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le bruit du tonnerre. (jezabel)

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l'iris ovale, perçant. le fond blanc rougi par le manque et cette foutue dose qui ne vient pas. le brun tourne en rond, tourne en boucle. incapable de se concentrer sur la conversation. incapable d'écouter ces connards parler. ces connards. il n'y a plus aucun respect dans ses veines, il n'y a qu'un trouble dévorant capable de consumer n'importe qui. ça se décharge de son myocarde jusque dans ses muscles bandés, déjà prêt à se prendre une raclée. ambroise ne file plus droit. ambroise ne file plus rien du tout d'ailleurs. ambroise, il se contente d'observer la vie sans réussir à monter dans ce putain de train. tout va trop vite. à moins que ça ne soit lui qui soit trop lent.
l'écran de son téléphone qui vient une nouvelle fois illuminer ses iris en quête de solution. ou plutôt d'une solution. l'heure. vingt putain de minutes. depuis quand il faut attendre tout ce temps pour être livré en cachet ? ambroise n'a pas demandé la lune, juste des pilules colorées.
faire face au manque est détestable. faire face à un ambroise qui se retrouve en manque l'est encore plus. son savoir vivre à disparu. sa gueule d'ange aussi. il n'a plus envie de faire rire qui que ce soit. qu'est-ce qu'il fait ce connard... il fabrique sa merde ou quoi ? son rageur, bruit de gorge. hématome qui prend de l'ampleur contre un myocarde en proie à s'éteindre. le manque est insistant. si instant qu'il n'y a plus de conscience. non. plus aucune conscience quand enfin on vient lui souffler à l'oreille qu'une livraison l'attend. c'est pas trop tôt, putain pensée pressante, gestes tout aussi hâtifs. le brun se redresse et dépasse la foule. foule de gens, beaucoup trop de gens. des jeunes de son genre qui s'amusent, rien de plus. mais tout le monde l'excède. il pousse pour arriver jusqu'au graal. gestes brusques, primitifs jusqu'à se caler dans les pupilles de son fournisseur. livreur. peu importe. ça fera 350$ pardon ? la nuit se reflète instantanément au fond de ses yeux. ambroise perd patience. un semblant de conscience finalement, devant un prix exorbitant. peut-être parce qu'il pue le manque. ses grandes mains s'accrochent au gamin turbulent pour le plaquer contre le mur le plus proche. pas de son. merci la musique. juste un corps malmené et un regard fou. tu me prends pour un con ? j'ai attendu trente ans et en plus t'augmentes tes putains d'prix ? les muscles aussi anxieux que ce manque accroché à son aura, ambroise ne maîtrise pas sa force quand il secoue son interlocuteur. faire mal, autant qu'il a mal. un mauvais crédo. l'absence de logique l'étreint aussi fort que ce besoin de planer. que ce besoin de fuir la réalité. un monde obscur qui lui scie bien mieux que toutes les vérités. ces vérités oscillent autour de son être, empêchant le jeune adulte à en devenir un. le gamin souriant et jovial vient de laisser place à son double bien plus chaotique sans même remarquer qu'une tête connue l'observe. qu'une tête connue vient de débarquer et s'apprête à le juger. ça sera 200 ou j'te promets que tu ressors pas d'ici avec cette gueule. gamin brisé et menaces soufflées. l'exécution qui approche. c'est comme ça qu'il comptait terminer sa soirée, de toute façon. l'adrénaline, au bout des poings.
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bouge-toi, j'ai pas que ça à faire. fais chier, il fait froid. les clés du véhicule qui virevolte autour de son index, jezabel devance les pas de son acolyte. la contrariété se lit sur les traits fins de son visage de poupée. elle déteste les gens en retard. encore plus quand c'est elle qui en a, pire encore quand le coupable à blâmer est jax. elle n'aime pas cet endroit, la musique anesthésie ses tympans et elle ressent les vibrations des basses dans tout son corps, elle est bien trop sobre pour que ce soit un tant soit peu appréciable. un signe de tête sans dire mot en direction du retardataire pour qu'il s'active. il gagne en vitesse et la dépasse, laissant visible seulement l'ombre de l'étoile qui reste en retrait. son envie de nicotine dévie son attention sur l'épée de feu qu'elle utilise d'un geste assuré pour allumer la sèche. elle en prélève une première inspiration. une seconde. pas le temps d'expirer comme elle le voudrait qu'elle aperçoit jax contre le mur. une des raisons pour lesquelles elle ne supporte pas ce coin, toujours des récalcitrants qui pensent affronter plus fort qu'eux. statique sur ses pieds, elle s'autorise uniquement à pencher légèrement la tête sur le côté. il suffit de la regarder dans cette posture pour lui trouver un charme que seule la nuit permet de voir. le