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la part des lions (oz)

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(( la part des lions ))

Des menaces.
Ombres menaçantes qui attendent leur argent. Encore combien de temps avant de pouvoir tout rembourser ? Les dettes s'allongent, s'accumulent, âme à la traîne et coeur en berne. Pâtissière le jour, dealeuse la nuit, elle n'est pas fière de ce qu'elle fait. Pas fière de la poudre blanche qu'elle refile à tout ces gamins en manque. La culpabilité la ronge, l'étreint, mais elle ne peut pas s'arrêter. Elle n'a pas le choix. Chance infime de pouvoir s'en sortir indemne, jamais certaine de pouvoir rouvrir les yeux le lendemain. Dos voûté, cernes se dessinant sous ses yeux, ce soir, elle ne sortira pas.
Ce soir, ses poches resteront vides.
Les billets verts ne s'amasseront pas, et elle ne passera pas de petits sachets transparents de mains en mains. Nana traîne des pieds pour rejoindre le bronx, quartier qui n'est pas trés sécurisé. Loyer qui commençait à être trop élevé, même ici. La boutique marche, mais ne suffit pas à tout couvrir. Colocataire qui est venu s'installer pour alléger son loyer. Nana mord sa lèvre, un instant, hésitant à ouvrir la porte ou retourner faire un tour. Elle ne sait jamais dans quel état elle va trouver l'appartement, ni avec qui elle va le trouver lui. Agacement, fascination, les sentiments sont mélangés quand elle est en sa présence, incapable de savoir si elle est agacée par ses vêtements traînant sur le sol ou si l'encre sur sa peau appelle à l'enchantement.
La clé qu'elle entre dans la serrure et la porte en bois qu'elle pousse, lentement, entrant sur la pointe des pieds. Se faisant petite la plupart du temps. Oz ? Bruit de l'eau qui coule dans la salle de bain. La blonde ferme la porte derrière elle et retire son pull qu'elle laisse tomber sur une chaise. Si elle ferme les yeux, elle ne verra pas le bazar qui règne ici non ?
Impossible. C'est trop ancré. Trop présent. Elle trépigne, bouillonne sur place sans pour autant l'extérioriser. Elle doit se raisonner. Nana a besoin de lui, elle a besoin de sa part du loyer aussi, parce qu'elle ne pourrait plus assumer financièrement cet appartement toute seule, mais tout supporter pour autant ? Elle se demande parfois s'il fait exprés, ou si c'est vraiment un trait de caractère chez lui. Et, quand elle entend des bruits de pas derrière elle, la blonde se retourne rapidement, ne pouvant retenir ses mots. Sérieusement ? Tu as cru que le sol était ton armoire ? Sourcils qui se froncent. Je passe mon temps à ranger derrière toi ! Une journée sans se disputer n'en était pas une. Visiblement.


