écoute les silencieux murmures (camila)

regard flou, esprit perdu. un pas après l'autre. portefeuille sorti à la vu des plus démunis. des coups qu'il esquive par chance. sacré karma encore accroché à ses baskets. gamin de là-haut, descendu parmi la foule prête à le déprécier. regard assassin perturbé par quelques lumières éblouissantes. le gamin s'enfuit à travers quelques ruelles. course folle, inconnue. pas de but. pas de destination. un seuil atteint. celui de la décadence collée à ses atomes défectueux. ambroise parcourt une distance folle avant de s'effondrer dans une ruelle. lumière clignotante d'un lampadaire n'épargnant pas ses iris dilatées par tout ce qu'il a décidé de s'enfiler. narines abimées, criant la douleur. souffle court.
écran luminescent qui agresse ses rétines. des mots s'enchaînent, l'orthographe et le sens s'est éparpillé en chemin durant sa folle course. adrénaline pulsant aussi vite qu'un coeur au bord de l'implosion. une trahison délicate, venimeuse. le poison s'infiltre de ses veines. des mains aussi sombres que ses cauchemars s'enroulent autour de sa gorge. respiration soufflée, coupée. gamin effaré, dépassé. le coeur enflé. une respiration pour rester en vie. pour elle. si ambroise se redresse et se relève ce soir, c'est pour elle. haisley. sa partenaire, sa soeur, sa protégée et sa protection à la fois. regard éparpillé sur les ruelles. une couleur qu'il recherche pour se sortir de la rue et du danger. il a merdé. conscience qui hurle de s'échapper. corps incapable de lever un bras. une carcasse difficile à bouger qui tombe malgré tout au fond d'un intérieur cuir, d'un revêtement jaune. chauffeur qui prend la course et qui n'oublie pas de piller bien des billets de son portefeuille quand le gamin le tend pour qu'il se serve. confiance aveuglée par les produits ingérés. tant pis. tant mieux.
un pas après l'autre. démarche floue jusqu'à cette maison respirant l'argent. couleur efficace qui s'infiltre dans ses veines aussi fort que cette aiguille qu'il a décidé d'appliquer sur sa peau. gamin déboussolé, dépassant de nombreuses limites. téléphone qu'il range quand il annonce être là. appuyé contre l'entrée sécurité, ambroise patiente en observant ses plus belles amies. ces brillantes étoiles l'accompagnant dans ses méfaits, éclairant une route sinueuse qu'il ferait mieux de quitter. silhouette féminine qui adoucit ses moeurs. regard dilaté déposé sur la poupée. tu l'aimes ? jairo ? les mots s'étiolent, coupent court. gamin en recherche de réponses ou d'attention. jalousie maladive s'accrochant à ses pupilles jusqu'à l'arrête de sa mâchoire trop serrée. poing démangeant l'envie d'écraser la gueule d'ange qui l'obsède ces derniers temps. perturbation vicieuse. nouveau poison qu'elle a fait entrer dans sa vie sans consentement. nouvelle charge. nouveau chapitre. corps qui ne tient même pas droit dans cette allée luxueuse. il fait tâche, ambroise. il fait tâche dans cet état de décomposition sentimentale.  @camila renfield

Tant de questions remontant dans ta mémoire, Ambroise qui t'as envoyé ces messages textes, ils t'ont fait du mal en fait, ils t'ont rendu étrange puisque tu sais que c'est de la faute de Jairo si le beau brun sait concernant ce secret. Une jalousie, sans doute maladive mais tu serais aussi jalouse de savoir que Ambroise, puisse se rapprocher de quelqu'un, se rendre sous les draps de quelqu'un d'autre. Alors que tu viens à recevoir de nouveaux messages, les battements de ton coeur devenaient plus forts dans ta poitrine, tu ne sais pas quoi dire de plus, avalant ta salive difficilement mais surtout, ne sachant pas comment agir. Ambroise, tu l'apprécies plus que tu ne le devrais tout comme tu apprécies sa soeur, étant dans un trio amoureux sans t'en rendre compte sauf que tu essayais de ne pas tomber dans le panneau. Tu avances doucement dans ta maison, tu observes le tout autour de ta personne, pressant ta lippe inférieure, ne voulant pas montrer aucun signe de faiblesse. Ça t'as fais du mal, tu en as pleurer pendant toute cette soirée, tu as rejoins tes amies sur la piste de