cooking doesn't get easy -- james
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{cooking doesn't get easy}
crédit/ vesna ✰ w/@James Cooper
Une fois l’invitation lancée, Aaron esquisse un sourire. Un projet culinaire qui peut paraître ambitieux pour certains mais qui en vaut la peine. Il s’était préparé de la meilleure manière possible, une recette imprimée — au cas où sa tablette a décidé de rendre l’âme pendant la préparation —, la vidéo sous le nez et les ingrédients achetés. De cette façon, pas besoin de courir à une épicerie à la dernière minute ou sonner chez le voisin. Quoi que cette dernière option ne lui déplaise pas, il aime la compagnie de James. Un voisin qu’il essaye d’aider depuis la perte de sa femme, le jour de la naissance de leur fille, un jour censé être heureux. Il ne prétend pas à combler le vide crée, mais d’atténuer ses blessures en étant là pour lui. Il garde la petite quand James a besoin de récupérer ou qu’il n’a pas d’autres options. Dieu sait à quel point, il aime les enfants et qu’il a hâte d’en avoir à lui. Si seulement il savait que c’était déjà le cas et qu’il avait perdu pas mal d’années avec son fils.
Il commence à s’exécuter juste après le milieu d’après-midi, après avoir soigneusement fumer une cigarette dehors pour ne pas polluer l’air à l’intérieur. Une mauvaise habitude qu’il avait pris à la mort de son père, ne trouvant rien d’autre pour calmer son esprit. Une mauvaise habitude que ses supérieurs voient d’un mauvais œil vu qu’un pompier a besoin d’être au meilleur de sa forme pendant les interventions. Aaron leur prouve le contraire sur le terrain, que cela n’a pas d’impact sur son efficacité.
Il n’avait pas toujours le temps de cuisiner, bien que la caserne soit bien équipée, les moments de libre entre les différentes interventions étaient aléatoires. Parfois, il pouvait se passer des heures ou bien il avait à peine le temps de se poser qu’il devait repartir. Pour rendre l’endroit un peu moins silencieux, il met une de ses playlists en fond sonore. Etant chez lui, l’homme ne se gêne pas pour danser de temps en temps, oubliant un peu la recette en cours. Une recette qui n’avançait pas beaucoup. Il devait se concentrer s’il voulait être à l’heure pour l’arrivé de son voisin. Le bruit émis par la sonnette le fait sortir de ses pensées, il arque un sourcil parce qu’il n’attendait personne à part son voisin. Un voisin qui ne doit pas arriver avant quelques heures. Il soupire parce qu’il se dit que c’est son autre voisine, Marion, 86 ans et un paquet de raisons pour l’embêter. Que ce soit pour le volume de la musique ou bien quand il lave sa voiture devant, elle n’était jamais contente. Il ne pouvait pas ignore la personne qui attends cela ne serait pas correct. Aaron pose la serviette qu’il avait dans les mains et se dirige vers l’entrée. La porte ouverte, et les yeux posés sur son voisin, il pose une main sur son cœur, affichant un air soulagé.« Bonjour, je ne t’attendait pas aussi tôt. Je pensais que tu ne mangeais pas avec les poules » dit-il en passant une main dans ses cheveux. Néanmoins, il était content de le voir avec la petite. Il se pousse pour les laisser entrer.« Parce que comment dire, c’est pas encore près. C’est un peu le chantier dans la cuisine. J’étais un peu déconcentré » . Puis, il laisse à son voisin le plaisir de découvrir l’ampleur de des dégâts.
