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le bruit du tonnerre. (jezabel)
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la poupée le laisserait crever, sous ses erreurs. vérité accablante, s'accrochant à ses artères, les bouchant au passage. oxygène se coinçant ici et là oubliant de remonter jusqu'à l'esprit. crever. ambroise n'a jamais vraiment eu de pensées suicidaires.
parce qu'il y a sa soeur sûrement. la laisser dans ce monde pourri sans protection serait lâche. ambroise n'est pas un lâche hein... pourtant... pourtant il souffle des mots sombres aux pensées clairement lâches. il le ferait ? aucune idée. honteux d'être faible mais pas de vouloir la mort. il préfère la mettre en avant pour garder un semblant de contact avec la poupée brune. pitoyable stratégie d'un homme en manque. manque d'attention. pas seulement. les billets sont récupérés. la marche arrière ne peut plus être enclenchée. par contre les pilules sont entre ses doigts. stock pour la semaine ou deux. stock qui pourrait fondre beaucoup plus vite s'il le désirait. pour en finir une bonne fois pour toute. mais il le fera pas. t'es qu'un foutu lâche, même pour ça. un souffle. un soupir. regard devenant hésitant. il a perdu. mauvaise carte abattue. il va lui tourner le dos, s'enfuir. un dernier atout balancé dans le cas où il aurait une dernière chance. si elle part, il est foutu. s'il part, il va retourner se droguer comme un putain de camé. un putain de mec sans esprit, sans avenir. son corps tremble un peu de la voir s'éparpiller. une vision devenant presque floue. elle va partir et c'est trop tard pour la retenir. est-ce que t'as fait tout c'que tu pouvais ? c'est sûr que non.
tête qui se baisse. la regarder partir pour en souffrir n'est pas une option envisageable. regarder le sol est plus agréable. un sol sombre et glacé. comme son foutu corps. il dégringole dans ses pensées en même temps que cette foutue larme qui s'échappe de sa paupière pour glisser sur sa joue. quelle foutue merde.
mais des mots qui l'interpellent, le faisant redresser son visage. venir ? la suivre ? à quel moment il a loupé cette information ? merde. le dos de la main qui efface la traitresse qui s'est enfuie. cette main qui essuie sa joue et sa mâchoire d'un geste presque trop rapide avant de se mettre en marche. sachet qu'il fourre au fond de sa poche sans savoir vers quoi il avance. il sait juste vers qui il avance. elle. elle. son presque sourire le happe. son presque sourire l'enveloppe de miel et de coton comme pour le rassurer après cette presque descente en enfer. ce n'était qu'un non, d'une personne qu'il a croisé qu'une seule fois. putain d'emprise de la poupée brune qui en un tour de main arrive à le rattraper juste avant de toucher le sol. cette emprise est fascinante. dangereuse. agréable quelque part. ambroise est beaucoup trop content et conscient de mettre son âme entre ses fins doigts. si. rien qu'un souffle et quelques pas avant de la rejoindre et sortir de cette ruelle où ils s'étaient isolés pour... négocier hein. ambroise aurait été capable d'être ingrat jute pour négocier un peu plus longtemps et la garder auprès de lui. égoïste. il se met en marche à ses côtés avant que le mec du débat ne débarque. arrêt obligatoire. ambroise qui marque un pas de plus pour s'imposer, regard redevenant sombre. l'humidité de ses yeux a totalement disparu. côté faible s'effaçant au profit de la noirceur. c'est bon dégage toi. un souffle, presque las. une lame blanche qui s'échappe de la manche. menace évidente devant laquelle ambroise reste beaucoup trop stoïque. il se contente de tourner son regard vers jezabel. c'est ton pote, ça ?