FT   @Oz Everleigh - Code by Midnight shadow


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La part des lions
    @Polyna Selinofoto      
Mal de crane, tête en vrac.
Ton quotidien, c’est comme ça que tu te réveil pratiquement chaque jour. Peut-être pas tout à fait, car tu as l’impression que chaque jour, c’est de pire en pire. Entre les soirées, l’alcool et les drogues que tu prends, on ne peut pas vraiment dire que ton cerveau et ton corps ont le temps de tout éliminé. Tu es rentré une nouvelle fois très tard hier soir, pour ainsi dire ce matin, faisant tous les excès possibles.  
Cendrier près de ton lit, tu tends le bras pour choper ton joint, combattre le mal par le mal fait clairement parti de ton vocabulaire. Comme si tu aimais être dans cette destruction permanente de toi-même. Tu n’avais pourtant pas tant de problèmes que ça dans la vie. C'est un vice qui faisait partie de toi, depuis maintenant des années. Envie de bien être, maintenant atteinte, tu daigne enfin te lever de ton lit, cheveux en pagaille, à moitié réveiller. Aucun rendez-vous à l’horizon, heureusement. Bien que même dans des états pas possibles, ton travail passe avant tout. Comme tu le dis souvent, c’est le jeu.
Après avoir bu un café rapidement, avalé deux aspirines et checker tes mails, tu filas sous la douche pour finir de te remettre les idées en place, c’était un peu comme la dernière étape du processus. L'appart était une nouvelle fois en bordel, et encore une fois, c’était ta faute. Ta faute, un bien grand mot, disons que tu étais un peu bordelique, il faut le dire. Tu avais tendance à tout remettre au lendemain, surtout quand cela touchait au rangement ou au ménage. Un mec ? Complètement, dans toute sa splendeur. Il n’y avait qu’au travail que tu étais d’une perfection sans failles. Pensant à faire enfin un peu de rangement après ta douche, tu entendis très clairement le bruit des clés dans la serrure, c’était sans aucun doute ta colocataire, Polyna. Femme d’âge mure, vous partagez votre loyer, un peu par besoin soyons réaliste. Elle n’était pas très contente à la façon dont elle t’appela, en revanche tu ne l’avais pas entendu marcher, sa voix était plutôt proche de toi. Tu ne répondis pas de suite, finissant de te rincer. Séchage de cheveux rapide, serviette autour du cou, encore nu, tu débarquas alors dans la même pièce, toi face à son dos. Elle avait l’air agité et vraiment pas contente.
Cherchant un caleçon propre dans tout le bazar, tu finis par être de côté. Elle se retourna ensuite vers toi, envoyant une soufflante, digne d’une mère. Tu continuais ta recherche, approchant très prochainement de ton graal. Je suis rentré tard hier, j’étais trop mort pour ranger. Tu finis enfin par mettre la main sur un caleçon et l’enfila illico. Je comptais vraiment ranger, après ma douche... tu finis enfin à faire face à Poly, tu étais maintenant habillé. À vrai dire, tu n’étais pas du genre pudique.       

(c) Dandelion
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(( la part des lions ))

Soupir trahissant l'agacement, à moins que ça ne soit l'épuisement qui ne s'exprime à sa place, la blonde allume la machine à café, un remontant s'impose, avec nécessité. Le besoin d'un regain d'énergie, vital, réel, entendant les pas du brun derrière elle. Léger souffle qui s'en échappe, bazar sans nom qui règne dans leur appartement, Nana est plutôt facile à vivre. Normalement. Mais elle est à cran ces derniers temps. Soucieuse, anxieuse quand elle met un pas dehors, les ennuis qui ne sont jamais vraiment loin et ses activités nocturnes qui prennent de plus en plus de place. Sachets de drogues cachés dans une petite boîte sous son lit, l'expression de ses vices. Poudre qu'elle revend, argent qu'elle donne toutes les semaines pour gagner du temps.
Juste un peu de temps.
La blonde se retourne et sent le sang lui monter aux joues. Couleur rose qui s'y installe, détournant rapidement le regard quand elle comprend qu'il est nu. Il faut qu'il arrête de se balader comme ça, les mains moites et le cœur qui pulse, un effet qu'elle ne devrait pas ressentir. Tu es obligé de te balader nu ? Je ne me balade pas comme ça moi ! Elle ne lui impose pas son corps, qui n'est plus celui qu'il était quand elle était plus jeune. Polyna sait que le temps est entrain de s'inscrire sur sa peau, jusque dans son regard, elle aimerait pouvoir effacer les années, mais elle ne le peut pas. Je ne t'ai pas entendu rentrer. Elle avoue, sans doute parce qu'elle était déjà bien trop ancrée dans le sommeil.
Caleçon enfilé, il lui fait face, et le regard de la blonde s'égare un instant sur l'encre recouvrant sa peau. Tatouages qu'elle pourrait dessiner de ses doigts, rien que pour la fascination de les découvrir. Tu dis toujours ça... Le ton est plus doux, l'agacement qui s'estompe, s'approchant légèrement pour glisser un doigt sous ses yeux, dessinant le contour de ses cernes. Tu devrais penser à dormir un peu plus, tu as l'air fatigué. Elle ne sait pas ce qu'il fait des soirs où il n'est pas là, mais au fond ça ne la regarde pas. Curiosité qui voudrait parfois l'inciter à passer la porte de sa chambre pour vérifier l'état dans lequel elle se trouve, mais envie qu'elle estompe au profit de la raison. J'ai fais du café tu en veux ? Elle retire ses doigts de son visage, sortant deux tasses d'un placard. J'ai ramené des gâteaux de la pâtisserie aussi. L'avantage d'avoir sa propre boutique, de pouvoir créer autant de douceurs qu'elle le désire.


