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trouble solitude (adelaide)

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“ trouble solitude' ”
ft.   @Adelaide Branagh    

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Une réunion d'affaire dans un club sélect. Le carré VIP réservé pour la soirée, Vadim n'écoute que d'une oreille ce qui est entrain de lui être raconté. Un marchand d'arme qui cherche à négocier avec lui, des prix et des pourcentages surtout, mais l'esprit du brun est ailleurs, dans les limbes de ses pensées il ne se préoccupe que peu de ce qui lui est proposé. D'un air distrait il boit une gorgée de whisky en regardant ce qu'il se passe en bas. Une femme blonde est assise, toute seule, si il ne détourne pas son regard d'elle c'est parce qu'il a l'impression de la connaître. Elle lui dit quelque chose. Branagh. Voilà à qui elle est associée. La femme de Sullivan. Il a déjà eu l'occasion de la croiser quand il se rendait chez l'avocat pour parler affaire, une femme charmante et douce qu'il n'a que peu souvent aperçut. Que fait-elle toute seule ici ? A boire un verre comme une âme en peine ? Le brun arque un sourcil et se lève, laissant ses interlocuteurs stupéfaits. Ce n'est pourtant pas étonnant venant de lui, Vadim agit toujours selon ses envies.
Et ce qui l'intrigue, c'est de savoir ce qu'elle fait toute seule ici. Sullivan devrait faire plus attention à sa femme. Vadim s'approche d'elle, dans son dos, et pose sa main sur le comptoir juste à côté de la sienne. Je ne m'attendais pas à vous voir ici. il la regarde tourner son visage vers lui, visiblement surprise. Il ne pensait pas aller l'aborder, et au fond ça ne le regarde pas, mais il est tout de même aller la rejoindre. Je ne pensais pas que Sullivan était du genre à laisser sa femme sortir toute seule. Vadim n'aurait jamais laissé Nastasia se baladait dans les rues de New York toute seule, beaucoup trop protecteur, beaucoup trop jaloux aussi, sa femme lui manque tellement. Elle ne lui reviendra jamais. Sullivan ne se rend pas compte de la chance qu'il a, il devrait profiter du faire que sa femme soit encore là.
Le verre de la blonde est vide alors, il fait signe au barman de lui en emmener un autre. Il sait que vous êtes ici ? il demande finalement en plongeant son regard sombre dans le sien. Est-ce que son avocat est au courant que sa femme boit seule dans un bar ? Ou bien la néglige t-il au point de ne pas savoir où elle se trouve à l'heure qu'il est ? Beaucoup de questions se succèdent dans l'esprit de Vadim mais il les compartimente pour se concentrer sur le joli minois qui lui fait face. Une femme ne devrait définitivement pas traîner seule dans New York en pleine nuit, les hommes dangereux courent les rues, il est le premier concerné.





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Les ongles rouges s'agacent sur la finesse du verre, mélopée de la femme séduisante devenue mère et délaissée. Sullivan lui a une fois de plus fait le coup, croche qui marque la portée de leur relation encore et encore. Elle y croyait sincèrement pourtant cette fois, a laissé Alistair et Mary chez un de ses frères pour le weekend, a passé trop de temps chez l'esthéticienne et la coiffeuse, a dépensé plus que de raison pour une robe haute couture qui met son corps en valeur et lui donne l'illusion dans le miroir d'avoir cinq ans de moins. Restaurant réservé depuis des semaines, draps changés sentant la lavande, Adelaide avait peaufiner jusqu'au moindre détail cette soirée avec son mari qui se finirait sans nul doute sous les draps - ils avaient toujours su s'entendre sur ce terrain-là.
Puis le sms, le coup de massue, le revirement de programme. Sullivan était une fois de plus pris par une affaire et incaoable de se libérer. L'agacement était monté par écrit - elle ne comprenait pas qu'il puisse être ainsi incapable de libérer du temps pour elle -, les reproches avaient fusé - s'il devait bosser autant c'était prétendument pour les entretenir, elle et ses goûts dispendieux - et la conclusion était restée figée : son époux lui posait un lapin. L'appartement lui était devenu alors insupportable. Le bruit de ses gosses qui d'habitude l'agaçait lui manquait terriblement, l'odeur des draps propres lui filait la nausée et le regard de Sullivan sur la photographie de famille dans le salon lui avait soudain paru affreusement hautain. Elle ne supportait plus rien de tout ça.