danse, dansant sans t'arrêter mais surtout sans penser aux conséquences. Tu as pris de l'alcool, tu as pris de la drogue sans penser à ce que ta maladie pourrait te donner, peu de personnes sont au courant, comme Ley ne l'est pas et tu sais qu'elle serait prise au dépourvu, qu'elle serait stressée. Alors que tu es perdues dans tes pensées, un message entre dans ton téléphone, tu observes l'écran avant de voir le message de Ambroise. Ne sachant pas ce qui se passait, tu sentais les battements de ton coeur qui devenaient plus forts dans ta poitrine, le posant contre la table de chevet, toi qui observes doucement la porte. Ne sachant pas quoi faire de plus, tu marches jusqu'à cette dernière, l'ouvrant et observant le beau brun qui vascillait contre le sol. Tu prend ton courage entre deux mains avant de t'approcher de Ambroise, le regardant au loin et venant a presser ta lippe inférieure. Ambroise.. souffles-tu marchant de plus en plus avant de pouvoir le prendre dans tes bras, ne voulant pas qu'il tombe contre le sol, de ne pas le laisser seul et ce malgré ce que vous aviez échangez tous les deux. Il est important pour toi, tu ne sais pas quels étaient tes sentiments mais tu essayais de ne pas inclure sa soeur. Tu le presses contre toi, ta petite grandeure contre la sienne sauf que tu restais silencieuse. Tu n'avais cependant pas entendu... ces mots pour Jairo @Ambroise Wood

corps qui tangue, jambes qui flagellent. rien n'est droit, tout est tordu. corps à la dérive, autant que cet esprit qu'il a tenté d’annihilé. le gamin a réussi, le temps d'un instant avant que ça ne revienne bouffer ses entrailles. esprit contaminé par beaucoup trop de vérités et de non-dits. la poupée abîmée sort malgré tout le récupérer, des pas bien plus assurés que les siens pour s'approcher et le récupérer entre ses doigts. corps réduit à enveloppe s'accrochant à celui de cette femme qu'il a abandonné... quand est-ce que c'était encore ? ambroise ne se souvient pas de ses actes, de ses mots. il ne se souvient pas du temps qui s'est écoulé si doucement et vite à la fois. il n'a pas su rattraper le temps. effondré dans les bras d'une cam qui ne lui répond même pas, il pense au pire.
il pense à jairo s'enveloppant des cuisses de la blonde.
il pense à jairo embrassant sa peau douce.
des pensées néfastes qui accaparent un esprit déjà dérangé. jairo, jairo, jairo. pourquoi est-ce qu'elle ne lui répond ? pourquoi lui ? murmure éteint au creux du coup de la poupée qui tente encore de le ramener en sécurité. téléphone anxiogène. le besoin de le regarder encore présent pour répondre au démon. poison accaparant ses pensées, le pantin est pourtant ici pour réclamer des réponses n'osant pas entrevoir les siennes. elles sont refoulées, ici et là. enduites de quelque chose qui n'a pas de sens. œillères bien en place pour pointer du doigt les autres plutôt qu'affronter ses propres peurs. t-tu l'aimes ? question répétée encore. conscience éteinte. coeur à nu, ce même coeur tambourinant de toutes ces drogues se chevauchant dans un organisme pas fait pour accepter la situation. pulsations rigoureuses. corps devenant chaud puis froid. ses iris roulent au fond de ses yeux pendant qu'il glisse ses doigts dans la chevelure à l'odeur exquise et rassurante. ce morceau d'oxygène qu'il a dû rejeter pour le bien... le bien de quoi ? de sa vie. de sa soeur. des autres.
ambroise ne peut tout simplement pas se permettre de perdre ces personnes. elles sont un équilibre essentielle à sa vie. si on lui tourne le dos, pour qui se relèvera-t-il au juste ? les échantillons ne sont pas élevés, se dénombrant sur les doigts de ses mains. pas plus. les erreurs s'enchaînent et la poupée en rajoute un morceau. encore. morceau de bonheur mélangé à cette acerbe culpabilité rongeant ses os. les substances ingérées écrasent beaucoup de choses mais en révèlent aussi beaucoup. d'abord nova puis toi ? course effrénée, mettant en avant les autres et le reléguant encore une fois dans le rôle de gentil garçon. ce type un peu solaire, un peu marrant mais jamais assez bien pour que sa place soit récurrente.

