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je sombre (Kaely)

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  @Kaely Davis   


(OOTD) Les échanges avec Barbara lui laisse un goût amer dans la gueule. L'animal se sent minable et la soif le gagne. C'est toujours comme ça, la frustration prend le dessus et le château s'écroule. Il a beau faire danser le jeton entre son index et son majeur, il sent l'appel tonitruant d'un bar dans un coin d'sa tête. Putain d'merde, pourquoi ça s'passe toujours ainsi ? Pourquoi chaque fois qu'un obstacle se dresse devant lui, il n'a qu'une envie, c'est baisser les bras et reprendre ses vieilles habitudes ? Respire Amos, mais les tremblements sont d'une violence inouïe. Les gouttes suintent sur le front, suffisamment pour qu'il comprenne ce que ça implique. Il enfile une chemise, une veste et une casquette. Il quitte son appartement en trombe, laisse son corps se mettre en marche automatique et suit le chemin jusqu'à un autre immeuble de Manhattan. Kaely, c'est toujours mieux que Jack Daniels. Lui, il saura l'calmer, il a toujours su le calmer. Alors Amos, il fait comme il a l'habitude de faire : il demande de l'aide. Et ça l'rend si pathétiquement vulnérable qu'il en chialerait presque. Le vent frappe ses joues, rougit son derme alors qu'il tire mécaniquement sur sa clope comme on s'accroche à la main de celui qui vient vous secourir. Il traverse les rues bondées, bouscule les passants dans un samedi plutôt électrique. La nuit est levée, la soirée commence à peine. Les néons rouges d'un bar l'attire mais il se fait violence. Quand tout sombre, il se concentre sur le peu de lumière qu'il lui reste. Il appuie frénétiquement sur l'interphone et attend le déclic de la porte. Il s'engouffre, apprécie l'air chaud après avoir écrasé sa clope sur la semelle de ses pompes. Il s'avance jusqu'à l'ascenseur, appuie sur l'étage et laisse la vie faire le reste. Son coeur bat à tout rompre dans sa poitrine. Barbara, je te déteste, c'est une certitude. Ils sont peu à provoquer cet effet chez lui et pourtant, ils sont là, dehors, prêts à bondir sur lui à la moindre incartade. Il ferme les yeux, les portes s'ouvrent et il s'engage jusqu'à la porte dans un nuage de désespoir. Tout tremble chez lui, jusqu'à ses orteils au fond d'ses chaussures. Il frappe à la porte, impatient... et lorsqu'elle s'ouvre sur le visage familier de son ami, il n'esquisse même pas l'ombre d'un sourire. J'ai besoin de toi. il dit, sérieux et grave. Kaely comprendra, il comprend toujours.
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    @Amos Arnauld   


(OOTD) Aedan venait de quitter, j’avais commencé à me cuire un repas chaud, des pattes rien de trop luxueux. Musique mise en fond sonore, j’avais des copies de travaux à corriger, quatres de mes classes avaient remis leur recherche en même temps. Ce qui me donnait une bonne pile de travaux sur mon bureau, d’où pourquoi elle se trouvait en ce moment sur la table de ma cuisine. C’est aussi pourquoi Aedan m'a laissé plutôt, il avait aussi sa propre vie à vivre et puis on ne peut pas rester ensemble chaque heures de la journée. Assiette entamée, première classe presque terminée, j’allais prendre une pause, cigarette en bouche, debout sur le perron, je suis peut-être fumeur, mais pas questions que ma maison sent la fumée.

Trois coups de sonnerie, peut-être que mon petit ami à changer d’avis pour cette soirée. Je n'attends personne, même mon téléphone est resté silencieux. J’appuie sur le bouton d’ouverture, va descendre le son de la musique, je ne pense pas que mes voisins aient appuyer sur l’interphone pour venir se plaindre du bruit. Ça doit encore être un des vendeurs et sans avoir vérifié au préalable je l’ai laissé rentrer dans un bloc de logement, une pépite pour lui. Plusieurs coups donnés sur la porte, pas de vendeur et pas son petit ami, les coups semblent désespérés, graves, impatients. Je sais qui sait, je cours presque ouvrir ma porte, s’il est là si tard le soir et ce sans avoir appeler avant c’est que son état sur le bord de la déchéance. Il ne doit pas retomber, pas après tout le travail qu’il a fait. J’ouvre, il est dans un état lamentable, seul mot prononcer, son besoin de ma personne. Je me décale de la porte, je ne sais pas à quel point il est bas, je ne veux pas faire de geste qu’il ne faut pas, je l’ai appris à mes dépends. J'attendrai qu’il demande avant de même déposer ma main sur son épaule.

