bad time w/ astra

bad time
crédit/ slashnat ✶     @Astra Winston    

OUTFIT + Journée de travail éprouvante et foncièrement éreintante. Alessio avait passé un bon quarante huit heure a l’hôpital et n'avait presque pas vu le temps passer. Toujours les mêmes luminaires au dessus de sa tête, toujours les mêmes blouses blanches et tenues de médecins ou d'infirmiers et infirmières. Des patients qui sont stressés, qui ont peur, qui ont mal. A force, on s'y habitue, on ferme un peu plus son cœur sur la détresse des gens, tout en gardant une ligne directrice droite et forte. Il faut les aider, les soigner. Mais un a la fois. Ils ne sont pas des machines, encore moins des magiciens. Alors ils font comme ils peuvent, ils soignent, permettent de poursuivre une vie plus ou moins normale. Alessio avait une spécialisation un peu plus poussée, pour justement offrir une nouvelle vie aux gens avec une transplantation, mais il devait aussi aider ses collègues et faire des gardes en chirurgie. C'était la ou il pouvait le plus se rapprocher de ses confrères et consœurs et même si cela était épuisant, c'était aussi ça qui lui faisait aimer son métier.

Bien loin de son ancienne vie de strasses et de paillettes, d'alcool et de drogue a profusion, aujourd'hui il avait une véritable incidence pour des gens et mettait ses propres compétences en jeu pour leur sauver la vie. Il n'avait pas a piocher dans la fortune familiale pour avoir un semblant d’intérêt. Au moins aujourd'hui il se sentait lui même et tentait de faire amande honorable avec toutes ses anciennes connaissances. Parapluie au dessus de sa tête, il avançait dans la rue principale assez sombre a cause du temps. L'automne était bien présent et il adorait cette saison. Une porte ouverte d'un café attira son attention. Les lumières étaient quasiment toute éteintes et pourtant, il ne voyait pas âme qui vive. « Il y a quelqu'un ?» Sur le pas de la porte, il attend une réponse puis s'avance un peu, voyant un peu de lumière en cuisine. Il rentre un peu plus et entend des pleurs. Peur au ventre, il ne veut pas voir une scène d'horreur non plus, mais constate une jeune femme en train de pleurer.

«Excusez moi, vous allez bien ? La porte est grande ouverte devant et c'est assez inquiétant quand même...» Main en l'air pour paraitre main impressionnant, il tente de se faire le plus amical possible.