Tu remarques Ambroise se rapprocher, les pas qui s'amènent jusqu'à toi, sentant les battements de ton coeur devenir plus forts dans ta poitrine, toi qui ne sait pas quoi dire de plus. Les messages envoyés envers ce dernier, lui qui voulait cesser cette relation que vous aviez tous les deux, tu ne voulais pas le perdre, l'oublier dans les songes, ne voulant pas retirer ce regard qui se posait sur toi et toi, qui fondait sous l'impulsion. Tes pupilles se posent donc contre les siennes, t'approchant de lui mais surtout en sentant ton corps qui frémissait, tu ne sais pas ce qui allait se passer, ne sachant pas comment il allait réagir et pourtant alors que tu le prends dans tes bras, la première phrase qui s'en échappe, tu ne sais pas quoi faire. Une phrase qui fait en sorte que tu ne sais pas quoi dire, tes prunelles se posant contre les siennes, ne sachant pas quoi dire. Quoi ? t'es dans une impasse, ne sachant pas quoi répondre encore plus, Ambroise qui semblait être pris au dépourvu. Tes bras toujours enroulés autour de son cou, sentant son souffle contre ton cou, un long frisson qui parcourait ton corps entier, ne sachant pas quoi dire, ne voulant pas lui faire du mal. Qu'est-ce que tu ressens pour Jairo ? Une simple relation d'amitié, aimant les hommes, simple secret qu'il t'avais mentionné maintenant. Il te demande si tu l'aimes, tu viens a te reculer doucement de lui, sentant les battements de ton coeur devenir plus forts, ne sachant pas ce que tu voulais, tu ne veux pas lui faire du mal. L'aimer ? mais non qu'est-ce que tu racontes... toi aimer jairo ? non absolument pas.. alors que tu viens a rester près de lui, tu sais que Ambroise avait pris quelque chose, quoi ? tu ne le sais pas... Voilà que tu viens a poser tes mains contre son visage, le regardant droit dans les yeux, battements de ton coeur devenant encore plus forts dans ta poitrine, toi qui ne cesse de le regarder dans les yeux, battements encore plus forts. Nova ? arrête s'il te plait il ne se passe rien avec lui... viens nous allons a la maison. tu te recules, prenant sa main dans la tienne, voulant qu'il puisse te suivre, voulant te rendre jusqu'à ta maison, ne voulant que personne ne puisse entendre la conversation qui se passait entre vous deux. Tu ne sais pas ce qu'il pense mais tu souhaitais en savoir encore plus.. @Ambroise Wood

le gamin a besoin de ces réponses, précises. besoin d'arrêter l'inflammation de son myocarde, besoin d'endiguer les enfers avant qu'elle ne dévale sur son triste sort. ambroise n'a même pas la force de détecter le contact de la poupée. ses doigts ne s'accrochent pas vraiment à sa peau, ses mots sont éparpillés et incertains. qu'est-ce qu'il raconte ? l'évidence même. ce type a eu les confidences de la blonde, ce secret puissant et nécessaire à sa survie. le gamin est désemparé, blessé au plus profond de son être. comme si camila avait décidé de lui montrer le paradis avant de lui souffler à l'oreiller qu'il ne l'atteindrait jamais. l'anéantissement de sa bouée de sauvetage est en cours et le gamin n'a plus que l'opportunité de se noyer. ce qu'il a fait ce soir, à coup de poudre, d'alcool et d'autres substances agitant un myocarde normalement éteint sous les coups pris. MAIS tu lui as DIS ! qu'il gronde en se débattant, refusant d'entrer dans la maison. pourquoi est-ce qu'il est venu ? sous l'coup de l'envie, de la peur, du désespoir et du besoin. la rancune est tenace, aussi dépréciée que l'envie de s'éteindre là, maintenant.
