bad letter (iris)

“ bad letter' ”
ft. @Iris Carstairs

⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ✧ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝

Elle s'inquiète pour lui, elle ne le devrait pas, Iris n'a aucune idée que le loup dans cette histoire c'est lui et lui seul. Il n'a rien à craindre en revanche, les personnes qui l'entourent si, mais elle ne peut pas savoir à qui elle a réellement à faire parce qu'il ne lui parle pas, du moins il évite toujours ses questions estimant que ça ne la regarde pas. Vadim n'hurle pas sur tout les toits ce qu'il fait dans la vie, il n'a pas besoin de faire ça. Il n'est pas d'accord avec elle, la seule chose qu'il faudrait c'est qu'il crève, pas qu'il passe ses jours en prison, ce serait bien trop doux, il mérite surtout de mourir, mais ça aussi, il ne peut pas le lui dire, alors il se contente d'un simple hochement de tête, sans trop en faire, le silence comme meilleure arme et celle qu'il utilise le plus souvent d'ailleurs, c'est plus fort que lui. Il préfère les longs silences aux grandes phrases Vadim. Elle devrait se laisser aller si elle en ressent le besoin, elle a le droit de craquer, le droit de laisser libre court à ses émotions, Vadim ne la jugera pas, il ne sait pas ce qu'elle a vécu et lira cette lettre plus tard, quand il sera seul dans son bureau. Pleurer ne fait pas de toi quelqu'un de moins forte. Elle est forte, il n'en doute pas une seconde. Mais je comprends. Qu'elle ne veuille plus verser de larmes et encore moins pour ce connard. Tu as une salle de bain attenante à ta chambre, je te laisse t'installer je vais demander à faire servir le dîner. Rejoins moi dans le salon quand tu auras terminé. Il la regarde une dernière fois et sort de sa chambre pour la laisser tranquille, Iris a sans doute besoin d'être seule avec elle même.
Dans le salon c'est le regard désapprobateur de Dimitri qu'il croise et Vadim fronce un peu les sourcils. Quoi ? Il le connaît, il sait qu'il a envie de lui dire quelque chose. Pourquoi t'as ramené cette fille ici ? On joue les nounous maintenant ? Je savais pas qu'on faisait ça ! Sourire carnassier qui se dessine sur les lèvres de Vadim. Pas moi, toi. Tu veilleras sur elle quand je ne serais pas là, et ne me contredit pas, c'est un ordre. Dimitri fait les gros yeux, râle, Vadim ne changera pas d'avis. C'est comme ça que ça va se passer parce qu'il l'a décidé. C'est tout. Vadim demande à la cuisinière de faire servir le dîner, il y'a beaucoup de personnel qui travaille pour lui, il n'a pas le temps de faire tout ça, des choses simples comme la cuisine ou encore les lessives, il ne manquerait plus que ça, qu'il s'abaisse à ce genre de tâches. Macho sur les bords. Misogyne. Education patriarcale qui a fait de lui l'homme qu'il est aujourd'hui.