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crédit/ vesna ✰ w/@aaron ainsworth
Sa matinée s’était passée en douceur. Par chance, il n’avait eu cours cette journée-là. L’avantage de travailler dans un collège où parfois les journées sont laissées aux élèves pour les travaux d’autres matières, où les emplois du temps du corps professoral étaient bien répartis. Les premières heures du matin s’était déroulées assez tranquillement. Un café pour bien se réveiller avant de s’occuper de sa fille qui venait tout juste de se réveiller. Il aimait ces jours où la routine qu’il s’était fixé quelques mois plus tôt se déroulait sans encombres. Parfois Hannah était ronchonne au réveil mais un sourire venait toujours s’immiscer sur ses lèvres après quelques grimaces de son père ou autres câlins de sa part. Et les gazouillements finissaient toujours par remplir la pièce et réchauffaient par la même occasion le cœur paternel. Tout se faisait avec une incroyable douceur malgré la fatigue et parfois la douleur. Hannah grandissait si vite. James s’émerveillait presque chaque jour des progrès de sa fille qui ne cessaient de croître depuis son premier anniversaire, quelques semaines plus tôt. Malgré parfois un cœur qui se serre devant l’absence maternelle. Un autre exploit qui se perpétua à nouveau cette après midi quand il déposa son téléphone sur sa table basse, après un échange des plus ressourçant auprès de son voisin, en entendant sa fille gazouiller à travers le baby phone. James retrouva sa fille alors debout dans son lit malgré la turbulette qui l’entravait au possible. Jamais elle ne lui avait fait ce coup-là. De plus en plus, la petite tête blonde commençait à s’appuyer à tout ce qu’elle pouvait pour se lever, mais les premiers pas étaient encore loin – sans doute privilégiant pour le moment un langage qui se développait au fur et à mesure. Sans doute devrait-il penser à descendre ce soir le lit de sa fille pour qu’elle ne puisse basculer au dessus. Il l’attrapa alors avec douceur, un grand sourire aux lèvres. « Prête pour aller aider Aaron, bébé ? » Hannah lui répondit avec un petit rire qu’elle faisait de plus en plus ces derniers temps. Si son voisin ne l’avait invité que pour le dîner de ce soir, vu leurs derniers messages, il se dit que peut-être aurait-il besoin d’un peu d’aide, d’une paire de mains en plus. Aaron l’aidait tellement avec la petite que c’était un peu sa manière à lui de le remercier. Une façon sans doute un peu trop maigre à son goût mais sûrement trouverait-il quelque chose de mieux à faire par la suite. La priorité pour le moment était de changer Hannah et de préparer ses affaires. Pour une sieste, elle avait déjà néanmoins sur elle la moitié de sa tenue du jour. Une couche et quelques cotons plus tard, la petite fille était fin prête pour se rendre à seulement quelques pas de chez elle. Néanmoins, James s’était rendu compte assez vite que se déplacer avec un bébé, aussi petit était-il, amenait parfois à déplacer un village même pour quelques heures seulement à quelques mètres à peine de chez eux. Il ne fallait pas oublier son sac de change, quelques jouets pour l’occuper et évidemment son repas du soir – bien qu’il se demanda s’il ne pouvait le laisser là et n’irait-il le rechercher ce soir en quelques minutes, à voir. Heureusement il savait exactement comment la maison de son ami voisin était – puisque leurs deux maisons avaient été faites sur le même modèle – pour savoir quels jouets seraient le plus adéquats pour occuper sa fille le temps que les lasagnes se fassent. Après avoir passé en revue le tout plusieurs fois, il finit par attraper sa fille dans son parc qui avait joué le temps de la préparation de son père pour partir enfin. Il était presque sûr d’avoir oublié quelque chose malgré ses nombreuses vérifications – au moins n’aurait-il pas à faire dix mille kilomètres pour aller le rechercher, il se consolait comme il pouvait. « C’est parti. » prononça-t-il joyeusement en mettant le sac sur son épaule après avoir mis sa fille dans le porte bébé, pour prendre de l’autre main le lit pliant. Une organisation qui avait mis du temps à s’installer mais qu’il gérait à peu près correctement à présent.