FT   @Oz Everleigh  - Code by Midnight shadow


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    @Polyna Selinofoto      
La jolie blonde avait rapidement rougi, et ça tu l’avais très vite remarqué. C'était assez drôle à vrai dire. Ce n’était pas vraiment pour te déplaire à dire vrai. Tu sais reconnaitre les vraies femmes et surtout les jolies femmes. Elle en faisait partie. Oui, c’était ta colocataire, mais rien n’empêche quoi que ce soit. Quoi qu’il arrive tu n’avais jamais rien tenter. En toute sincérité, tu y avais déjà pensé deux ou trois fois, en même temps un homme et une femme dans le même appartement, compliqué qu’il ne se passe rien, pas impossible non plus.  
Sa remarque te fit sourire en coin, tu ne pouvais pas t’en empêcher. C’est pas obligatoire, mais je me sens plus à l’aise. C'est d’ailleurs bien dommage, c’est pas moi qui t’en empêche. Fallait bien la taquiner un peu, ceux-ci étant dit, tu disais vrai, elle pouvait être nu dans l’appartement, ça t’irait complètement. Se rincer l’œil de temps en temps, ça ne fait pas de mal, c’est bon pour la santé. Tu es plutôt discret, aux paroles de la demoiselle. C'est vrai que tu n’avais pas fait de bruit en rentrant hier soir. En même temps, malgré les apparences, tu es quelqu’un de plutôt respectueux, donc tu avais clairement émis la possibilité que Polyna dormait. Un vrai petit gentleman quand tu veux, et ce n’est pas souvent.
C’était le but, tu dormais. bien que sous l’effet de l’alcool et de la drogue, tu laurais bien rejoins dans son lit. Quand tu dis que tu y avais déjà penser, hier soir en faisait partie tout bonnement. Bien entendu, tu te gardais bien de lui dire, tu n’étais pas dingue non plus. Elle reprit alors son rôle de mère, en te sermonnant de nouveau, te rappelant que tu disais toujours les mêmes paroles. Elle n’avait pas totalement tort, tu le disais mais ne le faisais pas toujours, pauvre Poly. Tu préféras ne pas répondre, ne voulant pas ou plutôt ne pouvant pas contredire.  
Elle posa alors ses mains sous tes yeux, tu les attrapas, en faisant en sortante qu’elle reste sur ta peau. Tu l’as fixas alors droit dans les yeux, aux fonds de ses yeux. Tu as les mains douces, c’est agréable. Tu fis ensuite un temps d’arrêt pour continuer. Tu sais, je dors très mal seul. Tu relâchas alors ton étreinte, la laissant retirer ses mains, presque à contre cœur. Le café était prêt, la belle blonde en avait fait. Celle-ci t’en proposa, tu la suis vers la machine à café. Je veux bien, c’est gentil, je prends les deux alors. Tu lui fit un petit sourire. Et toi, comment tu va ? C’est quoi le programme de ta soirée ?       

(c) Dandelion
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(( la part des lions ))