De quoi as-tu besoin ?

Que je lui demande tout en fermant derrière nous. Question peut-être idiote, il pourrait me dire de l’alcool, je sais qu’il veut le dire et il devrait, il faut l’admettre, mais j’aimerais aussi qu’il me dise ce dont il a besoin pour calmer cette crise. Je ne suis pas dans sa tête, je ne peux décider pour lui. Je lui donnerais ce qu’il me demande, sauf ce qui cause le problème bien entendu.
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(OOTD) Le fait de déranger quelqu'un si tard n'est pas un problème pour Amos. Surtout pas lorsqu'il est dans cet état. Il préfère mille fois être ici que d'flancher et s'mettre la tête à l'envers dans le premier bar venu. Pourtant, j'en ai diablement envie, cette petite voix qui chante dans sa tête, tout au long du chemin qu'il parcourt jusqu'ici. C'est pire que grimper au sommet du mont le plus élevé du Monde. L'effort est contraignant, le souffle est court. Il aurait été beaucoup plus simple de céder aux sirènes de la tentation mais quelque chose en lui le pousse, irrémédiablement, vers cet ami comme si son existence toute entière en dépendait. La dégaine de Kaely le ferait presque rire en temps normal et pourtant, il l'a toujours trouvé beau, d'une certaine manière. Pas vraiment son style, trop propre sur lui et trop gentil, mais somme tout, charismatique et tendre. Ouais, il est beau à sa manière, véritable gentleman qui se décale de la porte pour le laisser entrer en se contenant de prononcer qu'une simple question. Amos avance, entre, se retourne vers son ami sans sourire. Le front qui transpire, les cheveux trempés, le souffle court. Alcool, drogue, sexe... voilà bien ce qu'il pourrait répondre, voilà les premières idées qui lui viennent à l'esprit en levant ses iris sombres vers celles de Kaely. Les trois en même temps ? Pourquoi pas, ça s'rait toujours mieux que ressentir tout ce qu'il ressent en ce moment. Le grondement dans son estomac, cette sensation de vide immense qui l'avale. Il souffle. De l'eau, beaucoup d'eau. qu'il répond machinalement, les mains tremblantes. Un câlin ? De l'attention ? Du réconfort ? Un jet de lumière, comme ça, sur lui, comme pour effacer tout ce qui les entoure et ne porter l'attention que sur lui. Besoin irrationnel d'exister, qu'importe la situation, qu'importe le moment. Il se mord la lèvre inférieur. Putain ça fait mal. il ajoute en posant une main sur son ventre, se pliant presque en deux. Dans ces rares instants de crises, il se sent complètement faillir. L'envie de gerbe se pointe et avec elle l'envie d'hurler. Tu fais chier Barbara, c'est tout ce qu'il est capable de penser. Ce frère qui le torture malgré lui, les mots qui font plus mal que tous les maux... il tente de reprendre son souffle, du mieux qu'il peut.
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    @Amos Arnauld    


(OOTD) Ma soirée aurait pu se passer tranquille, j’aurais pu terminer les corrections, profiter du calme, de la musique, mais la sonnerie de mon logement c’est fait entendre. Trois coups trop rapides pour que je pense seulement à vérifier que cela peut-être, musique baissée j’entends finalement les coups sur la porte. Plusieurs coups, sec, presque désespéré, je sais qui est derrière cette planche de bois avant même de l’ouvrir. Je l’ai vu à l’école les premières fois, sortie du groupe de AA, il avait l’air des nouveaux qui semble perdu dans leur vie, alors je lui ai offert une bouteille d’eau et mon oreille. Depuis, il prend l’oreille dès qu’il en a besoin. Les membres du groupe vont se trouver quelqu’un du même cercle comme mentor, lui, il est resté dans mon cercle d'amis, s'immisçant dans ma vie comme un torrent. Je n’ai pas su dire non et aujourd’hui je veille sur lui comme s’il était mon petit frère, je ne pourrais faire autrement.

