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du ice et de l'or (kaely)
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(( du ice et de l'or ))
Ricanements et soupirs, orchestre de bouches qui s'amusent et se complaisent dans des compliments incessants. Autour de la table on imaginerait une horde de harpies, becs d'aigles et ailes de corbeaux, et de l'onyx des plumes jaillirait une encre couvrant leurs lippes de noir, un noir poisseux, un noir si sombre qu'on y devinerait presque le reflet d'une âme. Ces dîners de convenance étaient infiniment plus doux quand Elda était là, quand sa jambe glissait contre la mienne pour remplacer un clin d'oeil, quand il suffisait juste qu'elle soit à côté de moi pour oublier les ragots. Faire partie de la haute société new-yorkaise avait ses avantages ; le bel appartement, la vue sur Central Park, certains crépuscules, une coupe de champagne hors de prix à la main. Mais il y avait tout le reste ; toutes ces langues qui s'agitaient, évoquaient The Cosmo, effrayés qu'il vienne dévoiler leurs plus lourds secrets. Combien pourraient se noyer dans ces vagues trop crasseuses, combien finiraient par regretter un baiser volé à une maîtresse échaudée aux vues et aux sues de chacun ? Les potins avaient le pouvoir d'ébranler une société, de détruire une tour d'ivoire, et pourtant tous demeuraient affalés sur leurs positions, critiquaient l'instigateur en jouant un peu plus chaque minute les courtisans d'un roi soleil qui avait disparu il y a bien des années.
Je fronçais les sourcils en entendant quelqu'un évoquer Elda, sa grossesse, qu'on ne pouvait plus vraiment cacher. Hélios avait mené son char vers la descente, derrière les silhouettes attablées, et la pièce toute entière se nimbait d'un halo orangé ; on aurait pu croire qu'un drap enflammé s'était enlisé dans le lustre, avait commencé à répandre des braises et des flammèches ici et là, jusque dans les assiettes, substituant déflagrations aux pinces des homards. D'un coup, les projecteurs sont braqués sur moi, paires d'iris qui me dévisagent, analysent mes lèvres comme si elles attendaient un nouveau fiel assassin. Pas ce soir, non. "Elle va très bien oui. Excusez-moi." Je me lève, quitte la table. Les jeux de cour ne m'amusent plus depuis longtemps ; peut-être que c'est l'âge, peut-être que c'est leur futilité. Plus je vieillis, plus je me rends compte que le monde sait être moche ; et même au coeur de cet écrin de laideur, il y a mon ex-épouse, il y a les enfants, perles dérobées à la plus colorée des palourdes, et le reste de l'univers saurait en être jaloux. Et il y avait Lui, évidemment. Lui, ses belles mains, Lui, ses grands sourires. Clope au bec, bâton enflammé du bout des lippes, fumée qui emplit les naseaux alors que les doigts cherchent ton nom dans mon répertoire, tapent un message à la hâte. Que les règles aillent se faire voir ; si la vue est belle, depuis la terrasse, les immeubles innombrables se découpant sur l'horizon, sorte de carte postale animée de sombres desseins, ombres qui s'étalent partout, écrasant les baladeurs, recouvrant les rares zones de verdure ; si la vue est belle, donc, je lui préfère encore la chaleur d'un tout autre soleil. Cigarette à la main, courroie de brouillard toxique qui me suit alors que je dévale les escaliers : et tant pis pour ma veste, sur le dossier de la chaise abandonnée ! Elle jouera tôt ou tard les Robinson pour survivre, ou bien me sera ramenée. La rue est agitée, même à cette heure de la soirée, et pourtant je ne discerne aucun visage tant que ce n'est pas le tien qui apparaît, et en attendant, je m'impatiente. Comme un enfant, ou comme un amant. Les secondes s'écoulent, et puis au loin, je t'aperçois, le visage recouvert du halo d'Apollon, aura mordorée qui épouse chaque trait du visage, te donne les apparâts d'une muse, et je presse le pas pour te rejoindre, enlacer tes bras dans les miens, mêler en un noeud furieux nos bouches, baiser d'Aphrodite, et tant pis si on nous voit ; tu mérites bien plus que du secret, au moins pour quelques secondes.
Je fronçais les sourcils en entendant quelqu'un évoquer Elda, sa grossesse, qu'on ne pouvait plus vraiment cacher. Hélios avait mené son char vers la descente, derrière les silhouettes attablées, et la pièce toute entière se nimbait d'un halo orangé ; on aurait pu croire qu'un drap enflammé s'était enlisé dans le lustre, avait commencé à répandre des braises et des flammèches ici et là, jusque dans les assiettes, substituant déflagrations aux pinces des homards. D'un coup, les projecteurs sont braqués sur moi, paires d'iris qui me dévisagent, analysent mes lèvres comme si elles attendaient un nouveau fiel assassin. Pas ce soir, non. "Elle va très bien oui. Excusez-moi." Je me lève, quitte la table. Les jeux de cour ne m'amusent plus depuis longtemps ; peut-être que c'est l'âge, peut-être que c'est leur futilité. Plus je vieillis, plus je me rends compte que le monde sait être moche ; et même au coeur de cet écrin de laideur, il y a mon ex-épouse, il y a les enfants, perles dérobées à la plus colorée des palourdes, et le reste de l'univers saurait en être jaloux. Et il y avait Lui, évidemment. Lui, ses belles mains, Lui, ses grands sourires. Clope au bec, bâton enflammé du bout des lippes, fumée qui emplit les naseaux alors que les doigts cherchent ton nom dans mon répertoire, tapent un message à la hâte. Que les règles aillent se faire voir ; si la vue est belle, depuis la terrasse, les immeubles innombrables se découpant sur l'horizon, sorte de carte postale animée de sombres desseins, ombres qui s'étalent partout, écrasant les baladeurs, recouvrant les rares zones de verdure ; si la vue est belle, donc, je lui préfère encore la chaleur d'un tout autre soleil. Cigarette à la main, courroie de brouillard toxique qui me suit alors que je dévale les escaliers : et tant pis pour ma veste, sur le dossier de la chaise abandonnée ! Elle jouera tôt ou tard les Robinson pour survivre, ou bien me sera ramenée. La rue est agitée, même à cette heure de la soirée, et pourtant je ne discerne aucun visage tant que ce n'est pas le tien qui apparaît, et en attendant, je m'impatiente. Comme un enfant, ou comme un amant. Les secondes s'écoulent, et puis au loin, je t'aperçois, le visage recouvert du halo d'Apollon, aura mordorée qui épouse chaque trait du visage, te donne les apparâts d'une muse, et je presse le pas pour te rejoindre, enlacer tes bras dans les miens, mêler en un noeud furieux nos bouches, baiser d'Aphrodite, et tant pis si on nous voit ; tu mérites bien plus que du secret, au moins pour quelques secondes.