Il se sent plus à l'aise nu et la blonde écarquille légèrement les yeux, il n'avait aucune pudeur avec son corps, c'est certain. Tout son contraire. Polyna secoue légèrement la tête, léger rire gêné s'échappant de ses lèvres roses. Crois-moi tu ne perds pas grand chose, je n'ai pas vingt ans Oz. Elle ne ressemble pas aux canons de beautés qui peuvent apparaître dans les magazines ou à la télévision. Polyna n'est qu'une femme, sans artifice, la fleur de la jeunesse est déjà passée chez elle depuis longtemps et maintenant ce sont les années qui sont entrain de la marquer.
Un léger sourire se glisse sur son visage, il avait fait attention à son sommeil, et trouvait ça touchant. Nana avait parfois du mal à le cerner, le comprendre, et dans le fond c'est ce qui la perturbait le plus, ce qui la poussait à vouloir en découvrir davantage. Et pourtant, à chaque pas avancés, elle reculait, pouvant risquer de se brûler de trop prés en s'approchant de lui. Je ne pensais pas que tu pouvais y faire attention. Mots soufflés avec honnêteté, mais tendresse dans le regard.
Oz pouvait la faire passer de la colère au sourire en un claquement de doigt. Homme désarmant. Mains posées sous ses yeux pour tracer le contour de ses cernes, un frisson se glisse sur sa peau quand il pose ses mains sur les siennes. Le regard bleu de la blonde se perd dans le sien, elle pourrait s'y noyer, y plonger elle oublie un instant qu'elle est trop proche de lui, que la proximité et la tension entre eux est palpable.
Ses doigts glissent lentement contre ses joues, contre les contours de son visage qu'elle dessine lentement entre ses mains, revenant à la réalité sous les mots du brun. Je ne pense pas que tu dormes souvent seul Oz. Elle retire lentement ses doigts de sa peau. Tu ne rentres pas toujours, j'imagine que tu passes sans doute tes nuits accompagnées dans ces moments là. Elle mord sa lèvre inférieur, se maudissant d'en avoir trop dit. De montrer qu'elle s'intérèsse peut être de trop prés à sa vie.
Deux tasses de café qu'elle va préparer, ce n'est sans doute pas l'heure pour boire ce genre de boisson, mais Polyna en a besoin aprés une longue journée de travail. Une tasse et un cupcake qu'elle dépose sur le plan de travail pour lui, prenant sa tasse entre ses doigts pour en prendre une gorgée. Sans doute prendre un bain et m'installer devant un film, si je ne m'endors pas avant. Ce n'était pas un programme trés palpitant, mais c'était le réconfort dont elle avait besoin pour laisser redescendre ce stress. Et les messages de ces hommes s'accumulant dans son téléphone, pour lui rappeler que les échéances de paiement ne sont pas respectées. Et toi ? Tu as prévu de sortir ? elle demande finalement, s'appuyant contre le plan de travail.




FT   @Oz Everleigh  - Code by Midnight shadow


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    @Polyna Selinofoto      
C'est vrai que tu es à l’aise avec ton corps, ce n’est pas un secret. Mais tu n'étais pas du genre à mettre mal à l’aise les gens. Puis en vrai, tu ne le fais même pas exprès de te balader à poil, c’est devenu une sorte d’habitude tout simplement. Tu te dis qu’il faudra faire attention la prochaine fois, peut-être que tu l’avais mise mal à l’aise. Polyna, tu la trouver plus que charmante, et plutôt jolie, sincèrement. Puis son côté mature te faisait un effet bizarre, très attirant, voir même troublant. Une sensation assez nouvelle à dire vrai. Moi non plus je n’ai pas vingt ans, et puis c’est toi qui le dis. Je suis sûr que tu as un corps magnifique, et une peau douce, vu la douceur de tes mains. C’était même sur, elle doit avoir une peau si délicate. Ta curiosité avait clairement pris le dessus, un besoin de savoir.
Au vu de ces propos suivants, la jolie blonde avait clairement une image de coureur de jupons envers toi. Tort ou raison ? Sans doute pas totalement tort, Poly t’avais plutôt bien cerné, mais ce n’était pas aussi souvent qu’elle le prétendait. Et puis, pourquoi te dire cela, elle n'en avait rien à faire de toi, tu étais juste son colocataire, payant la moitié du loyer, rien de plus. Pour toi, c’était sa pensée. Non je ne suis pas constamment accompagné, mais on dirait un peu de jalousie ? Un large sourire se dessina alors sur ton visage, une petite pique histoire de voir s réaction. Mais c’est vrai que si c’était le cas, ça te ferait clairement quelque chose. En tout cas, elle était plutôt heureuse que tu penses à elle et son sommeil.
Café servi, cupcake aussi, tu t’avanças alors récupérer ton offrande et ton café. Tu chopas une chaise au passage et t’assis dans la foulé. Tu bu alors une tasse de café et fini par t’allumer une clope, cigarette prise dans un paquet qui trainer sur le meuble. Tu étais plus bien décidé à écouter son programme, cela t’intéresser fortement. Son programme n'était pas trop mal, ce n’était pas dans tes habitudes de programme mais ça pouvait très bien changer. C’est plutôt dommage que j’aie déjà prit ma douche. Tu n’en loupais pas une, mais c’était beaucoup trop tentant. Puis comme on dit, toujours une part de vérité dans nos dires. Moitié du cupcake manger, tu reposes l’autre moitié sur la table. Super bon, vraiment très bon. Tu tiras une latte sur ta clope, la regardant dans les yeux, encore une fois. J’ai rien encore prévu, mais si tu veux que je reste avec toi, je reste. C’était sincère, puis même si tu n’avais pas relevé, la belle blonde ne t’avais pas répondu à ta question, et pour toi, ça n’allait pas trop, c’était seulement ton instinct qui parlait.       

