[flashback] (blumescu) oops i won’t do it again
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oops i won’t do it again
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« Tu diras à ton boss qu’à partir de maintenant, il a intérêt à avoir des tarifs plus compétitifs, et qu’on essaie pas d’arnaquer Mario, ok ? Allez, tire-toi. »
Ferme ta gueule et fais pas de remarque sur les plombiers italiens, Stan... Tire-toi tant que t’as l’opportunité de le faire en étant en vie. Y’a aucune plaisanterie au monde qui vaut ta vie. Elle est même pas bonne, ta vanne. Je me casse de cette putain de ruelle aussi vite que je peux, ça court de façon pathétique mais je peux pas faire beaucoup plus entre la vision trouble, les jambes en coton et les organes probablement tous plus défoncés les uns que les autres. Quand même pas assez débile pour prévenir personne, j’envoie un message à celui qui m’a foutu dans cette putain de position. J’y vois pas très clair, c’est difficile de taper un truc cohérent, tant pis. J’essaie d’aller au plus direct, de lui faire comprendre que là je suis carrément dans la merde et que je suis pas sûr de pouvoir rentrer chez moi. Bon, bien entendu, mon cerveau brumeux trouve pas utile de le dire avec autant de mots que ça, tant pis. Téléphone qui glisse à nouveau dans ma poche, main qui monte à mon nez.
«
Ça saigne de là aussi. Je crois que c’est pas pété, j’ai pas si mal que ça, mais je dois bien avoir une sale tronche de merde, tiens. Comment je suis arrivé ici, moi, déjà ? Pas de voiture ce soir... J’ai fait quoi, putain ? Je sais plus. Comment je suis censé rentrer ? Hors de question d’aller à l’hôpital, flemme de pas dénoncer c’t’abruti mais flemme aussi de perdre le seul truc qui peut me rapporter un maximum de thunes en un minimum de temps. Putain ce que ça peut me faire chier toute cette merde. J’aurais pas pu plutôt appeler Wolf et décider de passer la soirée avec mon mec ? Nan, il a fallu que je me retrouve avec pas un rond pour payer l’hôtel ce soir et que je me propose pour une livraison de dernière minute. Bravo Stan, malin ça. Connard que je suis. J’essuie dessous mon nez, ça a pas l’air de couler, ça ira. Je continue ma progression qu’on pourrait qualifier de bissextile – ou d’autre chose, mais c’est ce mot qui me vient, j’sais même pas ce que ça veut dire – mes jambes qui veulent pas faire exactement ce que je leur dis, j’ai l’impression que ma tête et mon corps sont pas au même endroit, carrément chelou comme sensation. Tilt dans ma tête, illumination suprême : j’ai tourné à ce coin de rue tout à l’heure. Mais je venais de la gauche ou de la droite ? Aucune idée. Faut choisir. Dépêche-toi Stan, parce que peut-être que Mario a lancé Luigi à ta poursuite et t’as pas envie de voir s’il est plus gentil que son frère, même s'il a potentiellement des champignons dans ses poches. Complètement délirant, je choisis la solution la plus proche, tourne à droite... Et percute violemment quelqu’un. L’instabilité déjà immense de mon corps me fait partir en arrière, mais mon adversaire a visiblement de sacrés réflexes puisqu’on me maintient en place avant que je puisse tomber à la renverse. Je me tiens un œil, j’aurai un giga coquard demain, et l’autre a du mal à faire l’auto-focus sur le visage de... Oh. Merde.
«
Fallait qu’il soit de sortie, hein ? Fallait qu’il se retrouve là, ici, maintenant, alors qu’on a toute une putain de ville entière dans laquelle on se croise normalement JAMAIS ? Franchement, j’ai fait chier qui dans une vie antérieure, pour avoir la poisse comme ça ? Pas que je sois pas content de le voir, hein, mais y’a potentiellement un plombier en pull vert qui est en train de me suivre pour me péter à nouveau la gueule et j’ai pas envie que sa belle tronche à lui prenne le moindre coup. Alors j’attrape sa main, le tire dans la direction opposée à celle où il allait, marche du pas le plus décidé que je peux – autrement dit pas trop-trop décidé – me mets à parler vite, fort, aussi chelou que le sourire maniaque qui étire mes lèvres.