Sac en main, un peu de rouge sur les lèvres, Adelaide était alors sortie sans plus de cérémonie, sans réel but autre que fuir l'agonie de son mariage. Un bar select dans Brooklyn et un verre de Chardonnay auraient peut-être le mérite de calmer ses nerfs. Peut-être pas. Elle n'attendait plus grand chose de cette soirée désormais.
Plus grand chose et pourtant le destin paraissait s'amuser de son quotidien. Main qui se pose près de la sienne, accrochée à un corps qu'elle reconnaît vaguement. Dans le milieu dans lequel elle évoluait, il valait mieux avoir une bonne mémoire des noms et des visages.

- Mr Kuznetzov, salue-t-elle celui qui se pose là en parfaite distraction.

Un sourire amer vient habiller ses lèvres à sa remarque ; il était un temps où, effectivement, Sullivan ne l'aurait pas laissée sortir seule, partout à son bras comme deux amants éplorés - ce qu'ils avaient été, dans le fond - prêts à s'éclipser dans le moindre recoin sombre pour s'enlacer. Mais cette époque était révolue et elle se retrouvait seule dans un bar en compagnie d'un client de son mari plutôt que de lui.

- Disons que, si vous le voulez bien, ça sera notre petit secret.

Elle lève son verre pour trinquer à cette confidence, consciente pourtant que même si elle venait à être levée, son époux n'en aurait probablement rien à faire. Femme délaissée, mariage délité, même les apparences prennent l'eau désormais pour ne plus laisser qu'une mousse d'amertume.

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Une main qu'il pose sur le comptoir à côté de la sienne, Vadim s'approche de cette femme, dans son dos, contemplant le profil de cette jolie blonde. La femme de Sullivan. Il a eu l'occasion de l'apercevoir quelques fois, en faisant des allers et retours chez son avocat, une femme charmante au visage doux, loin de l'image de requin que renvoie son mari, toutefois, il se demande ce qu'elle fait là, seule en pleine soirée, il n'a pas l'oeil sur sa femme, c'est dommage pour lui, il devrait y faire plus attention. Une femme c'est précieux on en a qu'une, si la sienne était encore là, Vadim continuerait de la chérir, chaque jours qui passe. Nastasia lui manque terriblement, mais on la lui a arraché, et sa mort ne restera pas impunie.
Elle lui adresse un sourire amer, mais un sourire teinté de regret, de colère voilée, Vadim s'installe à côté d'elle, la curiosité le poussant à prendre possession des lieux et notamment de la place à côté d'elle. Adelaide lève son verre et il vient trinquer avec elle, avalant une gorgée d'alcool, il sait garder les secrets. Notre secret. il confirme finalement. Vadim la contemple de ses yeux sombres. Qu'est-ce que vous faîtes là toute seule ? Il se mêle de ce qui ne le regarde pas, mais il sait reconnaître une femme esseulée quand il en voit une. Une femme seule qui semble avoir besoin de compagnie, et ça tombe bien, il est là ce soir. Il faut croire qu'elle ne passera pas cette soirée seule, jolie blonde qui aurait pu se faire aborder par n'importe qui s'il n'avait pas été là, Sullivan lui en doit une. C'est certain. J'imagine que c'est une soirée sans enfants. Et une soirée sans enfant pour un couple ? ça ne veut signifier qu'une chose. Une soirée en amoureux avortée. Etrange. Il ne donne pas plus de travail que ça à Sullivan ces derniers temps, et Vadim a suffisamment son nez dans ses affaires pour savoir qu'il n'est pas si surbooké que ça. Pourquoi il n'est pas là ? Vadim n'est pas idiot. Les conclusions s'imposent à lui. Une possible maîtresse sans doute. Vous êtes trés belle ce soir. Il remarque sa robe, son maquillage sophistiqué, elle s'était fait belle pour lui, tant pis, Sullivan n'en profitera pas ce soir. Mais lui si. Il pourrait profiter de la détresse qui émane de cette jeune femme, il y pense un instant, il ne va pas en profiter, c'est la femme de son avocat aprés tout, mais rien ne l'empêche de s'amuser un peu. Sa main frôle la sienne et il lui adresse un sourire enjôleur. Allez racontez moi ce qui vous tracasse. Diable tentateur.