ambroise se dégage de ses bras, préférant tanguer tout seul que rester droit avec son aide. l'outrage est audacieuse, les mots manquants et l'esprit embrumé. putain... grognement qui s'échappe du jeune homme affligé et affligeant. tu l'préfères. comme elle la préférait. comme il la préfère... l'incohérence s'étire dans chacun des mots prononcés. le sens s'évapore pour laisser place à ses propres démons. les plus tenaces. les plus terribles. gamin solaire osant montrer cette part d'ombre, pour la première fois à la poupée démunie. c'est l'argent ? c'est toujours l'argent. c'est toujours cette merde... tissus qui s'étirent sans envisager le moindre sens. le gamin secoue sa tête, ses longs doigts filants dans sa tignasse brune. regard perçant, abîmé, désespéré. j'veux pas entrer là dedans. j'suis là... parce que... jairo... jairo il a dit que j'étais un CON. un con qui te laisse tomber ! mais putain c'est MOI que t'a laissé tomber ! pour j'suis le méchant ? pourquoi je suis TOUJOURS le méchant ?! ce bambin qu'on laisse de côté, qu'on abandonne pour quelques billets. pourquoi c'est toujours lui qu'on désapprouve. gamin entouré mais toujours si seul au fond de ses entrailles. la nouvelle trahison vient abattre ce mur qu'il essayait de garder en place, ce mur retenant un tas de sentiments infâmes et vicieux. tout s'écoule maintenant, entre les doigts de la poupée qui n'a finalement rien demandé. rien qu'une faute à ses yeux. une goutte de trop, pour ambroise. une goutte déversant la totalité de ses méfaits.

La consommation proposée, tu le remarquais dans ses billes, de voir son corps valser d'un bord et l'autre, ce qu'il mentionne lorsqu'il parlait de Jairo. Les battements de ton coeur devenaient plus forts dans ta poitrine, tu ne sais pas comment tu pourras repousser cette bombe à retardement, de ne pas l'entendre hurler si une réponse ne lui plaisait pas sauf que Ambre, tu sais qu'il ne te ferait jamais du mal. Observant doucement le beau brun en face de ta personne, tu sais que quelque chose ne va pas bien, secret que tu as été mentionné à cet homme que tu prenais comme ton meilleur ami, sauf qu'il a merdé et tu ne sais plus comment réagir. Dès qu'il t'as envoyé ces messages, tu sais bien que jamais tu ne l'aurais repoussé, tu lui aurais demandé de ne pas se pointer chez toi. Ambroise il avait besoin de ton aide, c'est pourquoi tu viens à observer ce dernier, le bruit de tes talons qui raisonnaient dans le couloir, tu viens a t'approcher de cet homme qui prenait de plus en plus d'importance dans ta vie. Tu es perdue, totalement prise au dépourvu dans tes sentiments, perdue et sans savoir ce que tu pourrais dire de plus. Ambroise, il avait le regard tout simplement perdu et tu ne sais pas quoi lui dire, Jairo semblait être le problème en ce moment, surtout en voyant sa réaction. Dès que tu t'es rapprochée de lui, ce dernier qui vient à hausser le ton sur certains mots, tu sursautes surtout, les battements plus forts dans ta poitrine, tu regardes doucement les billes du beau brun en face de lui. Écoute tu sais très bien pourquoi je l'ai fais, je ne parle pas de tout et de rien avec Jairo... il est mon ami tout simplement. Je sais que j'aurai pas dû lui dire, je pensais qu'il aurait garder le secret mais il ne l'a pas fait. tu voulais désamorcer la bombe, enfin tu essayais disons. Surtout quand t'as pris son bras pour l'aider à vous rendre vers ta maison. Il essayait de se débattre, de ne pas aller plus loin en ce moment. Ambroise il ne semblait pas vouloir entendre raison mais tu viens doucement a échapper un léger soupir, voilà qu'il en rajoutait encore plus. Il pensait que tu préférais Jairo à lui, ton coeur faisait un nouveau tour dans ta poitrine, tu es totalement prise au dépourvu, jalousie envers le brun ? tant de questions qui venaient à remonter dans ta tête. Ambroise c'est pas vrai... si je le