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Truth or Dare (Leven)

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Leven & Lou
Truth or dare


Coachella. Le célèbre festival californien qui, depuis plus de vingt ans, ramène des foules de spectateurs pour vivre un instant unique, le tout dans une ambiance unique où la liberté est totale. D'artistes mondialement connus à ceux qui venaient tout juste d'éclore, c'était une opportunité en or que Robby, le producteur qui avait pris sous son aile, leur groupe de musique, avait trouvé. Il avait tiré des ficelles, il connaissait sûrement du monde. Mais surtout, Cosmic Burn était arrivé dans le monde de la musique et avait été la révélation de l'année. Ils enchaînaient les concerts, les tournées, les événements médiatiques et tout ce que Lou ne supportait pas : les shootings photos, les interviews, les clips. Tout ce qui n'avait pas d'intérêt à ses yeux. Lou jouait le jeu, à contrecœur et avec toute la mauvaise volonté qu'elle pouvait avoir dans ces moments-là. Tout ce qu'elle voulait s'était jouer de la musique. Devant du monde. Sans toutes les strass et paillettes de la célébrité où chaque mot était décortiqué, chaque geste analysé et tous avaient un avis arrêté sur les autres sans jamais regarder un instant leur nombril.

Enfin tout ça valait le coup d'une certaine manière et Lou l'avait compris lorsqu'elle se retrouva sur scène, en cette fin d'après-midi. Ce n'était pas une des scènes principales. Ils avaient joué sur de grandes scènes, mais cette scène venait de mettre une claque à la jeune femme qui s'était figée quelques instants en voyant une foule débordante, ses écrans immenses où ils pouvaient voir le moindre détail, la hauteur des murs, des enceintes. Tout était immense. Et elle eut des frissons lorsque les festivaliers reconnurent le premier morceau qu'ils démarrèrent, poussant des cris de joie. Tout semblait irréel alors que le groupe se déchaînait sur scène, que les morceaux s'enchaînaient presque trop vite à leur goût. Ils étaient comme des gosses dans leur bulle. Lou était la seconde guitare du groupe et avec Leven, ils jouaient au jeu du chat et de la souris, jouant de temps à autre face à face, se répondant avec leurs instruments de musique, sourires mutins sur le visage, complice comme jamais. La voix de Leven ensorcelait la foule, accompagnée de temps à autre par celle de Leah qui se donnait à fond sur sa batterie. Les jeux de lumière accompagnaient à merveille la musique et Lou eut à nouveau des frissons lorsque la foule joua le chœur sur un morceau qui prenait aux tripes. Si Leven avait écrit les paroles, Lou avait construit en majorité la mélodie et les autres avaient fait des ajustements. Le concert se termina quelques morceaux plus tard sous les applaudissements d'une foule en délire. Ils vivaient un rêve éveillé et Lou avait du mal à cacher sa joie, d'être comme ces autres artistes qui ne laissaient rien paraître, fatigué de jouer ou habitué à cette reconnaissance. Ils saluèrent les spectateurs et disparurent après un dernier morceau derrière la scène. Lou était une pile électrique, descendant une bouteille d'eau, laissant le soin aux équipes de déménager leurs affaires. C'était une chose encore difficile pour elle, de laisser un instrument de musique bien qu'elle les retrouve à chaque fois. Regardant le reste de la bande alors qu'un monde s'activait autour d'eux pour débarrasser la scène et installer le prochain groupe, elle pouvait y lire le même sentiment qu'elle avait ressenti. Ce "Wow" aussi fort que Neo dans Matrix. Ils échangèrent un temps sur ce qui venait de se passer.

Elle avait eu tout le loisir de regarder le maquillage de Leven lors du concert et malgré la chaleur, rien n'avait bougé, tout restait impeccable. Quant à elle, on ne lui imposait pas encore de tenue particulière sur scène, bien que pour le reste, les shooting et autres clips, elle avait dû se plier à tous les caprices de la production. Non, ce jour, elle s'était habillée d'un t-shirt large noir où l'une des épaules était toujours nu, d'un jean et de ses éternels Dr Martens aux pieds, des neuves depuis le temps. La petite folie ajoutée était des lunettes rouge, rose aux verres teintés de la même couleur. Ses cheveux blonds, châtains étaient libres, courts comme elle les portait depuis de nombreuses années.

On fait quoi ce soir, on va où, on va voir qui ? Lâcha-t-elle à un débit trop rapide, encore sous l'effet de l'adrénaline.

Mais presque tous déclinèrent l'invitation, Leah et Dom avaient des projets de couple et ils ne s'étalèrent pas dessus quand à Thom, il avait toujours besoin de moment seul, surtout que cela faisait des mois qu'ils faisaient le tour de l'Amérique pour jouer. Coachella signait la fin de leur tournée et ils rentreraient par la suite à New-York, chez eux. Se tournant vers Leven, amenant lentement un doigt vers la diva, elle le posa sur son torse, un regard enjôleur.

Il ne reste plus que toi et moi. Hors de question de me dire non. Est-ce que ça marche ?

Ce n'était pas une question, c'était un ordre. Elle joua de ce regard, l'accentuant, le rendant finalement plus ridicule qu'autre chose après sa question. Elle chouinerait s'il disait non, serait prête à le supplier, à se mettre à genoux pour qu'il l'accompagne. Bien que Lou ait l'habitude d'être seule, elle avait pris l'habitude de traîner avec le guitariste, ayant eu l'occasion de passer quelques soirées en sa compagnie, jouant, discutant pour finir par s'endormir ensemble, en tout bien tout honneur. Quelques fois, Leven avait trouvé dans la chaleur de ses bras, la douceur qui semblait lui manquer alors plongé dans un sommeil réparateur. Et à quelques reprises, pendant qu'ils étaient en tournée, il avait trouvé ce réconfort alors pris dans un état où le moral n'était pas au rendez-vous. Pas besoin de mot, juste de cet instant où il se blottissait contre elle, bercé, pour savoir qu'il n'était pas seul. Cet instant l'avait renvoyée directement à Maureen qui était venue plus d'une fois chercher ce réconfort près d'elle, bercée par les fredonnements et les caresses de sa meilleure amie. Si la première fois, elle avait été déstabilisée, elle avait, elle aussi, été apaisée. Ils ne parlaient jamais de ses moments, reprenant le fil de leur vie, se cherchant, se chamaillant comme des gosses. Et s'il finit par accepter de rester avec elle ce soir, tous furent d'accord pour partir à l'hôtel où ils dormaient, pour prendre une douche. L'hôtel cinq étoiles où de nombreuses stars devaient sûrement dormir. Un lieu où Lou n'était pas à l'aise tant tout semblait exagéré mais elle n'avait pas craché sur le confort de ce lit où elle avait dormi la meilleure nuit de sa vie. Si Thom resterait à l'hôtel, Leah et Dom n'avaient pas affirmé retourner au festival. Une voiture les ramena à quelques kilomètres de là, loin de la musique, des tentes des festivaliers.

