Le Deal du moment :
Retour en stock du coffret Pokémon ...
Voir le deal


do you remember the time (adelaide)

W
H
Invité
avatar
Messages
Rp posté(s)

   
Invité
la voiture garée devant cette petite salle de spectacle, sullivan arrange sa veste de costume. sa fille va fouler les planches ce soir avec ses camarades de classes. évènement qui a déjà eu lieu auparavant et auxquels il n'avait pas prit la peine de venir. soit à cause de rendez-vous professionnels, ou à cause d'un dossier compliqué à s'en arracher les cheveux. ou à cause de juliet. mais cette fois, il s'était fait la promesse d'être présent. pour sa fille. mais aussi pour sa femme. des efforts, il essai d'en faire dans l'espoir qu'adelaide en fasse tout autant. leur mariage bat de l'aile. certains diraient que tout est perdu, qu'il est trop tard. lui penses que non. il y a certainement un moyen de sauver leur mariage, pour le bien des enfants. pour les apparences aussi. il ne se rend pas forcément compte de la chance qu'il a, sullivan. même si tout le monde lui dit tout le temps, qu'il est chanceux d'avoir une femme aussi belle, aussi élégante. quelque part en lui, il le sait, qu'il en a de la chance. mais il finit toujours par voir ses défauts avant le reste. et elle, elle fait la même chose.

il est persuadé qu'elle a été surprise quand il lui a dit qu'il venait au spectacle. cela fait plus de trois ans qu'il n'a pas assisté à ce genre de choses. mais il est là ce soir. lui. sa femme. son fils. sa fille. la famille branagh au complet. une vision rare, rare dû à l'absence quasi constante de l'irlandais. présentant son ticket à l'entrée, il se fait un chemin parmi la foule de parents, cherchant la chevelure blonde de son épouse du regard. troisième rang qu'elle lui a dit. il cherche et bingo. la voilà. toute belle. élégante. comme à son habitude. il s'approche donc d'eux et voit que son fils remarque sa présence. à peine arrive-t-il que son fils s'exclame de joie en venant l'enlacer. un léger sourire au coin de ses lèvres apparaît, un sourire sincère, pour une fois. il ébouriffe alors les cheveux de son fils. "salut bonhomme." d'un tendre geste, il pousse légèrement son fils pour qu'il s'assied. son regard se pose ensuite sur sa femme qu'il approche doucement. il se penche pour venir déposer un doux baiser au coin de ses lèvres, plongeant par la suite ses yeux bleus dans les siens. "m'aingeal." il la salue avec ce surnom. ce surnom qu'il n'utilise plus de puis longtemps mais qui refait surface. mon ange, en gaélique irlandais. cela doit faire des années qu'elle n'a pas entendu sa voix prononcé ce mot. il ôte la veste de son costume et vient s'installer à côté de sa femme. il jette un coup d'œil autour pour voir que la salle est remplie de parents excités de voir leurs enfants sur scène. puis, du coin de l'œil, il regarde sa femme. "tu es resplendissante." complimente il. parce qu'elle adore ça, les compliments. mais aussi parce qu'il est vrai qu'elle est splendide dans cette tenue. alors qu'alistair attire alors son attention en lui tapotant le bras, ce dernier se penche légèrement vers son fils pour l'écouter parler, profitant alors de l'inattention de son fils pour venir poser sa main sur le genoux de celle à qui il a promit sa vie. il faut en faire des efforts, alors il les fait, sans vraiment se forcer, finalement.

@adelaide branagh  1615483537  
Invité
avatar
Messages
Rp posté(s)