préfères à toi, j'aurais coucher avec lui alors que ce n'est pas le cas.. il ne s'est jamais rien pensé entre nous deux et il n'y aura rien. Ce.. ce n'est pas notre relation. non, Ambroise est le seul homme qui te donne ces sensations dans ton palpitant, celui pour lequel tu pourrais tout donner sauf qu'il ne semblait pas être au courant ou trop pris dans ces substances prises. Voilà qu'en l'espace de quelques secondes, il vient a s'ouvrir un peu plus sur ta personne, tu te sentais mal de devoir en parler surtout en sachant que tu as beaucoup de trucs a changer sur toute la ligne... Arrête s'il te plait, t'es pas toujours le méchant... je t'interdis de dire une chose pareille parce que c'est pas vrai. Laisse Jairo dire ce qu'il veut. tu tentes de faire un pas vers l'avant, plongeant tes billes dans celles du beau brun se tenant en face de toi, toujours aussi énervé. Te connaissant tu n'es certainement pas venu ici pour me hurler dessus, tu as besoin d'aide... je veux t'aider Ambre. tu sentait encore tes battements de coeur devenir plus forts dans ta poitrine, faisant un nouveau pas, jusqu'à ce qu'une de tes mains vienne a se glisser sur sa joue, le forçant a te regarder. @Ambroise Wood

revendication puissante qui n'a pourtant aucun sens entre les lippes du gamin perdu. bombe en train d'imploser et d'exploser en même temps. chantage qui accru son désespoir. relation étrange mais nécessaire qu'il entretenait avec la poupée, il se retrouve maintenant écrasé contre un morceau de pierre. rouleau compresseur qui passe et repasse sur ton thorax pour anéantir les émotions. ça ne fonctionne pas. à moins que ça n'efface que ce qu'il y a de bon et amplifie tout ce qui est sombre. alors pourquoi hein ? pourquoi t'as tout détruit et c'est moi qui m'prends les pires reproches ? pourquoi ça fait mal comme ça ? les questions, sans réponse. ça fait mal parce qu'ambroise pensait avoir... quelque chose. mais ce quelque chose n'était pas si réel. ou seulement dans sa tête. les réalités n'ont jamais été les mêmes entre ses pensées et celles de la poupée. ce n'était qu'un fantasme ici et là. une obsession à assouvir au point d'en parler à un homme qui le déteste et qui l'utiliserait forcément.
ambroise est incapable d'accepter les mots et la situation. ses gestes sont maladroits, son corps ne répond pas vraiment aux ordres soufflés par son esprit. mais quel est l'intérêt ? il n'a même plus envie d'ouvrir ses yeux. faire face à la situation, c'est surfait. même pas nécessaire. qu'un truc qu'on raconte aux courageux, mais lui ne l'est pas. TU ME CONNAIS PAS ! montée en puissance, même pas nécessaire. ça ne lui fait pas du bien d'hurler. ça abime un peu plus cette carapace qu'il pensait solide, prête à toute épreuve. il s'est longuement protégé de tout ce qui pouvait lui faire du bien et a simplement oublier de confectionner la même carapace pour ce qui lui faisait du bien. la trahison était inattendue. j'veux pas qu'on m'aide. j'veux pas. je veux qu'on... l'aime. mais personne ne l'aime vraiment ambroise. c'est le gamin marrant quand on a besoin de sourire, mais pas le gamin qu'on veut toute la journée à ses côtés. c'est le gamin qu'on revend contre une modique somme parce qu'il ne compte pas. ambroise est dévasté et le faire comprendre ce soir. il a atteint une limite qu'il ne pensait pas franchir parmi ses proches. je veux rentrer chez moi. qu'il finit par souffler, un peu tremblant. sa tête pulse. son palpitant est en train de courir un marathon alors qu'il n'arrive même pas à enchaîner deux pas. je crois que... pas le temps de terminer qu'il se retourne. main appuyée contre le mur en pierre, son estomac se déverse dans la nature qui n'a demandé aucun engrais. enveloppe charnelle utilisée à mauvaise escient, abîmée. il n'y a pas que les limites de son esprit qui ont été dépassé ce soir. c'est tout un être qui se prend un mur.