Lou partit se prendre une douche, changea de vêtements pour un débardeur larges gris aux manches larges, un short et ses chaussures qui ne la lâchaient pas. Pas de grand changement. Son tatouage, le nom d'un homme sur l'avant-bras était toujours là. Elle garda même les lunettes qui l'amusèrent. Pas de maquillage, pas d'artifice. Elle était loin de tout ce qu'elle portait pour faire plaisir à la production. Frappant à la porte, voyant que la diva mettait un temps considérable alors qu'elle avait elle-même passer pas mal de temps sous la douche, elle beugla derrière la porte:

Je t'attends dehors, bouge ton cul, diva de mes deux !

Tapant une dernière fois sur la porte, alors qu'elle aurait pu y rentrer, elle sortit de l'hôtel pour s'asseoir sur une des chaises qui ornementait l'extérieur, accompagné d'une bière qu'elle avait commandée sur son chemin. Sortant son paquet de clopes où était coincé son briquet, elle tenta de le faire marcher mais ce dernier semblait avoir rendu l'âme. Après quelques minutes, un client de l'hôtel se rapprocha d'elle pour lui proposer son briquet. Ils échangèrent quelques minutes, lui laissant son numéro sur une carte de visite, carte de visite qu'elle posa sur la table non loin d'elle, l'utilisant comme dessous de verre. Tirant sur sa clope, elle regardait au loin, une jambe ramenée contre elle, perdue dans ses pensées, revivant ce concert, revivant cette complicité pure qu'elle avait vécu avec l'autre guitariste. Un nuage d'une épaisse fumée s'échappa de ses lèvres, s'élevant dans les airs. Elle ne sut combien de temps s'était passé, mais Leven finit par débarquer.

T'en as mis du temps ! J'ai commencé à boire sans toi et il me faudra ton briquet parce que le mien est mort.

Elle se leva, s'étira et laissa son verre et la carte de visite sur la table. Une sensation de déjà vu ? Faisant signe à un des employés de l'hôtel, lui demandant d'appeler une des voitures pour les amener au festival. Ils avaient des pass VIP qu'ils gardaient sur eux, pouvant passer où bon leur semblait. Et s'ils avaient pu voir les artistes de près, Lou préférait être dans la fosse, avec la foule. Une fois dans la voiture, s'enfonçant dans le siège, réalisant qu'elle n'avait rien prit à part son paquet de clopes et son badge, elle lança un regard enfantin au guitariste.

Faut qu'on termine en beauté. Ce soir, on picole. Ce soir, on fête ça comme jamais. Des idées ?

AVENGEDINCHAINS
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Leven & Lou
Truth or dare


« Pas maintenant, il faut que je me prépare. », il fait la moue, Robby. Étalé au milieu du grand lit qui a été refait depuis la nuit précédente. Une serviette nouée autour de ses hanches saillante, une plus petite épongeant d’une main absente ses bouclettes dorées. Leven songe à ces draps qui délaissent leurs douces fraîcheurs pour capturer l’odeur du producteur. C’est à son tour de faire la moue. Il ne s’en rend pas compte, Robby. Mais il vient de lui ôter un plaisir infini. Il ne se demande même plus comment est-ce qu’il a pu se faufiler une fois de plus jusque son lit. Depuis le premier soir de cette tournée, il a compris que Robby gardait le double des clés de chacun d’eux près de lui. Au cas où. L’idée n’avait pas été mauvaise non plus, puisqu’ils avaient tous pu le remercier pour cette sécurité à un moment donné. Lui-même, ne comptent pas le nombre de soirées où il avait été contraint de le solliciter. Toutefois, cela avait permis à Robby d’entrer et sortir de toutes les chambres que le chanteur avait occupées. N’importe quand et autant de fois qu’il en avait le souhait. A chaque fois, qu’il le voulait, Lui.
Durant ces trois mois, bien heureusement, il est parvenu à l’esquiver à plusieurs reprises. Les autres fois, il a été à déplorer dans sa prise. Il n’avait pas envie de le comprendre qu’il n’avait absolument pas envie de lui. Parfois, malgré l’expérience qu’il peut avoir, il n’est même pas en mesure de le lui cacher. Mais il ne semble guère s’en soucier, Robby. Il s’en amuse, s’en régale et s’en repait qu’un peu plus excité. Le souvenir d’une autre époque où il été allé s’oublier avec lui autour du monde. Où il avait été à Robby. A lui de disposer de sa personne comme il l’entendait, de le partager avec autant de personne qu’il le souhaitait. Un objet de plaisir. Une poupée entre ses mains, l’usant et l’abusant aussi souvent qu’il en avait le désir. Aujourd’hui, il n’y a finalement si peu de choses qui diffère. Le fait qu’il ne soit pas suffisamment défoncé, peut-être que c’est la première.
Ces quelques soirs où il avait pu lui échapper, il les avait principalement passé auprès de Lou. Le jeune Sinclair avait d’abord tenté de combler son insomnie à s’épancher sur divers sujets dans le lit de la jeune femme. Tant de fois, il s’était révélé qu’il cherchait en réalité Morphée. Elle avait cette présence qui savait l’apaiser, il ne saurait réellement l’expliquer. Auprès d’elle, il parvenait à récupérer et c’était égoïstement, tout ce qui comptait. La jeune femme entourant son duvet de douceur et de protection autour de lui. Comme il l’avait tant de fois vu faire avec Maureen autrefois. Pour lui, ça a quelque chose de touchant, de réassurant.
Et il y a eu ces rares soirs où il allait de plein grès dans son lit. Ces quelques fois où Hadès venait le réchauffer avec lui. Parce qu’il avait pu se libérer et se déplacer jusqu’à lui. Parce qu’il avait accepté sur un coup de tête son invitation, parce qu’il disait qu’il manquait à Artemis. Ces précieuses fois où il est venu à lui. Pour le voir, l’encourager et l’accompagner dans ce nouveau chapitre de sa vie. Pour marquer sa chaire de ses baisers d’amour, chaque putain de fois. Sa porcelaine mouchetée de suçon, tacheté de sa présence comme un putain de dalmatien. Il a abusé, il lui a dit mais ça n’a semblé que le défier à en faire davantage. quel fuckin connard. Il était venu jusqu’ici, pour les voir aussi. Dans les loges ou dans le bain de foule. Leven l’avait vu gueuler et s’exciter comme une véritable groupie. Le plaisir de performer n’avait jamais été aussi grand que ces soirs-là. Même s’il avait aimé chacun des concerts qu’ils avaient donnés. Oui, chaque show avait été unique. Se représenter face à leurs différents publics. Tous ces gens qui connaissaient et chantaient ses paroles par cœur. Des mots qu’il a écrits parce qu’il ne savait s’exprimer. Toutes ces personnes qui se déhanchaient sur leurs mélodies. Emporté et transcendé par ce qu’ils leurs offraient. Il n’y avait de plaisir plus grand que celui-ci. Ils avaient tous tellement travailler. Ils avaient tous mis leurs âmes dans leurs morceaux. Chaque note pensée et repensée pour donner le meilleur de leurs dons. Pour traduire leur vision. Et ceux qui venaient les voir semblaient véritablement l’apprécier. C’est de cette manière qu’il prenait son pied à apprécier ce nouveau succès. Il se passerait bien de tout le reste tant qu’il lui restait la musique et son publique. Hadès n’était pas venu qu’une seule fois. Leven ignore s’il a su lui partager à quel point est-ce qu’il avait pu être touché qu’il vienne jusqu’à lui. Qu’il ramène parfois Artemis près de lui. Qu’il s’assure qu’il n’ait à rester loin et seul trop longtemps. Comme s’il lui manquait autant qu’il pouvait lui-même lui manquer quand il n’était pas là. Comme si. Et il n’aurait pu rêver meilleures personnes pour partager ces moments. Avec Hadès. Avec Lou.  Les seuls qui étaient là au commencement. Avec Thommy, Domi et Leah, également.

