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morceaux de coeur (guilia)

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Un coup bas. Vadim ne marche que de cette façon, ruse, tromperie, manipulations, ça l'connaît. C'est même sa spécialité. Il la regarde, stoïque, l'écoute lui parler de la façon dont elle a voulu protéger sa famille, à ses yeux une trahison reste une trahison, mais elle est revenue, c'est vrai, et met en pratique pour sa famille tout ce qu'elle a pu apprendre pendant cette absence, il aurait aimé que sa soeur en fasse de même, mais Juliet est butée, bornée dans ses idées, elle s'est surtout attirée la haine de leur père. -Et donc tu penses que ça suffit à racheter tes fautes et tes erreurs ? sourcil qui s'arque en l'observant. -Une trahison reste une trahison, tu as de la chance que ta famille ai passé l'éponge. Ai accepté de te reprendre. une façon de se mentir à lui même, Vadim aurait fait pareil pour Juliet, mais à défaut de la voir retrouver la raison, il lui a imposé sa protection, ne lui laissant pas le choix, elle ne l'avait de toutes façons pas remarqué avant ça. Sa soeur est importante à ses yeux, Olga aussi l'était, il en a déjà perdu une et sa rage est totale, il n'accepterait pas de la perdre elle aussi, elle a beau se montrer forte et indépendante, elle a besoin d'aide, besoin d'être protégée aussi. Il n'accepterait pas qu'elle se prenne une balle, qu'il lui arrive quelque chose une fois de plus. Qu'est-ce qu'elle essaye de faire ? Être la voie de la raison ? Elle est une Lucchese, il n'a aucun conseils à recevoir d'elle. -Je protège ma famille, coûte que coûte, quelqu'un m'a enlevé ma petite soeur, nous l'a enlevé, tout le monde préfère mourir pour la venger plutôt qu'attendre les bras croisés. sûre de ce qu'il avance, venger Olga passe avant tout le reste. Venger Nastasia devient primordiale aussi.
Il devrait tourner les talons maintenant, la laisser, mais ce n'est pas ce qu'il est entrain de faire. Vadim garde les deux pieds ancrés au sol en l'observant, toujours cette impression vive, si vive, ce n'est pas fugace au contraire, l'impression s'éternise et lui donne l'impression de la connaître bien plus encore. Vadim serre ses lèvres. -Ne te méprends pas, si tu t'affirmes dans cette guerre je te tuerais Guilia. il affirme, en la regardant droit dans les yeux. -Mais tu n'as rien à voir là dedans, tu me rappelles Juliet, et pour ta famille tu es aussi précieuse que ma soeur l'est pour nous je n'ai pas envie de devoir m'en prendre à toi. seulement ça ? Non. Plus que ça. Il y'a ce parfum qu'il a presque l'impression de reconnaître, l'image de Nastasia se superpose sur celle de Guilia. Qu'est-ce qu'il lui arrive ? Le champagne, les effets de ses insomnies aussi, il doit vraiment arrêter ça. -Ce n'est pas contre toi que je pars en guerre. Ce n'est pas contre toi que je suis en colère. enfin pas totalement.