( C ) NOCTEM

Tu ne sais pas qui était Vadim, ne connaissant même pas son nom de famille, ce qu'il faisait dans la vie, homme d'affaire de ce que tu avais pensé et pourtant, tu devrais essayer de garder la tête hors de l'eau et de te dire que la meilleure chose à faire c'est de penser à toi. Le beau brun ne connaissait pas ce que ton es petit ami était réellement, tu sais que s'il t'avais écrit cette lettre de menaces et d'injures, c'est parce qu'il allait être capable de tout t'enlever. Le beau brun essayait de te dire qu'il ne faut pas s'inquiéter pour lui, est-ce que c'est une bonne chose ou pas ? C'est bien différent de quand vous vous étiez rencontrés tous les deux, tu avais paru de cette petite femme qui avait tant à être découverte, qui ne se laissait pas marcher sur les pieds sauf qu'en ayant la mauvaise nouvelle de l'arrivée de cet homme dans les parages, c'était comme si ton monde venait de s'effondrer. Pourquoi devait-il toujours détruire tout ce que tu essayais d'avoir ? C'est pourquoi tu étais chanceuse d'avoir pris le temps de connaitre Vadim, enfin au peu que tu pouvais connaitre de sa personne mais qu'importe, maintenant tu peux te dire que t'es en sécurité et que personne ne pourrait venir te faire du mal. Dimitri, un homme que tu ne connaissais pas encore, cette même personne qui allait toujours te suivre partout, toi qui avait déjà de la difficulté à voir quelqu'un te donner des ordres... Vadim le savait, il avait vu ce que cela avait donné lorsque vous vous êtes trouvés dans ce bar tous les deux et disons que tu ne sais pas comment votre première rencontre va se passer. Il comprenait, donc tu viens a faire un signe de la tête, le laissant ainsi quitter la pièce, te donnant l'espace dont tu as besoin pour essayer de reprendre tes esprits. Un long frisson parcourait ton corps entier, tes pupilles qui vascillent dans la pièce et voilà que tu viens a prendre tes vêtements, short et top pour aller vers la salle de bain et prendre une douche. T'avais besoin de décompresser et ainsi, sous l'eau chaude qui coulait contre ton corps, tu prenais quelques minutes, ne pensant qu'à trop de choses et te voilà, sortie de la douche, prenant le temps de te préparer et de pouvoir finalement sortir de la pièce. Marchant vers le salon, tu sentais une présence, un homme s'y tenait et tu ne le connaissait pas, rien qu'à son regard il avait sans doute appris pour la nouvelle et ce prénom te reviens en tête. Dimitri. Tu dois être Dimitri. souffles-tu, plongeant tes pupilles dans les siennes, rien que son regard de braise dans le tien montrait qu'il n'approuvait aucunement pas ce qui se passe. Il ne répond pas, alors tu n'en faisais pas tout un plat, donc tu poursuivais ta route pour te rendre vers la cuisine, observant Vadim. J'crois qu'il n'a pas très bien pris la nouvelle, j'me trompe ? @Vadim Kuznetzov

“ bad letter' ”
ft. @Iris Carstairs

⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ✧ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝

Vadim sort de la chambre pour la laisser respirer. Prendre du temps pour elle. Iris a besoin de se retrouver seule avec elle-même et il ne peut qu'accepter. Il donne quelques ordres à Dimitri qui n'apprécie pas vraiment ses demandes, puis va s'enfermer dans son bureau pendant que la cuisinière s'occupe de préparer le repas. Il a du travail et profite de ces quelques instantes pour régler quelques coups de fils importants. ça ne dure pas longtemps. Vadim ne tarde pas à rejoindre la salon, se dirigeant directement vers le bar pour sortir une bouteille de whisky et en glisser quelques gouttes dans son verre. Une gorgée qu'il avale avant que la voix d'Iris ne le sorte de ses pensées. Il ne met que quelques secondes à comprendre de qui elle parle.Pas vraiment non gérer les baby sitter c'est pas son truc. il souffle finalement en la regardant. Mais de toutes façons il n'a pas le choix. Et il ne discutera pas ses ordres. Il lui fait signe d'aller s'assoir à table et le brun s'installe en face d'elle alors que la cuisinière amène les plats et qu'il la remercie d'un signe de tête. Jamais trés bavards Vadim. Mais ce n'est pas pour autant qu'il ne sait pas être poli. Il observe le regard de la blonde sur les plats qui se présentent, des saveurs qui ne seront sans doute pas connues pour elle. Ce sont des spécialités russes. J'aime manger locale quand je suis chez moi, ça me donne l'impression de ne pas être si loin de mon pays. Il explique brièvement. Presque surpris de confier des choses intimes à cette fille qu'il ne connaît pas vraiment mais qu'il a pourtant accepté d'héberger chez lui. Lui offrant un refuge et une protection. Une assiette est servit à Iris, et puis une pour lui. C'est du bortsch. une soupe de betterave composée de légumes, de viandes, de fromages et de champignons. Un de ses plats préférés. Sa mère le faisait bien, quand elle était encore vivante. Paix à son âme.
Vadim prend sa cuillère pour manger un peu, l'observant légèrement. Il n'a pas l'habitude qu'elle soit aussi silencieuse mais il ne la brusquera pas ce soir, Iris a besoin de prendre ses marques. Elle a aussi besoin de comprendre ce qu'il se passe et l'endroit dans lequel elle vit. Dimitri et d'autres de ses hommes sont partis, rejoignant leurs appartements dans le bâtiment.