« Allez mon Ciel, c’est maintenant ou jamais. Je sais bien que je ne risque pas de te revoir de la soirée. » Aujourd’hui, Robby Mongomery est le seul à l’appeler ainsi. Ciel… Celui qu’il était avant et qu’il est malgré tout, toujours maintenant. Pour Robby, seulement pour lui. Comme il s’enchante bien souvent à le souligner. A chaque fois qu’ils se laissent aller. Toutes ces fois où il vient le réclamer et le clamer sien. Cette fois, ne dérogera à cette règle. Il a bien raison de le deviner, il ne comptait pas remettre les pieds ici de la soirée. Ce soir était particulier, c’était la toute dernière soirée de leur tournée. C’est sur scène qu’il en avait ressenti la nostalgie. Qu’il l’avait ressenti, la fin de cette belle et fastidieuse péripétie. Et s’il a véritablement apprécier, il est tout aussi presser de rentrer. Il peut comprendre le besoin de Thom de simplement s’isoler parfois, connecter avec la musique et occulter tout le reste. C’est de cette manière qu’il rêve de s’oublier. Ces derniers temps, il avait subi suffisamment d’interaction sociales pour lui donner sévèrement envie de monter dans sa tour d’ivoire à New-York et s’isoler un mois entier. « J’viens de me laver… », il tente sans subtilité de se défiler. Il n’a pas envie que Ciel vienne ombrager cette journée. Elle s’était jusqu’à présent éclairée d’un soleil plein. Tout à l’heure sur scène, il avait été entièrement lui-même. Ses prunelles au fond de celles de Lou, sur leurs instruments. Radieux et vibrants. Il avait déversé tout son être face à tout ces festivaliers. Conquérant. Il avait oublié sa pudeur, avait mis à nu son âme dans une once de timidité. L’euphorie, grisant. Une explosion dans le palpitant. Et ce bonheur, jalousement, égoïstement, il aurait aimé le prolonger, le préserver. Mais l’instant était derrière lui, à cet instant, vient celui d’après. Lou ne va pas tarder, il le sait. Remontée sur ses ressorts, elle va à coup sûre bondir de la douche pour venir le chercher. Pour une fois, ça ne le dérange pas, il aimerait même croire qu’elle est tellement excitée d’y retourner avec lui, qu’elle est en train de se dépêcher. Il s’est relevé, Robby. Sa stature le surplombant largement, malgré qu’il soit lui-même assez grand. Il se dévisse le cou pour soutenir ses orbes céruléens en sentant ses grandes mains lui débarrasser de ses serviettes. « Tu te relaveras. », il lui murmure, envahissant sans vergogne son espace. Peut-être qu’il aurait dû lui envoyer une toute dernière place à Hadès. Cette dernière soirée, ils auraient pu la passer ensemble. Tout les trois, avec Lou. Retourné, manipulé. Son corps cède sans résistance, aucune. Poupée automate habitué et rodé de ces petits jeux. Lassé, également. A present, sa joue s’écrase contre le mur derrière lui. Tout son corps suit. «Tu peux aussi me garder en toi… hmm… rien que d’y penser… »