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w/ 1615483537 @Vadim Kuznetzov
« Preuve que tu ne nous connais pas ou que tu nous sous-estime si tu n’es pas capable de pardonner à ton sang » Tu lui souriais. Tu sais que si tu avais été l’héritière d’une famille moins puissante, ton départ aurait été plus définitif. Tout comme celui de Juliet, preuve que derrière ce combat de coqs, un père reste un père. « Il existe bien des façons de trahir les siens mais ce n’est qu’un mot au final, ce sont les actes qui prouvent une valeur. J’ai prouvé la mienne. » Ton départ de ta famille, Leo, ton retour ou encore tes doutes. Si à une époque tout cela était un synonyme de honte, aujourd’hui ce n’était plus le cas. Aujourd’hui, tu savais que si il était difficile de quitter un gang, y revenir l’était tout autant. Alors certes ton statut et ton nom de famille t’avait clairement facilité la tâche,  tu peux même dire que sans cela, ton retour n’aurait pas été possible mais en dehors de cela, tu avais su faire tes preuves. Tu avais su prouver ta fidélité aux Lucchese, les défendre quand cela s’avérait nécessaire, jouer les espionnes avec tes contacts, avec ta féminité aussi sans jamais te corrompre. Tu comprenais votre monde à la perfection, ses forces autant que ses faiblesses et cela était un atout. La mort de sa femme, celle de sa sœur, tu imagines bien l’état du clan russe, partagé entre le besoin de réflexion et l’envie de la vengeance. Le goût du sang, de la douleur, vous l’avez tous à votre manière. « Je ne dis pas le contraire, je dis juste que dans n’importe quel guerre, l’organisation est une force et celle qui s’annonce se prépare dans chaque clan depuis des années. Quelqu’un a brisé le dernier fil qui tenait dans cet équilibre avec ta sœur et ce quelqu’un est prêt. Pense ce que tu veux, agis comme tu le souhaites, tu te moques de mes mots autant que je me moque des tiens mais oui, j’avoue, je ne voudrais pas te voir mourir, pas dans une stupidité que tu n’as pas. » Après tout, même si tu ne le connais que par des regards au loin et la haine qu’on vous a appris, Vadim est l’un des rares gamins qui peut comprendre ton enfance. L’une des rares personnes qui devaient recevoir une arme à 10 ans et trouver cela génial.

« Je n’ai pas prévu de partir en guerre, Vadim, mais je ne peux prédire ses conséquences. » Tu n’es pas une guerrière, tu ne prends pas les armes pour régler les affaires de ton père. Tu laisses la nature le faire, un clin d’œil, un sourire charmeur, cela fait tout autant parler qu’une arme avec une bonne dose d’alcool. C’est cela ta méthode, une méthode bien rodé mais qui fonctionne malgré les années. Années qui jouent en ta faveur comme ils le fait avec les bouteilles d’un bon vin. Tu le regardes mais tu ne comprends pas. Tu ne comprends cette envie de lui dire ce que tu sais, cette envie de lui faire confiance alors qu’il vient d’avouer qu’il était prêt à détruire si ton clan étant coupable et il l’est. Il l’est pour ce cœur qui te tient en vie, qui te permet de survivre. Et tout cela te perturbe, tu prends alors une coupe de champagne avant de te diriger vers l’extérieur en lui faisant discrètement signe de te suivre. Les regards de vos paternels mêlés à ceux de vos ennemis te fatigue et t’agace. Et avec discrétion, tu le teste. Il peut te fuir, ou de suivre …
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Des siens Vadim est probablement le seul à pouvoir pardonner à sa soeur mais la rancoeur est tenace. Le pardon n'a pas sa place ça laisserait l'occasion de se faire poigner dans le dos encore une fois. elle a prouvé sa valeur et si ça a suffit à sa famille et bien c'est un bien pour un mal. Pour elle. Vadim n'a pas pour habitude de réfléchir quand la vengeance le prend au corps et le pousse à foncer en se fichant des conséquences, les mots de Guilia sont pleins de sagesses et si elle était des siennes il aurait pu l'écouter, prendre le temps de peser ses mots, mais Guilia est son ennemi et elle essaie probablement de s'insinuer dans son esprit. C'est la colère qui parle et qui gronde, c'est la confiance en elle qu'il n'a pas aussi. Mais elle ne voudrait pas le voir crever, gamins qui ont grandit dans le même milieu et côtoyé les mêmes soirées. Vadim effectuait son premier meurtre alors qu'il n'était encore qu'un gosse, une arme, il a pratiquement grandit avec un flingue entre ses doigts. L'évidence de son existence ne l'a jamais dérangé, il a été élevé pour tuer, détruire, et s'élever. Ce qu'il fait sans cesse. ça ne serait qu'un juste retour de choses je mourrais en guerre sous la main de mes ennemis, il a toujours été question de mourir de cette façon. C'est ce qui arrive quand on naît dans notre condition. Et ce n'est pas autrement que je voudrais mourir. pas de maladie ou de vieillesse ce serait bien moins héroïque.