silence s'invite, éphémère, flotte entre les trois corps avant de s'évaporer tout aussi vite. 400 si tu le lâches pas dans la minute. la poupée avance de quelques pas, l'aiguille empoisonnée toujours collées à ses lèvres qu'elle retire délicatement avant de la jeter aux pieds de l'insolent et de l'écraser d'une traite. elle relève la tête dans l'intention de le toiser du regard, elle ne veut pas perdre plus de temps, d'autres attendent leur tour. l'objet de ses désirs empaqueté dans un sachet qu'elle secoue délibérément sous ses yeux. va falloir négocier avec moi et je réduis pas le tarif sous prétexte que tu lui refais le portrait. lui. c'est lui. impossible. elle a pensé à lui aujourd'hui, c'est sûrement pour ça qu'elle a l'impression que c'est lui. non, c'est vraiment lui. putain. son prénom. elle cherche jusque dans les tréfonds de sa mémoire à la recherche de ces quelques lettres, syllabes qu'elle a l'impression d'avoir sur le bout de la langue sans pouvoir dissiper le flou. quelle ironie. il suffit de le lui demander pour qu'elle puisse citer sa chanson préférée, le livre qui couvre sa table de nuit ou la manière dont il aime boire son café le matin. la poupée a retenu chaque information qu'il a bien voulu lui donner ce soir-là, comme s'il ne récitait qu'une histoire qu'elle connaissait déjà par coeur. palpitant qui s'affole alors que ses yeux croisent les siens. sombres, durs, son regard affiche une pénombre qu'elle ne lui reconnait pas, qu'elle ne lui imagine pas. ça ne lui fait pas peur en réalité, ça la fascine, elle veut presque plonger dans cette noirceur et y goûter. elle pensait tout savoir de lui. apparemment pas. peut-elle lui en vouloir de ne pas s'être totalement livré à elle ? aucunement. elle aussi, elle ment, mais ça, il ne doit pas le savoir. pour ça, il faut encore qu'il la reconnaisse et qu'il se souvienne d'elle. pas le temps de penser à ça, elle voit jax qui s'agrippe à son tour au col de son adversaire en lui hurlant dessus, prêt à en découdre, l'autre main qui se glisse dangereusement vers la poche de sa veste où se trouve son couteau suisse, signale qui alerte la douce. elle s'avance un peu plus, oublie de dissimuler son identité et pose une main sur le bras du colérique en manque de sa dose d'un geste délicat mais ferme. elle secoue la tête en regardant jax pour lui dire de ne rien faire de stupide avant de porter son attention à nouveau sur... lui. fais pas ça. une pression supplémentaire sur son bras, geste qui la fait vibrer jusqu'à l'échine sans qu'elle ne s'en rende compte et l'étoile se perd à nouveau dans le clair-obscur de ses iris dans l'espoir d'y calmer la tempête qui s'y déchaîne.
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400 ? voix de poupée qui ne l'intercepte même pas vraiment. rouage bien ficelé, il garde ses mains accrochées à l'homme qu'il pressent responsable. un regard qui tombe sur la clope écrasée au sol. rire jaune qui se perd aux coins de ses lèvres quand il détourne enfin le regard vers la silhouette qui s'est approchée. le sachet qui attrape son regard, ses pensées, son aura avant que les paroles de la déesse brune ne viennent l'interpeller. tant mieux, je lui refais le portrait gratuitement. éclat sombre au fond de sa voix. ambroise est prêt à foncer dans le tas. s'il ne peut pas avoir ses cachets pour un prix raisonnable ? il peut toujours cogner. il peut toujours frapper. qu'est-ce qu'il craint ? dans cet état ? plus rien, ni personne. plus aucune logique, pas une once ce réflexion. juste l'emprunte d'une irresponsabilité à toutes épreuves. une perte de contrôle totale.
jusqu'à l'atterrissage. avec fracas. juste au fond de ses iris captivantes. et connues.
hallucinations qui lui collent à la peau, le manque qui le terrasse, la colère sombre qui gronde prête à passer à l'action. rien qu'un morceau de vie qui lui joue des tours.
ça ne peut pas être cette poupée rencontrée au détour d'une soirée. ça ne peut pas être cette déesse brune qui lui a soutiré tellement d'informations sans qu'il ne se sente dérangé. au contraire. conversation honnête, prenante. des rires. des sourires. une parenthèse beaucoup trop enchantée quand il aurait dû se retourner la tête à coup de substance. il a tenu bon. le gamin s'est laissé entraîner dans la course folle de ses mots et ses confessions.
qu'est-ce qu'elle fait ici ? ambroise n'a pas le droit à ça. incapable de réaliser qu'elle est celle qui détient l'objet de ses désirs. pourtant, elle est prête à négocier. pourquoi ? qu'est-ce qu'elle fait ici, putain ? cachets multicolores qui lui font de l'oeil, et pourtant les traits beaucoup trop parfaits de la brune l'accaparent presque entièrement. l'ombre du manque plane toujours. l'oppressant.