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Il se rapproche bien plus de la vingtaine qu'elle. Yeux bleus qui glissent contre son visage, joues qui rosissent, elle ne s'attendait pas à ce qu'il la surprenne de cette façon. Nana devrait le savoir pourtant, Oz est surprenant, à sa façon. Tu emballes toutes les filles comme ça ? Polyna affiche un sourire amusé, masque son trouble derrière l'humour, c'est plus facile que penser à sa peau sous ses doigts. Encore une fois. Et pourtant, à chaque fois qu'elle le frôle, la sensation est grisante. Envoûtante.
Véritable homme à femme, Polyna n'en doute pas une seconde. Physique avantageux dont il doit se servir à outrance, et il a sans doute raison.
Mais sensation pernicieuse qui se glisse dans son myocarde. Léger pincement. Agacement palpable quand elle lui demande avec qui il passe ses nuits. Je.. Lèvre qu'elle mord légèrement, détournant les yeux. Hm.. Non.. Un peu ? Sans doute. Mais elle ne veut pas le lui avouer. Elle prend sa tasse et son gâteau pour venir s'installer à son tour, le regardant sortir une cigarette de son paquet. Polyna ne lui fait pas la guerre, elle doit admettre que la fumée blanche s'échappant de ses lèvres l'hypnotise un peu. Attire son regard, son attention, ses yeux s'attardant un peu trop sur les lèvres du brun. Qu'est-ce qui te fais croire que je t'aurais invité à me rejoindre ? Légère pique lance, il n'est pas le seul à savoir le faire.
Gorgée qu'elle boit, soupirant d'aise maintenant qu'elle peut s'assoir. Passer ses journées à travailler debout l'épuise. C'est vrai ? Tu aimes ? Une nouvelle recette testée. Fleur d'oranger et caramel, c'est la prochaine création qui apparaîtra en vitrine. Et ça la touche qu'il apprécie.
Polyna ne se destinait pas à être pâtissière. Elle aurait voulu danser, virevolter sur une scène, mais une blessure l'en aura empêché. Par fierté, elle aurait pu lui dire qu'elle voulait rester seule, qu'il pouvait partir s'il en avait envie, mais Polyna n'avait aucune envie de se retrouver en tête à tête avec la solitude ce soir. La peur au creux du ventre, elle était toujours plus rassurée quand il était là.
Qui aurait pu imaginé que derrière son visage d'ange se cachait des problèmes incommensurables ? Je veux bien que tu restes. Des mots qui s'échappent de ses lèvres, mais l'envie de l'avoir prés d'elle ce soir. Pendant que je prends un bain tu n'auras qu'à choisir un film ? Elle propose, partageant le programme de la soirée.