Il entre dans mon appartement une fois que je lui ai laissé l’espace pour le faire. Il a mauvaise mine, il tremble, il su, il est clairement en manque et pourtant il y a un moment qu’il a arrêté. Je me suis renseigné sur les problèmes d’alcool, j'ai participé à quelques groupes pour être certains de ce qu’il fallait faire, je connais maintenant les symptômes, je sais que le manque peut surgir n’importe quand, mais il faut tout de même quelque chose pour les faire partir. Je lui demande ce dont il a besoin, bouteille d’eau en main je lui tends, je sais que ça ne sera pas suffisant, mais pour le moment, je veux me concentrer sur lui. Il est assis sur mon canapé, je suis en petit bonhomme devant lui. Il a mal, je le vois par les plis sur son visage, je passe ma main sur son front, il est chaud. Le fait qu’il se plie en deux me confirme le tout, je me relève et l'aide à en faire de même.

Pas sur mon canapé.

Le manque, son estomac va rejeter l’eau qu’il vient d’avaler. Son corps demande de l’alcool, le stress qu’il vient de subir refuse de garder quoique ce soit. Je l’apporte à la salle de bain, mouille un linge à main et lui laisse autour du cou.  

Dis moi.


Je me suis assis à même le plancher avec lui, la bouteille d’eau pas trop loin. Ce n’est pas le meilleur endroit pour passer la nuit, mais au moins s’il se passe quelque chose, on est au bon endroit.
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   @Kaely Davis   


(OOTD) Assis, il attend... patiemment. L'eau se pointe comme une oasis en plein désert, Amos attrape la bouteille sans même dire merci. Kaely ne s'en offusque pas, depuis le temps, il sait comment ça va se passer et comment ça va se terminer. L'estomac ne tiendra pas longtemps avant de rompre même si les premières gorgées sont agréables. Tout semble brûler à l'intérieur, tout prend déjà feu. Il ferme les yeux alors que son ami le soulève difficilement. Il tend les jambes mais vacille. Le manque est là, au bord des lèvres, planté comme une flèche dans le coeur qui bat à tout rompre. Les gouttes qui glissent le long du front alors qu'il fait de son mieux pour avancer jusqu'à la salle de bains où Kaely le fait s'assoir. Les membres sont crispés mais tremblent. Et puis ce sentiment de chaleur intense.
Il ferme les yeux, calme sa respiration. Inspire, expire, pas plus vite, pas plus bête. Il faut du temps, toujours. Il déboutonne la chemise, l'ouvre, l'enlève. Le t-shirt lui colle à la peau, il suinte. Il se sent perdre pieds, comme souvent. Les crises se font pourtant rares, ces derniers temps. Sans doute que le travail avec Chapel lui demande trop d'attention pour flancher, mais les échanges récents avec son frère ont réveillé le démon. Il ouvre les yeux sur son pote, avant les mains vers lui et les pose sur son torse. Il baisse la tête, se reconnecte à sa propre respiration. C'est Barbara... encore. pas la peine d'en dire davantage, Amos ne s'est jamais caché. Kaely connait l'historique familiale et la pression qu'il s'impose. Il se mord les lèvres à l'intérieur de la bouche, reste un instant en suspension entre deux respiration et puis relève la tête. Il plante les yeux dans ceux de son ami. Tu crois que je suis misérable ? Pathétique ? Détestable ? les mots sont tranchants, plus encore lorsqu'il les prononce à voix haute. Les tremblements s'accentuent, la sensation de chaleur aussi. Barbie le pense, lui, et quand il avait lu ces mots sur son écran, il s'était senti l'âme divisée.
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(OOTD) Amos est arrivé tard, brisé comme s’il commençait à peine à se prendre en main, comme si l’alcool était redevenu un besoin de son corps. Il avait réussi à se rendre chez moi, à prendre place sur mon canapé, mais je le voyais bien perdre toute force peu à peu. L’eau avaler ne demandait qu’à ressortir aussitôt rentrer. Il était en sueur et blanc comme un linge. J’avais d’une façon ou d’une autre réussi à le traîner dans la salle de bain, je m’étais assez renseigner sur le manque pour savoir que si le choc fut trop grand le corps allait rejeter peut importe ce qu’il contenait ou pas et je ne voulais pas ça en plein milieu de mon appartement.

