." Heather lève les yeux pour de bon cette fois, pourrait bien fermer les paupières qu'on verrait toujours sur ses iris s'écrire en lettres d'encre une prière suppliant ton groupe de partir. Elle déteste me voir faire des courbettes, elle le dira quelques jours plus tard entre deux grimaces, et je lui répondrais que je gère mon affaire d'une façon qui m'est propre. Point de courbettes, juste ce qu'il faut pour attiser la chaleur, comme j'allumerais le foyer d'une cheminée. Je fais le tour du comptoir, referme la porte vitrée que l'un de tes potes a laissé ouverte ; et je fais demi-tour, chorégraphie parfaite sur l'air vintage qui s'échappe d'un haut-parleur jaune poussin. Ta question me surprend, alors que je te tourne le dos, me fait accélérer à peine, mes mains posées sur le comptoir, mon regard bercé d'une ride souriante. "Je ne sais pas, je n'ai pas d'horaires. Ça dépendra des clients, ça dépendra d'Isaac surtout, mon sous-chef." Faux air secret, murmure à ton oreille, la main en frontière avec le monde, et puis pourtant les mots qui résonnent de mon rire. "Ne le répète pas, mais je crois que mes employés sont comme tous les autres : ils font semblant d'aimer le patron, mais ils aiment rester seuls aussi. Isaac va rugir dans la chambre froide à chaque fois que je lui dis que je m'occupe de Brooklyn le lendemain." Je m'écarte, ricane un peu, adresse à Heather un coup de coude et un clin d'oeil pour qu'elle commence à prendre votre commande, puis mes yeux reviennent à toi. Elle sait ce qu'elle fait. "Et toi ? Pas de travail prévu le samedi ? Je ne me rappelle plus ce que ton frangin m'a dit de toi... Ah si, tu bosses avec ta famille, c'est ça ?" Aucun jugement, le sourire, et puis en fond l'idée d'une entreprise de Bishop ; non, impossible, je me serais tiré à l'autre bout du monde dès la première semaine passée.
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Derrière lui, Luther peut entendre le bruit des conversations qui animent son groupe d’amis; certains discutent du menu et de leur choix, d’autres parlent du reste de la soirée et d’autres enfin discutent de dieu sait quoi. Luther, lui, s’est complètement détaché du groupe, victime de son manque d’attention, happé par sa conversation avec le propriétaire de l’établissement qui l’a complètement détourné du reste de sa compagnie. La brève irritation causée par l’intérêt de Maverick pour son frère s’est dissipée, injure à l’égo cicatrisée aussitôt causée. Luther ne peut tenir rigueur au brun de ne pas connaître sur le bout des doigts les rapports compliqués entre les frères Witte – et surtout, il n’en a pas la capacité. Il est bien plus intéressé par la gratuité des garnitures ou l’absence de poivrons. Luther lève un sourcil interrogateur. L’offre est alléchante, c’est certain, mais il se demande si Maverick espère que sa générosité sera récompensée par de la publicité sur les réseaux sociaux postée par la compagnie de Luther, composée de gosses de riches obsédés par Instagram. Quoiqu’il en soit, Luther apprécie le geste et le sens des affaires de Maverick, et se promet de poster au moins une story lorsqu’il aura enfin passé, et obtenu, sa commande. En attendant, il se contente d’une remarque espiègle : « Rupture de poivrons un samedi soir? Quelle légèreté. Va falloir réprimander la personne qui s’occupe des stocks! » Il n’en pense pas un mot, mais ne peut manquer l’occasion de s’amuser aux dépens de Maverick. « En tout cas, tu es généreux, je ne m’y attendais pas de la part d’un ami de mon frère. » Luther rit doucement pendant que Maverick vaque à ses occupations – occupations dont la nature lui échappe complètement. S’il avait l’âme d’un sociologue, il chercherait sans doute à comprendre les activités du brun ou de ses employés, mais tout cela lui semble faire partie d’une chorégraphie dont le sens lui est parfaitement inconnu. Il s’arrache un instant au spectacle de danse qu’il observe sans le comprendre pour répondre à Maverick: « Oh j’en doute, tu as l’air d’être plutôt tranquille comme patron. Le genre de patron qui joue aux cartes et discute avec les clients plutôt que celui qui emmerde tout le monde. » Jugement sommaire quand on considère le fait que Luther n’a jamais vu Maverick en action. « Oh non! Dieu merci. » L’idée de devoir travailler un samedi soir est un cauchemar pour Luther – non pas qu’il préfère particulièrement devoir travailler le reste de la semaine non plus. « Il y a une clause dans mon contrat qui m’interdit de travailler pendant toute période intéressante de la semaine, le samedi soir en tête. » plaisante-t-il. « Oui, je bosse dans notre groupe de presse. Ce n’est pas très intéressant et ça manque de kebabs, mais ça fait taire mon père. »