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    @Polyna Selinofoto      
Son regard te perturbé, c’était indéniable. Première fois que tu étais troublé par une fille. Ce n'est pas ton genre, mais ce que tu comprenais, c’était que ce n’était pas une fille, mais bel est bien une femme. C'est exactement à ce mot très précis que tu compris la réelle différence. Certes elle était plus loin de la vingtaine que moi, mais elle resplendit à tes yeux, bien plus qu’une jeune femme en fait. La fleur de l’âge. Tu inspiras de nouveau sur ta cigarette, histoire de te remettre les idées en place, Polyna t’y aida, te faisant rire à moitié. Je ne drague pas, je ne sais pas faire à vrai dire. Totalement vrai, tu ne dragues jamais car ce n’est pas dans ta nature et tu es de loin le pire dragueur, tu ne sais pas t’y prendre. Toi, tu sais juste conclure, mais jusqu’à la conclusion, c’est la femme qui gère tout.
Ce n’est pas du tout de l’arrogance ou bien même de l’insolence, mais c’est toujours les filles qui viennent vers toi. Sans doute malgré toi, même assurément malgré toi, et tu ne peux rien faire pour changer ça. C'est un peu comme une malédiction, tu dois vivre avec et basta. Pour ne pas mentir, cela ne te déranger pas du tout, au contraire, tu voyais ça comme une bénédiction. Rien, mais je pense que tes belles petites joues roses te trahissent. Tu fis un large sourire et approcha ton visage vers le sien, vos nez à la limite de se toucher. Tu baises ton regard vers ses lèvres, les regardant avec insistance un moment. Tu sais, je peux passer mes nuits avec toi, tu as juste à me le demander. Tu relevas ensuite ton regard dans ses yeux, toujours avec persistance, c’est comme si tu voulais la transpercé.
Cupcake en main, tu le finis alors complètement, un régal, vraiment très bon. C'était plus que sincère, tu n’aies pas trop pâtisserie habituellement, n’aimant clairement que les éclairs au chocolat. Mais là, il faut dire que cela t’avait laissé bouche bée. J’adore de fou, sincèrement très bon. T’es archi douée. Franchement, cette recette est un délice, si ces gâteaux ne partent comme des petits pains, ça serait juste un scandale. Profitant d’une nouvelle gorgée de café, tu en profitas pour finir ta clope, l’écrasant dans le cendrier à côté de toi. Tu t’avanças vers elle, un léger sourire se dessina sur ton visage. Alors je reste, avec plaisir. C’était bien la première fois qu’elle te le demander, un frisson te parcouru. Par contre, vu que je reste, soit on prend se bain ensemble, soit tu me racontes ce qui ne va pas ? Seulement deux choix. C’est vrai, c’était un peu un ultimatum, mais ton instinct te disait qu’il se passait un truc et vu que pour tu ne sais quelle raison, ça te touchait, tu devais savoir. C’est ta soirée, c’est toi qui choisis, moi je suis là pour toi, répondant à tous tes besoins.       

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Elle est surprise.
Vraiment ? La blonde penche légèrement son visage sur le côté, l'observant de ses yeux bleus. Tu ne sais pas draguer ? Il semble pourtant trés bien s'y prendre, à moins que ça ne soit elle qui ne soit pas insensible à son charme. C'est son esprit qui se fait sans doute des idées, qui prend ses rêves pour la réalité. Tu te débrouilles pourtant bien. A moins que ça ne soit naturel chez lui.
Ses joues la trahisse, et ne font que rougir davantage sous ses mots. Qu'est-ce qu'il lui arrive ? Oz est un gamin à côté d'elle. Un homme, c'est vrai, mais bien plus jeune qu'elle, Polyna ne devrait pas le regarder comme ça. Ni même laisser son esprit vagabonder de cette façon. Son nez frôle le sien, tension palpable quand son visage se retrouve bien plus proche de son petit minois, la blonde ne pouvant reculer, plongée dans le regard du brun. Tu passes déjà tes nuits avec moi, on vit dans le même appartement. Petite voix, innocence derrière laquelle elle se cache.
Les visages reculent un peu, et il termine son gâteau alors qu'elle se lève pour aller prendre un verre d'eau. Reprendre contenance, respirer un peu mieux maintenant que la proximité est rompue. Merci. Un doux sourire se dessine sur son visage, prenant le compliment avec plaisir. Je t'en ferais goûter d'autre si tu veux, je fais toujours une nouveauté de la semaine. Une pâtisserie qui change chaque semaine pour qu'il y'en ai pour tous les goûts. Polyna n'hésite jamais à faire s'évader son imagination, à créer et se laisser inspirer par des parfums qu'elle apprécie, espérant pouvoir ravir les papilles de ses clients.
Cigarette écrasée, il revient prés d'elle. Proximité retrouvée et charme de nouveau opéré, un aimant qui la fascine, mais force attractive à laquelle elle s'empêche de succomber. Jusqu'à quand ? Des mots qui la surprenne. Comment as t-il deviné qu'elle n'allait pas bien ? Est-ce qu'il fait tant attention à elle que ça ? Surprise dans le regard, mais la blonde ne veut pas en parler. Elle ne peut pas lui parler de ses ennuis, de ce qu'elle fait la nuit, elle les règlera, comme toujours. Je vais bien, vraiment, je suis juste trés fatiguée. Elle pose doucement sa main contre sa joue. Ne t'en fais pas pour moi, seulement une longue journée. Ce qui n'était pas tout à fait un mensonge, ça avait bien été une longue journée.
Il est là pour elle ce soir. Et elle ne saurait dire si ce sont ses mots ou son regard qui la touche, peut être les deux. Polyna s'approche, rompant la distance pour venir se blottir contre lui, entourant sa taille de ses bras et blottissant son visage contre son cou. Merci Oz. Pour la prévenance dont il fait preuve avec elle.