Leur voisin ne devait sûrement les attendre si tôt. A moins qu’il avait compris le message sous entendu de James quelques heures plus tôt. Pas sûr. Ce qui se confirma quand celui-ci afficha une mine surprise après que la petite famille ait toqué à la porte. Il n’avait pas consulté sa montre mais il devait probablement être en avance de quelques heures. A peine. « Hey. » lui répondit-il avec un sourire et une petite main d’Hannah qu’il leva pour dire bonjour à sa place. Ses paroles le firent rire. Il n’avait pas tort. Avec un bébé, c’était rarement des repas à dix-huit neuf heures qu’il pouvait faire. Et encore, c’était quand tout se passait bien et qu’Hannah n’avait besoin d’être rassurée pendant une heure avant qu’elle puisse s’endormir sans soucis. « Tu préférais que ça soit Marion ? Je suis sûr qu’elle aurait de super conseils pour tes lasagnes. » Si l’aigreur était une personne, leur voisine aurait sûrement été celle-ci. La vieille dame était réputée pour reprendre tous les résidents du petit quartier où ils habitaient tous. Il était presque heureux de ne pas être le propriétaire ayant une vue direct sur la maison de la vieille dame. Il n’était pas certain que la personne âgée n’apprécie les pleurs d’un enfant qui pouvaient surgir à toute heure. Elle faisait déjà le gendarme dans la petite rue pavillonnaire, il ne manquait plus qu’elle s’immisce aussi dans les foyers même. Bien qu’il la soupçonnait en être tout à fait capable. « Mais t’as pas tort pour les poules. Mais je me suis dit que si tu avais besoin d’aide, je pouvais te prêter mes mains si besoin ? » hausse-t-il les épaules. C’était un peu ce qu’ils s’étaient dits par messages. Après tout, plus on était de fous, plus on riait. Sans doute avait-il pris cette excuse-ci pour pouvoir venir plus tôt chez lui. Peut-être. Une idée qu’il avait aussitôt chasser de son esprit alors que son voisin le laisser entrer. Tout de suite, de loin, il vit les dégâts que ces pauvres lasagnes avaient engendré dans la cuisine. Un véritable champ de bataille s’était érigé sur le plan de travail. Il se tourna à nouveau vers Aaron après avoir jugé des dégâts en totalité. « Ah oui, je vois ça. Tu n’y es pas allé de mains mortes. » précise-t-il avec un sourire. En fond la musique tournait toujours et il imaginait assez bien son voisin tentait de faire quelque chose dans le domaine culinaire dans cet environnement désorganisé mais chantant. « T’en étais où ? Au milieu de la quête de la guerre des oeufs ou t'étais déjà arrivée à celle des gnomes farineux ? » demande-t-il alors. « J’ai ramené quelques trucs pour Hannah. Promis elle ne va pas envahir ton salon. Je pourrais la surveiller depuis la cuisine. » précise-t-il alors en désignant les choses qu’il avait posé soigneusement à côté du canapé et qui n’attendaient plus qu’à être déballés pour que la petite puisse jouer avec toutes ses peluches et jouets favoris que James avait pris le temps de choisir avec minutie. Il ne manquerait plus qu’il oublie Pin-pin le lapin blanc tout doux préféré de sa fille.
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crédit/ vesna ✰ w/@James Cooper
Pour quelques secondes, Aaron a cette grimace de dégout quand James prononce le nom de la chère et tendre voisine. Moins il en entend parler, mieux il se porte. Pourtant, au début quand il est arrivé dans le quartier, les relations entre voisins étaient normales. Les années passent et la santé de la vieille dame commence à décliner et lui — à part ses enfants qui la visitent de temps en temps — était en première ligne. Il n’était pas rare de le voir contacter les enfants de cette dame pour leur faire part des soucis rencontrés pendant la période. Il n’est pas le mieux placé pour donner des conseils, vu qu’il n’a pas la chance de faire partie de cette famille. Lui, pense qu’elle serait mieux dans une maison de retraite avec un personnel compétent mais la femme et la famille refuse cette idée. Elle ne veut pas quitter la maison qu’elle avait occupé avec son mari ainsi que les souvenirs qui s’y trouvaient. C’est compréhensible, mais il n’en pense pas moins. Il regarde un peu dans le vide avant de répondre à son voisin, «Oh non ! Depuis des années, elle perd la boule. Elle serait capable de confondre le sel et le sucre ». En confondant ces deux ingrédients, les recettes ne sont pas fameuses. Alors qu’il regarde James rentrer dans la maison, il décide de mettre une autre couche, «Après si tu veux je suis pompier et j’ai l’adresse et numéros des centres anti poison les plus proche. C’est toi qui vois ! Mais moi, je peux me passer de ses conseils culinaires ». Il espère ne pas en arriver là. Quoi qu’il en soit, en cas de problème, il est là pour intervenir.