( C ) NOCTEM

Tu te retrouves donc dans cette pièce, toi qui observes ces murs neutres entourant ton corps, les battements de ton coeur devenant plus fort dans ta poitrine, ne sachant pas comment réagir. Est-ce que tu dois avoir confiance en Vadim ? Sans doute, car il voulait t'aider à mieux aller, à faire en sorte que ton ex ne soit plus dans les parages une bonne fois pour toute. Bref, tu ne vas pas faire en sorte que tu le repousses, bien que tu ne sois pas au courant de ce qu'il faisait dans la vraie vie, ce qui le poussait à te sauver la vie d'un dangereux psychopathe. Tu as donc le temps de prendre une douche, de rester quelques minutes sous le jet d'eau, essayant de laisser ces pensées obscures loin de ton être et de ne pas voir non plus le noir des choses. Ainsi, alors que tu viens donc a te rendre jusqu'à la cuisine, tu remarques que Vadim était présent, qu'il vient a comprendre de qui tu parlais. Le regard que son ami t'avais fais, il ne semblait pas apprécier de devoir te protéger, de faire en sorte qu'il allait t'aider a ne pas se rapprocher de ton ex. Évidemment je suppose qu'il risque de me faire sentir mal puisque c'est en quelque sorte, ma faute. dis-tu en plongeant tes océans dans ceux du beau brun, sachant que c'est totalement compréhensible, tu aurais réagis de la même sorte si t'avais été lui. Le voyant faire un signe de la tête, tu prends donc place en face de lui devant cette immense table, cuisinière qui pose les plats en face de vos êtres et toi qui vient doucement à observer ces assiettes, nourriture que tu n'avais jamais vraiment entendue parler. Dès qu'il mentionne le fait qu'il était étranger, venant de russie, tu ne sais pas pourquoi il s'ouvre de la sorte, vous ne vous connaissiez pas tous les deux et c'est un peu normal. Tu presses ta lippe inférieure, le regardant doucement. Est-ce que ça fait longtemps que t'es à New York ? question sans doute stupide, sauf que tu veux en apprendre davantage sur cette personne qui t'héberge. Remarquant la soupe, tu viens donc à prendre aussi ta cuillère, prenant une toute première bouchée, te délectant presque de ce que la cuisinière avait fait comme plat. Tes océans se posent vers celles de Vadim. C'est excellent... @Vadim Kuznetzov

“ bad letter' ”
ft. @Iris Carstairs

⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ✧ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝

Ce n'est pas dans ses habitudes de ramener une femme ici. Chez lui. Il passe du temps dans les hôtels, dans quelques maisons closes aussi parfois, s'invite dans le lit des femmes puis part au petit matin. Mais ramener une petite blonde chez lui ? C'est une première. Il va dans la cuisine, puis s'installe dans le salon, attendant qu'elle revienne de sa douche. Ses plans dans son esprit sont trés précis, retrouver ce mec, le buter. Pas d'échappatoire. Aucune issue possible. Cette lettre est sur son bureau, Vadim sait qu'il devra la lire plus tard. Il va s'énerver, il sait déjà qu'il va détester ce qu'il y'a d'écris dessus. Il risque de tout envoyer valser. Se briser. Au sol. Morceaux de verres qu'il répandra sur le carrelage en hurlant sa rage quand il comprendra ce que cet homme lui a fait. Dimitri passe son temps à faire la gueule, le prend pas pour toi. il hausse les épaules, content ou pas il n'aura de toutes façons pas le choix. il décide, ordonne, assoit sa position et son autorité, et malgré les réticences de Dimitri, Vadim sait qu'il obéira. Elle glisse ses yeux bleus dans les siens et Vadim soutien son regard un instant, s'approchant lentement pour poser ses doigts contre ses cheveux blonds. Il la regarde, installé en face d'elle, mangeant un peu de son assiette.
Il lui parle de lui, ne sait pas vraiment pourquoi il fait ça. Mais lui donne quelques informations sur l'homme qu'il est, à défaut de lui dire ce qu'il fait de sa vie, il lui donne des informations sur ses origines. Quelques années. il ne s'étend pas en explication, souffle seulement quelques mots en la regardant.
Il souffle le nom du plat qu'elle est entrain de manger. C'est typique de chez lui. Une recette traditionnelle. Vadim aime s'enrouler dans ses racines quand il est ici, les américains ont une façon de vivre déplaisante. Ils sont grossiers, n'ont pas ou peu de valeurs familiales. il les juge, sans états d'âmes, les mépriserait presque. Cette ville n'a rien de raffinée, elle respire le trash et le décadent. Vadim vient d'un autre monde. Un monde sombre. Un monde où les femmes se vouent à leurs hommes. Un monde où la famille est importante, a une place centrale. Tu risques de manger beaucoup de plats de ce genre ici, j'aime retrouver la Russie quand je suis chez moi. il en dévoile plus qu'il ne le devrait. Iris semble fragile ce soir, fébrile aussi. Cet environnement, elle ne le connaît pas. Elle est chamboulée par cette lettre aussi. Il l'observe manger, mais le coeur ne semble pas y être. Vadim se lève, pour aller chercher une bouteille de vodka. Tu veux un verre ? elle a sans doute besoin de ça pour oublier.