«
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Les rues étaient animées ce soir, mais plus j'avançais, me fiant uniquement à mon odorat et un tout petit peu aussi à ma mémoire, plus les gens se dispersaient. Il y avait au départ sur les trottoirs, comme collés par du miel, des tas de gamins en train de fumer, et puis des types plus vieux qui les serraient de trop près, m'arrachant des frissons. Est-ce qu'on ressemblait à ça, tous les deux ? C'était une sale idée, une sale image aussi, l'avantage principal étant que tu obnubilais suffisamment mes pensées pour que ça disparaisse en deux trois secondes. Rapide détour par une ruelle sombre, ça me fait plus vraiment peur, du moment qu'il n'y a que mes pas à moi qui claquent sur le sol. Enseigne rose, une petite file d'attente à l'intérieur dans laquelle je me glisse, quinze minutes sacrifiées et toujours pas de notifications, alors je ressors de la boutique un bubble tea à la main - c'était un des nombreux trucs que j'avais découvert sur Instagram et que je m'étais promis de tester. Mangue, billes de café, une bombe sucrée comme je les aimais, qui m'accompagnerait sur mon chemin ce soir, à défaut de pouvoir me faire la conversation, me glisser un baiser ou enrouler sa main dans la mienne. Non, vraiment, il fallait au moins que je reprenne un peu de liberté, que j'arrête de me fixer sur toi. Que je te laisse respirer. Tu ne voulais pas d'un troisième parent, moi surtout pas d'un deuxième gamin, et j'avais bien d'autres projets, bien d'autres aspirations en ce qui concernait nos destins maintenant qu'ils s'étaient mêlés. Feu piéton passe au vert, j'accélère un peu le pas, décidé de plus en plus à rejoindre mon pieu vu que visiblement tu ne te... Choc sur mon torse, projeté de quelques centimètres en arrière, tout mon poids sur les chevilles et les talons pour ne surtout pas m'effondrer, et mes bras qui serrent la personne imprudente comme d'instinct, pour lui éviter la chute aussi. Je baisse les yeux. Une odeur familière. Et d'autres effluves, métalliques, âcres. Pas le temps d'articuler un mot, tu m'entraînes dans une marche rapide, puis un peu plus lente, ta main accrochée à mon poignet qui m'empêche de nous stopper tous les deux. Pourtant, quand je vois que tu ralentis pour de bon, quand un lampadaire me laisse voir la fatigue sur ton visage, et aussi le sang, la respiration sifflante trahie par les mots qui s'étaient ensevelis sous mon inquiétude, j'arrive à te bloquer contre un mur. "Putain de merde, Stan, est-ce que tu peux m'expliquer ce qui est en train de se passer ?" C'est la question la plus enflammée qui m'a échappé, alors. Dommage. J'en avais plein d'autres, comme te demander pourquoi tu ne me répondais pas, pourquoi t'avais les fringues plissées et tâchées, pourquoi t'avais du sang un peu partout et surtout SI TU POUVAIS M'EXPLIQUER CE QUI EST EN TRAIN DE SE PASSER. Ma main frôle ton torse, n'ose pas caresser complètement parce que je te vois grimacer. "Je t'emmène à l'hôpital. Aucun moyen que je te laisse t'enfuir comme ça." Ma main arrimée à la tienne, cette fois c'est moi qui donne la danse, nous jette tous les deux dans ce taxi qui s'est immobilisé, a dû me prendre pour un fou à te plaquer contre le mur - et pourtant, je l'ai fait avec toute la douceur du monde. Je me penche par-dessus toi pour fermer la portière. "Bonsoir. Musique au volume maximum, ou vos doigts dans vos oreilles, vous vous débrouillez." Le chauffeur me regarde dans le rétroviseur, sent que j'ai pas trop la tête à rire, et il augmente le volume. M'en fous pas mal, qu'il nous entende, finalement. Mais j'ai le sentiment que tu me caches un truc, et que tu voudras pas en parler devant témoins. Il prend la route de l'hôpital, soit il a une très bonne ouïe, soit il avait sa vitre ouverte, soit il roule au pif et je me fais des films, soit il a vu que t'étais pas dans ton meilleur jour côté santé. "Liebe, j'ai besoin que tu m'expliques. Pas dans les détails, si tu veux pas. Mais - putain, tu saignes beaucoup - je pense que je vais devenir dingue si tu me caches des trucs, ou que tu me fais pas confiance, ou que tu me prends pour un con, ou..." Poing qui se serre, je me retiens, parviens à le décontracter, t'ausculte du regard, mes doigts qui glissent sur les tiens, m'en fiche pas mal aussi d'avoir les phalanges pourpres.
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«
Je l’ai coupé dans sa diatribe, mais fallait qu’il la ferme, là.