«Je ne vais pas te mentir, ton aide est la bienvenue » dit-il en passant une main sur sa propre nuque et regardant d’un œil le désordre de la cuisine. Un désordre qu’il finit par ignorer un instant pour se diriger vers la chaine hifi et baisser le volume de la musique. Loin de lui l’envie d’altérer l’audition d’Hannah avec une musique qui va trop fort. Surtout, il avait envie de communiquer avec James sans avoir à hausser le ton pour se faire entendre. «J’ai le droit à un avocat pour me défendre contre ce carnage ? Je crois que j’étais un peu trop concentré sur la musique que sur le plan de travail ». Lui, tout ce dont il a besoin de c’est de décompresser après le travail. De se vider la tête des choses qu’il peut voir pendant les interventions ou même les petits conflits — auxquels il ne veut pas prendre part — dans la caserne. On ne dirait pas comme ça, mais tout était bon pour se prendre la tête pour certaines personnes. Il prend un temps pour réfléchir à la question, tout en caressant sa barbe «Je dirais que je me situe plutôt en Terre du Milieu où des trolls essayent de me faire la peau », une réponse complètement aléatoire mais qui était assez significative pour lui faire comprendre qu’il était perdu et bien loin d’avoir fini la recette. Il part vers la gazinière où dans une poêle, l’oignon et la gousse d’ail préalablement couper en petits morceaux étaient en train de revenir. Il se retourne pour prendre la pulpe de tomate. «Elle peut le faire si elle en a envie, t’inquiètes pas pour ça. Je crois que j’ai l’habitude avec les petits monstres de mes sœurs » lâche-t-il avant de laisser échapper un rire. Bien que qualifié de monstre, il adorait ses neveux et nièces. «La dernière fois qu’ils sont venus, ils se sont amusés à sauter du canapé aux fauteuils parce qu’ils s’imaginaient que le sol était de la lave. Je ne te parle pas de l’état de mon salon après ». Ils étaient un peu trop remplis d’énergie à son goût. Aaron désigne la tablette et la recette imprimée. «Après la pulpe de tomates, c’est quoi ? Je n’ai pas appris la recette par cœur ».
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crédit/ vesna ✰ w/@aaron ainsworth
C’est ça qu’il aimait avec Aaron, aucun des deux ne se prenait la tête et chacun appréciait la compagnie de l’autre, sans qu’aucune question ne vienne perturber leurs échanges. C’était quelque chose de léger, de simple. Une chose qui faisait du bien à James, loin de cette année cauchemardesque qu’il venait de vivre. Une sorte de petite lumière s‘était allumée en lui depuis qu’il avait rencontré son voisin. Quelque chose s’était passé doucement, sans qu’il ne le voie venir. Ou presque. Les entrailles qui se contractent instantanément quand la porte s’ouvre sur son voisin. Papillons qui s’envolent au-dessus d’eux. La conversation se fait sans encombre, fluide et naturelle. La pauvre voisine en prend pour son grade. Pourtant, chacun des deux savent quelle plaie elle était. L’âge n’était pas une vertu chez certains et Marion n’échappait pas à la règle. L’aigreur des années l’avait rendu à fleur de peau, prête à sauter sur le premier pauvre qui faisait un pas de travers. Les voisins directs de cette femme devaient surement regretter cette voisine âgée. James avait entendu quelques rumeurs de placement qui avaient été évoqué ici et là pour tenter d’éradiquer la sénilité qui venait avec les années mais la famille ne semblait décidée à la vue du bal des voitures qui se succédaient pour tenter d’occuper un peu la vieille dame – en vain évidemment. A la simple idée que cette dernière ne vienne mettre son grain de sel – mais surtout de folie – dans la recette, James en aurait presque les frissons. Tout aurait été fait pour que la voisine bornée ne veuille faire quelque chose de dangereux en pensant bien faire selon son à mon époque. « Pas faux. » avoue-t-il alors de bon cœur, un rire s’échappant de ses lèvres. « Tu marques un point, on va rester alors avec nos simples connaissances culinaires, on sera plus en sécurité qu’avec elle. » Au moins leurs maigres connaissances culinaires ne risqueraient pas de les tuer. Il était presque certain que la vieille dame était susceptible de mettre le feu ou pire encore à la cuisine. Certes, Aaron était un excellent pompier selon ce qu’il avait pu entendre et voir mais s’ils pouvaient éviter de faire exploser quoi que ce soit, ils s’en portaient bien mieux tous deux.