l'autre gamin qui virevolte et s'active entre ses mains, récupérant ainsi la colère d'ambroise qui resserre sa prise. le gamin qui s'agite, insulte et commence à le repousser. ambroise qui tient bon, préparant déjà le prochain assaut. cogner.
craquements d'os.
petits doigts qui s'imposent sur son bras. regard qui tombe. reconnaissance du geste, des mots. la pression est pourtant toujours aussi accablante. ambroise a besoin de frapper. besoin de faire sortir toute cette colère accumulée. la guerre est proche, l'appelle. encore et encore. le chaos lui susurre de jolies promesses. il est prêt à succomber. jusqu'aux mots. tais toi... s'il te plait.. un souffle, à peine retenu. qu'elle se taise. qu'elle ne fasse pas ça. qu'elle s'écarte. qu'elle le laisse. ambroise n'est plus son gamin solaire, passionné de lecture. c'est une enveloppe qui se déchire à chaque fois que le manque s'installe, une enveloppe. rien qu'une enveloppe qui a besoin d'assouvir tout un tas de vices.
est-ce que c'est elle qui doit se taire ou tout ce qui se passe dans sa tête ?
les deux. définitivement.
les yeux dans les yeux. putain d'image. son sourire, il y a des semaines de ça. son rire qui résonne et l'emmène trop loin. respiration haletante, effrénée. et pourtant, ambroise accède à sa demande. seule demande. il lâche le gamin d'un geste violent en le propulsant le plus loin possible de lui. main qu'il passe contre son visage, main qui n'effacera ni la colère, ni la honte. encore moins les vices. c'est avec toi que je négocie alors ? nouveau souffle, l'impression d'avoir trop couru. trop longtemps. pourtant il n'a pas fait un pas. esprit ravagé. regard sombre. c'est avec la poupée qu'il va négocier sa dose, vraiment ?
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combat de testostérones sous les yeux, elle soupire, las. donner l'impression que seule l'indifférence dicte chaque mimique de son visage. faux semblants. mensonges. la douce est subjuguée par cette fureur qui émane de lui. l'audace qui lui donne envie de ne pas bouger d'un iotas, de le voir à l'oeuvre, embrasser cette noirceur qui lui sied si bien. mais elle se ravise, s'éloignant de cette aspiration sauvage pour tenter d'adoucir les moeurs. il ne sait pas que le plus dangereux des deux, ce n'est pas lui. apprivoisé par cette rage qui gronde en lui, elle ne doute pas de ses capacités à détruire tout ce qui se trouve autour de lui. palpitant qui se serre. elle se remémore son sourire solaire, cette vibration qui la parcourrait à chaque fois que ses pupilles rencontraient les siennes. elle n'oublie pas. elle n'y arrive pas, de toute manière. cette soirée qu'elle s'autorise à revivre dans son imaginaire lorsque la solitude la prend par la main. il la regardait pour elle, pour ce qu'elle était vraiment, pas pour ce qu'elle pouvait représenter. dans d'autres circonstances. dans un autre contexte. dans une autre vie. là, oui, elle aurait sûrement franchi le cap de s'approcher encore de lui. réalité qui lui a échappée. identité qui n'existe pas. il était ce doux mirage qu'elle gardait égoïstement dans un coin de sa tête et dans lequel elle se plongeait pour fuir le quotidien. la prière qui se libère de ses lippes dans un murmure. se taire. l'impression d'avoir une influence sur la colère qui le consume, un pouvoir qui endort ses démons. vaste illusion qui prend tout son sens lorsque jax est projeté loin de lui. la poupée n'hésite pas, d'un signe de tête, elle lui ordonne de quitter les lieux, l'intéressé fourre ses mains dans ses poches, lance un regard noir et s'éloigne en traînant des pieds. la voilà seule avec l'entiché de la substance, palpitant qui fait des siennes et cette lèvre qu'elle torture en la mordillant. oiseau de la nuit qui s'est donné l'image de celle qui décide, celle qui commande alors qu'il n'en est rien. suis-moi. pas le temps de naviguer sur des formules de politesse inutiles, le révolté a bien trop attiré l'attention sur eux et elle n'a pas l'intention de voir les autorités mettrent fin à ses aventures nocturnes, pas ce soir. les mains enfoncées dans sa veste, elle affronte la brise jusqu'à s'adosser contre le mur d'une ruelle à peine éclairée. la futée ne l'est plus tant que ça, sa posture caractérielle se fait petite, elle ne veut pas l'affronter, ni se révéler à lui. peur de perdre la face, cette identité qu'elle aurait voulu faire sienne, qu'elle veut protéger autant qu'elle le peut. aussi, l'envie de ne pas saccager ce doux mirage qu'elle nourrit dans sa tête. il ne doit pas savoir. il ne doit pas se souvenir. elle ne veut pas... le décevoir ? 250$ pour la commande, retard pris en compte. 50$ en plus parce que mon temps, c'est de l'argent et là, tu viens de m'en faire perdre. le ton serein, détaché, elle semble imperturbable, de marbre, prête à conclure et à disparaître dans la pénombre. la tendresse de ses iris qui le suppliaient de ne pas succomber à sa colère n'est plus. jezabel, elle sait qu'elle a définitivement pas de chance dans la vie, elle est lucide, elle a pris le pli depuis, mais la mettre dans une telle situation, vraiment ? elle n'arrive pas à soutenir son regard, se détourne et porte toute son attention sur cette nouvelle branche de nicotine qu'elle incendie et dont elle aspire chaque brume. elle s'impatiente, elle sent le danger qui la guette, l'étau qui se resserre et l'absence évidente d'une porte de sortie. elle recommence, la lèvre inférieure qui se fait écraser, mutilée. elle est nerveuse, mais ne s'autorise pas à l'extérioriser, pas besoin d'être prise en flagrant délit non plus. à prendre ou à laisser, c'est toi qui vois qu'elle lance en trahissant cette affirmation qui donnait l'espoir d'une éventuelle négociation. elle n'a pas le temps de marchander, elle doit partir au plus vite, le fuir et ne plus jamais croiser à nouveau sa route. ce sentiment contraire qui s'ajoute à la formule. elle a aussi envie de rester, de goûter de plus près à ce souvenir qu'elle chérit, de toucher du bout des doigts ses traits et de revoir son sourire. mais elle ne peut pas, elle ne doit pas.