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Je sens bien que ça l’agace, qu’il est énervé, mais tant pis. Pas envie de finir en taule ou crevé dans le caniveau, j’ose espérer qu’il comprendra. La musique baisse, ça atténue le tambour qui joue contre mon crâne, déjà un peu mieux. Y’a ses doigts sur les miens et je les accroche, serre, soupire. Il est là, j’suis en sécurité. C’est complètement con de penser ça, parce que j’pense que Wario et Waluigi lui feraient aussi mal que ce qu’ils m’ont fait, mais c’est le côté invincible qui ressort quand il est là, apparemment. Déjà que je suis pas du genre réfléchi, si je me pense en plus indestructible avec lui, on n’est pas sortis du chaudron. Je me tourne un peu vers lui, lance un sourire pas tout à fait sûr de moi, un peu incapable de bouger normalement. L’adrénaline redescend vachement vite, cette connasse, et je commence à sentir tous les trucs qu’ils m’ont potentiellement cassé. Ça fait un mal de chien, putain.
«
Hors de question que le chauffeur entende quoi que ce soit, et hors de question aussi qu’il refoute sa musique de merde. J’ai envie de me coller contre lui mais je me retiens pour plein de raisons différentes, la première étant mon incapacité à bouger mon corps de lâche comme je voudrais. Comptez sur les Italiens pour les travaux de démolition. Je sais qui appeler si j’ai un mur à abattre, tiens. Pas que j’aie la prétention de me comparer à un mur, m’enfin. C’est finalement le silence qui gagne, même si je sens qu’il y en a un qui est pas chaud-chaud pour tout ça, et je constate avec bonheur que lorsque le taxi s’arrête, c’est absolument pas devant le putain d’hôpital. On sort, je m’appuie sur Wolf qui me soutient comme il peut, m’aide à monter. Je sais pas où on est mais je suis putain de content d’être hors de portée de ces abrutis. Faudra qu’on évite Venise si on fait vraiment notre tour du Monde, tiens. On arrive dans un ascenseur, on monte et puisqu’on n’est que tous les deux, j’ouvre enfin ma gueule. Langue pâteuse, c’est difficile de garder les yeux ouverts, peut-être que je suis pas trop-trop loin du trauma crânien mais je vais garder ça pour moi sous peine de me retrouver avec un loup enragé au bras.
«
Les paupières qui tombent un peu... Et puis c’est moi, qui tombe, tête la première, alors que le noir se fait autour de moi. Pouf. A pu Stan.
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Je te couche sur le fauteuil un instant, effrayé de te casser en deux parce que t'as l'air si fragile que je suis terrorisé de te faire encore plus mal. Défais mes draps, défais ma couette même, remets tous les oreillers d'un seul côté, pyramide sur laquelle ta nuque se pose. J'essaie de te déplacer au minimum, j'ai peur de te blesser, et cette pensée-là tourne en boucle dans ma tête. Quand t'es couché, je retire tes pompes, je retire ton T-shirt déchiré, le sang qui colle par endroits et me laisse comprendre qu'il y a trop de plaies. J'aurais dû m'écouter, t'emmener de force à l'hôpital. Tu m'aurais détesté à vie, mais tu aurais été soigné. Ton pantalon disparaît aussi, je minimise chaque mouvement, m'applique à ne surtout pas pouvoir te froisser de nouveau. Tu as été clair. Pas l'hôpital. Alors pourquoi j'arrive pas à arrêter de m'en vouloir de pas t'y traîner ? Je me mords les lèvres si fort qu'elles éclatent vite, mais je m'en fous, j'ai pas mal, j'aurais pas mal tant que tu ne te seras pas réveillé. Je récupère un kit de secours dans ma salle de bains. L'avantage de la vie menée dans les rues pendant quelques années, c'est que j'ai appris à me réparer tout seul. Comme un vieux bolide qu'on utilise encore trente ans après. Bandages, compresses, désinfectants, tout, je reviens dans la chambre, m'applique pendant près d'une heure à te soigner, avec des finitions et un soin que je n'aurais jamais pensé pouvoir produire. Quand l'essentiel a été fait, du moins, l'essentiel de ce que je puisse faire tant que tu n'es pas revenu à toi, je replace la couette par-dessus ton corps, heureux de voir que tu respires encore, m'assure que tu ne puisses pas avoir froid. Récupère une bouteille d'eau dans la cuisine, du sucre aussi si t'en as besoin, je dégomme trois dés de sucre d'ailleurs, ça me détend à peine, et puis je m'assois face à toi. J'ai les mains couvertes de sang, une norme d'hygiène pas respectée, et je fonce me les laver. Quand je reviens dans la chambre, tu dors