Ambroise est pris au dépourvu, alcool ou même substances tu ne sais pas ce qu'il a pris et pourtant tu voulais être présente pour lui, de l'aider dans ses choix mais surtout ses désirs. Ça te brise de plus en plus, disons que t'as pas envie de le laisser tout seul, ces nuits passées en sa compagnie, tu sais que vous aviez plus qu'une simple relation d'amitié, toi qui est totalement perdue en fait. Laissant son dos contre le mur, tu sais qu'il essayait de te repousser sauf qu'il est important, tu as encore ce regard perdu mais triste, toi qui sentait les battements de ton coeur devenant plus forts dans ta poitrine. Tu sais qu'il a raison, que tu détruis tout ce qui se passe autour de ta personne, cependant tu essayais de garder le cap, de ne pas prouver que tu te laissait abattre. Ambroise, j'ai rien voulu de tout ça.. tu sais très bien que ça ne s'est pas passé comme je le voulais, je n'aurais pas pensé que Jairo aurait décidé de te menacer... puis tu t'en voulais encore plus, ton regard posé encore contre le sien. T'es important pour moi Ambroise... j'veux pas que tu dises le contraire. ça lui faisait mal tout comme ça te faisait mal. Il semblait tout simplement pris au dépourvu, surtout en sachant que la seule personne qui est au courant, c'est Jairo et pas personne d'autre dans la bande. C'est sans doute une chose normal puisque tu apprécies Nova, tu sais que ça lui a fait du mal cependant tu es toujours restée proche de Jairo, ce meilleur ami que tu possèdes et qui t'as brisé le coeur en sachant qu'il a dit le secret de toi et Ambroise, sauf que maintenant les choses sont difficiles... Tu ne pouvais pas lui en vouloir, disons que le connaissant il ne pourrait pas te refaire du mal. Sauf qu'en entendant ce qu'il mentionne, hurlant tu viens a sursauter un peu, toi qui observes le beau brun en face de ta personne, semble totalement perdu. Tu ne cesses de le regarder, toujours tout près de cet homme que tu apprécies tellement, tu avales difficilement ta salive en gardant une certaine distance envers ce dernier. Mais je veux t'aider Ambroise ! oui c'est le cas, tu veux l'aider... lui donner de nombreuses choses. Tu ne sais pas ce que tu veux, cependant ce que tu souhaites c'est d'être présente pour lui, de pouvoir passer du temps de plus en plus envers lui. Tu te rapproches doucement de Ambroise, les battements de ton coeur qui devenaient plus fort dans ta poitrine. Laisse moi t'aider, s'il te plait... tu ne vas pas le laisser se retrouver chez lui, surtout pas dans un tel état. Cependant ça n'en prenait pas beaucoup de temps avant qu'il ne puisse devenir malade, sous tes prunelles et tu as eu un mouvement de recul. Un moment de sursaut faisait en sorte que tu marches doucement vers Ambroise, ta main contre son dos avant de prendre sa main peu importe si tu es sale, tu t'en fiches, tout ce qui compte c'est lui. Viens s'il te plait, je vais te donner des vêtements de rechange.. @Ambroise Wood

ambroise n'attend rien de cette conversation. il ne devrait même pas être ici, chez camila. quelle idée encore. sûrement à cause des messages échangés avec jairo. ou de tout ce qu'il s'est injecté dans les entrailles. celles-là même qui tournent et s'éclipsent sur le sol. son corps le lâche, ne supportant plus ce qu'il endure chaque fois que le soleil se couche. enveloppe réclamant d'être laissée tranquille, esprit s'agitant plus encore sous l'incapacité de son enveloppe à rester debout. ce sont deux entités qui s'affrontent dans le corps d'ambroise tandis que son myocarde hurle à l'agonie d'avoir perdu celle qui l'animait. celle qui lui permettait de ne pas flancher.
sans camila, ambroise n'a plus aucun garde-fou. il a conscience. tout son organisme en a conscience. la décadence va être intense, la chute interminable. l'effondrement inévitable.
une main dans le dos pour tenter d'apaiser et de rassurer. le gamin aimerait se battre et partir. s'échapper tant qu'il est encore temps. s'échapper avant que ça ne fasse encore plus mal... mais quand il redresse son visage et fond dans ses billes océans... ambroise oublie son mal-être. ou plutôt l'enfoui pour qu'elle ne prenne soin. entre ses doigts, ambroise s'apaise. son visage se détend, traits tirés qui acceptent de rendre les armes. il ne gagnera ni cette bataille ni les prochaines guerres. d'accord. un petit mot qui nécessite beaucoup d'efforts. comme ces pas qui le guident vers la porte d'entrée, le hall puis finalement le canapé. ambroise se débarrasse de ses vêtements sales. des gestes confus pour retirer son t-shirt qu'il laisse choir au sol. sa tête tourne. ses pensées anxieuses sont toujours présentes et tambourinent pour s'exprimer. t-tu étais tel-tellement importante pour moi aussi cam. douce supplication qui sonne pourtant de manière obscure. révélation s'affrontant au sein de ses entrailles. cam était tellement importante, sa perte est catastrophique. son âme est retournée, assaillie. pourquoi ? parce que... pendant un instant, ambroise a cru qu'il pourrait manger au restaurant avec camila, lui tenir la main en public. pendant un instant, ambroise a cru compter pour de vrai dans les yeux d'une personne. la réciprocité égaillaient sa journée. il avait... son repère. un repère qui lui a finalement planté un couteau dans le dos. un repère qui devenait aussi celui de sa soeur.
