(( friends forever )) Ziggy

Même après un an, Hwan avait encore du mal à s’y faire, comme si une part de lui était toujours enfermé entre ces quatre murs. Et cela lui permettait de profiter davantage de chaque moment, puisque ces derniers étaient précieux à ses yeux. Dix ans de vie privé de tout, ce n’était pas rien, et bien que certains de ses proches lui avaient rendu visite en prison, c’était différent de les voir en extérieur. Ils n’étaient plus retenus par un temps imparti, ils pouvaient se voir lorsqu’ils le voulaient, sans se soucier des gardes au parloir, puis surtout, il n’y avait plus cette fichu vitre qui les séparer. Très peu étaient ceux et celles à être resté dans son existence après l’incident, et le jeune homme n’avait pas de mot pour exprimer toute sa reconnaissance envers ces personnes qui n’avaient pas abandonné, peu importait ce qui avait pu se passer. Ziggy faisait partie de ces gens là, et Hwan ne lui avait probablement jamais dit à quel point il lui était redevable, à quel point son soutien lui avait permis de garder la tête hors de l’eau, et ne jamais s’effondrer. Cependant, son ami le savait certainement, sans qu’il n’avait besoin de lui rétorquer quoi que ce soit.

« Du coup, qu’est-ce que tu racontes depuis la dernière fois ? » Demanda l’ancien détenu, tandis qu’il s’installait confortablement sur le divan, attrapant sa boisson qu’il porta aussitôt à ses lèvres. Bien qu’ils essayaient de se voir régulièrement, ils en avaient du temps à rattraper tous les deux. Eux qui traînaient tout le temps ensemble à l’époque, mais qui avaient été contraint de ne plus se voir autant, parce que la vie en avait décidé ainsi.

Durant ton jour de repos, tu avais du temps à donner à ton ami de longue date Hwan. Tu savais qu’il a un passif difficile avec de la prison. Tu venais régulièrement le voir en prison, et ça malgré ton statut de policier. Le soleil était présent, pour ton plus grand bonheur. Tes mains dans les poches, tu finis par t’asseoir dans le divan. « rien de fou en réalité, enfin sauf si j’oublie le fait que j’ai revu Rose » et putain, tu étais surpris. Tu l’avais connu en France et la voilà maintenant ici à New-York. Tu soupires doucement, penchant la tête sur le côté. « et toi alors ? quoi de nouveau ? » tu savais qu’il avait un peu de mal à se faire à sa vie en dehors des quatre murs de la maison. Tu attrapas ton verre de coca et commenças à boire une première gorgée. Tu comptais bien aidé ton pote à retrouver goût à la vie.