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    @Polyna Selinofoto      
La belle blonde avait peine à te croire, c’est vrai que ça paraissait compliqué à avaler, mais c’était pourtant le cas. Toute façon tu ne lui en veux pas, car ce n’était surement pas la seule à penser cela quand tu avouais que tu ne savais pas du tout draguer. Tu auras au moins essayé, mais c’était à priori peine perdue. La demoiselle ne voulait pas en démordre. Hélas non, je ne sais pas. Tu lâchas un petit sourire taquin, non pas que tu mentais, tu voulais juste lui faire croire qu’elle avait raison. La suite de son discours confirma officiellement que tu savais draguer à ses yeux, peut-être une porte entre ouverte, sans doute le moment d’y entrer. Si tu dis ça, c’est que je te plais. Un regard charmeur émana de tes yeux, tu savais maintenant qu’il y avait une possibilité, petite, sans aucun doute, mais quand même présente. Ton regard une nouvelle fois dans la profondeur du sien, tu essayes de lire en elle.
Lire dans les pensées, c’était sans doute un don, mais que tu n’avais pas. Tu aurais pourtant bien aimé savoir ce qu’il y avait dans la tête de cette magnifique blonde. Une blonde avec de la répartie, et surtout réponse à tout. De la résistance ? Cela te plait beaucoup. Tu as raison, après tout si cela te convient comme ça. C’était de bonne guerre, elle savait très bien ce que tu voulais dire, elle jouait juste un peu top sur les mots. Tu étais de nature bon joueur. Avec elle, c’était comme une course, mais une course d’endurance, le but étant de l’avoir à l’usure, toujours plus gratifiant. Puis ça changeait des jeunes femmes, c’était même sans doute mieux. Pour le savoir, il fallait y goûter et dans le fond, c’était bien ton intention. Ou plutôt ce que tu désirais le plus. Il faut dire aussi qu’en plus d’être terriblement charmante, elle était aussi super douée en pâtisserie, un combo plutôt sympathique. Carrément, quand tu veux, je gouterais tout ce que tu feras.
La blonde avait du mal. Elle était toute rouge, la pluie de compliments que tu lui envoyais la mettait peut-être mal à l’aise, peut-être devrais tu gardais tout cela en toi, pour toi. Dans tous les cas, Polyna du se lever et prendre un verre d’eau. Elle avait surement besoin de récupérer un peu. Tu te levas lorsqu’elle finit de boire, voulant savoir si elle allait bien. Tu n’as pas eu le temps de lui demander qu’elle te répondît, mais cette fois, elle brisa complètement la distance entre vous. Elle était maintenant collée, contre toi, rien ne vous sépare à présent. Elle était dans tes bras, contre ton corps. Étreinte rendue, tu l’as serré un peu plus fort contre toi. La belle blonde posa sa tête dans ton cou, tu en profitas pour humer ces cheveux, posant ta joue sur ta tête. Après quelques secondes, tu descendis ton visage vers son cou, déposa quelques baisers tendres et affectueux. Tu ne contrôlais pas vraiment tes actions, c’était comme normal. Je suis là       

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