Il s’est relavé. Ses yeux rivés contre le miroir, derrière lui, le reflet des draps défaits. Il croit avoir entendu la voix de Lou à un moment donné mais il n’est pas certain du tout. Comme d’habitude, Robby s’était servi et était parti. Peut-être que le défi du trait de liner n’était pas une si bonne idée puisqu’il ne parvient même pas à stabiliser son poignet. Leven ne persiste sur la tâche plus que nécessaire puisqu’il se retrouve à enfiler un crop top en forme de papillon, un court short en jeans clair, une paire de Dr Martens desquels dépassent ses longues chaussettes blanches. Une jarretelle de la même couleur autour d’une cuisse, il rempli ses poches du strict nécessaire. Un saut par le mini bar pour se saisir de deux flash et emporte avec lui sa trousse à maquillage vers la chambre de Dominic. « Leah, j’ai besoin de toi ! », elle ne tarde pas à lui ouvrir, un bikini moulant son corps, le peignoir de l’hotel sur les épaules. Nul doute qu’ils ont prévu un chouette instant détente. « Mais wow, t’es trop canon ! Qu’est-ce qui t’arrives, mon chou ? », aujourd’hui, il ne se rappelle même plus pourquoi est-ce qu’il l’appréciait si peu au départ. Ce sentiment a eu le temps de bien évoluer vers quelque chose de plus positif à présent. Il a levé entre eux son artillerie. « Mes mains tremblent. », il admet avec honnêteté et il peut voir derrière elle, Dominic rouler ses yeux vers le ciel. « Leven… », il n’a toutefois pas le temps de commencer et encore moins de finir parce que Leah lui prend les bras et l’emporte déjà vers la salle de bain. Installé sur le bord du lavabo, il lui explique simplement ce qu’il veut. Un trait de liner, quelques perles collés autour de ses yeux. « J’aime beaucoup l’idée, je vais essayer, attend ferme tes yeux. », il s’exécute, la laisse travailler en silence. Sa main retenant l’autre sur ses genoux. Son cœur se stabilisant enfin sous le soin. « Moi aussi je suis un peu triste que ça soit fini. Mais je suis sure qu’on en fera encore tout plein. Je sais que tu l’as ressenti toi aussi, toute cette énergie… Elle vibrait pour nous. Ils nous ont adorés, c’est tellement dingue que j’ai encore parfois du mal à le réaliser… » , il se demande pourquoi est-ce qu’elle commence par lui dire qu’elle aussi. Est-ce qu’il est si transparent que ça ? Il refuse de laisser Ciel lui gâcher ce moment, ces derniers instants de cette expérience. Il a vendu Ciel pour être ici aujourd’hui, ça ne peut avoir été en vain. Et à l’entendre Leah, il est vrai que ça ne l’était pas. Il se sent sourire quelque peu, se retenant de glousser pour ne pas trop bouger. « Ils nous ont fuckin kiffé ! », au diable, la modestie. « J’aurai jamais pensé qu’on chanterait un jour mes chansons comme ça.», tout ces gens, en cœur, à l’unisson. Il y avait eu au cours de sa vie, si peu de chose aussi beau que cet instant.

Il a remercié Leah, a ébouriffé Domi comme à son habitude pour l’entendre rouspéter derrière lui sur son chemin vers l’ascenseur. Son humeur quelque peu égayée. Fin prêt, il ne tarde à repérer celle qui semblait encore une fois l’attendre. Il espère qu’elle ne va pas tenter de lui tirer ses oreilles cette fois-ci. Le jeune homme estimait qu’il avait été suffisamment malmené pour l’après-midi. Il finit par atteindre sa hauteur. « T'en as mis du temps ! J'ai commencé à boire sans toi et il me faudra ton briquet parce que le mien est mort. », pas de soucis du côté du briquet mais il allait devoir rattraper son retard en matière de boisson. Il la convoitait cette sensation de légèreté. « Pas déso, j’me faisais beau. »  Alors, quand elle se lève, lui, il prend le verre qu’elle vient de laisser et termine le tiers qui reste d’une traite. Ses doigts ont récupéré sur la table une carte avec un numéro de téléphone dessus mais il n’a pas le temps d’interroger Lou qu’une voiture s’arrête déjà pour eux. Il prend place à l’intérieur, lui, aussi. « Faut qu'on termine en beauté. Ce soir, on picole. Ce soir, on fête ça comme jamais. Des idées ? » Son énergie est communicative pour autant, il a toujours du mal à retrouver sa motivation. Il laisse tomber sa tête contre son épaule, soupirant tout doucement. Il sort de ses poches les deux petites bouteilles et lui en tend une. Redressé à présent, il sirote tout doucement le whisky pur et grimace. « Déjà, on doit absolument voir Gorillaz ! et Billie Eilish. », et ça n’était clairement pas ouvert au débat. « J’avais bien envie de voir ce gars Vladimir Cauchemar aussi… », il se descend encore quelques gorgées, incendiant son corps pour brûler un peu plus de vitalité. « Allez on est bientôt arriver, cap ou pas de terminer ta petite fiole en entier ? », il la presse quelque peu, parce qu’ils ne risquent pas de pouvoir rentrer avec ça. VIP, ou pas. Et en effet, la voiture arrive à l’arrêt et lui, c’est avec ce petit sourire de défit qu’il termine sa dernière gorgée. « Celui-là était pour les petits joueurs. », il rigole en sortant du véhicule. Lou allait peut-être partager un peu plus de sa bonne humeur.


AVENGEDINCHAINS
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Leven & Lou
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La vue était magnifique. Des montagnes avec des pointes enneigées alors qu'une zone aride et verte à la fois cohabitait à ses pieds. C'était une image assez originale pour marquer son esprit. Lou n'avait qu'à tourner la tête pour y voir une piscine où quelques clients discutaient sur des transats alors que le soleil descendait à l'ouest. Elle avait grillé sa clope et écrasé le mégot dans le cendrier, sa bière était aux trois-quarts terminés et elle poussa un soupir d'aise. Non, elle ne voulait pas que tout cela s'arrête, pas ce soir, pas avec les émotions qu'elle venait de vivre sur scène. Elle voulait que la soirée continue, qu'elle ne se couche pas pour que cette journée ne se termine jamais. La musicienne fut coupée par la vue du guitariste et chanteur du groupe, la faisant sortir de cet instant pensif, lui permettant ainsi de râler du temps qu'ils avaient perdus alors qu'il se refaisait une beauté. Lou le regarda de haut en bas, découvrant ce coup d'eye-liner, ses perles collées autour de ses yeux comme des gommettes de quand ils étaient gosses, les animaux et autres dessins en moins. Il portait une tenue à l'image de cette personnalité qu'il voulait montrer au monde, libre, alors qu'il était enchaîné depuis des années, rongé par un mal que lui seul portait. Un style unique qui lui allait bien et dont Lou se foutait comme de sa première robe. Et on ne dira pas à qui elle appartient, la robe. Elle ne voyait que le musicien derrière les apparences, celui qui la faisait vibrer par tous les pores lorsque ses doigts se posaient sur un instrument.

Comme si t'avais besoin de ça pour l'être, Irvin, laisse tomber les strass et les paillettes, montre toi au naturel. Alors, ouais, soit déso. On va tout rater !