Assis à même le sol, je lui tend une débarbouillette mouillée, j’attend avec lui que le tout se passe. J’essaie de savoir ce qui a pu déclencher le tout et la seule réponse qu'il me donne est le nom de son frère. Je sais que leur relation est tendue, mais parfois j'aimerais que son frangin comprenne la complexité de la vie de Amos, surtout ne pas le ramasser comme il a dû le faire ce soir. Je lui prend sa chemise qu’il enlève avant de quitter la pièce pour revenir avec un top sèche de mon tiroir, il n'est pas pour rester avec le sien plein de sueur, il va me chopper un rhume en plus.

Change toi.

Je vais lui reprendre le tissu humide pour le rincer, mais sa question me prend au dépourvu. Lui misérable, pathétique, mais qu'est ce que barbara a plus lui raconter encore. Je finis par mouiller à nouveau le torchon et me mets à sa hauteur.

Écoute moi, tu es le plus brave que je connaisse. Tu es de loin ce qu’il te raconte, tu te bats chaque jour pour vaincre ton addiction et ça peut gens peu le faire.

Je repris place face à lui, restant tout près au cas où il se passerait quelque chose à nouveau.
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(OOTD) La chaleur qui s'intensifie et le monde qui le dévore. Il sent les fourmillements par millier, ôte sa chemise mais continue de transpirer. Malgré lui, malgré ce qu'il fait, le manque est fort, plus que d'ordinaire. Un seul accrochage avec son frère et la donne est distribuée à nouveau. Il tuerait pour un verre, rien qu'un. Mais le premier amène le second, toujours, il n'est pas bête au point de l'ignorer. Il s'en veut, faible, vulnérable mais Kaely est là et sa présence le réconforte. Il lui retire son t-shirt, Amos se laisse faire. La proximité ne le dérange pas même s'il a souvent louché sur son pote, même si dans d'autres circonstances, il se laisserait bien tenter... qu'importe, ce soir, l'envie est plus forte que de raison et ne fait que pointer le doigt vers les bouteilles à foison qui se trouvent là-bas, dehors. Il suffirait de quitter l'appartement, d'ouvrir une porte au hasard et de s'assoir au bar. Il s'emprisonne la tête entre les mains, espère que ça fera taire les voix mais rien n'y fait, tout l'assaille. Les fortifications cèdent les unes après les autres. Kaely reprend la parole pour le rassurer mais ça n'sert plus à rien... l'eau presse contre le barrage et le bois va céder. Il lève la tête alors Amos et plante ses iris dans ceux de son ami. Il a beau sentir l'air frôler le derme de son torse nu, il crève de chaud. Regard moi... qu'il répond en tremblant, écartant très faiblement les bras. C'est l'image d'un mec brave que je renvois ? Assis à même le carrelage dans ta salle de bains, à moitié nu et suant à grosses gouttes ? le ton est tranchant, sans appel. Il se déteste, Amos, comme ça lui arrive souvent. Il aimerait changer de peau, changer de vie, changer de nom et d'existence. Il aimerait tout recommencer mais le passé s'accroche à lui comme le boulet au pied d'un prisonnier. Il suffoque, le pauvre. Si tu n'étais pas là, je serai déjà allongé dans une marre de mon propre vomis après m'être enfilé l'équivalent d'un tonneau d'vodka... il baisse les yeux, honteux... il s'rend bien compte qu'il n'a rien réalisé encore, qu'il n'est que le résultat d'une succession d'échecs toujours plus cuisants. Il s'en veut, Amos. Il aimerait pouvoir offrir autre chose.
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(OOTD)Son ami était arrivé, urgence, il était dans un état lamentable, un état de manque. Ce n’était malheureusement pas la première fois qu’il le voyait ainsi et chaque fois cela lui brisait le cœur. Assis dans la salle de bain, il avait beau mettre en place chaque étape qu’il avait appris pour devenir un soutien d’une personne alcoolique, on aurait dit que ce soir cela ne passait pas. Ses paroles ne faisaient pas l’effet escompté, lui qui voulait le rassurer, il ne faisait que ressortir le mal qui s’était implanté dans le cœur de son ami, ce qui dans le fond était une bonne chose, au vu de son état.

