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what could possibly go wrong ? (evan)

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New-York looks good on you
Sun-Hee Hwang
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Pseudo IRL : Midnight Shadow
Pronom(s) IRL : Elle - she/her
Âge IRL : 30 - 40 ans
Faceclaim : k. jiwon
Crédits : midnight shadow (av.), @wolha (gif sous av.), @littlegirlinvisible (gif sujets) , cuddlybitch (gif profil), littlegirlinvisible (gifs signature), awona (signature)
Multicomptes : nova ; hana
Statut actuel : Présente en soirée + week-ends principalement
Contact via MP : yaaaaas
Triggers : coming
Warnings : coming
Âge : 27 ans (28.07.1996)
Statut civil : palpitant qui bat uniquement pour vivre, t'es incapable d'y laisser entrer quelqu'un à nouveau. Myocarde en piteux état, marqué par des blessures anciennes qui ne veulent pas guérir.
Orientation sexuelle : il n'y a que des mains masculines qui ont effleuré ton épiderme.
Métier(s)/Étude(s) : manager du kpop band D.R.E.A.M. pour la Big Hit Music - actuellement auprès de la filiale américaine.
Quartier de résidence : manhattan.
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Zone libre : nara - théo
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Date d'inscription : 30/03/2023

   https://wicked-society.forumactif.com/t1070-ill-tell-the-stars-a
Sun-Hee Hwang
L’ambiance est à son comble et les festivités ont démarrées depuis un moment lorsque tu t’approches des lieux. La musique tambourine si fort que tu peux déjà reconnaître les titres qui s’enchaînent alors que tu n’es même pas encore entrée. Tu voulais même pas venir à la base, épuisée par cette longue journée qui ne veut définitivement pas se terminer. Cohésion social et victoire méritée que ton collègue t’a avancé lorsque tu as souhaité prendre congés. Il a raison Sun-Hee, tout ce travail acharné a commencé à porter ses fruits et tout le monde mérite à présent de fêter dignement. Jamais tu n’aurais cru que le groupe irait si loin aussi vite alors qu’il était en chute libre à ton arrivée. Réputation sauvée à la dernière minute, t’as fait des mains et des pieds pour obtenir le résultat d’aujourd’hui. Toi aussi t’es fière. Ouais, tu peux être fière de toi Sun-Hee, t’as enchaîné toutes ses nuits blanches pour une bonne raison. Même si tes pieds ne veulent plus te suivre et qu’ils te font mal, c’est quand même avec un grand sourire aux lèvres que tu t’approches de leur table en saluant tout le monde en hurlant presque. Ils sont tous là, sans exception, les étoiles qui brillent dans leurs yeux, la reconnaissance pour les avoir fait monter aussi haut alors qu’ils avaient perdu espoir. Des gamins à qui tu as redonné l’envie de se dépasser et de vivre pour leur passion de la musique. Ils t’accueillent à bras ouverts et se poussent dans la minute pour te donner une place confortable sur laquelle tu te jettes presque de fatigue. Tu n’as même pas le temps d’ouvrir une conversation qu’un premier verre s’offre à toi, que tu refuses poliment. Toi et l’alcool, c’est pas ça, clairement pas ça. T’as beau avoir tenté l’expérience plusieurs fois à l’aide de nombreuses bouteilles de soju et autres bières coréennes, rien n’y fait. Il te suffit d’un seul et unique verre pour que ton esprit s’évanouisse dans le néant. Lâcher prise, tu sais pas vraiment comment faire, ça te fait peur. T’es le genre à tout prévoir jusqu’au dernier détails, l’incertitude et les aléas ne font pas partis de ton vocabulaire.

Tu refuses une seconde fois, toujours aussi poliment. Les remarques fusent tout aussi tôt. Ils ne sont pas malveillants, ils veulent juste que tu profites avec eux et que tu célèbres à l’unisson. Tu veux toujours pas, tu sais jamais comment ça se finit et c’est pour ça que tu le fais pas. Mais l’hésitation s’implante dans ton esprit lorsque tous les regards sont tournés vers toi et qu’ils te supplient presque de n’en prendre qu’un. Un seul verre. C’est pas tous les jours que tu fais ça, c’est pas grave, lance-toi. Un verre et tu rentres te coucher. Ce verre que tu prends entre tes doigts fins et que tu apportes jusqu’à tes lippes rosées pour en boire le contenu de quelques gorgées. Ouais, ce n’est définitivement pas de l’eau, ça te brûle la gorge et même si c’est pas la première fois, t’aimes toujours pas ça. Tu comprends pas vraiment l’engouement pour l’alcool et encore moins les raisons pour lesquelles il y a tant de personnes qui finissent dans un sale état. Interrogation qui se tait lorsque tu prends part aux diverses conversations de la tablée. T’es tellement happée que tu te rends même pas compte que t’as terminé ton verre et qu’on te l’a remplacé par un second et un troisième. Deux heures plus tard, ce que tu redoutais était arrivé. T’arrêtes pas de sourire bêtement et t’es comme obnubilée par toutes ces lumières que tu trouvais dérangeantes à ton arrivée. T’as chaud Sun-Hee, trop chaud même. T’as besoin d’air frais, là, maintenant, tout de suite. Tu te lèves bien trop vite et ta tête tourne au point que t’as besoin de te rattraper à ce coin de table. Tu te faufiles avec difficultés entre cette foule qui se déchaîne sur la poste de danse et tu te trompes à deux reprises de portes avant d’enfin trouver celle qui te libère. Le froid de la nuit te mord les joues, mais ça te fait du bien. Tu fermes les yeux et profites de cette sensation agréable encore quelques minutes avant qu’une voix masculine ne t’accoste. Loin d’imaginer le danger qui te guette, tu lui souris sans même distinguer les traits de son visage. Discussion qui débute, mais que tu n’arrives pas à suivre, ni à retenir les réponses de l’homme qui se veut de plus en plus familier avec toi. T’as pas non plus le réflexe de le repousser lorsqu’il effleure ton visage d’une main et qu’il t’attrape par le bras de l’autre. Il t’oblige à faire quelques pas, mais tout ce qui t’inquiète à cet instant c’est la douleur de tes pieds provoquée par ces mêmes talons, sans de douter qu’une intention malveillante et dangereuse t’entraîne vers un destin funeste.