( C ) NOCTEM

Ne connaissant rien de ce que cet homme pouvait t'apporter, n'ayant jamais laisser quelqu'un entrer dans ta vie, te dicter ce que tu ne dois pas ou faire, de te tendre la main puisque tu possèdes un caractère de merde, tu ne peux pas laisser quelqu'un s'imposer dans ta vie. Vadim, tu ne l'as pas vu venir dans ce bar, tu aurais pu lui dire que tu ne voudrais pas de son aide et pourtant, c'est la stricte vérité, tu as besoin de lui même si tu ne souhaites pas le dire a personne. Aujourd'hui, les choses deviennent légèrement compliquées, ne sachant pas comment décrire cette relation que tu vis avec Vadim, tant d'idées venant perturber ta propre personne, tu sentais surtout les maigres battements de ton coeur devenir plus vite quand il te regardait. Ce regard sombre, un homme beaucoup plus vieux que ta personne mais jamais t'allais céder, tu n'as pas le droit. Maintenant, te voilà assise en face de ce dernier, l'observant qui avait ce plat en face de sa personne tout comme toi, un plat venant de ses origines, que tu ne connaissais pas réellement en fait, toi qui a toujours été américaine. Dimitri tu ne le connaissais pas, cependant en remarquant comment il a réagit, ça ne l'enchantait aucunement pas de devoir jouer les baby-sitter pour toi, étant une personne qui prenait ses propres responsabilités. La Russie, toi qui avait vu souvent ton père s'y rendre cependant tu n'as jamais pu mettre les pieds vu qu'il était en voyage d'affaire, des origines que tu ne connais pas bien, sauf que ton petit doigt te disais que le beau brun allait te mentionner toutes les belles choses qui pouvait s'y trouver. Vadim vient donc à te dire que tu allais manger souvent de ce genre de plat en étant sous son toit, quelque chose que tu pouvais comprendre car c'est lui qui était maitre en ces lieux, toi qui n'est qu'une vulgaire visiteure de l'endroit. J'dois dire que j'ai toujours apprécier essayer de nouveaux plats de d'autres cultures. combien de fois tu t'étais rendu dans de nombreux endroits différents, dans l'optique d'essayer des plats venant autre que des États-Unis. Ta soeur n'avait jamais voulu t'accompagner et c'est pour cela que tu as toujours voulu faire tes propres choses, toute seule. Esquissant un petit sourire alors que tu le voyais se servir un verre, tu avais de plus en plus soif, sans doute pour oublier toutes ces gammes d'émotions en sachant que ton ex est toujours dans les parages. Volontiers, j'crois que ça ne me fera pas de tord. le but n'étant pas de te saouler mais bien oublier tous tes problèmes. Alors que tu avais laisser tes gardes tomber l'espace d'une soirée, tes océans se posent vers le beau brun qui s'est approché de toi dans l'optique de verser un verre. T'invites toujours quelqu'un comme ça chez toi ? @Vadim Kuznetzov