ambroise a sauté dans le sens contraire, quitte à s'effondrer. rien à faire de la douleur et de la souffrance. jamais il ne fera souffrir sa soeur. être la cause de ses maux ? il ne le supporterait pas. alors ambroise passe sa haine et sa douleur à sa façon. celle à laquelle il s'exerce depuis trop de temps maintenant. ses yeux se ferment un peu, la fatigue enroulant son âme blessé pour la cajoler un instant. même si au pays des rêves, il y a aussi les cauchemars et le gamin n'a pas envie de les croiser. surtout pas ce soir.

Tu n'allais certainement pas le laisser tout seul, dans ce long couloir alors que les échanges de messages texte ne se sont pas passées comme prévus, cette dispute posées et voilà que ton coeur devenait de plus en plus meurtri. T'aimerais tellement que les choses soient moins compliquées, fichu coeur qui ne voulait rien écouter, tu ressentais plus que de l'amitié pour Ambroise, toi qui n'a jamais pu révéler un tel sujet. T'as jamais apprécié qu'on ait de la compassion envers ta personne, ne voulant pas tomber dans l'enfer de gros dossiers. Dire tes sentiments, t'as jamais été pour ce genre de choses, en fait tu ne voudrais pour rien au monde qu'on te voit pour une faible, c'est pourquoi tu t'es forgée une carapace. T'allais te battre pour qu'il reste tout près de ton être, tu n'as aucunement envie de le laisser s'en aller dans les rues de New York, de tomber dans ce cercle vicieux qui ne devient que plus gros de plus en plus. T'es perdue, cependant quand tu sentais les battements de ton coeur devenir plus forts dans ta poitrine quand le beau brun te regarde de la sorte, tu sais que tu ne pouvais pas lui en vouloir. Ta main posée contre son dos, ton regard cherchait le sien, tu n'haussais absolument pas le ton de ta voix, lui qui l'avait fait par le passé. Il te donnait une réponse positive, toi qui esquisses doucement un sourire, venant à approuver d'un signe de la tête, ne voulant pas qu'il te repousse, ça pourrait être beaucoup trop. Marchant en sa compagnie vers la porte, tu l'ouvres donc, vous rendant tous les deux dans le hall d'entrée, restant tout près de Ambroise et ce même s'il possédait une odeur nauséabonde. Il vient à enlever ses vêtements, ce corps qui t'avais donné tant de frissons, qui te faisais encore frissonner, tant de sentiments qui remontent dans ta tête maintenant. Il vient à dire quelques phrases, ta tête qui se tourne lentement vers le beau brun, tu presses ta lippe inférieure. On en parlera demain, ok ? ce n'est surtout pas le moment pour le moment, tu ne voulais pas nécessairement le laisser dire des choses qu'il va regretter le lendemain matin. Le laissant se rapprocher de ton canapé, tu le laisses se coucher doucement sur ce dernier, enfilant une couverture contre lui afin qu'il ne puisse pas avoir froid. Il s'endormait en un claquement de doigts, toi qui vient à s'asseoir tout près de lui, l'une de tes mains se posant contre sa joue que tu caresses contre tes doigts, échappant un nouveau soupir. Sans doute étais-ce le bon moment pour t'ouvrir, ignorant ce qui allait se passer. Tu es toujours aussi important pour moi Ambroise... plus que tu ne peux l'imaginer je... j'suis perdu mais une chose est sûre... c'est que je ressens plus que... tu t'arrêtes, poussant un nouveau soupir, fermant les yeux quelques secondes. Sans doute c'est mieux d'arrêter alors tu viens doucement à embrasser sa joue. Te redressant sur tes jambes, tu manches vers l'autre divan avant de t'y coucher mais surtout veiller sur Ambroise, ne te rendant pas compte que toi aussi tu viens à t'endormir.. @Ambroise Wood