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Dawn Lockwood

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Dawn Lockwood
New-York is not a place, it's a feeling


Trigger Warning : Violence conjugale, harcèlement moral, meurtre, acte de violence


Jenna Coleman
33 ans
A drop of water
Quartier
date et lieu de naissance 27 Avril 1991 a Plymouth (Angleterre) nationalité(s) & origine(s) Anglaises d’origines irlandaises métier/études Journaliste spécialisée dans la critique culinaire orientation sexuelle hétérosexuelle statut civil A été fiancée statut monétaire moyen


・Inside each of us is a natural-born storyteller, waiting to be released


Un nouveau cauchemar, vient m'arracher au peu de sommeil que j'ai réussi à trouver. C'est toujours le même, depuis des semaines, qui vient hanter mes nuits. Nauséeuse, en nage, tremblante, je me glissehors des couvertures pour aller à la petite salle de bain impersonnelle éclairée par la lumière capricieuse d'un néon froid. L'eau fraiche sur mon visage arrive tout justeà chasser l'ombre de la terreur qui me secoue encore. Mon regard épuisé croise celui de la presque inconnue qui me fait face dans le miroir. Je me reconnais à peine, avec mes cernes, mes joues creuses, mon teint pale et mes yeux ou le voile de la peur semble avoir élu domicile.

Comment j'en suis arrivée là ? C'est cette question qui me plonge dans la perplexité et m'oblige à revivre le chaos de ces derniers jours. De ma jeunesse heureuse à Plymouth ou mon visage ne connaissait que des sourires, ma voix n'était qu'éclats de rire et ma vie semblait si douce à mon reflet d'animal traqué, il s'est passé tant de choses. Je suis née le 27 avril 1991 dans le sud de l'Angleterre. J'ai une enfance heureuse, mon père est cuisinier dans un restaurant gastronomique ayant bonne réputation, ma mère tient une petite boutique de livres. Des parents aimants qui m'ont transmis leurs passions. Aussi loin que je me souvienne, mes souvenirs sont pleins d'odeurs des préparations que papa nous fait gouter en avant-première, et de celle des livres que maman aime me raconter avec enthousiasme.

Bonne élève, je décroche une bourse et part faire les études à Cambridge pour devenir journaliste. Mes professeurs me disent brillante et investie, mes amis que je suis amusante et présente pour eux. Studieuse, je ne vois pas les années défiler. Mon diplôme en poche, j'ai 23 ans quand je décroche un poste dans le très célèbre BBC Good Food, bien décidée de percer dans le monde du journalisme culinaire. Mes premiers papiers plaisent, j'adore ce que je fais. Je voyage, je fais des rencontres passionnantes, je continue de gravir doucement, mais surement, les échelons, nourrissant le projet de devenir responsable de rédaction et, pourquoi pas, un jour écrire un roman.

J’ai 26 ans, un poste a responsabilité, des amis, une vie bien remplie, des rêves plein la tête et c’est a une soirée de gala que je rencontre celui qui va tout faire basculer. C’est un Américain, il est beau, drôle, plein d’esprit et je suis sous le charme. Il s’appelle Noah, il est banquier chez JP Morgan. Au lieu de travailler, je passe presque toute la nuit avec ce bel inconnu. Il m’indique être en mission en Angleterre pour son travail pour plusieurs mois, il ne connait personne et me demande d’être son guide. Sans savoir dans quoi je mets les pieds, j’accepte.

La suite, elle a été insidieuse. Cela serait un livre, le premier chapitre ressemblerait un peu trop au scenario de ces séries romantiques où tout est si parfait. Noah est gentil, attentionné, plein d’humours, ne cesse de me dire qu’il ressent quelque chose d’unique et me gâte a outrance. Mes parents l’adorent, mes amis aussi. Je crois vivre un conte de fée et être la femme la plus chanceuse du monde qu'il s’intéresse a moi. Quand il me demande en mariage et que je le suive aux Etats Unis alors que sa mission se termine, je suis partagée entre l’envie d’accepter et celle de quitter mes proches. Il se montre persuasif, ma responsable d’édition m’assure que je pourrais continuer mes articles de là-bas et je quitte tout sans me rendre compte que je me mets à sa merci.

Les choses sont allées progressivement une fois installée a New York, si je rencontre ses parents et me retrouve avec un diamant énorme au doigt, le mariage est sans cesse repoussé : problèmes au travail, promotion en vue, drame dans ses proches, souci de calendrier… Il a un grand appartement avec vue sur Central Park, une prison dorée dans laquelle il fait tomber, petit a petit, le masque.  L’empathie qu’il ressentait pour moi s’est avérée plus superficielle, alors que son besoin de contrôle de ma vie se fait de plus en plus excessif. En peu de temps, ses compliments sont devenus une pluie de reproches, quoique je fasse. Sans m’en rendre compte, je ne vois plus mes amis, juste les siens, il a un mot a dire sur tout, de ma tenue, a ma façon de parler, de me conduire, arguant que je n’ai pas le droit de lui faire honte. S’en est suivi un cycle infernal d’épisodes de colère, de crises de jalousie, de conflits pour rien suivi de périodes de calme presque tendre me laissant espérer que tout peut encore s’arranger. Quand je m’aperçois qu’il y a « d’autres femmes », il me fait passer pour une folle, m’assure que c’est moi qui me pousse a cela.