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Cette journée fut tout de même vivante, ce qui arrive lorsqu’on enseigne à des gamins qui n’ont en tête que leur propre plaisir. J’ai tout de même su capter leur attention plus d’une heure sans en perdre un seul. Cloche sonné, j’aimerais quitter, mais il y a une fête pour une retraite d’un des membres du corps enseignant, je ne le connais pas vraiment, mais je me dois d’y être. Quelle image je donnerais si je n'étais pas là ? La soirée s’éternise, du moins à mes yeux, je ne suis plus le genre de personne qui aime socialiser avec ceux qui n’ont pas les mêmes intérêts, je ne trouve plus de jouissance dans les soirées de travail. Je dois me faire vieux. Plusieurs collègues du sexe opposé tente à plusieurs reprise de boire un verre avec moi, chaque fois je me dois de refuser, je finirais saoul bien trop rapidement. Nous sommes dans un petit restaurant, une salle a été louée, joliment décorée, vin qui coule à flot, bière et alcool plus ou moins fort pour ceux qui le souhaitent. Un verre en main, quelque shot pour ne pas paraître irrespectueux, le repas servit, le dessert, le discours, je m’ennuie. Mes doigts n’ont cessé de prendre mon téléphone pour taper un message sans jamais l’envoyer, je sais qu’il est aussi occupé que moi ce soir et je ne me vois pas faire le mec qui s’ennuie de lui. Je ne sais plus après combien de discussion barbante, j’ai finalement réussi à m’enfuir au dehors, allumer une clope et prendre place sur un banc pas loin. Respirer l’air frais, écouter les bruits de la ville et fermer les yeux le temps que ma tête arrête de jouer à la toupie.
Vibration, encore une fois, je mets ça sur l’alcool, une seconde vibration venant de ma veste, je réalise finalement que cela vient de mon téléphone. Un sourire me prend au visage, il m’a écrit le premier, je lui réponds. Au diable la soirée, ils sont presque tous partis ou saoul, ennuyant, je quitte sans même prévenir. Je ne vais pas prendre ma voiture, un taxi fera l’affaire, je rejoins donc la rue principale et hèle une voiture jaune qui passe à mes côté. L’adresse donnée, je ferme à nouveau les yeux le temps de la route. Je suis abandonné pas trop loin de l’adresse donnée, le reste du chemin devra se faire à pied, quelques maisons seulement à parcourir. L’alcool engloutis quitte peu à peu mon corps, il ne fait plus autant d’effet, l’air frais me réveille un peu plus et je marche vers lui, nicotine entre les lèvres. Mon estomac se noue, nervosité, excitation de le voir, je me sens comme un adolescent lors de sa première relation.
Mon regard fixe les adresses, calcule le chemin que je dois encore parcourir avant de voir une ombre avancer vers moi. Je le reconnais, habiller beaucoup trop classe par rapport à ma personne, il est magnifique. J’ai à peine le temps de jeter ma cigarette qu'il m’enlace, sa bouche découvrant la mienne avec envie. Seul le manque d’air fait en sorte que je me décolle de sa personne, un sourire sur le visage.
Bonjour à toi aussi.
Nous sommes en pleine rue, il n’a pas hésité une seconde et pourtant je sais qu’il ne faut pas s’afficher. Je ne dis pas que cela ne me plait pas, mais je recule d’un pas, mettant une petite distance entre nous, ne voulant pas tout bousiller ce soir.
Alors Monsieur Sloane, on s'ennuie ?
Vibration, encore une fois, je mets ça sur l’alcool, une seconde vibration venant de ma veste, je réalise finalement que cela vient de mon téléphone. Un sourire me prend au visage, il m’a écrit le premier, je lui réponds. Au diable la soirée, ils sont presque tous partis ou saoul, ennuyant, je quitte sans même prévenir. Je ne vais pas prendre ma voiture, un taxi fera l’affaire, je rejoins donc la rue principale et hèle une voiture jaune qui passe à mes côté. L’adresse donnée, je ferme à nouveau les yeux le temps de la route. Je suis abandonné pas trop loin de l’adresse donnée, le reste du chemin devra se faire à pied, quelques maisons seulement à parcourir. L’alcool engloutis quitte peu à peu mon corps, il ne fait plus autant d’effet, l’air frais me réveille un peu plus et je marche vers lui, nicotine entre les lèvres. Mon estomac se noue, nervosité, excitation de le voir, je me sens comme un adolescent lors de sa première relation.
Mon regard fixe les adresses, calcule le chemin que je dois encore parcourir avant de voir une ombre avancer vers moi. Je le reconnais, habiller beaucoup trop classe par rapport à ma personne, il est magnifique. J’ai à peine le temps de jeter ma cigarette qu'il m’enlace, sa bouche découvrant la mienne avec envie. Seul le manque d’air fait en sorte que je me décolle de sa personne, un sourire sur le visage.
Bonjour à toi aussi.
Nous sommes en pleine rue, il n’a pas hésité une seconde et pourtant je sais qu’il ne faut pas s’afficher. Je ne dis pas que cela ne me plait pas, mais je recule d’un pas, mettant une petite distance entre nous, ne voulant pas tout bousiller ce soir.
Alors Monsieur Sloane, on s'ennuie ?