Elle n'a peut être pas prévu de partir en guerre mais il est possible que ça arrive tout de même. Personne ne peut prévoir dans quel sens ira cette guerre mais elle éclatera, la tension est déjà sous-jacente, s'apprêtant à imploser à tout instant il sera prêt, il l'est toujours, Vadim ne peut pas se permettre de ne pas être à la hauteur. Il regarde la brune s'éclipser sur la terrasse, léger signe pour le suivre et Vadim reste planté dans la salle un instant la suivant du regard et guidé par une force invisible ses pas le pousse à la suivre, à s'avancer sur la terrasse pour la rejoindre. Il ne comprend pas pourquoi. Il y'a quelque chose chez elle qui a changé, qui l'attire, mais il ne saurait dire ce que c'est. Vadim la retrouve sur la terrasse, s'accoudant contre la rambarde à côté d'elle, regardant devant lui, sortant finalement une clope pour la porter à ses lèvres, le besoin de fumer lancinant, une addiction de plus à rajouter à sa liste. Une de plus parmi tant d'autres. Tu as l'air de chercher ma présence ce soir. il n'est pas railleur, la colère a laissé place à autre chose. Vadim laisse de la fumée blanche s'échapper de ses lèvres et tourne son regard vers elle. Qu'est-ce que tu attends de moi ce soir ? qu'est-ce qu'elle cherche ?
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w/ 1615483537 @Vadim Kuznetzov
« Par n'importe qui oui, mais pas par la famille. Parce que malgré les rancoeurs et les reproches, rien ne peut remplacer une famille. » Tu ne connais rien des sentiments de tes ennemis. Tu devines juste que tout comme chez les Lucchese, malgré les apparences dures et froide, des coeurs bats. Des coeurs prêt à tout pour les siens, même à pardonner. Tu pourrais poursuivre sur ce sujet. Tu pourrais lui expliquer tes choix, tu sais qu'il les comprendrait. Il est impossible qu'il n'est jamais douté de sa voie, qu'il ne se soit jamais demandé comment serait sa vie loin du gang. Peut-être qu'il assumerait ses doutes, probablement pas, il nierait pour rester fort face à toi, face à ''l'ennemie''. Mais tu n'as pas à te justifier devant lui, tu ne veux pas le faire.

« Je ne veux pas pourquoi. Notre condition nous apprend la fragilité de la vie mais aussi à nous battre. On a su faire des choses enfant que des adultes ne savent pas faire. On a su affronter la mort et les horreurs humaines, bien plus de fois que d'autres. Alors oui, on va surement mourir sous les feux l'un de l'autre mais personnellement, je préférais le faire avec dignité. Pas dans un coup de folie. » La mort est une fatalité pour tout le monde. On meurt tous un jour. Alors oui, vivre dans un gang raccourcit votre espérance de vie, c'est une évidence mais une fois encore, il y a plusieurs manière de mourir. Foncer tête baissé dans une guerre, c'est mourir avant même que la bataille ne commence vraiment. Alors que réfléchir, faire des plans puis se battre en les exécutant, ça peut faire avancer les choses. Cela peut changer les choses. Bien que tu n'aimes pas cet aspect de vos vies. Tu n'as jamais aimé les armes même si tu sais les manier à la perfection. Tu n'as jamais aimé la guerre même si tu sais que finira au milieu de ce bain de sang. Pour les tiens.