Sourire aux lèvres, provocante par le prénom qu'elle utilisait pour le faire réagir. Et elle n'avait pas perdu une minute dès l'instant qu'elle l'avait aperçu pour appeler une voiture afin d'être amenée au festival. Elle en avait oublié le reste de son verre, la carte de visite du client qui lui avait allumé sa cigarette alors qu'elle bataillait avec son briquet. La voiture arriva et elle se glissa à l'intérieur suivie de près par Leven. Elle démarra assez rapidement, le chauffeur n'ayant aucun regard sur eux, concentré sur la route. Lou, toujours en mode pile électrique comme à chaque fois qu'elle sortait et qu'il y avait de la musique. Elle voulait fêter ce qu'ils venaient de vivre. Être dans cet état d'euphorie encore et encore. Alors la jeune femme chercha chez son ami des idées qui pourraient les faire durer toute la nuit. Il laissa tomber sa tête contre son épaule, amenant la blonde à poser son regard bleuté sur lui. Leven n'était pas très tactile et n'allait pas physiquement vers les gens. Elle l'avait rapidement appris. Sauf de rares fois et elle n'avait pas encore percé ce mystère, trouvé la raison qui l'amenait à trouver un contact pour l'empêcher de chuter. Un soupir s'échappa de ses lèvres et alors qu'elle allait faire un geste vers lui, une main qu'elle aurait poser sur sa joue, un geste tendre qu'elle lui réservait au-delà des taquineries et autres jeux du chat et de la souris, à se faire tourner en bourrique, Leven s'était déjà redressé, ayant récupéré deux fioles qu'elle avait vu dans le frigidaire de sa chambre d'hôtel. Est-ce qu'elle avait oublié sa carte d'accès ? Hélas, oui. Le musicien commença par présenter un plan pour les musiciens qu'il voudrait voir, descendant l'une des fioles à la couleur mordorée.

Vladqui ? Demanda-t-elle en haussant un sourcil mais ne s'arrêtant pas à ce détail, prête à le suivre où il voudrait. Gorillaz, oui. Billie Eilish, j'vois, c'est la nana qui murmure de longue ? L'instru est pas mal.

Il finit par lui tendre la seconde fiole, l'invitant par un jeu d'enfant, "cap ou pas cap" de terminer la fiole avant de sortir de la voiture qui arriverait dans moins d'une minute au parking du festival.

Ma petite fiole ? J'ai dit que j'voulais terminer en beauté, pas à l'envers. Mais en beauté et à l'envers, en vrai, j'prends !

Elle l'attrapa avec vivacité, l'ouvrant et sifflant les quelques gorgées du whisky de marque. Sa tête grimaçante traduisait son appréciation, la terminant rapidement, sentant que l'alcool brûlait son œsophage, anesthésiant tout sur son passage. Elle en avait bu des pires que ça. Tout ça pour aider à passer l'hiver quand elle n'avait pas trouvé un refuge ou dormir. L'une des pires erreurs mais celle qui l'avait aidé à tenir.

Oh, c'est dégueu, conclut-elle en tenant la bouteille à l'envers, signe qu'il n'y avait plus que quelques gouttes qui coulaient sur le cuir du siège.

Et ils sortirent de la voiture sous la remarque amusante de Leven qui fit rire la jeune femme.

Quoi, la prochaine, c'est la bouteille taille adulte ?

Elle remercia le voiturier et claqua la porte derrière elle, se retrouvant l'espace du festival. Elle lui tendit son bras, pour partir bras dessus, bras dessous mais ne les dirigeant ni vers la zone VIP ni vers celle où les festivaliers entraient. Non, elle l'entraînait dans un espace où il n'y avait pas de contrôle, protégé par un mur grillagée de trois mètres. Elle lui faisait faire un tour large. Avait-elle fait du repérage ? Difficile de perdre les bonnes habitudes.

Cap ou pas de passer par là ? Lui demanda-t-elle un sourire en coin, lui faisant un signe de tête en direction du mur, reprenant ce qu'il avait commencé.

Ils ne prendraient pas vraiment de risque car ils avaient leur pass et ce sera vu comme un caprice de leur part, rien d'autre. Si la sécurité pouvait éviter d'appeler Robby, tout le monde se portera pour le mieux.

Et si tu refuses, t'auras un gage. Refuse pas, j'ai pas d'idée de gage. Et après direction la buvette, pour me faire oublier ce whisky et direction le premier artiste qu'on a envie d'entendre !

AVENGEDINCHAINS
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Leven & Lou
Truth or dare


Irvin. Leven a fini par comprendre qu’elle n’en démordra jamais. L’histoire semble remonter à une éternité. La musicienne n’a jamais été douée avec les prénoms. C’est un fait. C’est une faculté qui ne s’est pas améliorée avec le temps. Et il soupçonne que la plupart du temps, elle le fait un peu exprès. Pour ce qui est de sa personne, il le sait depuis bien longtemps que c’est le cas. Enfants déjà, elle persistait à l’appeler comme ça. A présent, il s’est habitué. Pour Lou, il sera Irvin, à jamais. Qu’est-ce qu’il peut bien y faire ? Lou est encore une gamine. Une teigne et une peste. Elle l’amuse, l’agace et l’apaise. Tout à la fois. « Il faut vraiment que tu fasses un effort, l’alouette. Tu as fini avec le mauvais prénom sur le bras et c’est une leçon qui te suffit toujours pas. », il pourrait mettre sa main à couper, elle s’est trompé. Il le répétera autant de fois qu’il faudra pour l’entendre l’avouer.
Il prend le temps de la regarder, elle s’est vêtue d’un t-shirt ample qui laisse entrevoir sa clavicules et laisse deviner la naissance de sa poitrine. Un short et ses éternelles Dr.Martens. Simple, naturellement belle. Lou fait parti de ces femmes qui n’ont pas besoin d’artifices. Simplement belle au naturel. Il ne s’attarde pour autant et lève simplement ses yeux au ciel. « Honey, toi et moi, on a juste pas le même naturel. », c’est de cette manière qu’il se sent lui-même. Exprimant par son choix de textile et de style plus de choses à propos de qui il est. Elle vient représenter son genre et son identité. Aujourd’hui, il se permet de la revendiquer avec fierté. D’une part, en effet. Mais Lou n’a pas non plus totalement tort parce qu’une part de lui, se cache aussi. Sous ce maquillage et cette tenue légère, il affiche et camoufle. Sa noirceur, elle s’éclipse derrière ces strass, ces paillettes. Tout ce cuir, ces perles, cette soie et ce latex. Pour autant, il n’y a que sous la torture qu’il lui donnera raison… Et encore.