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Nez jusqu'au bout, quand nos langues s'enlacent, je détecte toutes tes odeurs, les laisse m'assaillir. Il y a celle du tabac, qui vient juste de s'embraser, ne prend pas encore le pied sur les suivantes ; la vanille de ton cou, le rhum sur le coin de ma bouche, et leur mélange, liqueur qui enflammerait le monde comme le ciel s'est embrasé, si elle venait à devenir populaire. Mais il est des parfums que je veux garder pour moi, des fragrances qui perdraient à se vendre. Je préfère les nicher dans un coin de mes pensées, les associer, comme un album de photos intimes, à des souvenirs, des formes, des couleurs. Et si je devais garder de cette scène une esquisse, ce serait celle de nos silhouettes enlacées, dans la rue, entourées d'un Hélios qui décline à l'horizon, d'un building que j'ai fui, et plus haut, au dernier étage, de regards qui ne se perdent heureusement pas sur nos embrassades - ça les aurait choqué, et je me passe bien des remontrances, lors du prochain dîner ! "Bonsoir, Kaely." C'est presque pompeux, je me risque à une révérence hasardeuse, pendant que tu tires sur ta cigarette. "Je m'ennuyais terriblement... de toi, surtout." Un nouveau baiser volé, mes lippes qui frôlent la cigarette qui quittait justement ta bouche, petite brûlure qui se dissipe aussitôt que je récupère le goût de tes lippes contre les miennes. Je me détache, un peu à bout de souffle, comme un adolescent lors de ses premiers amours. Mes doigts enlacent les tiens, rapidement, juste le temps d'un échange fugace ; même Ouranos, le dieu ciel, ne nous aura pas vu faire, et pourtant, entre tes doigts c'est ma cigarette désormais, alors que je me suis emparé de la tienne. Juste ce qu'il faut pour que les filtres portent la marque de nos deux bouches. "On marche un peu ? Je n'ai pas envie de remonter." Les pas qui s'articulent, au fil des secondes, les pieds vers la même trajectoire, et pourtant rien n'est dit, aucun secret n'est soufflé, tout n'est que le fruit d'une conspiration d'âmes emmêlées, d'âmes amoureuses, même si le mot fait encore un peu peur. Parce qu'il nous ramène à bien d'autres amours ; le mien, pour Elda, que je ne voudrais briser pour rien au monde ; et le sien, pour toi, justement. Comme je la comprenais d'avoir pendant de nombreuses années été folle de tes lèvres ! Depuis que j'avais goûté au premier baiser, j'avais eu l'impression d'être envoûté par Aphrodite elle-même, qui m'aurait soufflé aux tympans directement une brise romancée, pleine de secrets sur la nature même des amours infinis. Mon coeur battait au même rythme que nos pas, cela signifiait qu'il était assorti à toi, et c'était une jolie combinaison, en soi. Fumée qui s'échappe de ma bouche en même temps que quelques mots, alors que nos bras se frôlent, nos doigts qui s'entrelacent, le temps de quelques millièmes seulement, comme des coïncidences - qui n'en sont pas. "Le dîner était affreux. Déjà, c'était pas bon. Ensuite, j'étais seul. Et bordel, mais qu'est-ce qu'ils sont chiants !" Je ris doucement, les imite silencieusement, lèvres plissées pour singer des phrases de canard. "Tu ne peux pas imaginer une seule seconde à quel point j'avais hâte de me tirer. Je t'en supplie..." Je nous stoppe, les mains sont emmêlées pour de bon maintenant, je m'agenouille à même la rue, les passants nous jetteront des regards surpris, mais ça ne me préoccupe pas ; ce sont eux les spectateurs, nous les héros. "Ne me laisse plus jamais sortir sans toi, ou présente-moi tes amis, laisse-les devenir les miens aussi, parce que ceux-là... Je ne peux plus les supporter !" Je me relève, tout sourire, jette ma cigarette dans une poubelle voisine, reviens vers toi au fil de trois baisers volés, puis reprend notre marche, mes yeux fixés sur ton visage qui brille sous le halo doré des derniers instants du coucher..
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Tu es sublime dans ton complet tandis que je te rejoins. J’aime recevoir tes lèvres sur les miennes avant même que je puisse sortir une seule syllabe de mes lèvres. Tu es parfois un idiot, te voir me faire la révérence, je détourne les yeux en riant. Ma cigarette de retour entre mes lèvres, je jette tout de même un regard autour de nous. Je sais trop bien ce que les gens peuvent penser, surtout que pour la population tu es encore marié. Je ne veux pas créer de problème. Tu me voles un autre baiser, nos doigts se trouvant et tu me voles mon bout de nicotine. Comme si tu n’en avais pas d’autre qui traîne dans les poches de ton manteau, mais je ne dis. J’aime ce genre de petit geste anodin, qui donne en quelque sorte la preuve que nous sommes liés, aucune gêne entre nous. Nous marchons, tu es dans tes pensées, je me refuse de t’en sortir, tu as l’air d’avoir besoin de faire le point sur quelque chose. Alors je te suis, le vent s’engouffre dans le col de mon manteau, malheureusement le temps chaud est terminé. Les feuilles déjà tombées rendent la rue glissante, mon pas n'agrippe pas le sol et ma main trouve la tienne, le temps que je reprenne mon équilibre en à peine quelque secondes. Mon épaule trouvant la tienne, je lâche un rire qui se répercute sur les murs des maisons autour de nous dans la nuit. Je t’écoute, même si cela n’en montre rien. Tu es comme moi, les repas groupés ne sont pas ta tasse de thé, surtout avec des gens qui ne sont pas intéressants à tes yeux. Mon rire continue en te voyant les imités, mes jambes continuent leur chemin avant que tu t’arrêtes, je n’ai pas une seconde pour me retourner que tu as un genoux au sol. La gêne me prend, vierge effarouché, je cherches a te relever, qu’es-tu aller chercher encore comme idée pour agir ainsi ? Il me faut tout mon contrôle pour ne pas rire à nouveau lorsque tu me demandes de te présenter à mes amis, qu’est-ce que tu peux être crétin parfois.
Relève toi, espèce d’imbécile.