“ bad letter' ”
ft. @Iris Carstairs

⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ✧ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝

L'amener chez lui ne faisait pas partit de son plan. En ce qui concerne la blonde Vadim n'avait d'ailleurs pas vraiment de plan. Il n'était pas question de la faire entrer dans son univers, mais elle est en danger, et il faut croire qu'il y' a un coeur qui bat là dessous, trés faiblement, de façon lointaine, mais un coeur qui bat tout de même. Il la regarde manger et apprécier la cuisine, tant mieux, il aime bien la regarder manger ce plat typique venant de chez lui, quelque part, c'est apprécier un bout de lui aussi. La russie dans le sang. Dans les veines. Une langue qui le suit jusque dans son accent. Vadim ne sera jamais quelqu'un d'autre. il est ce qu'il est. Cet homme impitoyable et sans scrupule capable de faire couler le sang quand il le faut. Quand ses intêrets sont menacés. Sanguin et impulsif, mais tout de même réfléchit, bien qu'il devrait l'être plus souvent. Il tient beaucoup trop de son père de ce côté là. Tu as déjà eu l'occasion de voyager Iris ? Un peu de curiosité, mais il se demande si la blonde a déjà eu l'occasion de voir du pays.
Une bouteille de vodka qu'il dépose sur la table. Elle accepte un verre, elle semble en avoir besoin, lui aussi. Vadim boit souvent. Il boit pour oublier. Il boit surtout pour ne plus penser. pour étouffer tout ce qu'il peut se bousculer dans son esprit. Sa femme doit être éradiquée de son esprit pour ne plus sentir son coeur se briser une fois de plus. Vadim se refuse d'y penser, et pourtant cet anneau sur sa chaîne ne le quitte jamais, comme un rappel à la douloureuse réalité. Un rappel à la plus grande tragédie de sa vie. Cette existence bafouée. Il la sert et se sert un verre à son tour, buvant une gorgée de vodka. Son regard sombre glisse dans celui de la blonde, une question qui pourrait l'amuser s'il n'était pas aussi fermé . Tu penses que je suis du genre à inviter des femmes chez moi dans le but de les protéger ? Non, bien sûre que non. Les femmes qu'il invite chez lui ? généralement elles finissent nues dans son lit, ou dans une quelconque pièce de la maison. Elles lui servent à baiser, puis repartent ensuite. Mais donner une chambre à une femme et la laisser vivre ici ? Vadim n'a jamais fais ça. Et il n'a pas envie de se demander pourquoi il le fait à cet instant. Non Iris ce n'est pas dans mes habitudes. Il appuie tout de même sur ses mots pour le lui faire comprendre. Il termine son verre d'une traite, et le rempli de nouveau. Il n'a pas besoin de se limiter, il est chez lui, et la modération n'a jamais été sa qualité première.