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Le bruit des verres trinque au-dessus du bar, liquide qui oscille sans déborder pourtant. Il est bien loin le temps où ça servait pour défier les ennemis de mettre du poison dans sa boisson, pour vérifier dans un triomphe de goutte perlant entre les récipients qu'aucune condamnation n'avait été glissée, ou qu'elle serait alors partagée. Désormais, c'est plus pour se souhaiter un bon verre, une bonne santé, ou dans le cas présent, un bonjour et une invitation à venir s'asseoir à côté d'elle et à partager un moment et un secret. Cette petite escapade nocturne dans les rues new yorkaises, si loin de son Manhattan confortable, comme pour s'amuser à frôler des risques dont elle n'a pas besoin. Des risques qu'elle se construit ; elle est venue en taxi, repartira de la même manière, ne se mélangera même pas vraiment avec ceux qui ne sont pas les siens ceux qui n'accumulent pas les nombres sur leur compte en banque. Fabriquer des frissons pour se défaire un peu de cette impression d'être constamment délaissée par son mari.

- Je bois un verre, répond-t-elle, un brin amusée de son propre petit jeu.

La vérité cependant la rattrape bien vite. Les enfants ne sont pas à la maison, elle a organisé son weekend autour de ce fait-là, de l'idée que son frère ait accepté de les prendre pour deux nuits, qu'elle allait enfin pouvoir retrouver son mari pour elle, avoir l'impression de retrouver leur jeunesse juste une soirée, un restaurant, un peu de flirt avec l'homme qu'elle a épousé. Une soirée, rien de plus, c'est tout ce qu'elle désirait ; mais non, non il faut se contenter de bijoux qu'elle aligne dans son dressing, de spa pour occuper ses journées. Adelaide s'est faite belle pour rien, pour personne alors elle a décidé que si Sullivan n'était pas là pour la voir, au moins d'autre gagnerait cette chance. D'autre qui saurait peut-être apprécier sa robe, son maquillage, sa coiffure. Les moindres détails de la composition qu'elle avait savamment préparé pour un homme qui était absent. Au moins Vadim, lui, semblait l'apprécier. Et ça la flatte, forcément que ça la flatte, parce qu'elle aime être au centre de l'attention, que les autres la trouve belle.

- Merci.

Premières politesses passées, le sujet abordé est lui, beaucoup plus délicat, tant qu'elle ne fait pas particulièrement attention à la main qui effleure la sienne, trop emportée par l'élan de colère qui la saisit, la chagrine presque.

- Pas grand chose. Enfin... disons pas grand chose de plus qu'une femme dont le mari est toujours fourré au boulot. Ne le prenez pas mal, je sais qu'il est un excellent avocat et j'imagine que s'il vous compte toujours dans ses clients, c'est que vous devez penser la même chose. Mais parfois j'apprécierais qu'il se libère également un peu de temps pour moi.