Mes lèvres reprennent les tiennes tout sourire, je ne me suis plus amusé ainsi dans une relation depuis des lustres. Oui, ta femme était un amour que je n’oublierais pas, mais il n’y avait pas ce côté enfantin qu’il y a entre nous. Cette étincelle, qui fait battre mon cœur, rougit mes joues à chaque geste que tu poses. Mes amis, je pourrais te laisser entrer dans leur cercle, mais est-ce trop de dire que je préfère te garder pour moi ? Nous continuons de marcher, ton regard sur mon visage me fait à nouveau chauffer le visage.
En avant.
Parfois j'ai l'impression de parlé à mes élèves avec toi. Je me mord les lèvres du bas, reprenant contenance.
Si tu veux savoir, ton texto était plus que bienvenu. J’aurais terminé saoul à force de me faire offrir des verres. OH !
Je marchais un peu plus vite, me mettant face à toi tout en continuant d'avancer à reculons. Un papier sorti de ma poche, numéro annoter directement dessus, invitation non moins subtile d’une des personnes qui se trouvait au repas de retraite ce soir. Invitation que je n’utiliserais pas, mais qui reste flatteuse, j’ai envie de jouer alors je te la montre.
J’ai trouvé ça dans ma poche de veste, tu crois que c'est une femmes ou un homme ?
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Relève toi, espèce d’imbécile.
Mes lèvres reprennent les tiennes tout sourire, je ne me suis plus amusé ainsi dans une relation depuis des lustres. Oui, ta femme était un amour que je n’oublierais pas, mais il n’y avait pas ce côté enfantin qu’il y a entre nous. Cette étincelle, qui fait battre mon cœur, rougit mes joues à chaque geste que tu poses. Mes amis, je pourrais te laisser entrer dans leur cercle, mais est-ce trop de dire que je préfère te garder pour moi ? Nous continuons de marcher, ton regard sur mon visage me fait à nouveau chauffer le visage.
En avant.
Parfois j'ai l'impression de parlé à mes élèves avec toi. Je me mord les lèvres du bas, reprenant contenance.
Si tu veux savoir, ton texto était plus que bienvenu. J’aurais terminé saoul à force de me faire offrir des verres. OH !
Je marchais un peu plus vite, me mettant face à toi tout en continuant d'avancer à reculons. Un papier sorti de ma poche, numéro annoter directement dessus, invitation non moins subtile d’une des personnes qui se trouvait au repas de retraite ce soir. Invitation que je n’utiliserais pas, mais qui reste flatteuse, j’ai envie de jouer alors je te la montre.
J’ai trouvé ça dans ma poche de veste, tu crois que c'est une femmes ou un homme ?
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La demande en mariage singée, ça nous fait éclater de rire, et à ton imbécile je ne réponds qu'en serrant plus fort ta main. Avant toi, je pensais que tout ça n'était propre qu'à Elda. Qu'il n'y avait qu'elle capable de me toucher si fort depuis quelques syllabes. Qu'il n'y avait qu'elle dont je pouvais distinguer les attaques et les plaisanteries ; pourtant, j'ai appris que ça marchait aussi avec toi, que tu m'appelais imbécile pour que je puisse sourire, te dérober un baiser, en espérant ne pas croiser une connaissance à la langue trop bien pendue. Langue tirée en signe de protestation, retour en enfance, puis tu me fais vieillir tout à coup en la mêlant à la tienne, baiser bout de souffle, baiser braise, et tout devient incandescent, tout brûle, du bitume jusqu'aux nuages. Je mets quelques secondes à rouvrir les yeux, trouve les tiens, nos mains toujours arrimées, et pendant une minute, je reste silencieux, t'observe de profil, tes lèvres mordues, comme quand tu n'oses pas dire quelque chose, que tu hésites à sauter dans le vide ; et puis tu le fais, brusquement, et ça agrandit mon sourire à moi. Tu veux qu'on joue, tu veux me provoquer, et je hausse les épaules, comme un air de défi, comme une invitation à continuer. Tu ne réussiras pas à me rendre jaloux, je l'articule sur mes lippes, sans souffler un mot, et ça ne t'arrête effectivement pas, le challenge t'amuse, nos mains se délient et tu me fais face. Tu te détaches face à l'horizon, et ta silhouette se borde d'un trait doré, comme pour me rappeler que tu as été dessiné par une main experte. Et de la brume de lumière, je vois ton bras s'agiter, extirper un bout de papier que tu me montres, comme la preuve d'un crime, je hausse un sourcil, attrape l'invitation que tu me tends. Rien de trop indécent, même pas un gribouillis à caractère sexuel, juste un numéro griffonné, quelques petits mot comme une introduction pour passer à la scène suivante ; jeu de séduction que je connais pour l'avoir vu dans des séries, n'ayant pas eu à m'y opposer seul. Il n'y avait dans ma vie que la fille aux roses, puis il y avait eu toi. Mais je n'avais prêté attention à personne d'autre en plus de trente ans sur le "marché". "Pas mal. Impossible à savoir de qui ça vient. Ah, si, attends !" Papier apporté aux narines, lourde inspiration, comme pour voir si un bout de parfum, du genre posé sur le poignet, se serait échappé et posé au-dessus de l'encre. "Non, je sens rien. A part le vin rouge. Très mauvaise posture de départ, on sait tous qu'un bon séducteur se doit de boire du vin blanc, pour garder le rouge au premier rendez-vous..." Je secoue la tête, souris, m'amuse de tes réactions. Tu t'attendais à ce que je grogne, à ce que je boude, et si ça aurait été toxique entre deux autres personnes, je sais qu'entre nous ça fait partie du jeu. Je fais un rapide écart, jambes croisées façon danseur de ballet, et laisse le papier tomber dans une poubelle de la rue. Mains posées sur la bouche, yeux grands ouverts en revenant vers toi, à pas de chat. "Mince alors ! Il m'a échappé. Désolé..." Bouche à bouche, presque, à quelques millimètres, mains indécentes qui se glissent sous ton pull, caressent ton dos à même l'épiderme, sourire amusé à mon tour. "Je pense qu'il faudra te contenter de moi, pendant quelques temps. C'est naze, hein ?" Je m'arrête à moins d'une milliseconde de tes lippes, embrasse l'air puis me détache, joueur aussi, reprend la route vers... l'inconnu ? Aucune idée, mais t'es à côté de moi, et ça promet plein d'autres jeux, peu importe l'endroit où l'on finira par s'asseoir.