Habilement distrait, il oublie parfois qu’elle est bien plus observatrice qu’elle n’y parait. Sans compter qu’elle sait qui il a été auparavant.
Elle l’a connu dans ce temps de l’enfance qui n’a jamais pour eux rimer avec insouciance. Elle l’a entraînée pas a pas avec elle vers ce chemin qui leurs étaient destinés. Sans elle, il ne serait peut-être jamais arrivé jusqu’ici. Et sans lui, où serait-elle ? Peut-être avec un autre, ici-même. Elle l’a vu grandir, non loin d’elle s’esquinter, s’épanouir et se briser. Ils ont beau s’être véritablement retrouvé il y a deux ans et n’avoir pas véritablement été proche avant. Depuis deux ans, pratiquement tout leur temps de productivité ont été passé ensemble. Et depuis trois mois, il a même été jusqu’à passé pratiquement toutes ses nuits auprès d’elle. Aujourd’hui, elle commence a bien connaître qui il est maintenant. Conscient qu’il peut à présent difficilement la duper pour autant, ce qu’il camoufle, il ne pourra jamais lui avouer. A la place il la taquine, lui aussi. « Et arrêtes, on a encore toute la soirée et toute la nuit. On va finir en beauté. », il lui répète,appuyant sur les mots qu’elle a prononcé précédemment. Puis s’engouffrant avec elle dans le véhicule. La carte avec le numéro de téléphone pour l’instant oublié au fond de sa poche.

Il ne prend que quelques instants pour se pencher contre son épaule. Sentir sa peau nue contre sa joue chaude. Les prunelles closes, il inspire tout doucement ce semblant de paix qu’elle lui transmet. Mais il ne s’épanche bien longtemps, il n’a pas envie de la voir s’inquiéter. Pas la volonté qu’elle découvre ce qu’il s’efforce à lui cacher. Il se tourne aisément vers la liqueur qu’il a emporté, en quête de légèreté. « Vladimir Cauchemar. », il prend le temps d’articuler. « C’est un DJ. J’ai cru voir qu’il allait passer. Tu vas pouvoir te dandiner, tu vas voir!», il sait à présent qu’elle adore se trémousser, se laisser porter le corps par le rythme plus ou moins endiablé. Musique dans ses veines pompant vers ce cœur qui ne bat que pour elle. Cet amour, bien qu’elle la dévoile davantage quand elle joue, elle-même. Quand elle danse, elle se transcende presque autant. Ce sont dans tous les cas, deux spectacles dont il est particulièrement friand. Leven secoue la tête à sa remarque sur Billie Eilish. Pour autant, il ne peut nier qu’elle a effectivement tendance à parfois murmurer. Il lui manque toutefois l’énergie de défendre le choix artistique assez intéressant de l’artiste qu’il semble comprendre et aurait en tant normal tenu à défendre. Le trajet se réduit, la destination au tournant des prochaines rues. Il ne perd de temps à la mettre au défi de terminer son whisky. «Ma petite fiole ? J'ai dit que j'voulais terminer en beauté, pas à l'envers. Mais en beauté et à l'envers, en vrai, j'prends ! », il rigole, Leven. Il n’a même pas à se forcer. Il joint sa fiole pratiquement vide a la sienne pour porter le toast et signer l’accord. L’excitation et la motivation de son acolyte sont contagieuses. Avide, elle en veut encore. Il l’observe arroser son gosier, tout comme lui-même, grimacer. «Oh, c'est dégueu » Ça le fait sourire, même tout doucement glousser. « C’était censé l’un des meilleurs du monde.», c’était inscrit avec fierté sur la petite bouteille. Il est vrai qu’il a goûté des alcools de meilleur marché plus succulent que celui-là, en tout cas. Leur palais n’est peut-être pas suffisamment aiguisé pour ce monde là.
« Quoi, la prochaine, c'est la bouteille taille adulte ? », il secoue la tête, Leven. Loin d’avoir envie d’avoir à terminer une bouteille entière de ce truc là. Sauf s’il n’y a que ça, alors, il n’aurait d’autres choix. Mais il comprend qu’elle répond simplement à sa provocation et ses épaules s’en secoue légèrement. « Qui sait? », il l’a à nouveau son petit sourire au coin de ses lèvres charnues quand ils sortent finalement du véhicule. Il lui prend le petit réceptacle des mains les balance dans une poubelle. Laissant Lou remercier et  congédier le chauffeur. Lui, c’est autour de lui qu’il regarde. Tout ces gens hauts en couleurs, cette sécurité pour fluidifier cette foule qui s’amasse encore pour pouvoir rentrer de l’autre côté. La musique en fond qui vient jusqu’ici le faire vibrer. Il tire une clope de son paquet dans sa poche, l’allume pour tirer une longue bouffée pacificateur. Cette fois, c’est Lou qui vient interrompre sa contemplation. Un instant, il observe son bras. L’autre, il prend la décision de lui glisser le sien et de se laisser guider. Leurs chaires électriques et chaleureuses l’une contre l’autre. Il se laisse emporter, se laisse tenter à décompresser.

Ce soir serait le dernier, il comptait bien en profiter. La musique l’attire, l’appelle à elle. Sa peau de lait dorant avec félicité sous le soleil qui vient à présent délicatement les caresser. Et il n’a qu’une hâte, c’est d’aller plonger avec son binôme au cœur de ces foules. Se laisser éteindre par elle et son énergie addictive. Il n’aime pas particulièrement les gens, leurs proximités mais en concert c’était différent. Ce qu’il pouvait ressentir dans ces moments d’unisson était plus que grisant. Ses sourcils viennent se froncer en remarquant que la musicienne ne l’a pas du tout emmené vers l’entrée VIP. Vers aucune entrée en réalité. C’est face à une grille élevée qu’elle s’est arrêtée. Sans personne autour, seulement au loin quelques passant. Qui eux, se dirigeait véritablement vers l’entrée. Il n’a pas besoin de demander qu’elle vienne soulager ses interrogations. « Cap ou pas de passer par là ? » enfin soulager… Sérieux? Ils avaient leurs passes, non ? Il soupire Leven, parce qu’il sait déjà qu’il ne va pas avoir le choix. Il a escaladé des murs bien plus haut que celui-là et il n’était lui-même pas aussi grand qu’aujourd’hui. Ce n’était certainement pas la première fois qu’il était contraint d’escalader en sa présence. Dans cet autre vie qu’ils ont parcouru à proximité. Côte à côte, avec les autres. En mission pour se mettre quelques chose de précieux sous la dent. Pour échapper à des chiens ou des assaillants. Chacune de ces reprises, avec une âme entre eux qui s’est depuis étiolée. Son cœur loupe un battement, sa main se refermant autour du poignet de la musicienne pour se stabiliser. Il n’a pas bougé mais le monde semble quelque peu s’écrouler. Il se rappelle sa légèreté, de sa gaieté. De ce sentiment qu’il ne peut retrouver. Ce souvenir qui l’enlise et l’électrise. « Et si tu refuses, t'auras un gage. Refuse pas, j'ai pas d'idée de gage. Et après direction la buvette, pour me faire oublier ce whisky et direction le premier artiste qu'on a envie d'entendre ! », il l’entend et il a l’impression de redevenir cet enfant. Jouant aux débiles, aux abrutis tous ensemble. Aujourd’hui, il n’y a pas Hadès pour les accompagner. Et n’y a certainement pas celle qu’ils aimeraient tous retrouvés. Éteinte, à tout jamais.