Hannah une fois bien installée sur son petit tapis avec tous ses jouets autour d’elle que son père installa en quelques minutes à peine, ce dernier prit connaissance assez rapidement du chantier qui se trouvait dans la cuisine, visible depuis le salon. Il était presque heureux qu’Aaron n’en soit qu’au début de la recette finalement, le carnage avait été un peu limité à quelques plans de travail où les épluchures d’oignons jonchaient les planches et quelques éclaboussures de tomates – probablement venant des conserves de pulpe – étaient à déplorer sur le carrelage du mur. « Je vois ça. » ne peut-il néanmoins dire non sans se départir de son sourire. « Et apparemment les trolls avaient l’avantage non ? » devine-t-il aisément à la vue du champ de bataille qui se déroulait devant eux. Prenant place au milieu du chantier, effectivement la recette n’avait pas l’air d’avoir avancé des masses surement à cause de la musique ambiance comme l’avait dit Aaron. Seule une poêle avec des oignons et ce qui devait être la pulpe de tomates s’il le devinait était en train de chauffer sur la gazinière. L’homme ne devait être qu’au début de la recette et il restait encore tout à faire vu ce qu’il voyait. Au moins à deux pourraient-ils aller plus vite. Pas sûr vu la conversation qui dévie et re-dévie. Cette fois-ci sur les neveux et nièces du presque quarantenaire. C’est vrai, il lui en avait parlé quelques fois de ces petits monstres, des enfants de sa sœur ou de son frère, il ne savait plus trop mais ces derniers semblaient être de vraies petites terreurs comme tout enfant qui devait se respecter d’après les récits des parents qu’il entendait ici et là. Il devinait alors aisément l’état du salon quand ces petites tornades étaient présentes surtout avec de tels challenges comme celui-ci. « Wow, ça devait être un champ de bataille. » résuma-t-il. « Parfois, je n’ai pas hâte qu’Hannah grandisse autant. » Et c’était vrai. Si les bébés prenaient du temps, voire beaucoup trop, il n’était pourtant pas prêt de voir sa fille grandir en petite fille qui retournerait son salon ou même la maison entière. Il n’était pas prêt de voir son bébé se transformer en petite fille. il faisait partie de tous ces parents qui auraient préféré garder leurs enfants si petits – ridicule il le savait, les enfants n’étaient pas faits pour être gardés mais bien pour les élever pour les voir ensuite s’épanouir par eux-mêmes pour s’envoler ver leurs propres vies à la fin. C’était le contrat dès le début. Mais c’est vrai qu’il y avait toujours ce petit pincement, car sa petite fille chaque jour grandissait indéniablement. D’un regard, il prend en main la recette imprimée sur le plan de travail. Ses yeux parcourent les premières lignes, celles qu’Aaron avait déjà mises en pratique avec les oignons et la pulpe dans une poêle. Checked. Jusqu’à trouver enfin ce que lui demandait son voisin. « Hm. Il parle de mettre du sucre dans la sauce, apparemment pour adoucir. Et après, c’est au tour de la viande d’être revenue. » Le regard toujours sur la feuille, sa main cherche alors ladite viande qu’il avait vue une minute plus tôt devant lui sur le grand plan de travail. Il finit par la trouver, mais sa main ne fut pas seule à trouver le bœuf carné. Contact effectué. Electricité tout de suite diffusé. Un sourire d’excuse qui se dessine sur ses lèvres aussitôt que sa main se détache à la vitesse de la lumière. Trop tard. Il a encore le contact sur sa peau. Un détail insignifiant qui pourtant devient le centre de toute son attention. Damn it.