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Tu as mis un genoux à terre, personne ne l’avait encore fait pour moi et pourtant je ne le prends pas au sérieux. Je sais que tu ne fais que mettre du drame dans ta requête de ne plus te laisser, que tu t’es ennuyé à mourir à cette soirée. Pourtant j’ai cette parcelle d'espoir qu’un jour cette demande soit d’un réel à ne plus finir. Peut-être pas avec toi, mais avec quelqu’un, qu’on s’aimera jusqu’à vieillir ensemble. Je te relève en riant, réponse à ta demande d’un baiser qui fait chauffer la température, tu as beau être idiot, tu me fais fondre tout de même. Je ne peux m'empêcher de rire, de vouloir jouer avec toi, je sais que tu ne prendras pas cela au sérieux. Alors j’ose, je te montre le papier trouvé dans ma poche, je ne sais même pas quand on l’a mis là. Tu me le voles essayant de le sentir et je grimace, maintenant tu te prends pour un détective. Tu manques de pratique si tu espères trouver la personne avec ton nez. Ce n’est pas tant le breuvage qui est intéressant, mais celui ou celle qui l’offre. Je ne me suis jamais intéressé à ce qu’on me donnait à boire ou à manger, je pouvais avoir de la pizza au premier rendez-vous je serais content, je ne veux que la personne qui m’accompagne, que la soirée se passe bien, comme avec toi. Tu recules, pas galant de danse plus ou moins réussi et tu jettes le papier à la poubelle. Je ris devant ton exagération, je pourrais croire que tu es jaloux, mais je sais que ce n’est pas le cas, cette possessivité tout de même. Je secoue la tête, le sourire aux lèvres. Pauvre personne qui attend de mes nouvelles. Ta bouche qui s’arrête trop près de la mienne, je ne capture pas tes lèvres, j’essaie plutôt de me reculer. Tes mains sur ma peau par contre, me font sauter, elles sont gelées et je suis bouillante. Était-ce ta façon de me faire payer ou de me rapprocher de toi ?
Tu es glacé Aedan. Je fais sortir tes mains quand tu embrasses l’air devant moi, tu joues avec moi, je le sais et pourtant j’aime cela. Je reprends ta main dans la mienne, me tire vers toi et arrive momentanément à embrasser ta joue. Mon nez glacé qui s’écrase sur ta peau, mes lèvres qui effleure ta joue, j’ai manqué de nous faire perdre l’équilibre avec cette idiotie. Me contenter de toi, ah non monsieur je te prends au complet. On reprend la marche, j’ai l’impression que nous sommes deux adolescents en début de relation, on est simplement bien avec l’autre, bravant la température pour marcher sans but précis. Finalement la rue principale se présente devant nous, je hèle un taxi, être en amour c’est bien, mais il est tard et le froid ce fait de plus en plus intense, pas question de tomber malade seulement pour profiter de l’autre, l’amour ne te tiens pas vraiment au chaud. Je donne mon adresse, je ne sais pas si nous pouvons aller chez toi ou si seulement tu le veux et je sais que ma maison est sûr de ce côté. Le chemin ne sera pas très long, je me colle tout de même à toi, ma tête sur ton épaule.
Tu es glacé Aedan. Je fais sortir tes mains quand tu embrasses l’air devant moi, tu joues avec moi, je le sais et pourtant j’aime cela. Je reprends ta main dans la mienne, me tire vers toi et arrive momentanément à embrasser ta joue. Mon nez glacé qui s’écrase sur ta peau, mes lèvres qui effleure ta joue, j’ai manqué de nous faire perdre l’équilibre avec cette idiotie. Me contenter de toi, ah non monsieur je te prends au complet. On reprend la marche, j’ai l’impression que nous sommes deux adolescents en début de relation, on est simplement bien avec l’autre, bravant la température pour marcher sans but précis. Finalement la rue principale se présente devant nous, je hèle un taxi, être en amour c’est bien, mais il est tard et le froid ce fait de plus en plus intense, pas question de tomber malade seulement pour profiter de l’autre, l’amour ne te tiens pas vraiment au chaud. Je donne mon adresse, je ne sais pas si nous pouvons aller chez toi ou si seulement tu le veux et je sais que ma maison est sûr de ce côté. Le chemin ne sera pas très long, je me colle tout de même à toi, ma tête sur ton épaule.