Épuisée émotionnellement, toujours fautive de ses excès, j’ai essayé, une fois de lui tenir tête. Ca a été la première fois qu’il a levé la main sur moi, mais pas la dernière. La suite a été un enfer sans fin et le début de mes « maladresses » aux yeux des autres. Honteuse, je fais tout pour le cacher, pour ne rien montrer. Je maquille mes bleues, prétexte des accidents, ris de mes courbatures, télétravaille beaucoup et m'isole encore plus. La culpabilité, la terreur, la tension permanente m’oppressent. Je n’ose plus rentrer voir ma famille et les appels de moins en moins. J’ai bien essayé de demander de l’aide a sa mère qui voit bien ce qui se passe, mais a part un « ce n’est que des petites disputes d’amoureux » ou « quelques claques n’ont jamais fait de mal a personne » avant qu’elle n’en parle à son fils, je n'ai rien obtenu d'elle. J’ai cru mourir tant cela l’a mis en fureur sur ma « déloyauté » et « mes mensonges ». Plus jamais n’ai osé espérer de l’aide de qui que ce soit, du moins, plus avant Mortimer.

Je me suis étiolée petit a petit, piégée dans cet enfer sans fin, me mentant parfois, sur le fait que cela allait s’arranger, me persuadant, souvent, que je suis la seule coupable, que Noah a raison, je déraille. Et puis, vient ce moment où l’instinct de survie prime, ou tout est mécanique. C’est presque comme si c’était quelqu’un d’autre qui a été prendre l’arme pour presser la détente. Tout me semble si flou. Combien de temps suis-je restée devant le corps de mon bourreau sans savoir ce que je ressentais vraiment avant d’aller me rendre a la police, dans un état second ? Je ne m’en souviens plus, comme je me souviens a peine du chaos qui a suivi.

Mise en détention, au cœur du scandale, décriée par les proches de Noah qui me présentent a la presse comme une femme jalouse et de santé mentale fragile, je me sens jugée avant même mon procès. Un homme riche assassiné par sa conjointe possessive et vénale, cela fait les gros titres et je suis trop abimée mentalement pour me défendre comme il le faut. Je bafouille, je ne sais plus, je me perds, je doute, je pleure alors que la police m'interroge. Dans ce qui aurait dû être ma chute, une seule personne prend le temps de voir ma détresse, de comprendre vraiment ce qui se passe et ne pas se laisser aller a la facilité des préjugés : Mortimer Blake, le légiste sur l’affaire.  Il vient me voir, ne me bouscule pas comme les autres, il est patient et arrive à me faire dire ce que je garde depuis tant d’années pour moi. Là où je pense que tout est joué, lui voit encore de l’espoir. J’ai du mal à y croire, du mal a accepté qu’on puisse me tendre la main, pour autant je me surprends a lui accorder ma confiance et a m'accrocher a cette main qu'il me tend. En fait, je réalise que je me sens en sécurité avec lui comme cela ne m’est jamais arrivé dans toute ma vie.  Sans lui, je n’aurais jamais trouvé la force de me battre. Quand le verdict tombe, je suis sous le choc, mais l’incroyable est bel et bien arrivé : je suis innocente et je sais que c'est grâce a celui que je n'arrive pas a quitter des yeux alors que mon avocat me félicite.

Cela fait quelques semaines que j’ai été libérée et reste dans cet hôtel sans âme, incapable de savoir vraiment pourquoi je ne prends pas le premier avion pour rentrer en Angleterre, quoique, j’ai peut-être une petite idée de ce qui fait que je suis toujours là.  Je sors de la salle de bain et regarde mon téléphone, me demandant ce qui se passerait si je lui envoyais un sms, ne serait ce que pour le remercier…? Si Noah hante toujours mes nuits, il y a un autre homme qui est un peu trop dans mes pensées des que je suis éveillée.





・Can you meet me halfway, right at the borderline
pseudo/prénom Corwinvos pronoms irl ilâge trop  pays France multicomptes C'est mon premiertype de personnage pré-lien de  @Mortimer Blake ici. comment avez-vous trouvé le forum Pub discord votre avis Ca me fait plaisir de vous rejoindrecrédit(s)images/gifs utilisé.e.s moi un dernier mot ? j'ai hate de jouer avec vous

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<avares>Jenna Coleman</avares> <mbrepseu>@"Dawn Lockwood"</mbrepseu> <btdel>(00/00)</btdel>

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Bienvenue à toi avec ce super personnage! J'ai hâte de voir ce que tu vas en faire, et je pense qu'un lien amical entre nos deux persos peut être hyper intéressant! 1046566883
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merci et avec plaisir si je suis validé 3507757973
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