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crédit/ vesna ✰ w/@James Cooper
«Oui voilà, on a besoin de se soucier d’elle » dit-il en haussant lâchant les épaules et secouant la tête pour chasser la vieille dame de son esprit. Maintenant qu’elle était bien loin, lui, pouvait se concentrer sur la recette et surtout son ami. Avec le temps, James et Aaron avaient passé le cap d’être de simples voisins. «à deux, on va bien arriver à bout de cette recette », un sourire vient illuminer son visage, creusant légèrement ses joues. Quand il était en compagnie de quelqu’un — en particulier James —, Aaron prenait soin de se construire une espèce de bulle, histoire que les nuisibles en tout genre ne viennent pas interrompre ce moment.
Avant de répondre à James, l’homme regarde sa cuisine, se mords la lèvre inférieure et soupire. Ce qu’il fallait être motivé pour bien manger. Heureusement que ses neveux n’étaient pas aussi compliqués de lui. «Je ne te le fais pas dire ! Je n’ai même pas eu le temps de leur lancer un sort pour les contrer. Je crois que je n’ai pas encore l’expérience nécessaire pour les battre, il va falloir que je m’entraîne encore un peu ». Aaron n’était pas l’un des plus grands fans des jeux vidéo. A vrai dire, avec son boulot, il n’avait pas le temps de se pencher dessus. Les seuls jeux auxquels il jouait c’était sur son téléphone, quand il était à la caserne et que le temps se faisait long entre les interventions. Une chose pas plus mal, parce que cela voulait dire qu’un malheur n’était pas arrivé. Pas chats coincés dans un arbre, pas de feu à éteindre. Par moment, il en profitait pour rattraper le retard de sommeil qu’il avait accumulé, histoire d’être en forme si une urgence se présentait. «Je ne te dis pas ce que c’était qu’ils ont dû prendre leur bain où aller dormir. J’ai presque dû faire un pacte avec le diable pour qu’ils acceptent de se calmer un peu ». Le pacte était sûrement un peu exagéré, il avait dû juste leur promettre qu’ils pourraient recommencer le lendemain. Et cela avait fonctionnait, il avait pu dormir jusqu’à ce qu’ils viennent à sa porte au petit matin pour réclamer à manger. Avec des enfants, inutile d’avoir un réveil. «Malheureusement, ça, tu ne peux pas stopper. Tu peux juste l’accompagner dans la vie pour la guider et lui éviter de faire des erreurs ». Même si selon lui, les erreurs étaient quand même bénéfiques pour apprendre de la vie, mais avoir un guide n’était pas une chose superflue. «Des fois, je me demande si j’aurais des enfants un jour. Genre vraiment à moi », il ne sait pas vraiment pourquoi il avait dit cela. Peut-être est-ce l’ambiance qui le rendait assez à l’aise pour se confier ? Sûrement.
Voilà qu’il retourne à nouveau à la recette, «Ah, c’est vrai que ce n’est pas idiot. C’est peut-être pour ça que des fois, les enfants grimaçaient ». Il connait quasiment sa cuisine par cœur, il savait précisément où chaque élément se trouvait. Là, c’était un peu différent, c’était le bordel le plus complet, aucune vraie organisation. Il allonge le bras pensant trouver le sucre, mais non, c’est la main de James qu’il trouve. «Oh, désolé, je voulais le sucre », le sucre qui n’était pas là. Il jette un coup d’œil autour de lui, remarquant que James avait l’air un peu absent. Voilà que son regard se pose sur le sucre, à la droite de James. Sans réfléchir, Aaron quitte sa poêle, puisqu’elle n’allait pas prendre feu dans l’intervalle, pour se glisser délicatement derrière James, ce contact était tout aussi intense que le premier. Alors qu’il a le sucre en main, le pompier prends le soin de s’arrêter. Lui, il avait ses lèvres à quelques centimètres de James, pas besoin de parler fort maintenant qu’ils étaient proches. «Tu es sûr que ça va ? Tu as l’air à des milliers de kilomètres tout à coup » dit-il doucement. James pouvait aisément sentir le souffle d’Aaron sur sa peau.
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