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Tête qui s'agite, signe de négation. C'est bien l'un des points où l'on ne sera jamais d'accord, toi et moi. Je reste souriant ; le conflit n'a jamais eu de place dans mes jardins d'amours, qu'ils soient ceux de la déesse aux mille roses ou bien dans les plus récents qui te sont consacrés. Je les imagine faits de lavande et de camomille, de vanilliers et d'orangers, comme l'odeur de ton épiderme à chaque fois que je le frôle du nez. Pas qui reviennent vers toi, paumes séparées uniquement le temps de faire le tri dans les souvenirs à venir ; ils le seront avec moi, pas avec l'effluve de quelqu'un aux relents de vinasse. Un poil jaloux, Eddy. Et ce n'est pas recommandé, c'est comme jouer avec le feu en dansant dans des braises. "L'odeur de quelqu'un, ce sont des phéromones et des choix, des goûts. Ça veut tout dire : quelqu'un qui sent le vieux bordeaux, ce n'est définitivement pas pour toi." Élancé dans quelques pas joyeux en avant, main froide qui se réchauffe au contact de la tienne, alors que j'enchaîne. "Toi, tu sens le chocolat, la lavande, le marc de café et le bois. Ça va beaucoup mieux avec des odeurs florales, avec le thé vert, ou la vanille." Parfum arboré sur le col de ma veste aviateur, décrit avec précision ; le matcha qui sonne en tête, la vanille en coeur incandescent, et puis les bouquets séchés de rose comme un rappel d'à qui mon âme avait signé la possession, autrefois. Je m'étais tant habitué à son parfum qu'il avait fallu que je rajoute un peu de ses notes à elle dans la nouvelle symphonie qui battait contre mon cou. Sculptures de glace qui fusionnent, mains liées avant que ce ne soit tes lippes sur ma joue, puis l'inverse, puis rapide échange d'un baiser qui ferait fondre la banquise la plus givrée ; nos peaux étaient au bord de l'azur quand nous nous étions retrouvées, et désormais elles arboraient de jolies teintes de miel, comme un champ de blé au retour du printemps. Printemps fleuri, printemps de renouveau, printemps de belles nuances, partout et nulle part. "Si tu prends le complet, c'est ce que je te l'offre. CQFD." Doigts qui s'accrochent, pression des phalanges, jusqu'à ce que de ton autre main tu appelles un taxi ; engouffrés, retour de la chaleur, paumes qui ne se caressent plus le temps de s'attacher, pour mieux se retrouver sur la route. Je hoche la tête quand tu donnes ton adresse, penche le cou pour te souffler à l'oreille. "C'est plus pratique chez toi pour l'instant. Chez moi il y a... Les photos des enfants, les photos du mariage, tout ça. Et je crois que j'ai besoin d'un peu de temps avant d'inviter quelqu'un chez moi." Quelqu'un, le mot sonne faux, parce que tu es apparu comme une évidence dans la tempête compliquée des mille pensées qui s'étaient croisées : il y avait eu la découverte de mes vrais amours, la brutalité éphémère de la fin du mariage, la surprise du bébé, et puis toute une ribambelle d'autres lueurs venues jouer les lucioles dans un marécage parfois déjà trop lumineux.
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(( du ice et de l'or ))
Possessivité, je n’ai jamais ressenti une telle émotion que ce soit avec elle ou avec toi, présentement. Je sais que tu l’as ressent, tu n’aimes pas voir ce qui t’appartient être quémander ailleurs sauf si tu l’as permis. Nous sommes différent sur ce point, je n’en fait pas d’éloge et je ne t’en veux pas chaque fois que tu l’as mis en avant. Comme maintenant sur l’odeur qu’il y a sur le lettre. Un vieux bordeau, exactement ce qu'il a été servi au repas de retraite ce soir. Je souris tout de même tandis que tu reviens vers moi. Les phéromones, mon sourire se fane un peu lorsque tu évoques ton odeur. Je sais que tu n’as jamais sentit les fleurs, je connais ton odeur depuis des mois, même avant qu’on soit en relation. Ton parfum à souvent élu domicile sur une des surface dans sa maison ou même sur elle. Cette relation est si compliqué et pourtant je suis à fond dedans, je sais que tu as changé ton odeur pour l’avoir un peu sur toi, je sais que ton parfum s’arrêtait au matcha et la vanille et je n’ai jamais rien dit lorsque j’ai commencé à sentir la rose sur toi. Je comprends ton besoin de l’avoir.
On se rejoint, baiser échangé, comme deux gamins en plein dans la première phase de relation, tu es froid, mais je ne te lâche pas. J’ai besoin de tes lèvres, de te câliner. Nos joues rafraîchit plus que de raison, le froid de la nuit qui reprend le dessus sur nos échanges. Je finis par héler un taxi, donnant mon adresse. Je sais que chez toi, c’est compliqué, qu’il y a trop de souvenirs, les enfants, on en a jamais parler encore et je ne veux pas m’imposer, alors j’ai pris les devant. La voiture démarre, faisant un tour sur elle-même pour prendre le chemin menant dans mon quartier, pas si loin tout de même. Ma tête sur ton épaule, tu confirmes mes doutes dans mon oreilles, surement pour ne pas partager notre vie avec un homme qu’on ne connaît pas.
Je sais que ça ne devrait pas me travailler, c’est normal que ta maison soit pleine de photos de tes enfants, du mariage, que tu veuilles dissocier ton ancienne vie de ta nouvelle. Je sais que j’ai accepté cette relation en connaissance de cause, que mon ex est aussi la tienne, que tes enfants je les ai vus grandir. Rien de tout ça n'est normal, je veux être dans cette relation, mais t'entendre me mettre de côté, me fait quand même quelque chose. Je me relève, appuyant ma tête sur le dossier du banc, yeux fermés, l’alcool que j’ai bu, me fait perdre mes inhibitions, j’ai la tête qui tourne un peu, je ne veux pas me prendre la tête et pourtant c’est ce qui arrive assis dans ce taxi. Je préfère garder le silence plutôt que de dire des paroles qui dépasseront ce que je penses vraiment. C’est plus simple de taire son cerveau à jeun plutôt qu’après avoir bu pour espérer faire mieux passé la soirée ennuyante qu’on subit.
Le taxi arrête enfin, je paie et sort avant même que tu aies le temps de comprendre que je commence à trop réfléchir. Ouvrant la première porte qui mène au lobby du bloc à logement, bouton appuyer pour appeler l'ascenseur, doigts sur mon front, je le frotte dans une mince tentative pour faire disparaître le mal qui se pointe.
On se rejoint, baiser échangé, comme deux gamins en plein dans la première phase de relation, tu es froid, mais je ne te lâche pas. J’ai besoin de tes lèvres, de te câliner. Nos joues rafraîchit plus que de raison, le froid de la nuit qui reprend le dessus sur nos échanges. Je finis par héler un taxi, donnant mon adresse. Je sais que chez toi, c’est compliqué, qu’il y a trop de souvenirs, les enfants, on en a jamais parler encore et je ne veux pas m’imposer, alors j’ai pris les devant. La voiture démarre, faisant un tour sur elle-même pour prendre le chemin menant dans mon quartier, pas si loin tout de même. Ma tête sur ton épaule, tu confirmes mes doutes dans mon oreilles, surement pour ne pas partager notre vie avec un homme qu’on ne connaît pas.