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son déterminé. sa voix. un regard noir qui coule sur son dos dont il ne fait plus attention. les prunelles accaparées par la poupée brune qui décide. quelque chose ne colle pas. quelque chose n'a pas de sens pour l'esprit d'ambroise. le gamin est perdu. empiète sur un terrain tangible, instable. les questions s'installent à travers ses iris sans qu'aucune ne s'échappent par ses lèvres.
pas son problème.
son besoin le plus pressant est ce sachet qu'elle garde précieusement entre ses ongles manucurés tout en l'invitant à la suivre. une invitation. un ordre. soirée qui tourne au chaos à cause de ses propres fureurs, pourtant le gamin n'hésite pas à suivre la charmeuse de serpents. mains dans les poches, une route tracée. la brise qui n'atteint même pas sa colère encore trop présente. les étincelles s'infiltrent et sont déjà prêtes à faire danser le feu tout autour de son âme déchiquetée. une ruelle. un coin sombre. à peine éclairé. ambroise ne se méfie pas. il devrait. il ne la connait plus. aucune once d'hésitation à la suivre et la regarder. un regard sombre qui ne dévie pas, étudiant chacun de ses gestes. jusqu'à cette lèvre qu'elle maltraite, passant par la clope comme réflexe. je t'ai fait perdre ton temps ? reprendre les mots, les aligner dans son esprit et les relâcher avec hargne. haussement de sourcils. un pas en avant, pour s'approcher de la dulcinée déterminée à obtenir son prix. ambroise est gagnant.
alors pourquoi il a l'impression de perdre ?
sentiment âpre s'enroulant autour de son cou. l'oxygène s'éloignant pour ne laisser qu'un goût de fer entre ses lèvres. un nouveau pas. à prendre ou à laisser. il va prendre. évidemment qu'il va prendre. le manque, le besoin, l'obsession. toutes ces raisons le feront prendre. regarde-moi. ordre. demande. un souffle. il n'y a même plus de pas les séparant. un geste et le gamin pourrait la toucher. comme dans cette salle de bain. son corps assis à côté du sien. son aura se mélangeant à la sienne parmi toutes les confessions, tous les rires et les sourires. yeux perçants, les questions au bord des lèvres. il est prêt à les vomir. regarde-moi, jezabel. prénom inoubliable qui s'échappe à la place de toutes les questions. poupée brune qui a marqué son esprit à sa façon. ses mots. son aura. sa confiance. son honnêteté.
jusqu'à maintenant.
qui t'oblige à faire ça ? parce que les gamins comme eux n'ont pas besoin de fric. les gamins comme eux tombent dans les pièges. se font piéger comme des rats. qui la monopolise, l'oblige ? incapable d'imaginer le mensonge s'échapper de ses lèvres mutilées, pas une seule fois. main s'appuyant à côté de son visage, contre les briques du mur. en la surplombant, ambroise en oublie leur entourage. mais il n'y a personne de toute façon... un regard qui tombe sur ses lèvres. stop. stop. piqué. brûlé. ambroise recule pour sortir son portefeuille. les billets. le compte. sa main détenant les précieux qu'il vient plaquer contre son thorax. ambroise s'impose. sa colère gronde. ses démons aussi. les pilules, il en a besoin. maintenant. main plaquée juste audessus de ses seins. le contact est chaud, à travers les billets. des morceaux de peau, touchant la sienne. brûlant la sienne. étincelle prête à se transformer en flamme.