« Pourtant c'est toi qui vient de me suivre à l'extérieur ? » Oui, tu lui as fais signe de le faire mais il sait mieux que personne que tu ne peux l'obliger à rien. Tu le testes, tu le sondes, tu tentes de comprendre ce qui a changer entre vous. Si il ressent aussi cela et si ce changement est assez important pour laisser place à un semblant de confiance. A sa question, tu te tournes et jette un coup d'oeil rapide vers le reste du monde. « Je m'inquiète et je ne sais pas si derrière cette apparence froide et dur, il n'y aurais pas un coeur qui partage mes inquiétudes. A vrai dire, j'en suis presque certaine malgré ton beau discours sur le pardon mais est-ce que je dois prendre le risque ? Tel est la question. » Sur ses mots, tu lui prends sa cigarette pour en tirer une taffe avant de lui rendre. Curieuse de sa réaction, légèrement angoissée aussi, il faut bien l'avouer.


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Rien ne remplace la famille, il est d'accord mais il n'a pas envie de le lui dire alors comme toujours, Vadim garde le silence. Ils mourront de la même manière, de manière brutale et violente, il n'est pas d'accord avec son point de vu ce n'est pas la dignité qui prime chez lui, c'est l'adrénaline, la vengeance, une histoire de violence qui ne cesse de se répéter chez les hommes Kuznetzov. Tu as toujours été la plus sage de nous deux. Léger sourire en coin qui se dessine sur ses lèvres, réalité infaillible, Guilia a toujours fait preuve de sagesse, Vadim a toujours été plus impulsif, plus sanguins, déjà quand ils étaient enfants, quand à une époque ils pouvaient se côtoyer et jouer ensemble, Vadim se bagarrait souvent, Guilia cherchait souvent à atteindre sa raison il arrivait que ça marche mais le plus souvent celà se finissait par du sang et des cris.
Il la regarde un instant, accoudé à la rambarde et fumant cette fumée blanche qui apaise quelques peu son âme, au moins un temps, pour oublier Olga et le massacre de Nastasia. Les deux femmes de sa vie lui manque, un manque qu'il devra traîner avec lui pour le restant de ses jours. Tu avais l'air de solliciter ma présence, je n'allais pas te planter. l'insolence qui le caractérise et revient au galop, c'est plus fort que lui. Qu'est-ce qu'elle attend de lui ? Guilia s'inquiète et il arque un sourcil en la regardant, tentant de sonder ses mots et sa question comme si elle tentait de jauger s'il mérite qu'elle puisse éprouver ce genre de sentiments pour lui autres choses que de la haine et de la rancoeur. Tu t'inquiètes pour moi ? elle prend sa cigarette entre ses doigts et il la laisse faire la regardant fumer. Je n'ai plus de coeur Guilia, j'apprécie que tu t'inquiètes pour moi mais il n'y a plus rien qui bat là dedans. il reprend la cigarette qu'elle lui tend, l'observant de son regard sombre, la colère ne perce plus dans sa voix, elle n'est plus présente, mais la vérité franchit ses lèvres, Vadim n'a plus de coeur il ne veut pas qu'elle s'inquiète pour son âme il n'y a déjà plus rien à sauver. Mais je partage tes inquiétudes. aveu teinté. Clope qui se consume, incandescente au bout de ses lèvres, il l'écrase sous sa chaussure et s'approche d'elle, s'arrêtant à quelques centimètres baissant son visage pour la regarder. Ne prends pas de risques pour moi, tu n'as pas à faire ça et je ne te le demande pas. elle n'a pas besoin de prendre des risques inconsidérés pour lui, Guilia ne lui doit rien, ils se détestent depuis qu'ils sont gosses, pourquoi voudrait-elle changer ça ? Il penche légèrement son visage sur le côté pour la regarder, plus proche que jamais.