Je sais que ça ne devrait pas me travailler, c’est normal que ta maison soit pleine de photos de tes enfants, du mariage, que tu veuilles dissocier ton ancienne vie de ta nouvelle. Je sais que j’ai accepté cette relation en connaissance de cause, que mon ex est aussi la tienne, que tes enfants je les ai vus grandir. Rien de tout ça n'est normal, je veux être dans cette relation, mais t'entendre me mettre de côté, me fait quand même quelque chose. Je me relève, appuyant ma tête sur le dossier du banc, yeux fermés, l’alcool que j’ai bu, me fait perdre mes inhibitions, j’ai la tête qui tourne un peu, je ne veux pas me prendre la tête et pourtant c’est ce qui arrive assis dans ce taxi. Je préfère garder le silence plutôt que de dire des paroles qui dépasseront ce que je penses vraiment. C’est plus simple de taire son cerveau à jeun plutôt qu’après avoir bu pour espérer faire mieux passé la soirée ennuyante qu’on subit.
Le taxi arrête enfin, je paie et sort avant même que tu aies le temps de comprendre que je commence à trop réfléchir. Ouvrant la première porte qui mène au lobby du bloc à logement, bouton appuyer pour appeler l'ascenseur, doigts sur mon front, je le frotte dans une mince tentative pour faire disparaître le mal qui se pointe.
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C'est curieux, deux âmes emmêlées en si peu de temps. Le destin avait voulu que nos noms se mêlent, se fassent les miroirs, à de nombreuses reprises. N'avait-on après tout pas aimé la même femme ? De deux façons radicalement différentes, puisque je l'avais aimée comme on aime une divinité paradisiaque, comme on lui construit un temple dans jungle ou toundra, comme on lui dédie chaque plaisir de la vie, chaque pensée, comme on la trouve irremplaçable, comme on l'embrasse, sans jamais oser transgresser le pêché de chair. Tu l'avais aimée passionnément, fougueusement, l'entraînant dans des flammes que je n'avais pas pu côtoyer, la faisant valser comme je n'avais pas pu le faire. Vous aviez eu une chorégraphie flamboyante, mille projecteurs ; je l'avais à mes côtés, comme muse, comme public, comme inspiratrice et comme serment éternel. Je m'y étais résolu depuis longtemps déjà, tant et si bien que la pensée m'inspirait cent joies ; je l'aimerais pour toujours, différemment de ce que la société aurait voulu, différemment de ce que nos familles auraient voulu, mais je l'aimerais à notre façon, princesse des roses et jardinier aux rosaces adulées.
Toi, c'était différent. C'était une pulsion, d'abord, l'impulsion de l'univers qui avait fait naître dans un jardin vierge un buisson irisé, soudainement. C'était de grands pétales léchées de fantasques couleurs, qui s'étaient dépliées, avaient donné naissance à toujours plus de fleur. Tu t'étais infiltré en moi, rapidement mais sûrement, et je n'avais plus jamais songé à d'autres corps qu'au tien. Si Elda avait ressemblé à mes jours, lumineux, fondamentaux, joyeux, pleins de rires et de promesses, tu étais devenu mes soirs, mes nuits, pleins d'étoiles que j'épousais du regard, remplis de flammèches extravagantes et de désirs nouveaux. Vous étiez devenus indispensables à ma vie, vision tout à fait non conforme à chacune de vos attentes, et je m'étais retrouvé divisé en deux. A devoir lui mentir, à elle, pour ne pas blesser son coeur, pour ne pas détruire tous les champs de paradis que nous avions construit toutes ces années. A devoir t'écarter de mon appartement, t'écarter bien trop souvent de mes week-ends, puisque je ne pouvais pas encore te donner de vrai rôle dans ma vie publique, dans ma vie familiale. Et d'un côté comme de l'autre, les bacs fleuris s'étaient vus percés de nouvelles tulipes ; les tulipes d'une discorde certaine, tôt ou tard. Quand tu en aurais marre d'être relégué au second plan. Quand elle devinerait le mensonge que j'avais pourtant mis tant de soin à cacher, pour la préserver, pour nous protéger. Sans doute trop égoïste.
Sans doute trop égoïste d'ailleurs étaient les baisers échangés, à l'arrière du taxi, dans le lobby, dans l'ascenseur. Enflammés, à n'en pas douter, puisqu'ils s'enchaînaient et que Farenheit le premier devait s'en vouloir de pouvoir monter à de telles altitudes. Tu grognes, je devine une migraine, m'écarte, laisse ta tête tomber sur mon torse, menton sur la tienne, "Ça va aller. On va se faire une soirée tranquille, babe, et ça ira mieux très vite." et je parle doucement, pour te préserver des éclats de voix - contrairement à celle enregistrée dans l'ascenseur, qui nous annonce ton étage avec fracas.
Toi, c'était différent. C'était une pulsion, d'abord, l'impulsion de l'univers qui avait fait naître dans un jardin vierge un buisson irisé, soudainement. C'était de grands pétales léchées de fantasques couleurs, qui s'étaient dépliées, avaient donné naissance à toujours plus de fleur. Tu t'étais infiltré en moi, rapidement mais sûrement, et je n'avais plus jamais songé à d'autres corps qu'au tien. Si Elda avait ressemblé à mes jours, lumineux, fondamentaux, joyeux, pleins de rires et de promesses, tu étais devenu mes soirs, mes nuits, pleins d'étoiles que j'épousais du regard, remplis de flammèches extravagantes et de désirs nouveaux. Vous étiez devenus indispensables à ma vie, vision tout à fait non conforme à chacune de vos attentes, et je m'étais retrouvé divisé en deux. A devoir lui mentir, à elle, pour ne pas blesser son coeur, pour ne pas détruire tous les champs de paradis que nous avions construit toutes ces années. A devoir t'écarter de mon appartement, t'écarter bien trop souvent de mes week-ends, puisque je ne pouvais pas encore te donner de vrai rôle dans ma vie publique, dans ma vie familiale. Et d'un côté comme de l'autre, les bacs fleuris s'étaient vus percés de nouvelles tulipes ; les tulipes d'une discorde certaine, tôt ou tard. Quand tu en aurais marre d'être relégué au second plan. Quand elle devinerait le mensonge que j'avais pourtant mis tant de soin à cacher, pour la préserver, pour nous protéger. Sans doute trop égoïste.