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Grand sourire qui perce un peu plus le visage quand t'évoques la rupture des poivrons. C'est vrai que je n'ai aucune excuse viable à t'offrir ; je ne peux même pas songer t'exposer sincèrement et sans fou rire un conflit entre les poivrons et les tomates qui auraient décimé le stock des premiers. Non, point de guerre de légumes ; tu passes de toi même à autre chose, et ça me convainc que t'es pas en train de passer ta commande, contrairement à tes potes, mais que tu veux vraiment discuter. C'est marrant : j'ai pas passé une vie entière avec ton frère, j'ai dû le croiser cinq, six fois grand maximum. Et pourtant... Pourtant, je vous trouve radicalement éloignés. Comme à dix années lumière l'un de l'autre, sans qu'aucun des deux ne veuille bâtir de fusée. C'est vrai que ton frangin ne m'a pas parlé de toi, ou alors en deux mots, rapide, comme s'il voulait éviter le sujet. Et de ton côté, tu te tends dès que son évocation franchit mes lèvres, comme si tu avais peur que je l'invoque, qu'il surgisse d'un seul coup dans l'entrée, grand, doré, pantin d'une divinité qui nous échapperait à tous les deux. "Je ne suis pas vraiment sûr qu'on puisse dire que je suis un ami de ton frère. Il me définirait mieux que je ne le fais, j'suis à peu près aussi doué avec les étiquettes qu'avec les stocks de poivrons, tu vois ?" Léger rire, je me détache de notre conversation rien que deux secondes, le temps de faire passer un verre d'eau à l'un des membres de ton groupe qui l'a réclamé avec une blague graveleuse à ma collègue. Elle lui a répondu du tac au tac, l'esprit critique, la langue affutée, et maintenant il regarde ses chaussures ; des pompes de marque, du cuir bien abîmé, sans doute un objet fétiche qu'il garde à ses orteils depuis des années ; ou alors, un héritage de grand-papa, un bijou d'aristocratie, le fruit du travail d'un artisan personnel qui a dévoué sa vie entière à plaire aux caprices d'une bourgeoisie écrasante. Non, pas un ami de ton frère, définitivement ; j'ai bien trop de mal avec votre monde pour vouloir m'y glisser. "Le samedi soir c'est cool, ouais. Ça fait quelques années que je ne m'en suis pas libéré un. Un jour, peut-être ; quand je pourrais effectivement jouer aux cartes en attendant que le temps passe." Sourire en coin, petite pique pas trop acide, et puis je penche la tête une seconde, te sens m'évaluer du regard, pendant que je prends les commandes de chacun, stylo en main, Heather dans le dos qui soupire encore et encore. Je ne suis pas le seul allergique aux héritiers de millionnaires, visiblement. "Et du coup, Luther, qu'est-ce qu'on te sert ce soir ?" Clin d'oeil, un peu plus amical que je ne le voudrais, un peu plus chaleureux aussi, mais t'as pas l'air d'un sale type, t'as même l'air d'être agacé par certaines phrases de tes collègues, et ça m'inspire un peu plus de sympathie. Profitant de leurs visages détournés, je soupire quelques mots, suffisamment secrets pour que toi seul puisse les entendre. "Un de ces quatre, viens dîner ici, sur place. Le vrai charme est dans la salle. Sans ton frère, sans tes potes. J'te garantis que l'aventure vaut le détour." Le stylo mordillé, une demie-seconde, léger éclat de rire, et gribouillis dessiné le long de vos commandes, le regard te fuyant, parce que je sais que je pourrais y lire un dédain propre à ceux de ton rang, ou alors, au contraire, un éclat rassurant. Sans vraiment savoir ce qui bouleverserait plus l'ordre établi de cette soirée, de ce monde.
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