   
Invité
Sourire troublé sur ses lèvres, Adelaide fait défiler les derniers messages de sa conversation avec Vesper, tâchant de dissimuler l'écran aux éventuels regards inquisiteurs autour d'elle, en particulier celui de son fils. Heureusement, celui-ci semble plus intéressé par le jeu sur son propre téléphone que par ce que peut bien faire sa mère. Et heureusement d'ailleurs, parce qu'il serait délicat de lui expliquer pourquoi elle flirte avec un homme qui n'est pas son mari... Mari qui a pris l'habitude de la délaisser au fil des années et qui pourtant la surprend ce soir - comme quoi, rien n'ai jamais trop figé dans un couple qu'on ne puisse pas de temps en temps étonner sa moitié. Lorsqu'il avait fallu prendre les billets pour la représentation de Mary, elle en avait commandé trois, en avait glissé deux dans son portefeuille et laissé le dernier dans l'agenda de son mari tout en sachant pertinemment que celui-ci ne mettrait pas un pied dans le théâtre loué pour l'occasion. Il ne vient plus à tous ces événements, il n'a plus le temps de venir écouter ses enfants se tromper dans leur texte ou louper le panier de basket. Il est trop occupé par le boulot, le boulot, encore le boulot. C'est l'excuse qu'il lui sort à chaque fois en tout cas et, cette fin d'après-midi, elle n'en attend pas beaucoup plus de lui, s'est contentée de lui envoyer un message pour lui proposer de les rejoindre au restaurant après le spectacle, s'attendant à un éternel refus, une éternelle excuse. Quelle n'a donc pas été sa surprise lorsqu'il lui a répondu qu'il venait pour manger avec eux et pour voir Mary...
Inattendue nouvelle dont elle aurait certainement pu se réjouir un peu plus si son esprit n'était pas tout tourné vers l'amant de ses fantasmes, celui avec qui les choses restaient encore qu'idées et images sans jamais avoir tourné à la tromperie et dont elle se rapprochait pourtant chaque jour un peu plus. Elle avait promis d'aller dormir chez lui cette nuit et proposé des choses qui lui faisait tourner la tête combien même ils dormiraient dans deux lits séparés. Alors Sullivan, malgré ses efforts évidents passe au second plan pour la mère de famille ; ce n'est pas le cas cependant d'Alistair qui ne cache pas sa joie de voir son père les rejoindre pour ce spectacle qu'il a déjà qualifié d'ennuyeux et "Mais maman, pourquoi je suis obligé de venir ? Mary est une super mauvaise comédienne en plus !" Prémices d'une adolescente qu'Adelaide ne sait déjà pas comment gérer, agacement colérique qui lui avait fait lever les yeux et lui répondre, dans le taxi qui les amenait au théâtre, qu'il pouvait bien soutenir sa soeur et que la famille c'était important. Même si elle-même se serait bien passée de cette pièce également pour rejoindre directement l'étreinte de Vesper...

- Bonjour Sulli, répond-t-elle en rendant son baiser à son mari, s'étonnant du surnom choisi et qu'il ne lui semblait plus avoir entendu depuis de longues années entre ses lèvres.

Elle n'y prête cependant pas beaucoup plus d'attention que ce léger étonnement, pas plus d'ailleurs qu'elle ne se pâme du compliment qu'il lui prête, se contentant de le remercier du bout des lèvres alors qu'il se penche en direction de leur fils pour discuter avec lui. À un autre moment, elle aurait probablement apprécié l'attention, la douceur dans sa voix et dans cette main qui se pose délicatement sur sa cuisse. Mais le moment est terriblement mal choisi, mauvaise coïncidence du destin qui pousse son esprit ailleurs, dans les bras d'un autre homme qui s'est montré bien plus présent ces derniers temps et dont il devient de plus en plus difficile de se défaire ou d'imaginer le repousser. Hasards de la vie mal faits, si cette scène avait eu lieu à peine quelques semaines auparavant, ça l'aurait réjoui avec bien plus de sincérité ; mais quelque chose semble s'être construit, une fêlure dans l'alliance qui encercle son annulaire.

Les lumières papillonnent quelques instants dans le public avant de s'éteindre et un message pré-enregistrer leur rappelle de mettre leur téléphone en mode silencieux. Sur la scène, les rideaux s'agitent et soudain la lourdeur de velours rouge est tirée pour dévoiler le premier tableau de la réadaptation de A Midsummer Night's Dream. Premières répliques jusqu'à ce qu'entrent de nouveaux personnages et le regard d'Adelaide est immédiatement happé par la gamine aux longues tresses brunes qui fait son apparition.

- C'est elle, c'est Mary ! souffle-t-elle dans le noir.

Et c'est son tour cette fois de partir chercher à tâtons la main de son conjoint, entrelaçant ses doigts dans un soudain élan d'affection pour le père de ses enfants, délaissant pour quelques instants ses pensées impures pour un autre.


@Sullivan Branagh 1615483537