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sourire insolent qui se dessine instantanément sur son visage angélique alors qu'elle pense avoir toujours le dessus. sourire auquel elle s'accroche de toutes ses forces lorsqu'il s'avance. ne pas perdre la face. ce regard entêté qui ne le lâche pas, qui se perd même dans la profondeur du sien, comme si sa fierté était de mise. elle n'a pas l'intention de se laisser démonter, elle se pense bien plus forte que lui. pourquoi serait-il différent des autres ? manège qui se joue, mais qui n'a pas d'effets sur l'étoile, elle se sait persuadée que ses intentions sont claires, tenter de charmer uniquement pour obtenir son dû. celui qui traîne bien sagement dans sa poche, qui appartient à ambroise depuis le début, mais qu'elle préfère tenir en otage un peu plus longtemps. un second pas qui réduit en cendres le peu de distance qui les sépare. elle a envie de lui hurler d'arrêter, de reculer, de s'en aller ou mieux, de la laisser partir. l'étincelle qui danse dans ses iris dit le contraire. il ne veut pas. il n'en a pas l'intention. la tension qui monte et la voilà qui déglutit, perturbée par son attitude. à quoi il joue, au juste ? l'envie de le repousser brutalement et celle de l'attirer à elle encore plus violemment qui mènent un rude combat en son intérieur. pupilles qui ne le quittent toujours pas, mademoiselle est déterminée à lui tenir tête malgré le tonnerre qui gronde en elle. une première injonction qui fait échapper un petit rire. Moquerie évidente, elle ne le laisse pas l'avoir aussi facilement. attention focalisée sur la nicotine qu'elle dévore en déviant enfin le regard d'un air toujours détaché, seule échappatoire pour survivre à cette torture dont elle est victime. les hormones en ébullition, mais les coins de ses lèvres qui tombent lorsqu'il se veut plus insistant et que son prénom s'évapore d'entre ses lippes. son visage impassible qui lui fait à nouveau face, mais l'intrigue, la surprise, la peur qui se lisent dans ses yeux. il se souvient. de tout. ensevelie par cette voix qui te crie de fuir, vite. va-t'en, avant qu'il ne soit trop tard. pas un muscle qui ne bouge pourtant. il se souvient. d'elle. chaleur qui se répand dans tout son corps, elle s'imagine l'avoir marqué autant qu'il a pu le faire en retour. interrogation qu'elle voit comme une porte de sortie, l'étoile veut saisir l'occasion, l'attraper et s'en aller avec. c'est une longue histoire. le flou qu'elle livre en guise de réponse, laissant un champ des possibles illimité à l'interprétation. c'est plus facile comme ça. elle ne lui ment pas de cette manière, son histoire, c'est vraiment une longue histoire, semée d'embûches, de cicatrices, de sourires et d'espoirs. porte semi-ouverte, l'intention de se glisser en douce pour s'éloigner de lui tant qu'il est encore temps. mais sa prise se resserre, cette main qui lui bloque le passage, qui renforce cette soudaine intimité qu'elle a déjà connue quand il se livrait à elle ce fameux soir. sentiment de privation qui vient de se combler. il est en manque des pilules. il semble qu'elle le fût de lui. elle le voit, ce chemin que se frayent ses billes jusqu'à ses tentatrices rosées. désir honteux qui guide sa raison, elle espère quelque part qu'il s'y abandonnera. juste pour voir ce que ça fait. juste pour connaître le goût des siennes. réalité plus rude, distance qui réapparaît, main qui marque son territoire sur cette douce peau, ce tatouage brûlant qu'il laisse sur son épiderme et qui réveille des choses inavouées chez elle. je te fais confiance, ambroise. le compte, bien évidemment, elle refuse de scruter les feuilles, habitude abandonnée pour ne pas rompre cette connexion entre leurs prunelles. prénom oublié mais retrouvé, comme un souvenir gardé précieusement par l'encéphale pour ne surgir qu'à son contact. sa paume qui se colle délicatement sur sa main, ne laissant que le trésor qu'elle a récupéré de sa poche entre elles. ce sera tout ? la langue qui donne l'impression qu'elle veut vite en finir, pour s'évader, échapper au danger. les doigts, eux, qui s'agrippent, s'accrochent, serrent leur étreinte, pour le retenir, le garder auprès d'elle un peu plus longtemps.
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une longue histoire comme celle d'une jeune femme qui a décidé de ne rien souffler à l'autre. son ancien confident d'une nuit. une jalousie profonde l'écartèle. la nécessité de creuser et de savoir s'installe entre ses pores en révélant son regard furtif. comment tourner la tête ? comment détourner le regard et accepte une réponse aussi simple et dénuée de sens ? ce flou disséminer encercle ses iris mais ne l'empêche pas de lorgner sur ses lèvres. lippes charnues, pulpeuses, aguicheuses et aguichantes. ambroise se laisse faire. comme si le manque s'effaçait un instant, juste le temps de le souffler et le glacer dans la foulée. un pas en arrière. des billets sortis et pratiquement plaqués contre la peau de la poupée brune. touché brut et sulfureux malgré l'envie de démontrer et souffler autre chose. ambroise. prénom glissé. une confiance étalée. un souvenir ravivé.