Leven tire pour encore une fois sur sa clope et cède ce qu’il en reste à la jeune femme. Il s’extirpe de leur accolade. Soufflant tout doucement, le cœur palpitant. «Tu casses les couilles mais ouais!  Bien sûr que j’suis cap. », c’est l’enfant qui répond, l’adolescent et celui qu’il est maintenant. Et s’il galère à trouver une prise au départ, l’affaire s’avère véritablement être un jeu d’enfant. En un rien de temps, au sommet. Les deux pieds balançant dans le vide de l’autre côté. Ses mains des deux côtés de son postérieur, posé sur la dernière barre traversale, prêt à sauter. Il prend le temps de baisser la tête vers elle, ce sourire en coin familier. « Dépêches-toi l’alouette, j’ai soif. » et on est bien d’accord qu’il ne faille faire attendre la diva. Il disparait dans le vide, ses bottines joints pour amortir sa chute. Ni vu, ni connu. C’était si facile que ça de s’introduire dans un festival ? S’il l’avait su, il l’aurait tenté bien avant. Ses iris chocolat fond sur son environnement. Il comprend l’attrait de se faufiler par ici à présent. Lou, il ne sait comment avait pris le temps de faire un repérage des lieux. On ne lui enlevait ces traits de personnalité dont son expérience l’avait forgé. Et quelque rare fois, comme celui-ci. Il n’omettait d’être épaté. La buvette était à proximité. Pour patienter, il profite qu’il n’y ait de file d’attente pour aller commander deux pintes prêtes à déborder. Une carte des lieux ramassé sur le sol sec et verdoyant à la fois. Une aubaine, ils auraient ainsi moins de difficulté à s’orienter là où ils souhaitaient aller. C’est dans l’esprit de répliquer qu’il patiente de pied ferme, les idées germant tout doucement dans sa tête. Sirotant tranquillement entre temps. Et elle fini par la rejoindre. « T’en as mis du temps. », il lui sourit suspicieusement avec toute ses dents, il termine un des verres dans une de ses mains. La tête renversée pour tout renverser au fond de son gosier. Heureusement qu’il n’avait pas besoin de trouver des toilettes pour pisser, il songe en lui tendant le réceptacle à présent vide. L’autre tient toujours plein dans son autre main. « J’en ai une pour toi, cap ou… », il s’approche, Leven, la coince presque entre lui et le grillage. Sent monter l'électricité à   proximité. « ou pas cap… hmm », il l’invite à suivre son regard vers la buvette. « De lui chanter une sérénade en échange d’un autre verre ? », elle peut refuser après tout. Mais est-ce qu'il a envie de l'emporter aussi facilement?


AVENGEDINCHAINS
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Leven & Lou
Truth or dare

Elle ne pouvait pas s'empêcher de râler en le voyant arriver avec autant de retard mais nul doute qu'il était passé voir Leah pour son maquillage. Et pour le taquiner, elle l'appelait Irvin. Elle râlait de ce temps perdu à se faire une beauté alors qu'elle l'avait vu sans toutes ses fioritures et qu'il dégageait un charme fou avec ses mèches blondes et son sourire mutin. Mais Leven avait besoin de ça pour se sentir exister alors elle le laisserait faire et elle se sentait libre de râler parce qu'il devait se douter que ce n'était que pour la forme. Le musicien revint dessus, pestant contre ce nom. Encore une fois, pour la forme. Lou mit sa main sur sa poitrine, jouant les choquée, avant de sourire comme une gosse.

Qui dit que c'est le mauvais prénom ? Peut-être que c'est l'homme de ma vie ? Qu'on a passé une soirée inoubliable… Que j'ai oublié ? Si j'avais été plus maligne, je lui aurais demandé de me tatouer son numéro de téléphone avec, ça aurait plus simple.

Pire idée du monde. Heureusement qu'elle n'avait pas eu cette idée. Elle s'était levée, avait fait quelques pas pour détendre ses jambes alors que Leven commentait son côté nature. Lou pencha la tête sur le côté, laissant son regard après avoir mis ses lunettes rouge sur le nez pour se donner un air sérieux.

Je t'ai vu tout nu, j'sais ce que je dis !

Et elle partit fièrement appeler la voiture qui arriva assez rapidement. Ils s'engouffrèrent dedans et la voiture démarra. Le musicien lui confirma qu'ils finiraient en beauté et elle eut un sourire qui confirmait qu'elle avait bien l'intention d'aller dans ce sens. Elle voulait que la soirée se termine en beauté. Certainement trop ivre pour se rappeler mais avec l'une des meilleures personnes avec qui passer ce temps précieux. Il posa quelques instants sa tête contre son épaule, il s'en éloigna comme s'il ne laissait pas le droit à un peu de répit. Il lui expliqua qui était Vladimir Cauchemar et elle aimait d'autant plus ce type de musique où on pouvait faire n'importe quoi avec son corps. Tout passait. C'était très libérateur comme ambiance là où elle appréciera plus un morceau rock ou autres, plus classique dirons-nous.

Okay, je veux le voir !