@Evan Baek  :twoh:
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C’était une soirée comme une autre. Un retour de mission qui se fêtait allègrement au comptoir du bar fraîchement élu QG de nos rendez-vous hors de la caserne. Dans un coin, la discussion animée entre deux de mes collègues, un peu plus loin à une table certains flirtaient avec des demoiselles aux pommettes rougissante face à l’aplomb de leur vis-à-vis, les autres buvaient et se laissaient porter par la musique qui résonnait dans le bâtiment, et moi… j’observais tout ce petit monde. Peu enclin à m’enivrer, pas d’humeur à une discussion passionnée, encore moins prêt à sourire sur commande pour éventuellement plaire… je me contentais d’être assis et de siroter mon cocktail sans alcool, au grand damne de mes coéquipiers. Si je m’étais écouté, je serais sans doute rentré chez moi pour m’installer devant une série en oubliant le monde qui grouillait au dehors. Mais si j’avais bien appris une chose depuis mon intégration à l’armée américaine : la présence était obligatoire à chaque sortie de fin de mission. Et ce, même si elles se faisaient rares. Je m’étonnais chaque jour sur l’incohérence du système américain, là où en Corée il fallait aller au-devant des problèmes et des éventuels incidents diplomatiques, ici les troupes n’étaient déployées que lorsque la menace s’était déjà mise en action. Un rythme de croisière bien différent mais durant lequel les entraînements restaient intensifs et auquel je succombais un peu plus chaque jour.

Je regardais les aiguilles de l’horloge avancer avec une lenteur presque exaspérante alors que la soirée me paraissait interminable jusqu’à l’apparition d’un petit groupe visiblement survolté. De larges sourires et une ambiance festive que je mirais du coin de l’œil. Et dans ce groupe je découvrais un électron libre, une âme qui semblait faire écho à la mienne tant elle ne correspondait pas à l’agitation ambiante. Le groupe hétéroclite attira mon attention un moment seulement avant que je ne décide de prendre congé. Après une étape par les sanitaires peuplés de silhouettes avachies par l’alcool, je me dirigeais vers la sortie après avoir salué mes nouveaux frères d’armes. Et ce fut au moment de passer la porte que je la vis. Les épaules avachis, le poignet menotté par la main d’un homme qui ne faisait pas partie de son groupe. Le regard affuté, j’avais appris à reconnaître le danger quand je le voyais, mais aucun signe n’émanait d’elle si ce n’était la fatigue latente des boissons qu’elle avait ingurgitée. Avait-elle besoin d’aide ? Une autre leçon apprise sur ce territoire étranger : ne jamais déranger un couple même s’il donne une image erronée. Et ce fut après un dernier regard que je poursuivais mon chemin… Quelques pas seulement avant de faire volte-face. Tu ne devrais pas t’en mêler. Rentre chez toi. Ne t’immisce pas dans un problème qui n’en est pas un… Tiraillé entre ma conscience et la raison, je décidais pourtant d’écouter la première et m’attachais à retrouver ce fameux couple. Ma raison devint subitement silencieuse alors que face à moi je devenais le témoin d’une agression. J’eus peine à déglutir alors que la scène me rappelait celle que j’avais pu vivre des années plus tôt, celle à laquelle j’avais été inutile… Mes poings se serrèrent et je sentais mes ongles s’enfoncer douloureusement dans ma paume avant d’initier les quelques pas qui me séparait d’eux. D’un geste, j’attrapais le col de l’agresseur et l’obligeais à lâcher sa prise. Je lui offrais un regard noir et emplis d’une haine trop longtemps enfouie, puis sans prévenir je lui assénais un crochet du droit qui le fis reculer davantage avant de se jeter de rage sur moi. Je sentis chacun de mes muscles frémir de rage alors que je lui assénais à nouveau quelques coups. Suffisamment pour qu’il finisse par battre en retraite et fuir, non sans une plainte face à son échec.  « C’est ça oui… » soufflais-je. En me tournant, je pensais retrouver la jeune femme que je venais de secourir, mais je dû river mes yeux au sol pour la retrouver recroquevillée. Les cheveux en pagaille, le tissu de ses vêtements élargis par l’attaque, les joues ravagés par les larmes et le regard rougi par la peur. « Est-ce que tout va bien ? » Je n’approchais pas. À une distance raisonnable, je m’agenouillais pour me mettre à son niveau. « Je ne vous veux pas de mal… est-ce que vous pouvez vous lever ? » Si mon ton se voulait calme et rassurant, mon cœur tambourinait comme un diable contre mes côtes. Je venais de le faire…. Ce dont j’avais été incapable quelques années plus tôt…