À croire qu'il lui faudrait bientôt prendre rendez-vous directement à son cabinet pour le voir. Ca en devenait ridicule.
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Ange esseulée au comptoir du bar. Seule. Attendant sans doute que quelqu'un vienne lui tenir compagnie, aucune femme aussi distinguée n'aime passer du temps en solitaire et il est surpris de ne pas voir Sullivan dans le coin, il ne pensait pas que l'avocat était du genre à laisser sa femme sortir seule dans les bars. Vadim ne l'aurait jamais permis, Nastasia était sienne, et tout le monde le savait. Ce n'est apparemment pas le cas d'Adelaide. Elle est belle. Un pouvoir de séduction dont elle ne doute pas, il en est certain. Elle fait partit de ces femmes sûres, de ces femmes qui aiment attirer le regard, et c'est réussi. Car le regard de Vadim est attiré, fasciné, et il ne détache pas ses yeux quand leurs verres s'entrechoquent et qu'il en boit une gorgée.
Un compliment soufflé pour qu'elle le sache, il la voit. Dommage que ça ne soit pas le cas de son mari, peut être qu'il le préviendra, à l'occasion, qu'il ne vaut mieux pas laisser une si belle femme seule, quelqu'un risquerait de la lui voler. De la lui prendre. Lui l'aurait fait, s'il ne connaissait pas l'avocat. Est-ce que ça peut l'arrêter ? Ce n'est pas certain. Le besoin de parler se fait imposant car elle s'ouvre à lui, lui explique ce que son coeur lourd est entrain de traîner. Elle voudrait qu'il passe plus de temps avec elle, qu'il se souvienne qu'il ai une femme. Vadim pose son verre sur le comptoir, observant la jolie blonde qui déverse sa tristesse et son désespoir Les hommes sont idiots, ils ne se rendent souvent pas compte qu'ils ont tout ce qu'il leur faut juste devant les yeux. Tirade soufflée sans demi-mesure. Sullivan ne devrait pas vous négligez autant. Il tend lentement ses doigts vers elle et pose deux doigts sous son menton pour soulever son visage vers le sien. Et à sa place je ne laisserais pas une autre belle femme seule dans un bar. Surtout si c'est la mienne. mot soufflé avec un peu de violence, mais une réalité intègre. Intact. Nastasia ne sortait pas sans lui. possessif. jaloux. incroyablement amoureux. on la lui a pris. On l'a tué pour lui rappeler que la menace n'était jamais loin. Vadim donnera des coups en retour. Au centuple. Comme il l'a toujours fait.
Vadim retire ses doigts de son visage, peau douce et délicate qu'il aura eu l'occasion d'effleurer au moins une fois. Contact qui n'a rien d'innocent. On peut rester ici autant de temps que vous le voudrez. Puis je vous ramènerais. Je ne dois rien à Sullivan, mais je m'en voudrais qu'il vous arrive quelque chose ce soir. des hommes mal intentionnés qui pourraient lui tomber dessus, des ennemis de son mari aussi, en véritable requin qu'il est, beaucoup de personnes ont des comptes à régler avec lui.




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Les doigts triturent la longue tige du verre dans un geste un peu nerveux, le même qui pouvait la prendre à l'époque du lycée lorsqu'elle attendait les résultats pour être déléguée de classe ou les notes d'un test - elle mettait un point d'honneur à toujours exceller, à être un peu au-dessus des autres, et l'argent que ses parents versaient pour l'entourer de tuteurs l'y aidait bien. Mais où excelle-t-elle encore aujourd'hui ? Certainement pas dans son rôle de mère ; elle le voit bien aux difficultés qu'elle a avec Mary et Alistair, à la lassitude qu'elle ressent souvent, l'envie de les envoyer en internat pour avoir la paix - quelle mère horrible. Probablement pas comme épouse non plus. Son mariage lui paraît foutu en l'air et elle flirte avec des frontières dangereuses qui risquent bien, un jour ou l'autre, de lui exploser au visage. Et alors est-ce que Sullivan en aurait quelque chose à faire ? Elle n'en est même pas certaine. Non, Adelaide n'excelle plus en rien et l'envie, quelques instants, de savoir encore séduire, de valoir encore quelque chose dans cette société qui juge si rapidement, la caresse avec délice. Les mots du client de son mari sont flatteur et il n'a pas tort à présent ; si M. Branagh ne voit pas à quel point son épouse a besoin de plaire, tant pis pour lui. Ca attisera le désir d'autre ; peut-être.