encore. Je me laisse tomber dans le fauteuil, le torse gonflé d'un air mauvais, recrache tout en une expiration profonde. Je me lève, baiser sur ton front, je me rassois. Manège répété cinq, dix fois. Parce que je déteste te voir dormir, en fait. Je croyais que j'adorais, j'étais même sur que j'avais trouvé ça génial, l'autre soir. Mais là... J'y arrive pas. Et je sais que je ne pourrais pas te poser de questions à ton réveil, je sais que t'auras pas envie d'être là, que tu vas vouloir me haïr. Que tu y arriveras peut-être. Mais t'as l'air un peu plus en forme, t'es soigné de façon rudimentaire, et je me dis que c'est déjà bien. Tes cils battent quand tes paupières se décollent enfin, et j'ai envie de rugir, de remercier la vie entière. Mon coeur frappe le même rythme que depuis deux heures, il est en panique absolue, et je m'approche tout doucement, m'assoies au bord du lit. "C'est moi, mon amour. Tu es en sécurité." Je déglutis. Il n'y a pas Olivia, tu ne pourras pas m'en vouloir. "On est chez moi. Tu es en sécurité." Je répète ça comme un con, comme si je pouvais vraiment te protéger alors que j'ai pas réussi à le faire aujourd'hui. Je me sens coupable, Stan, si coupable que je ne pourrais jamais plus reparler de tout ça sans avoir une boule dans la gorge. Pour l'instant, ma main effleure tes pieds à travers la couverture, maintient un contact entre nous deux, nécessaire, salvateur. "Il y a de l'eau, à manger aussi. Je suis là. Comment tu te sens ? Est-ce que je peux faire quelque chose ?" Mon ton est doux, me surprend presque, parce que j'ai l'apocalypse dans la tête. J'ai rien compris à ton histoire de plombier, rien compris à tes allusions de ritals, de deals. Je sais juste que tu m'as caché un truc grave, suffisamment grave pour pas l'évoquer, et ça me fait mal, peur aussi. Mais chaque chose en son temps. Ma bouche qui embrasse ta cheville, t'as soutiré ta jambe du drap, peut-être justement pour ça, et c'est la seule chose que je puisse faire pour le moment. Impuissant, démuni. Putain.
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Il a l’air d’hésiter mais il vient et je me serre contre lui, me fous bien que ça fasse un peu mal. Je préfère avoir mal entre ses bras que pas ressentir de douleur mais qu’il soit loin. J’ai plein de trucs qui défilent dans ma tête, mais nos doigts qui s’entrelacent agissent comme une sorte de barrière, repoussent tout ça un peu plus loin.
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Qu’est-ce que je voulais pas, au juste ? Me faire tabasser ? Ouais, c’était pas prévu. M’évanouir ? Forcément que c’était pas prévu. Qu’il me trouve comme ça ? Clairement. Mais surtout, j’crois que je voulais vraiment vraiment pas qu’il l’apprenne comme ça. On se l’est dit, qu’on avait des secrets, je lui ai dit qu’il y avait des trucs qu’il savait pas, il a promis de pas m’en vouloir, mais j’aurais largement préféré pouvoir lui parler de tout ça en le choisissant, pas en lui tombant dessus à moitié en sang et la gueule défaite. Littéralement. Putain, ça fait chier. Parce qu’au fond j’avais espoir de jamais avoir à lui dire ce que je fais pour essayer de gagner du fric. Je m’étais dit que je trouverais un truc plus stable avant d’avoir à lui dire quoi que ce soit. C’est pas comme si je voulais faire carrière là-dedans. Je soupire, décide que j’ai pas le temps de continuer mes conneries, que je veux pas le garder dans le flou plus longtemps que ça. Il a le droit de savoir pourquoi son mec s’est retrouvé dans ce genre de situation. Si j’suis toujours son mec... Mais il m’a appelé ‘mon amour’, alors je serais bien bien con de penser le contraire.
«
Bravo, belle explication Stan. Il avait pas remarqué je pense. Soupir, je ferme les yeux, c’est difficile de les garder ouverts, même si je bataille. Le mal de crâne est parti, j’pense que le silence aide un peu... C’est vachement silencieux, d’ailleurs. Il a pas dit qu’on était chez lui ? Devrait y avoir des bruits trop chiants de gamine qui court partout – est-ce qu’elle marche, d’ailleurs ? – ou qui joue avec des trucs qui font des bips assourdissants ou je sais pas quoi. Sauf si c’est le genre de parent à filer que des jouets en bois et à filer de la nourriture bio faite maison je sais pas trop quoi... J’lui ai jamais posé la question de comment il élève sa fille, peut-être que je devrais m’y intéresser ? Ou peut-être pas. Pour l’instant, c’est pas la question.