parce qu'il y a sa soeur sûrement. la laisser dans ce monde pourri sans protection serait lâche. ambroise n'est pas un lâche hein... pourtant... pourtant il souffle des mots sombres aux pensées clairement lâches. il le ferait ? aucune idée. honteux d'être faible mais pas de vouloir la mort. il préfère la mettre en avant pour garder un semblant de contact avec la poupée brune. pitoyable stratégie d'un homme en manque. manque d'attention. pas seulement. les billets sont récupérés. la marche arrière ne peut plus être enclenchée. par contre les pilules sont entre ses doigts. stock pour la semaine ou deux. stock qui pourrait fondre beaucoup plus vite s'il le désirait. pour en finir une bonne fois pour toute. mais il le fera pas. t'es qu'un foutu lâche, même pour ça. un souffle. un soupir. regard devenant hésitant. il a perdu. mauvaise carte abattue. il va lui tourner le dos, s'enfuir. un dernier atout balancé dans le cas où il aurait une dernière chance. si elle part, il est foutu. s'il part, il va retourner se droguer comme un putain de camé. un putain de mec sans esprit, sans avenir. son corps tremble un peu de la voir s'éparpiller. une vision devenant presque floue. elle va partir et c'est trop tard pour la retenir. est-ce que t'as fait tout c'que tu pouvais ? c'est sûr que non.
tête qui se baisse. la regarder partir pour en souffrir n'est pas une option envisageable. regarder le sol est plus agréable. un sol sombre et glacé. comme son foutu corps. il dégringole dans ses pensées en même temps que cette foutue larme qui s'échappe de sa paupière pour glisser sur sa joue. quelle foutue merde.
mais des mots qui l'interpellent, le faisant redresser son visage. venir ? la suivre ? à quel moment il a loupé cette information ? merde. le dos de la main qui efface la traitresse qui s'est enfuie. cette main qui essuie sa joue et sa mâchoire d'un geste presque trop rapide avant de se mettre en marche. sachet qu'il fourre au fond de sa poche sans savoir vers quoi il avance. il sait juste vers qui il avance. elle. elle. son presque sourire le happe. son presque sourire l'enveloppe de miel et de coton comme pour le rassurer après cette presque descente en enfer. ce n'était qu'un non, d'une personne qu'il a croisé qu'une seule fois. putain d'emprise de la poupée brune qui en un tour de main arrive à le rattraper juste avant de toucher le sol. cette emprise est fascinante. dangereuse. agréable quelque part. ambroise est beaucoup trop content et conscient de mettre son âme entre ses fins doigts. si. rien qu'un souffle et quelques pas avant de la rejoindre et sortir de cette ruelle où ils s'étaient isolés pour... négocier hein. ambroise aurait été capable d'être ingrat jute pour négocier un peu plus longtemps et la garder auprès de lui. égoïste. il se met en marche à ses côtés avant que le mec du débat ne débarque. arrêt obligatoire. ambroise qui marque un pas de plus pour s'imposer, regard redevenant sombre. l'humidité de ses yeux a totalement disparu. côté faible s'effaçant au profit de la noirceur. c'est bon dégage toi. un souffle, presque las. une lame blanche qui s'échappe de la manche. menace évidente devant laquelle ambroise reste beaucoup trop stoïque. il se contente de tourner son regard vers jezabel. c'est ton pote, ça ?
