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Et si on oubliait tout ? ft Willow

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Et si on oubliait tout ? ft  @Willow Cook
EXORDIUM.
Une minute. C’est le temps qu’il faut pour qu’une vie change. Qu’un regard change. Qu’un avis change. C’est le temps qu’il faut pour qu’une personne disparaisse, ne laissant derrière elle que des souvenirs. C’est le temps qu’un cœur se brise en mille morceaux. Et le problème avec quelque chose qui se brise, c’est qu’on pourra toujours essayer de le réparer, il manquera toujours un bout. Il y a des millions de façons de se reconstruire. S’occuper de sa fille. Devenir un bourreau de travail. Ou se laisser glisser dans les draps d’une jolie blonde en profitant juste du moment venu. Pour Ewan Richardson, c’était son quotidien depuis plus d’un an. Aller travailler. Être sûr que sa fille rentre bien à la maison. Goûter à un fruit délicieux et torride. Chaque jour, encore et encore. Il vivait dans une boucle sans fin. Comme si les couleurs du ciel avaient tous disparus pour ne laisser qu’un gris sombre. Comme si tous les sentiments avaient simplement disparu pour ne laisser qu’un vide. Comme si tout son bon sens avait pris un congé sabbatique pour qu’il oublie la définition du mot « homme droit. » Il enchaînait les bourdes, et elles devenaient de plus en plus dures à cacher. La dernière en date était vraiment la pire connerie du monde. Bien pire que se jeter sur une bombe.

Bordel, il fallait vraiment qu’il arrête de ruminer. Il s’était toujours vanté d’avoir une concentration à toute épreuve, et maintenant, il suffisait d’une pauvre file d’attente devant un café pour laisser ses pensées s’évader. Il avait de la chance, ses pensées ne l’avaient pas attiré vers un souvenir plus ou moins gênant. Cela dépendait du point de vue. Pour lui, c’était loin d’être gênant, il n’avait rien contre la nudité… Et puis, il était chez lui… Pourtant, le regard de braise qu’avait eu la jolie étudiante pour son anatomie l’avait souvent occupé… L’avait intrigué… Presque à vouloir courir sous une douche chaude…. Bordel, il continuait à dérailler, c’était une étudiante et l’amie de sa fille, en plus. Il fallait se concentrer sur la serveuse qui lui tendait son café, sur sa journée de libre qui l’attendait… Il allait même devoir faire un footing de plusieurs kilomètres pour empêcher des images peu catholiques de pervertir son esprit. C’est ça, il allait prendre son café, le boire puis courir , et ne s'arrêter qu'après avoir réussi à oublier ce regard intense…

Il se tourna lorsque son regard s’arrêta sur la personne qui tourmentait son âme depuis une semaine. Ses yeux de biche concentrés sur ses cours. Ses lèvres qu’elle mordillait et qui l’avait torturé. Il allait brûler en enfer, mais il s’avança vers elle. Possédé, il fallait qu’il mette un terme à ça. Surtout que Willow n’avait pas osé remettre les pieds à l’appartement, et sa fille était loin d’être idiote. Posant son propre café sur la table comme s’il l’avait acheté pour elle, il entama la conversation pour enfin briser la glace. « En essayant de m’éviter, tu commences à éveiller les soupçons. » Niveau délicatesse, on repassera.
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Et si on oubliait tout ?