- Il me croit sûrement à la maison.

Comment l'imaginait-il en ce moment ? La pensait-il sous un plaid devant une série, ou en train de ranger les affaires des enfants ? Probablement qu'il n'y pensait même pas, que ça faisait longtemps qu'il avait arrêté de se poser la question de ce que son épouse pouvait bien être en train de faire quand il était au boulot. Plus jeune, il fallait s'occuper des enfants et ça représentait un travail à plein temps, mais désormais qu'ils étaient tous les deux bien assez grand pour s'habiller eux même, se brosser les dents et filer à l'école, ça lui laissait beaucoup de temps libre. Quelques tâches ménagères - bien peu, en fait, puisqu'ils avaient quelqu'un qui s'occupait de la plupart -, des verres avec des amies, le pilate deux fois par semaine pour garder la forme, et beaucoup de boutique. Paquets qui s'accumulaient dans l'appartement pour combler un manque qui se faisait plus béant à mesure que son mariage s'écroulait.
Croisant les jambes, elle se tourne un peu plus vers Vadim et l'observe quelques instants, son regard s'attardant sur l'annulaire de sa main gauche. Pas d'alliance. Ca ne veut pas forcément dire qu'il n'est pas marié ; certains ôtent leur bague parce qu'elle les gêne, pour travailler ou même pour tromper leur conjoint... Et d'autres n'en portent jamais. C'est cependant un premier indice sur celui qui est le client de son mari.

- Vous avez déjà été marié, M. Kuznetzov ?

Probablement que non, ou alors pas assez longtemps pour laisser la passion s'étioler. Peut-être avait-il succomber à l'un de ces divorces de passion où on aimait encore trop fort et où tout faisait trop mal. Mais il n'avait jamais dû être marié assez longtemps pour que tout se lasse, tout indiffère.

- Vous êtes bien galant.

Un trait de caractère qui avait tendance à se perdre ; à raison, diraient certaines, mais Adelaide était plutôt conservatrice et appréciait cette valeur qui faisait un peu trop défaut à son mari ces derniers temps.
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Sullivan devrait faire attention à sa femme. C'est certain. Parce que si elle n'attire pas son regard alors elle attirera le regard des autres. Ce soir, c'est le regard de Vadim qu'elle a attiré et il se glisse à ses côtés. Il le lui chuchote même à l'oreille, mauvaise conscience sur son épaule, voix du démon venant souffler à son oreille. S'il la croit à la maison alors c'est qu'il est idiot. ou stupide. Deux qualificatifs qu'il ne pensait pas utiliser un jour pour lui. Avocat de renom, requin des temps modernes, mais pas capable d'ouvrir les yeux quand il s'agit de sa femme alors qu'il est capable de démêler n'importe quel dossier épineux à traiter. La blonde se tourne vers lui. Se montre curieuse, question qu'elle lui souffle. Lui pose. Et le brun la regarde, il pourrait laisser la colère prendre de la place. Parler de sa femme est toujours difficile. Mais Adelaide n'y est pour rien, elle ne peut pas savoir, et il devine à sa question qu'elle est sans doute entrain de le jauger. Le détailler. Entrain de se demander quel genre d'homme il est.
Le brun la regarde, un instant, buvant une gorgée de son verre parce qu'il en a besoin, c'est un fait nécessaire. J'ai déjà été marié. Il confirme finalement. Une jeune femme magnifique. La sienne. Vadim l'a aimé. Comme un fou. Mais elle n'est plus de ce monde et il doit maintenant apprendre à marcher sans elle. Avancer, sans elle. Et ça le tue, à petit feu, mais aucune autre alternative n'est possible. Elle ne pourra jamais revenir à la vie. Mais elle est morte. voix froide qui s'échappe et coude qui s'appuie sur le comptoir, levant une main pour déposer ses doigts contre ses cheveux blonds. J'ai toujours traité ma femme avec respect. Sullivan ne se rend pas compte de la chance qu'il a de vous avoir. Il ne se rend pas compte de l'importance que ça a. Lui ? Il donnerait tout pour encore un moment avec sa femme. il donnerait tout pour la ramener. Mais personne n'a le pouvoir de ressusciter les morts.
Vadim retire ses doigts de ses cheveux blonds, préférant terminer son verre pour ne pas laisser transparaître ses émotions. Il n'a pas le temps pour ça. Il n'a pas envie de se montrer faible non plus. J'ai des manières et des principes. Il concède. Vadim peut être à la fois galant et à la fois sanguinaire et impulsif. tout dépend de l'instant, du moment, de l'homme qu'il est quand les émotions sont là ou au contraire déserte son esprit. Vous avez déjà bu quelques verres, quand vous aurez envie de rentrer faîtes moi signe, je vous raccompagnerais. Il ne la laissera pas rentrer seule alcoolisée, des personnes mal intentionnées pourraient lui tomber dessus.