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il l'a essuyé, mais ça ne lui a pas échappé. elle l'a bien vu, cette gouttelette salée qui s'est frayé un chemin sur sa peau. elle vient de creuser sa propre tombe, elle le sait. cela ne l'empêche pas d'avoir ce petit rictus de joie au coin des lèvres lorsqu'elle constate d'abord la confusion sur son visage, puis le soulagement. rictus qui se transforme en un sourire alors qu'elle reprend sa route et qu'il ne la voit plus de face. c'est quoi la suite au juste ? l'étoile n'a pas de plan, elle se laisse aller au gré du vent en s'éloignant un peu plus de la raison tout en sachant que ça ne risque pas de bien finir. elle avisera en temps et en heure, pas le choix maintenant. la voiture dans le champ de vision et un jax qui lui fait les gros yeux pour lui faire comprendre qu'il était temps... avant d'apercevoir l'homme à l'arrière qui emprunte le même chemin qu'elle. sa mâchoire se crispe, ses poings se serrent, jezabel n'a pas pensé à ça non plus. elle n'a pas le temps de s'expliquer que la tension monte, l'un s'avance, la noirceur qui prend le contrôle à nouveau. l'autre qui gonfle le torse dans l'intention de prendre sa revanche. un pas de plus pour arriver à la hauteur d'un ambroise prêt à bondir. le bras de l'étoile qui lui barre la route, comme si le geste allait éteindre le feu qui brûle dans les iris des deux hommes. geste qui traduit néanmoins cette envie inexplicable qu'elle ressent de le protéger d'un danger qu'elle ne peut même pas contrôler. c'est comme ça qu'il est, jax. dangereux. téméraire. intrépide. possessif. la solitude l'a accompagné plusieurs années avant que son chemin ne croise celui de la brune. inséparables depuis, chaque étranger est une menace à ses yeux. encore plus si ça la concerne elle. une cible vivante qu'il prend plaisir à poursuivre et à défier avant de n'en faire qu'une bouchée. reflet argenté de la lame qui s'illustre dans les prunelles de l'étoile, geste protecteur que jax fixe, contrarié. jax, regarde-moi, tout va bien. fais-moi confiance. elle essaie d'attirer ses yeux dans les siens pour détourner son attention et lui répéter ses mots par le regard. elle ne doute pas qu'elle allait devoir s'expliquer plus tard. ils allaient se disputer, c'était sûr. tant pis, il est trop tard pour faire marche arrière. monte dans la voiture, ambroise. elle continue de servir de bouclier entre les deux hommes avant de pousser le concerné vers le véhicule et de glisser l'une de ses mains vers celle de jax, récupérant le couteau pour le poser dans sa paume. elle lui sourit, consciente qu'il va être de mauvaise humeur pour le reste de la nuit à cause d'elle. elle s'excuse, promet de se rattraper. il range sa lame en repoussant sa main, la déception se lit dans ses yeux, il tourne les talons. elle passe une main dans sa longue chevelure en le regardant s'éloigner, soupire, impuissante. allons y. porte qui s'ouvre et qui claque tout aussi vite, clé sur le compteur qu'elle tourne pour faire démarrer l'engin, mains qui se posent sur le volant. visage qui se tourne vers son passager, secondes qui défilent sur la pointe des pieds alors que ses iris plongent encore dans les siens. ce besoin de proximité qu'elle veut effacer, en vain. traits qui s'approchent des siens, délicatement, presque gracieusement. distance qui se réduit au point qu'elle peut humer son parfum. absents de toute noirceur, ses yeux sont d'une beauté précieuse, qu'elle pense. main qui attrape la ceinture de sécurité du brun, qu'elle tire et accroche avant de reprendre sa place initiale, le cœur battant à tout rompre. je ne te savais pas aussi bagarreur, c'est nouveau ? sujet sur lequel elle se concentre pour ne pas se liquéfier instantanément, sujet qui l'intrigue également. celui qu'elle avait découvert dans cette salle de bain était il la version originale ou une pâle copie, comme elle a pu l'être ? il fait ça pour me protéger. il m'en veut de ne pas l'avoir choisi. comme si justifier le comportement de jax allait y changer quelque chose. cela lui semble compliqué d'expliquer leur relation sans tout dévoiler de celle qu'elle est réellement. elle se résigne à en dire plus pour ne pas attiser la curiosité déjà proclamée par le brun. l'étoile n'oublie pas l'essentiel, ambroise à nouveau à ses côtés pour la nuit. souvenirs qui remontent. sensations qui se veulent familières, mais cette question qui reste en suspens, allait il lui sourire comme ce soir-là ?
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