La famille, elle pouvait vous soutenir, être une force comme vous détruire en un rien de temps. Suffit de quelques mots prononcés sur un ton ou répété trop souvent pour que le poison s’infiltre tranquillement et fasse des dégâts irréparables. Son ami déverse sa haine de sa personne sur lui, il reste assis devant lui à l’écouter, il ne peut que faire ça, attendre que la crise passe, le soutenir moralement et l’empêcher de quitter cet appartement tant qu’il ne sera pas certain qu’il n’est pas un danger pour lui-même.

Je te regarde aussi. Je vois un homme qui au lieu de se poser le cul sur un banc dans un bar, à choisit de se battre et venir demander de l’aide. Pour moi tu es le plus courageux que je connaisse. Tu te bats Amos et c’est ce qui fait de toi quelqu’un de meilleur.

Il prit une serviette qui pendait sur le réchaud pas trop loin et la mit sur les épaules de son ami.

Quand tu te sentiras assez bien pour bouger, je te ferai le lit, tu pourras te reposer. Tu ne repars pas cette nuit.

Ta main passa dans ses cheveux humide et l’autre se déposa sur sa propre main. Soutien silencieux que tu peux lui offrir.
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(OOTD) C'est un feu qui part de la poitrine et se répand doucement un peu partout. Sous le derme, ça brûle pour commencer avant de s'enflammer. Ce sont les extrémités qui prennent en premier. Le bout des doigts, le bout des orteils. Amos tremble légèrement, la tête basse. Ce qu'il dit, il le pense profondément. Il ne savoure jamais ses victoires, se laisse porter par ses échecs plutôt. C'est de ces derniers qu'il goûte les souvenirs lorsque le manque se fait ressentir. Son frère a planté la lame là où il fallait, comme il avait toujours si bien su le faire. Le souffle est court et lorsque la voix de Kaely se fait à nouveau entendre, le calme revient doucement. Les nuages s'éloignent mais ne s'estompent pas pour autant. Les tempêtes se calment, ça dure un court instant. Le plus courageux, ça l'fait presque sourire l'ex-star du petit écran. Le plus courageux, Barbara poufferait rien qu'à l'envisager. Amos n'a jamais eu le courage d'affronter quoi que ce soit, au fond, il n'a fait que fuir... même ce soir, je fuis. Regarde moi, j'suis ici parce que je suis incapable de me battre seul. Pourtant, lorsque la main de Kaely se pose dans sa tignasse défaite, il esquisse un sourire. La proposition de son ami le réchauffe différemment. Ce n'est plus cette brûlure intense qui fout l'vertige, cette impression de tomber dans les abysses, non.. c'est la sensation réconfortante d'être soutenu, enveloppé d'empathie et d'affection. Il lève les yeux, les plante dans ceux de son ami. Merci Kal'. qu'il répond doucement en reprenant son souffle. Le temps s'égoutte doucement, sans qu'Amos ne fasse l'effort de se relever. Et puis, aussi doucement que l'gosse qui apprend pour la première fois, il prend appui sur le meuble à côté de lui, tend les jambes et tente de se redresser. Kaely n'a pas bronché, reste face à lui. Amos pose une main sur son épaule, presse fort. J'crois qu'il vaux mieux que j'me couche tout de suite. il dit sans cesser de sourire - même faiblement -.
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