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w/ 1615483537 @Vadim Kuznetzov
Vous avez grandi dans un univers violent. Vous avez été conditionné pour être ce que vous êtes aujourd’hui et c’est une chose que tu as toujours eu du mal à accepter : tu ne fais pas la justice avec tes poings. Tu as tenté de la faire dans les règles choisis par ce pays, tu as même prêté serment pour te retrouver là où personne n’aurait imaginé une Lucchese, mais la vérité, c’est que cette justice n’était pas meilleur. Alors, tu préfères utiliser ta tête comme tu l’avais toujours fais, utiliser tes charmes ou la manipulation, tu l’as toujours fait. Est-ce que cela fait de toi quelqu’un de plus sage ? Tu n’en ai pas certaine dans le fond mais en apparence c’est une évidence face à la violence.

« Trop de scrupules j’imagine. » Ton sourire était amusé, tes mots plus amicaux que provocateur. Pourquoi ? Tu n’en savais rien, c’était sorti tout naturellement de ta bouche. Parce que la réalité, c’est que vous savez tous les deux que ce n’est qu’une excuse. Que si il n’avait pas eu envie –ou la curiosité- de venir, il ne serait pas là. Il se moque bien de tes états d’âmes ou de tes sentiments. Tu voles sa cigarette le temps d’une bouchée. Est-ce que tu t’inquiètes pour lui ? Oui, c’est une évidence. Une évidence que tu ne comprends pas. Une évidence que tu n’avoueras jamais, encore moins à lui. Simplement parce que tu te dis que ce n’est qu’un écran de fumée pour cacher ta culpabilité. Satané culpabilité que tu t’étais juré de ne ressentir que lorsque tu aurais du sang sur les mains et même si finalement, tu n’en a pas, tu as un cœur. Est-ce que ce n’est pas pire ? Pourtant, tu ne dis rien, tu écoutes dans le silence puis quand il s’approche de toi, tu laisses échapper un prénom. « Juliet » Tu te tournes ensuite vers le balcon, tu ne voudrais pas que quelqu’un qui vous observerait sans que tu ne le vois ne lise sur tes lèvres. Tu sais le faire, chacun de vous sait le faire. « J’ai confiance en toi, si tu laisses un peu de place à la raison, tu pourras avoir ta vengeance et la vie sauve, j’en suis convaincue mais Juliet. Elle fuit notre univers, c’est une cible facile et elle est flic, ce qui fait d’elle une cible parfait. Le trophée idéal par son statut mais aussi pour vous donner le coup de grâce. » Tout cela, il le sait surement, surtout qu’Olga était sa sœur jumelle alors elle va agir. Elle va enquêter et prendre des risques, tu le sais, tu l’as compris dans vos échanges. Echange qui doivent rester secret, si on peut pardonner votre amitié durant ton moment t’égarement, maintenant, c’est différent.

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Rictus sur ses lèvres. Des scrupules. Pourquoi pas. Il accepte ses mots, la laissant voler sa cigarette, tant qu'elle ne vient pas lui voler un bout du peu de ce qu'il reste de son âme, il l'accepte. Un baton qui navigue entre ses lèvres et puis celles de Guilia, coeur qui bat étrangement un instant, comme si la sensation familière ne le quittait jamais. l'impression d'être à la maison. Qu'est-ce qu'il lui arrive ? Le champagne. Elle a du mettre un truc dedans. Elle ou sa famille. C'est certain. Vadim s'approche d'elle, et le prénom de sa soeur lui fait froncer les sourcils.
Juliet.