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Elle sait qu’elle est encore belle pour son âge. Cette petite phrase qui vient tout gâcher et qu’on accole lorsqu'on observe son visage aux traits sculptés, mais qui commencent déjà à se relâcher, lorsque son coiffeur remarque un nouveau cheveux blanc entre les mèches blondes, lorsqu’elle observe sa silhouette nue dans le gigantesque miroir de son dressing. La société glorifie la jeunesse et à 40 ans, Adelaide sait qu’elle est sur la pente descendante. Plus jamais elle n’aura cette insouciance de l’ingénue qui fait tourner les têtes sur le sillage de son parfum. Ce monde-là est réservé à d’autres, sera bientôt ouvert à sa fille et elle redoute l’entrée de Mary dans l’épanouissement de l’adolescence. Elle le redoute parce qu’elle a peur d’être jalouse de son propre sang, d’être la mauvaise mère, encore une fois. Mais aussi riche qu’elle soit, l’argent ne peut rien acheter au temps, à peine tenter de dissimuler les premières rides dans des crèmes hors de prix et de la chirurgie esthétique.
Le client de son mari, cependant, n’a pas l’air de la trouver belle malgré son âge. Il l’aborde et elle se sent flattée, coquetterie qu’elle accumule pour le jour où, vraiment, plus personne ne daignera lui accorder un regard, qu’elle sera cette sorcière qui hante les contes de fée, celle à qui miroir, mon beau miroir rit au nez. Sullivan devrait en prendre de la graine. Curieuse, son regard glisse jusqu’à l’annulaire de Vadim, n’y voit aucune alliance, et la question délie ses lèvres.

Ainsi, il a été marié. Elle note l’utilisation du passé, songe à un divorce avant que la vérité n’éclate et ne fasse planer ce voile inconfortable que l’on peut ressentir face à ceux qui ont perdu quelqu’un d’important trop tôt. “Toutes mes condoléances”, paroles presque automatiques, mais néanmoins sincères. Elle se demande ce qu’aurait été sa vie si son époux était mort plusieurs années auparavant, lorsque la flamme était encore si puissante entre eux. Est-ce qu’il y aurait encore dans ses yeux ce même amour qu’elle peut voir danser dans les iris de Vadim ? Plus puissant au-delà de l’éternité que dans un quotidien qui laisse les passions s’essouffler ?

– On comprend la véritable importance des gens que lorsqu’il est trop tard.