«
Un truc avec un double deal, je sais plus trop ce qu’il m’a dit, pas assez concentré sur la discussion, plutôt sur le fait d’essayer de survivre. Les paupières qui s’agitent, j’arrive à les soulever, à retrouver son regard.
«
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Parce qu’au fond, je veux rien de plus que ça. Il a pas tout à fait tort, elle me terrifie, la gamine, mais y’a des trucs plus importants. Y’a le fait que je sois pas sûr de pouvoir affronter ça seul – parce que c’est hors de question que j’en parle à mes frangins – y’a aussi le fait qu’il ait réussi à prendre soin de moi et que je lui fais largement confiance pour continuer, y’a le fait que j’aie aucune envie de m’éloigner de plus d’un mètre de lui, et y’a aussi le fait que de toute façon, j’ai nulle part où aller. Y’a toute ma vie dans une putain de consigne à la gare, y’a ce canapé dont on m’a jarté ce matin sans possibilité de retour, y’a les hôtels trop chers et 0 billets verts dans ma poche après ce deal de merde. J’ai nulle part où aller ailleurs qu’entre ses bras et j’ai envie d’aller nulle part ailleurs que là. Alors je me bats pas, j’accepte, parce que j’ai ni la foi ni l’envie de faire autre chose. Il dit plein de trucs et pour une fois j’écoute, j’enregistre, cale tout ça dans un coin de ma tête mais je peux pas répondre. Paupières closes, j’ai plus aucune force, je me sens déjà partir vers le sommeil, rassuré par ses bras que j’ai refoutu de force autour de moi – je préfère avoir mal que de le savoir si près et si loin en même temps – persuadé que je suis en sécurité et qu’il y a rien qui peut m’arriver maintenant que je suis là.
«
Une demi-seconde et me voilà entre les bras de Morphée, l’adrénaline aillait laissé place à l’épuisement, le corps à bout et l’esprit pas beaucoup mieux. L’esprit vraiment pas mieux, si j’en crois les rêves qui débarquent. Pas tout de suite, d’abord sommeil de plomb parce qu’apparemment je suis trop au bout de ma vie, mais ça finit par venir. Des ruelles, des plombiers italiens à moustache... Et puis Wolf. Et des flingues. Du sang, partout, assez pour remplir un corps humain, j’pense. Il est là, il est mort, et je sais pas si moi je suis vivant, je suis incapable de bouger, incapable de faire quoi que ce soit que hurler son nom, essayer de courir vers lui en restant sur place. Le genre de cauchemar typique, débile, mais qui terrifie tellement que même en se réveillant on a une petite minute de frayeur, on se demande si c’était un rêve ou un souvenir. Les images changent, c’est nous, mais je vois pas bien ce qu’on fait. Je sais juste que c’est doux, c’est chaud, c’est le genre de chose qui te remplit tout entier et te laisse juste bien, heureux. Les paupières qui papillonnent, le soleil en pleine poire, je souffle et me retourne, ferme à nouveau les yeux. Mauvais calcul, j’ai les côtes défoncées et ça fait un mal de chien. Des courbatures partout, ça fait moins mal qu’hier mais c’est toujours pas terrible, je sens que je dois avoir des bleus absolument partout. Fait chier. Je grogne, tâtonne à sa recherche... Mais y’a rien. Je suis tout seul sous les draps et ça me fait me redresser tellement vite que je vois des étoiles – pas les bonnes, en plus, je préfère celles qu’il me fait voir lui. Un bras autour de mon torse, je sais pas si ça aide mais ça me paraît pas plus déconnant qu’autre chose, je me lève, avance à tâtons dans l’appartement, flippe de pas le trouver ou pire ; de tomber sur la morveuse. Je m’arrête à plusieurs reprises pour reprendre mon souffle, on dirait un vieux grand-père au bout de sa vie – littéralement, le bout – et je continue à avancer. Et puis victoire, je l’aperçois. De dos, pas super habillé, mais bel et bien là. Je finis mon chemin jusqu’à lui, dégage mon bras pour le passer plutôt autour de lui, me colle à son dos, ferme les yeux.
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