Qu'est-ce qu'elle veut dire par là ? Qu'est-ce qu'elle essaie de lui faire comprendre ? Ce n'est pas pour lui qu'elle s'inquiète, du moins pas directement. Elle partage ses inquiétudes concernant sa soeur, des inquiétudes qu'il ne peut que comprendre, parce qu'il les partage aussi. Je sais Guilia j'ai déjà pensé à tout ça. il souffle, se perdant un instant dans ses pensées. Je la fais surveiller, de loin, elle n'a jamais manqué de ma protection, même en partant. il ne sait pas pourquoi il lui dit tout ça. Probablement parce qu'elle s'inquiète pour sa soeur et qu'il apprécie le geste. Juliet compte pour lui, elle a beau penser le contraire, elle reste sa soeur, et Vadim tient à sa famille plus qu'à tout le reste. Je ne pense pas que cette nuit-là c'était Olga qui était visée. Des doutes qu'il émet à haute voix mais qui lui semble justifiés. Je l'ai convaincu de venir à son enterrement mais ça ne s'est pas bien passé, l'échange entre mon père et elle a été houleux, elle n'en fera qu'à sa tête comme elle le fait toujours. et Vadim aura beau essayer de la raisonner il sait que ce sera difficile.
Juliet n'écoute qu'elle. Ne suit que son chemin de vie, persuadée qu'il est le bon, refusant d'ouvrir les yeux sur toutes les autres possibilités. Ce n'est ni tout noir ni tout blanc dans leur monde, ce sont des nuances de gris, principalement, c'est une vérité absolue que sa soeur refuse de voir.
Il soupire. Passe sa main contre la cigarette qu'il a entre ses lèvres pour la prendre seulement entre ses doigts et expirer la fumée blanche de ses poumons. Je vais la protéger. du mieux qu'il le peut en tout cas. Parce qu'il sait qu'elle n'acceptera pas grand chose de sa part, bien qu'il ne compte pas lui demander son avis, ça fait bien longtemps qu'il agit comme il en a envie, avec sa sœur principalement. Tu t'inquiètes pour elle. ce n'est pas une question, mais une constatation. J'en conclus que vous êtes toujours amies toutes les deux ? peut être que Juliet n'a pas tout à fait tourner le dos à tout le monde.
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w/ 1615483537 @Vadim Kuznetzov
Quand tu avais choisi de tourner le dos à ta famille, tu avais retrouvé la belle Kuznetzov sur les bancs de la justice. Elle chez les flics, toi au tribunal, chacune portant un nom qui attire plus la méfiance que la confiance. Un nom lourd dans l'univers que vous aviez choisi. Vous aviez dû faire vos preuves auprès des "vôtre", prouver que vous aviez bien renoncer aux liens du sang alors forcément ça rapproche. Car si votre univers vous éloignez de vos congénaires, ils vous rapportent de ceux qui en viennent aussi. Tu as toujours eu plus confiance en l'avis de la police quand c'était l'avis de Juliet et tu supposes que de son côté c'était la même chose. Soyons réalistes, vous étiez dans le même bateau, la même solitude alors se soutenir était une évidence. Tu avais appris à la connaitre, à l'apprécier et bien que ton retour chez les Lucchese soit une trahison pour elle, elle reste une personne qui a compter dans ta vie. Une personne que tu veux protéger. Evidemment, ce contact récent entre vous doit rester secret. Les conséquences de cette vérité serait désastreuse pour chacune d'entre vous. Tu connais le fonctionnement d'un gang, ils verraient cela comme une faille, un moyen de s'incruster dans le camps adverse. Tu le comprends mais tu ne joues pas à ce jeu. « Je suis ravie de l'entendre, durant un instant j'ai douté de m'être trompé sur ton compte. » Tu lui souriais, sincèrement. Tu étais ravie de voir que l'importance de la famille était plus forte, que le sang compte. « Je ne peux pas prétendre connaitre leur relation mais sa soeur jumelle vient de mourir, en apparence parce qu'elle a choisit de rester avec le gang. J'imagine que moi aussi, j'aurais été du genre agressive. » Après tout, ça se comprend. Même si elle ne parlait plus à Olga, une lien de jumelle reste fort et sa haine pour les gangs est grand. Au