Ses pensées s’égarent un instant vers sa mère, vers celle qui s’est battu contre un crabe invisible alors qu’Adelaide n’en avait même pas conscience, trop obnubilée par sa nouvelle vie de famille avec un Alistair encore babillant entre les bras pour se rendre compte de la maladie qui rongeait sa famille. Le retour à la réalité avait été brutale et la vie n’avait plus jamais eu la même saveur. Peut-être était-ce là le point de départ, celui qui avait vu son couple s’étioler au fil des années.
Et désormais, Sullivan et elle était plus étrangers l’un à l’autre que jamais. L’époque où ils vivaient d’amour et d’eau fraîche dans leur jeunesse insouciante était encore loin. Ils s’étaient transformés en deux sortes de monstre bien distinctes : lui était devenu un véritable bourreau du travail qui délaissait ses proches et passait des nuits dans son bureau ; elle se perdait dans des dépenses trop luxueuses et des attitudes de diva. Qui avait il encore de bon en eux qui ne soit pas pourri ?

– Vous êtes certain que cela ne vous dérange pas ? Vous ne devez pas allez retrouver vos… amis ?

Du menton elle désigne le carré VIP d’où il a émergé. Elle n’a aucune idée de qui est cette compagnie ou des accusations qui ont bien pu peser sur lui. C’est un client de son mari, certes, mais elle l’imagine plus en fraudeur fiscal qu’en repris de justice. Et puis s’il est toujours libre, c’est qu’il était innocent, non ? Ou que tout le travail de son mari paie.
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Histoire dévoilée, Vadim n'a rien à cacher. Sa femme est morte, assassinée, avec tellement de brutalité qu'il aurait pu ne pas la reconnaître, mais il savait que c'était elle. Tout son être avait hurlé à la douleur. Tout son coeur s'était pétrifié de douleur. Des condoléances, on lui en a présenté des tas, mais le brun les accepte, hochant légèrement la tête. Signe imperceptible mais là, présent. Il note la douceur dans le ton de la blonde, et son regard qui s'accroche aux siens. Le brun l'écoute, silencieux, buvant une gorgée de son verre parce qu'il en a besoin. Parce que l'alcool et la passion l'aide encore à tenir un peu. Trop fort pour se laisser abattre, trop fier pour courber l'échine, Vadim est toujours le maître de sa vie. Forcé, et contraint d'avancer sans elle, la mort ne lui aura laissé aucun choix, mais la vengeance au creux de son myocarde est tenace. Réelle. Il la prendra, et éliminera la personne qui a foutu sa vie en l'air. Baisser les bras n'est pas une option, un Kuznetzov n'abandonne jamais. Pensez-vous que Sullivan se rendra compte de votre importance avant qu'il ne soit trop tard ? Parole soufflée, main qui se dépose non loin de la sienne.
Jeu dangereux initié. Il ne devrait pas. Elle désigne d'un geste de la tête ses hommes et le brun secoue légèrement la tète. J'étais là pour une réunion d'affaire, mais ça peut atteindre. Des affaires qu'il gèrera plus tard. Il se redresse, tend sa main vers la sienne pour qu'elle la saisisse. Il est temps de la raccompagner chez elle, bien que la solitude l'accueillera, il la connaît Vadim, la pratique tous les jours quand il se réveille seul dans ses draps froids et s'endort en cherchant des doigts la personne qui occupait cette place maintenant vide. Il a l'impression que ça ne s'estompera jamais. Que les années pourront passer, rien ne pourra la lui faire oublier. La flamme de son être. De toute son existence. Une flamme qu'il va chercher ailleurs, comme à cet instant. Frisson subtile qui s'invite sur l'épiderme quand les doigts frôlent les siens. Vadim l'entraîne à l'extérieur, sa voiture garée devant le club. Vadim lui ouvre la portière, l'invitant à s'installer sur le siège passager, passant derrière le volant pour démarrer. Une adresse qu'il n'a pas besoin de demander, Vadim est venu si souvent chez les Branagh qu'il n'a aucun mal à se repérer. Avez-vous envie de rester seule ce soir Adelaïde ? Mots soufflés, regard sombre figé sur la route, prenant les allées pour arriver devant la maison de ce couple bancal à présent. Contact qu'il coupe, regard s'arrêtant dans le sien. Un mot et je descend de cette voiture. Un mot, et il rompra sa solitude pour cette nuit.






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