( C ) NOCTEM

C'est bien la toute première fois que tu acceptes l'invitation d'un pur inconnu, quelque chose qui t'avais fais peur au tout début sauf que de voir toutes ces choses qu'il possédait, un immeuble et même des hommes qui travaillaient pour lui. Tu ne sais pas ce qu'il faisait comme travail, sauf que t'es capable de dire qu'il était influent dans un monde tout simplement inconnu, ne sachant pas ce qui pourrait se passer en ce moment. Tu avais accepté sans prendre conscience que tu pouvais te mettre dans un sérieux pétrin, sauf que disons-le ce n'est pas quelque chose de facile. Ton père ne pourrait jamais permettre qu'il t'arrives quelque chose ou même que tu entres dans un cercle vicieux, qu'on te dise quoi faire ou même s'en prendre à toi sauf que ça a toujours été ta jumelle qui était la chouchoute. Vadim vient donc à te poser une question, tu te demandes la dernière fois que t'avais voyagé en fait, ça avait toujours été ta jumelle qui était le centre d'attention. Tu viens a prendre un moment de silence, faisant un signe de la tête que non. Pas vraiment non, ça a été ma soeur qui suivait mon père un peu partout dans le monde... pour ma part j'ai toujours été le mouton noir. de cette famille, ton père avait beau être sénateur de la Floride, tu sais que maintenant tu devrais trouver ta propre marque sans pour autant pleurer parce que personne ne te donnais de l'attention. T'as toujours été comme ça, toujours prête à faire ce dont tu as envie, que ce soit de prendre de l'alcool ou même quelques substances illégales. La bouteille de vodka contre la table, tu avais accepté de prendre un verre, c'est une chose que tu appréciais en fait, de te changer les idées et oublier ce calvers. Tu avais remarqué cette alliance, autour de son coeur, signe qu'il avait sans doute été marié par le passé et maintenant tu essayais de ne pas trop entrer dans les détails aussi. Tandis que tu regardes doucement le russe, tu viens a arquer un sourcil car en fait les choses sont compliquées, tu viens a hausser les épaules. Non j'dois avouer que c'pas très commode puis... peut-être que je suis désespérée au point d'habiter chez un inconnu que je ne connais pas tant que cela. tu esquisses un tout premier sourire contre ton visage, prenant le verre dans la paume de ta main et de pouvoir laisser le liquide le long de ta gorge. Il prend un nouveau verre, toi qui arque un sourcil, le regardant droit dans les yeux. Est-ce que tu es né ici ou... ailleurs ? @Vadim Kuznetzov

“ bad letter' ”
ft. @Iris Carstairs

⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ✧ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝ ⬝

Il se demande si elle a souvent voyagé. Si elle a vu du pays. Le brun se montre un peu curieux, cherche à mieux la cerner, cette petite blonde volcanique qui cherche à le mettre en colère la plupart du temps. Sa soeur oui. Pas elle. Il se demande ce que comporte son histoire familiale. Elle en parle avec une sorte de colère. Rage en elle. Le brun fronce un peu les sourcils. Pourquoi tu n'as jamais suivi ton père toi aussi ? Il lui sert un verre de vodka, en prend un pour lui aussi. Alcool de sa patrie. Une gorgée but rapidement, comme si les effets ne lui faisait pas grand chose. Il n'entre pas tant que ça dans ses demandes. Elle lui parlera de ce dont elle a envie.
Il n'est pas du genre à ramener n'importe qui chez lui. Et puisqu'elle le lui demande, il le précise. Elle avait besoin d'un refuge, et bien que ça ne lui ressemble pas, il lui est quand même venu en aide. Pourquoi ? Aucune idée, il a fait ce qu'il avait envie de faire sur l'instant. Il ne sait pas combien de temps elle va rester, mais peu importe. Hm, peut être. Désespérée ? pour l'appeler, sans doute. Elle a eu peur en tout cas, et il ne pouvait pas la laisser baigner dans sa peau. Dans sa tristesse. Elle sourit, boit son verre et il se tait, en faisant de même. Vadim porte son regard sur la fenêtre. Un instant. Il observe l'extérieur. La nuit est tombée depuis un moment. Les lumières de la ville scintillent et Vadim aime passer du temps à les regarder. L'anneau autour de son cou lui brûle la peau, mais il le garde là, tout contre lui. Parce qu'il en a besoin. Un souvenir d'Anastasia. Un souvenir de sa femme qu'il aurait continué d'aimer et de chérir si elle était encore de ce monde. Mais c'est faux. Elle ne l'est plus. Et elle ne reviendra jamais. Coeur meutri. Recroquevillé dans sa poitrine. Putain de palpitant mort dont il ne pourra jamais recoller les morceaux.
C'est fini.
La douleur éternel qui s'enroule autour de lui. De sa peau.
Il reporte son attention sur elle quand elle réclame son attention. A Moscou. Chez lui. Dans son pays. Un pays qui lui manque. De par son froid glaciale. De par ses coutumes. Les Américains l'horripilent. C'est un pays qu'il ne comprend pas. Ne conçoit pas. Les valeurs familiales reléguées au placard. Il est temps que tu ailles te coucher Iris. Il pose ses doigts sur le verre pour le déposer sur la table. Il est vide, et elle a eu suffisamment d'émotions dans la journée. Va te coucher maintenant. Demain est un autre jour. La peur finira par s'envoler.

( C ) NOCTEM