elle se souvient de lui.
elle se souvient de moi. ses paupières papillonnent. la lâcher serait pourtant la meilleure option. la meilleure des options. pas celle choisie par le brun qui se noie dans ses astres brillants sous la lumière des pauvres lampadaires de cette ruelle. le lieu n'a peu d'intérêt. son regard par contre ? il captive ambroise. s'écrase au fond de ses yeux, de son âme. cherche à percer quelque chose ou plutôt à retrouver quelque chose. un souvenir. une idée. une ambiance. cette ambiance frivole et honnête. douce et précieuse. cette ambiance qu'ils avaient trouvé en se trouvant.
cinq doigts qui s'installent contre les siens. s'accrochent sans récupérer leur dû. faut croire que le gamin aussi ne compte pas récupérer son obsession dans l'immédiat. les billets poussés. la colère enfouie. t'as d'autres choses à faire ? il susurre. élan de confiance. élan d'envie. ambroise suit un instinct qui ne lui réussit pas. surtout pas dans cet état. main plaquée contre son épiderme... seconde main presque tremblante qu'il essaie de dissimuler. tu ne veux pas partager ce que tu m'as apporté ? une porte qu'il ouvre pour qu'elle ne disparaisse pas de nouveau.
ils ont mis tellement de temps à se retrouver. ambroise ne savait pas que ça arriverait. ça serait nier de souffler qu'il n'y a pas pensé et qu'il ne l'a pas espéré. ses billes foncées se grisent au contact des cachets multicolores. alternant entre les couleurs bleus des pastilles et rouge de ses lèvres le happant une nouvelle fois. le gamin ferait mieux de prendre sa dose, s'embaumer et retourner planer dans son coin comme s'il sait si bien le faire.
pourquoi il s'accroche à la poupée brune ? parce qu'elle lui a apporté quelque chose que peu de personnes de son entourage ont réussi. l'évasion. la liberté. cet esprit qui s'est évadé et n'a plus pensé à sa génétique, à ses démons, à ses questions. cet esprit qu'elle a soigné et cajolé le temps de quelques heures et qui l'ont marqué. au fer rouge. au point qu'il soit là, lui demandant de rester.
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le cœur qui commence à s'embraser petit à petit. il ne la repousse pas. il ne récupère pas l'objet de ses désirs qui flotte entre leurs mains. il ne s'énerve pas non plus. est-ce que c'est parce que c'est elle ? elle aime penser que son souvenir lui procure une chaleur réconfortante comme c'est le cas pour elle. aussi douce que l'est sa peau qu'elle peut toucher à nouveau. d'autres qui m'attendent, indéniablement. elle le sait, que cette réponse est stupide, que c'est pas son genre. on dirait une gamine putain. tentative ridicule de provoquer, de faire naître une certaine forme de jalousie en l'homme qui ne la quitte pas des yeux. il n'est pas sien, ne le sera sûrement jamais d'ailleurs, alors pourquoi ? réponse évidente. déni flagrant. personne ne l'attend, réellement. ce n'est pas pour ses beaux yeux qu'ils trépignent d'impatience, mais pour les sucreries colorées qui virevoltent dans son sac. elle le sait. lui aussi, sûrement. il est pareil, lui aussi il a ce même feu ardent qui danse dans ses iris, juste pour ces pilules du bonheur. enfin, peut être que oui. peut être que non. elle sait plus trop, il ne la quitte toujours pas du regard, ça la rend nerveuse, il la regarde comme s'il sondait son âme, comme s'il la voyait réellement. elle, pas la substance.