Sans doute trop égoïste d'ailleurs étaient les baisers échangés, à l'arrière du taxi, dans le lobby, dans l'ascenseur. Enflammés, à n'en pas douter, puisqu'ils s'enchaînaient et que Farenheit le premier devait s'en vouloir de pouvoir monter à de telles altitudes. Tu grognes, je devine une migraine, m'écarte, laisse ta tête tomber sur mon torse, menton sur la tienne, "Ça va aller. On va se faire une soirée tranquille, babe, et ça ira mieux très vite." et je parle doucement, pour te préserver des éclats de voix - contrairement à celle enregistrée dans l'ascenseur, qui nous annonce ton étage avec fracas.
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Je sais, je comprends, tout ce brouhaha de non-dits. Toi et elle, votre amour avait été réel, si vrai qu’il a donné naissance à quatres jolies frimousses, j’ai vu les photos, je sais ce qui s’est passé avant. Moi et Elda, tu savais qu’on se voyait, tu avais donné ta permission, enfin à ce qu’elle me disait et puis je n’ai pas pus aller plus loin dans cette relation caché, j’avais tout arrêter, enceinte pour une quatrième fois, j’avais décidé que cela était de trop et tout c’était terminé. Et me voilà dans cette rue, dans ce taxi, l'ascenseur de mon bloc appartements, te promettant l’amour, échange de baisers plus fiévreux l’un que l’autre. Encore une fois je jouais dans cette vie cachée, encore une fois j'embarquais dans une relation secrète, je comprenais pourquoi tu veux que cela reste ainsi. Comme expliquer à ton ex-femme que tu lui as prit son ex-amant, mais cela ne reste pas plus facile à supporter. Surtout dans une nuit comme celle-là, celle où l’alcool fait en sorte que toute inhibition soit moindre et que toute pensée prennent une expansion démesurée. Je ne veux pas gâcher cette soirée déjà lourde autant pour moi que pour toi, alors je me contiens, tellement que je sens la migraine poindre son nez, la tête sur ton torse, je soupire. Quel idiot accepterais de tel condition dans sa vie, je devais vraiment être masochiste dans la vie.
hmmm
La voix automate se fait entendre dans l’habitacle, en même temps que la tienne qui me promet une soirée tranquille. Je suis le premier à sortir, à me diriger vers ma porte, entrer et laisser mes souliers et mon manteau dans le chemin. Tu n’aimes peut-être pas, mais en ce moment, je n’ai qu’une solution, me jeter sous l’eau chaude, avant que les mots que je retiens ne sorte de ma bouche plus rapidement que ce que je pense vraiment. Il me prit une minute pour tout enlever de moi, tous vêtements ou accessoires, laissés sur mon lit, je les ramasserais en sortant, une tape sur la tête de son chien, il se glissa sous le jet d’eau avant même que tu avais le temps de le rejoindre.
Jamais l’alcool n’est eu raison de moi, j’ai toujours fait attention de ne boire que très peu sachant ce que les effets d’un tel breuvage peut faire sur une personne. Je sais que mon mal de tête n’est pas dû à ce que j’ai bu, mais plutôt au stress occasionné par notre situation. Mon père se serait moqué de moi en ce moment, moi qui a toujours refusé de me montrer, refusé d’être vu comme le fils d’un politicien pour ne pas à avoir à vivre caché et me voilà dans cette même situation parce que je suis amoureux. J’ai seulement besoin de quelques minutes sous l’eau chaude, me reprendre, tu viens de finaliser le divorce, tu n’en as pas fait le deuil encore, je ne peux pas m’imposer, je le sais. Par contre les photos des enfants, je les connais déjà, celle-là je ne la comprends pas.
Je finis par sortir, serviette autour des hanches, cheveux de travers, suite au passage de la serviette, je cherche quoi mettre ne voulant pas rester nu, même si je n’ai plus de gêne à avoir entre nous, je ne suis pas du genre à me promener comme Adam. Mon mal de tête calmé, mes nerfs aussi, enfin je crois.
hmmm
La voix automate se fait entendre dans l’habitacle, en même temps que la tienne qui me promet une soirée tranquille. Je suis le premier à sortir, à me diriger vers ma porte, entrer et laisser mes souliers et mon manteau dans le chemin. Tu n’aimes peut-être pas, mais en ce moment, je n’ai qu’une solution, me jeter sous l’eau chaude, avant que les mots que je retiens ne sorte de ma bouche plus rapidement que ce que je pense vraiment. Il me prit une minute pour tout enlever de moi, tous vêtements ou accessoires, laissés sur mon lit, je les ramasserais en sortant, une tape sur la tête de son chien, il se glissa sous le jet d’eau avant même que tu avais le temps de le rejoindre.
Jamais l’alcool n’est eu raison de moi, j’ai toujours fait attention de ne boire que très peu sachant ce que les effets d’un tel breuvage peut faire sur une personne. Je sais que mon mal de tête n’est pas dû à ce que j’ai bu, mais plutôt au stress occasionné par notre situation. Mon père se serait moqué de moi en ce moment, moi qui a toujours refusé de me montrer, refusé d’être vu comme le fils d’un politicien pour ne pas à avoir à vivre caché et me voilà dans cette même situation parce que je suis amoureux. J’ai seulement besoin de quelques minutes sous l’eau chaude, me reprendre, tu viens de finaliser le divorce, tu n’en as pas fait le deuil encore, je ne peux pas m’imposer, je le sais. Par contre les photos des enfants, je les connais déjà, celle-là je ne la comprends pas.
Je finis par sortir, serviette autour des hanches, cheveux de travers, suite au passage de la serviette, je cherche quoi mettre ne voulant pas rester nu, même si je n’ai plus de gêne à avoir entre nous, je ne suis pas du genre à me promener comme Adam. Mon mal de tête calmé, mes nerfs aussi, enfin je crois.
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