fond de toi, tu as toujours eu l'impression de te voir en Juliet, l'impression de vous comprendre facilement. Tu hésites un instant et tu reprends, sur le ton de la confidence. « Il y a un bar en ville, près du kosciuszko bridge, j'ai entendu dire que des jeunes recrus de nos rangs aimaient se vanter des drames de leurs gangs. J'ai tenté d'y aller, il n'y avait rien de bien intéressant mais il y a une soirée en fin de semaine prochaine, peut-être que l'alcool déliera les langues. » Tu n'en sais rien, tu ne fais que supposer mais qui sait, tu as peut-être raison. La dernière fois, tu as appris des choses, futiles certes mais toutes informations est bonne à prendre avant une guerre. Et puis tu imagines que tout comme chez vous, les nouvelles recrues ne rencontrent pas directement les dirigeants et leur famille. Ils doivent faire leurs preuves pour cela alors les risques sont limités. « Plus depuis mon retour. Nous étions de bonnes amies, enfin je crois et puis, j'ai décidé de rentrer et elle a préférée couper les ponts. Je le respecte, je l'a comprend. Je ne veux pas sa mort sur la conscience, Vadim. Au nom du passé. »
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Vadim n'a aucun mal à s'avancer sur la question, il protègera toujours Juliet, quoiqu'il arrive. Elle est sa petite soeur. Il n'a pas été assez vigilant avec Olga, il redoublera sa surveillance avec elle. Quitte à être trop étouffant. ça fait déjà trop longtemps qu'elle agit en totale liberté comme si elle avait le pouvoir de faire tout ce qu'elle veut. Ce n'est pas le cas. Ce n'est pas nouveau ça a toujours été comme ça, mais ça a été trop loin cette fois. Mon père l'a renié, tu sais ce que ça signifie. qu'elle ne pourra jamais revenir prés d'eux. Qu'à ses yeux elle est déjà morte, et qu'elle peut surtout s'estimer heureuse d'être sa fille sinon il l'aurai tué de ses propres mains. En revanche, il ne la protègera plus, Vadim continuera de le faire, contre l'avis de son père, il peut encore revenir à la raison, du moins, il a envie de le croire.
Les confidences s'enchaînent, un bar et des informations qu'ils pourraient y trouver. Il la regarde, se demandant encore si elle est là en tant qu'alliée ou futur ennemi, toutefois, malgré leur haine mutuelle le respect a toujours été présent, suffisamment pour ne pas douter de ses mots il le pourrait, cela pourrait être un piège mais Guilia n'a aucune raison de vouloir le coincer. Peut être. Ne prévois rien samedi prochain, toi et moi on est de sortit. Il ne lui laisse pas le choix, ce n'est pas une demande, mais il sait de toute évidence qu'elle ne refusera pas, la curiosité, l'envie d'en savoir plus, comprendre ce qu'il se passe dans l'ombre, quelqu'un est entrain de jouer à un jeu dangereux , un jeu d'ombre qui semble inextricable, mais qu'il a envie de mettre en lumière. Malgré lui, cette adrénaline l'attire, Vadim et sa fascination morbide pour la vengeance et le crime, la faute à son éducation, la faute à ce monde qui ne tourne pas rond. Sors ta plus belle robe, et une perruque, il ne faudrait pas qu'on nous reconnaisse ensemble. qu'est-ce qu'elle en dit la jolie Italienne ? Vadim penche légèrement son visage sur le côté, pour la regarder, il a bien envie d'une autre cigarette, être raisonnable n'a jamais fait partit de son vocabulaire, mais il ne doit pas s'attarder trop longtemps sur ce balcon avec elle. Je sais que tu comptes pour elle, et j'apprécie de voir qu'elle compte toujours pour toi. il sait au moins qu'elle ne tentera pas d'atteindre sa soeur, d'une manière ou d'une autre. Vadim retire ses mains de la balustrade. Leur échange est terminé, chacun doit retourner de son côté, pour ne pas attirer les regards ou susciter les interrogations, c'est déjà presque stable que tout le monde dans cette pièce soit capable de se côtoyer sans se tirer dessus, une guerre sous jacente qui ne demande pourtant qu'à éclater.

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