tu veux que je reste ? alors dis moi de rester. jeu sans règles dont elle ne connaît pas la finalité. l'envie qui la ronge, elle veut qu'il le lui dise, ces quelques mots que personne ne veut lui offrir. ne pars pas, je veux que tu restes avec moi. elle le sait, que ce n'est qu'une question de temps avant que la déception ne l'envahisse. elle va sûrement percevoir ce bruit discret, ce petit bout de cœur qui va s'arracher lorsqu'il rira d'elle en guise de rejet. ne me laisse pas partir, je veux rester avec toi. pensée honteuse contre laquelle elle se bat elle-même. elle n'a pas le droit de le désirer, il n'est pas de son monde, elle n'est pas à la hauteur. le vilain petit canard aux côtés de la douce colombe. mais elle n'y arrive pas, à s'éloigner de lui. ce n'est pas faute d'avoir essayé pourtant, elle a fui plus d'une fois, laissé que son ombre pour seule présence pour ne pas s'attarder, pour ne pas qu'il découvre ce secret qui fait battre son cœur si vite. elle voulait qu'il l'oublie, sans vouloir qu'il l'oublie. elle pourrait, là aussi. partir loin, éviter les probables ennuis et ne le garder que dans ses souvenirs. mais elle n'y arrive pas. incapable de bouger. son esprit qui lui hurle de s'enfuir, mais son corps qui lutte pour ne jamais briser ce contact entre eux. au fond, ça la dérange, aussi. elle veut pas qu'il soit avalé par sa noirceur, elle veut pas qu'il croule sous ses pensées ou qu'il se fasse piétiner par ses démons. elle veut pas imaginer qu'il s'enivre des sucreries et qu'il repousse sa douleur, seul. ce qu'elle veut, elle, c'est qu'il lui sourit à nouveau, comme avant. elle veut panser ses blessures et lui montrer toutes ces couleurs qui existent pour illuminer la pénombre de son ciel. donne moi une bonne raison de rester, ambroise. un temps marqué en fin de phrase avant de prononcer son prénom. l'intensité de la scène lui noue l'estomac, personne n'est comme lui. personne. elle peut en citer sans difficultés, des raisons de rester, la principale étant qu'elle en a envie. qu'elle ne demande que ça, à vrai dire. mais la réalité est là, bien présente et la gifle violemment pour lui rappeler qu'elle ne revivra sûrement jamais cette soirée merveilleuse. pire encore, se souvenir qu'elle a quelque chose de précieux à protéger : son identité. elle le met au défi en sachant pertinemment qu'il ne suivra pas parce qu'il ne veut pas vraiment d'elle au fond. incapable de s'en aller, elle choisit son rejet plutôt que de le quitter, prête à accuser le coup et à retrouver sa liberté.

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d'autres.
d'autres comme lui ?
le gamin doute qu'il existe d'autres personnes comme lui. un autre ambroise parfois solaire, parfois instable ? incapable de résister au manque sauf quand le joli minois de la poupée se glisse dans ses astres sombres ? pas d'autre comme lui. mais sûrement souffrant du même manque. le besoin de planer, le besoin d'échapper à cette réalité affreuse qui les habite. l'impression de ne pas appartenir à la bonne caste. l'impression d'être un truc qu'on a voulu faire taire pour des raisons peu honorables. ruiner une carrière ou priver un gamin de sa mère biologique. le choix a été vite fait, laissant un ambroise démuni et incapable de se gérer. de gérer des émotions trop fortes. il se laisse dépasser, aisément. sans même chercher le contrôle.
il pourrait retourner à ses affaires, se glisser une pilule sur la langue et disparaître dans des songes plus agréables mais il se bat. pour jezabel peut-être. en l'honneur du souvenir de cet instant suspendu qu'ils ont partagé. ne pas cramer cet aura, ne pas se cramer tout court. la regarder et imaginer que c'est possible. quoi ? qu'elle le sauve ? t'es trop con. ambroise n'imposerait pas son état à qui que ce soit. honteux. trop fier. peu importe. jezabel ne peut sûrement rien pour lui... et pourtant... quand il glisse dans ses billes illuminées il n'a pas envie de détourner le regard, il n'a pas envie de la voir partir.
reste, reste, reste. m'abandonne pas toi aussi. regarde moi comme tu savais le faire dans cette salle de bain. regarde moi jezabel. des mots qui restent bloqués, incapables de s'échapper et briser le silence intense qu'elle lui a soumis après ses demandes. lui demander de rester. qui est-il pour lui demander de rester ? personne. juste un camé comme les autres dans son étrange quotidien. l'inquiétude est toujours présente. les questions aussi. mais tout ça s'efface rapidement. ambroise n'est personne pour jezabel n'est-ce pas ? il s'en convainc aisément. toujours aussi proche, empiétant délibérément sur son espace, ambroise est déstabilisé par ce prénom soufflé. le sien. ce ton. le mouvement de ses lippes. ses iris. tout. il est piqué. assailli. dépassé aussi dans un sens. une main encore tremblante de manque qui tente de ne pas le laisser se noyer.
ambroise hésite. pris au dépourvu.
ses lèvres se coincent l'une contre l'autre.
ses paupières se ferment un instant.
lui demander de rester en trouvant les bonnes raisons de le faire.
si tu ne restes pas, je risque de consommer toutes ces pilules. une quantité beaucoup trop importante. ambroise flanchera certainement. enfin, son myocarde éclatera. il joue une carte dangereuse. est-ce qu'elle tient ne serait-ce qu'un petit peu à lui ? à ce qu'ils ont partagé ? ce n'était que des discussions. rien que des confidences. pourtant, amrboise n'a jamais été autant touché que par des mots. ses mots. j'veux que tu me racontes pourquoi tu vends ça. vraiment ? dans un sens oui. ambroise veut surtout entendre sa voix, plonger dans ses astres brillants en oubliant ses démons. si tu pars, je ferai sûrement une connerie. il souligne. cherche les points faibles. ne contrôle pas vraiment ses mots. le silence s'installe. ses yeux brillants retrouvent les siens. l'humidité qui se coince aux coins de ses yeux. j'veux pas être seul, jezabel. la solitude comme première ennemie. confronté à sa propre vie. ambroise est brisé par une solitude atroce, bercé par ses mensonges. il n'ose plus parler, à personne...
mais jezabel pourrait être son ange.
comme son démon.
peu importe, tant qu'elle ne le laisse pas seul.