Et alors que la voiture se rapprochait du festival, Leven la provoqua en lui demandant de finir une des deux fioles qui l'avait amené. Ils portèrent un toast en levant leurs fioles et elle ne put s'empêcher une remarque égale à son niveau de culture, car l'artiste lui révéla que c'était censé être un des meilleurs whiskies. Grimace sur le visage, langue tirée, elle rajouta :

Bah, c'est dégueu, ils n'avaient qu'à faire un truc meilleur !

Commentaire parfaitement inutile et peu constructif mais il ne fallait pas lui demander plus. Ils se taquinèrent encore un peu, sortant de la voiture, complice dans leurs sourires et leurs regards. Elle remercia le conducteur et ils partirent bras dessus bras dessous dans une direction que la jeune femme avait décidé de prendre. Elle lui proposa de passer par une autre entrée, ce qui n'en était pas une. Un mur grillagé qu'il faudra passer pour aller dans le festival, un espace peu surveillé. Elle avait essayé de lui piquer sa clope mais il avait tenu bon et il accepta de passer par le grillage pour entrer dans le festival, pestant à son tour. Lou sourit de plus belle, lui laissant le soin de passer en premier car elle avait une cigarette à terminer. Sans trop de difficulté, il arrive une fois en haut, l'invitant à le rejoindre rapidement parce que la soif se faisait sentir. La petite fiole n'avait qu'éveillé un peu plus cette envie de boire ... Et de faire oublier ce goût. Tirant une dernière fois sur la cigarette avant de la jeter au sol et de l'écraser, elle s'avança, trouva des accroches avant de le rejoindre de l'autre côté du mur, sautant à pieds joint sur le sol. Leven avait déjà disparu direction un stand de buvette où il s'était déjà servi deux bières. Il profita pour râler du temps qu'elle avait mis.

Je me faisais belle, lança-t-elle avec une œillade malicieuse en miroir de ce qu'il avait dit plus tôt.

Il avait terminé sa première bière et elle s'attendait à ce qu'il lui tende la seconde, mais c'était le carton vide qu'elle reçut. Sourcils froncés, curieuse de la suite, elle se vit coincée entre lui et le grillage, l'entendant lui murmurer le prochain challenge. Yeux dans les yeux, les corps presque l'un contre l'autre, elle pouffa de rire.

Jamais de la vie, dit-elle en premier lieu. J'te rappelle que je chante pas. C'est pas dans mon contrat, tête d'ail.

Et elle posa un doigt sur son torse comme une invitation à reculer, avançant tout en même temps. En réalité, elle était un peu coincée, elle ne voulait pas perdre dès le début de ce jeu, même s'il n'y avait aucun doute qu'il lui donnera un gage à la hauteur de son refus. Inspirant, fronçant les sourcils pour faire mouliner son cerveau, elle enleva son doigt et se rapprocha de lui, levant légèrement la tête pour lui faire face, les deux étant assez grands pour se toiser.

Mais comme j'ai pas de quoi me payer une bière et que tu veux pas me passer la mienne. J'vais le faire. Par contre, tu restes là. Y'a que l'autre beau gosse qui aura le droit de l'entendre, tu ne mérites pas !

Et une fois d'accord, elle partit en direction de la buvette, attendit son tour pour parler au barman. Une fois à sa hauteur, elle posa le verre vide sur le comptoir et ses deux coudes.

Salut ! J'ai un problème ! Mon pote là-bas que t'as servi un peu plus tôt, il veut que j'te chante une sérénade contre un verre. Sauf que je sais vraiment pas chanter et qu'il risque de pleuvoir dans les dix minutes qui viendront et ça s'serait dommage qu'il pleuve pour le dernier soir, hein !

Et je gagne quoi dans l'histoire ?

Ma reconnaissance éternelle ?

Il ricana à ses mots.

T'es la guitariste de Cosmic Burn ? Écoute, j'te propose un deal. Une signature contre le verre.

Mec, je t'aime. Genre, t'es l'homme de ma vie !

Et elle se mit à genoux, les deux bras ouverts, un poing se fermant alors qu'il continuait de rire et qu'elle lui demandait si Leven regardait la scène.

Il en loupe pas une miette.

Elle attendit un peu et finit par se lever, se rapprochant du comptoir pour signer l'album que le barman avait acheté dans la journée. Elle lui demanda à quel nom elle devait signer, laissant un petit mot dans l'intérieur de la jaquette. Et c'était pour sa sœur qui avait beaucoup aimé l'image qu'elle donnait. Celle d'une fille libre même si la production la forçait à être ce qu'elle n'était pas. Elle avait vu la différence entre les concerts et les photos et autres clips. Récupérant sa bière, elle le remercia et retourna vers Leven, lui offrant son plus beau doigt d'honneur.

Maintenant, il va se mettre à pleuvoir, mais cette fois-ci, j'ai mis un t-shirt noir ! Allez, viens, j'veux aller écouter de la musique !

Et ils partirent en direction des concerts, ils manquèrent le début de Billie Eillish, bougeant au rythme de la musique. Et fallait dire qu'elle envoyait du lourd et ce fut une claque pour la jeune femme. Elle débordait d'une énergie sur scène, sautait dans tous les sens. Les hurlements des fans étaient impressionnants. Le show était impressionnant et elle tenait à elle toute seule une scène et des milliers de fans. Elle ne restait pas forcément fan de tous les morceaux. Elle avoua à l'oreille ce sentiment que l'artiste avait réussi à insuffler en elle. Une fois sa bière, elle tapa du pied comme elle aimait le faire, laissant son corps se mouvoir au rythme des beats lents, parfois presque sensuel. Elle s'était allé à danser contre Leven, une impression de déjà-vu et elle s'amusait comme une petite folle. Le concert se termina sous un tonnerre d'applaudissements et Lou était toujours remontée sur ressort.

Okay, y'a qui après que tu veux voir déjà ? Putain faut que j'aille boire, j'ai trop soif ! Tu m'le payes ?

Et ils partirent en direction d'un autre stand de boisson, discutant du concert, à la fois comme des spectateurs et des musiciens qui devaient aussi réfléchir à la scène, pour s'inspirer notamment comment le chanteur pouvait aussi se lier aux spectateurs. Et alors qu'elle laissait Leven passer commande, son regard s'arrêta sur un groupe d'hommes tous déguisés dans des costumes tous plus fous les uns que les autres. Des gens qui avaient un bon délire, du genre qui n'irait pas lever la main sur eux vu l'idée qui germa dans sa tête.

Cap ou pas cap d'aller faire ta demande en mariage à l'homme canard là-bas ?

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