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les doigts qui s'accrochent brutalement. elle veut pas le lâcher. comme s'il allait s'évaporer si elle desserre son étreinte. depuis le début, elle le supplie silencieusement de la retenir. ses traits détendus qui n'expriment qu'indifférence et impatience depuis le début. changement d'ambiance soudaine. température qui chute violemment. les iris de l'étoile brûlent comme jamais. toutes ces pilules. toutes ? en une fois ? rictus qui se forme au coin des lèvres, elle ne le prend pas au sérieux. elle sait qu'il sait, que la prise qu'il mentionne pourrait le ruiner. pour toujours. non, il ne ferait pas ça. t'as payé, c'est plus mon problème, t'en fait ce que tu veux. les mots sont froids, tranchants, durs. elle lui en veut d'affoler son palpitant de la sorte. elle lui en veut de l'inquiéter à ce point. elle lui en veut de plaisanter avec ça. cette hypothèse terrible à laquelle elle a déjà pensé plus d'une fois. tout, sauf drôle. caprice d'un gosse de riche, elle voudrait lui hurler qu'il n'aura jamais le cran. qu'il ne sait pas ce que c'est que d'être désespéré à ce point. elle fulmine, l'étoile, elle a envie de lui lancer le sachet au visage, de le maudire de tous les mots et de partir sans ne plus jamais se retourner. mais elle ne le fait pas. malgré les apparences, elle descelle une once de vulnérabilité dans ses yeux. le petit sachet qu'elle prend le soin de laisser dans sa main avant de lâcher sa prise et d'enfouir les billets dans la poche arrière de son jean. incapable d'ignorer cette colère qui gronde en elle. abondance qui lui monte à la tête ou soudaine conscience que l'argent n'achète pas tout en ce bas monde ? aucun des deux. c'est pour cette raison qu'elle n'arrive pas à s'en aller. elle sait ce qu'il pense, comment il réfléchit, le vacarme qui se joue dans sa tête. ses aveux sur le carrelage de cette salle de bain qui résonnent en elle. l'étoile voudrait poser sa main sur sa joue pour la réchauffer, mais de quel droit ? elle n'est qu'un chapitre dans son histoire, qu'une ligne dans la poésie qu'il lui inspire. j'ai pas de comptes à te rendre. ton toujours sec, elle n'est pas prête à partager cette partie de sa vie. pas avec lui. pas maintenant. ou peut être qu'elle devrait ? lui conter tout le mensonge qu'elle représente, toutes ces choses qu'il pense vraies alors qu'elles ne sont qu'illusion. une famille honorable. une position dans la société enviable. une ambition sans failles. mensonges. mais le reste, ambroise, tout est vrai. tout. il ne la croirait pas. il se dira qu'elle l'aura trompé, qu'elle se sera jouée de lui et qu'elle est comme les autres. ça lui arrache les entrailles qu'il puisse avoir une telle opinion d'elle. et si c'était la solution pour qu'il la fuie ? plus elle reste avec lui, plus les pensées se confondent et la raison s'efface. elle doit s'en aller, elle n'a pas le choix. plus vite c'est fait, plus vite elle sera soulagée. son téléphone qui vibre dans la poche, jax s'impatiente. tant pis, elle doit faire le bon choix, celui de s'évader tant qu'il est encore temps. l'étoile prend son élan, pince les lèvres et s'apprête à saisir sa chance.
un premier pas qu'elle ne posera jamais au sol. le pied qui reprend sa place initiale, les iris qui se croisent à nouveau. une connerie. il l'a dit. non, t'as pas le droit de faire ça qu'elle crie intérieurement. la question ne se pose plus, les réponses sont évidentes. l'étoile a fait son choix, elle n'hésite plus, tout est clair, à présent. silence qui perdure, mégot qui s'est jeté au sol à l'annonce du projet. elle ferme les yeux, pèse le pour et le contre avant de les rouvrir. elle lui tourne le dos et s'avance de plusieurs pas sans rien dire pour sortir de la ruelle. putain ambroise, t'es un idiot. elle s'arrête, se tourne à moitié vers lui avec un tendre sourire aux lèvres. tu viens pas ? jezabel sait exactement où l'emmener, même si c'est risqué. appel à l'aide qu'elle ne laisse pas flotter dans l'air. bien sûr qu'elle n'allait pas le laisser se consumer par les ténèbres. bien sûr qu'elle allait lui tenir la main et rester avec lui. tant qu'il le voudra. elle ne sait pas si elle prend la bonne décision. elle ne sait pas s'il comprend ce que cela implique pour elle. l'étoile a l'impression de tout lui avouer sur ce qu'il lui fait ressentir, sur l'importance qu'il semble avoir pour elle. s'il arrive à le comprendre.
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