Travailler et étudier, voilà ce que je devais faire si je voulais avoir un avenir dans cette ville. Jusqu’à présent mon objectif était clair et je n’avais que ça en tête. Je sortais que rarement faire la fête, préférant passer mon temps à étudier, travailler ou prendre des photos pour me changer les idées. Ma vie était simple et je l’aimais ainsi. On me disait cœur de guimauve, ce n’était pas tout à fait faux. J’aimais ressentir les premiers frissons de l’amour, les papillons dans le ventre. J’aimais aimer deviner ce que faisais la personne qui faisait battre à l’instant T mon cœur. Mes yeux rivés sur mes bouquins de cours, je tentais vainement de comprendre ce que j’étais en train de lire depuis plusieurs minutes. Je me rendais gentiment compte que mon cerveau n’imprimait rien, que je lisais encore et toujours la même ligne pendant que mon esprit partait loin, beaucoup trop loin à mon goût. J’entendais à peine le brouhaha du café où je travaillais depuis plusieurs années et mes collègues étaient un peu devenus ma famille. Il fallait absolument que je réussisse à me concentrer et surtout à retenir mot pour mot ce qui était écrit dans mon bouquin de droit mais mon esprit avait décidé de me jouer des tours. Les sourcils légèrement froncés et jouant légèrement avec ma lèvre, signe que j’étais contrarié contre moi, il me fallut de longues secondes avant de comprendre et surtout réaliser qui se trouvait debout en face de moi. Lentement, beaucoup trop longtemps, je relevais la tête pour déposer mon regard sur une personne que je tentais un peu, voir même beaucoup d’éviter. Cette personne n’était autre que le père d’une très bonne amie, amie que je connaissais depuis des années et dont les parents faisaient également partis de ma vie. Mes joues passèrent rapidement au rouge tomate et mon cerveau décida cette fois de se mettre sur pause. « Je, euh… Mais non je ne vous évite pas du tout. J’ai simplement beaucoup de choses à réviser. » J’étais une piètre menteuse et il le savait parfaitement. A cet instant précis, j’avais qu’une envie, partir et me cacher dans un trou de souris, même si tout au fond de moi, j’étais très contente de le voir, mais l’avouer serait un crime. « Qu’est-ce que vous faites là ? » J’avais beau essayé de me souvenir, il ne me semblait pas l’avoir déjà vu au café, ou alors il venait quand je n’y travaillais pas. Je sentais mon cœur battre la chamade dans ma poitrine et je priais de tout mon être pour que rien ne trahisse le fait que j’étais mal à l’aise mais en même temps aux anges qu’il soit là. Mon regard se perdit quelques instants sur son corps et mon esprit repartit très, trop rapidement quelques semaines auparavant quand je l’avais surprit sortant de sa douche. Je n’avais jamais eu autant honte de ma vie, moi qui avait toujours fait très attention à tout, il avait fallu que cela tombe sur lui et que mon corps ainsi que mon cerveau réagisse d’une manière très peu adéquate, vu qu’il était le père d’une amie proche.

AVENGEDINCHAINS
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EXORDIUM.
Flashback : La nuit a été longue. Peu d’intervention. Tout le monde a plus pioncé que réellement fait une garde. Tant mieux. Il était rentré et avait pris une douche. Pas besoin de dormir, il allait pouvoir profiter de sa journée. Cami avait un rendez-vous médical et sa fille ne quitterait pas la bibliothèque universitaire. L’appartement pour lui tout seul n’était pas pour lui déplaire. Peut-être même qu’il pourrait y faire venir une jolie blonde pour un corps-à-corps rapide. Il sortit de la douche, une serviette autour de sa taille et se dirigea vers la cuisine. Une bonne tasse de café, c’était ça le secret. Ce liquide chaud et brûlant qui réchaufferait son corps. Sa femme n’'avais jamais aimé le café… Elle se moquait toujours de lui en disant, qu’il avait plus de café que de sang dans son corps. En attrapant sa tasse, la serviette s’échappa. Tant pis, il était chez lui après tout. Et personne à l’horizon. Pourtant, lorsqu’il se retourna se fut un regard brun et chaud qui se posa sur son corps. Willow. Elle était là ses yeux parcourant son corps. Une chose était sûre, elle appréciait un peu trop la vue. Il eut à peine le temps d’ouvrir la bouche, qu’elle avait déjà quitté la pièce presque en courant.

Lorsqu’elle leva la tête vers lui, il rencontra de nouveau ce regard brun. Ses yeux qui avaient regardé son corps avec une telle intensité, qu’il n’arrivait pas à l’oublier. Qu’est-ce qu’il se serait passé, si elle n’était pas partie ? Est-ce que ce regard aurait suffi à enflammer son corps, au point, de commettre l’irréparable ? Certainement, vu comment, les images de la scène avaient tourné dans sa tête depuis. La seule chose qui l’avait retenu, c’était que sa fille risquait de le tuer sur le champ. Pourtant, lorsqu’elle mordilla sa lèvre, il fut certain que quelque chose avait vraiment changé. « Je te suis. Cela fait des jours et des jours. » Bon d’accord, sa fille lui avait souvent dit qu’il avait un humour plus que limite… Voir merdique. « Détends-toi, je rigole. » Il n’osa pas s’asseoir, car il avait remarqué à quel point, elle était troublée. Est-ce qu’elle avait peur ? De lui ? « J’avais un rendez-vous et j’ai eu envie d’un café. » Pourquoi, est-ce qu’il se justifiait au juste ? Lorsqu’elle venait à la maison, la conversation n’était jamais aussi malaisante. Il fallait qu’il arrive à arranger les choses. Sa fille allait vraiment finir par comprendre qu’il se passait quelque chose. « Ecoute, je suis désolé. Je pensais vraiment être seul et puis, à cause de moi, tu as dû faire des cauchemars… » dit-il avec un sourire. Une petite pointe d’humour ne faisait pas de mal. Il était prêt à tout pour débloquer cette situation, et puis, si tout redevenait comme avant, peut-être qu’il arriverait à oublier ce regard chaud et brûlant. Cette envie qu’il avait cru lire dans ses yeux. « Willow, je ne voudrais vraiment pas que tu te sentes malaise chez nous. » Il aurait voulu préciser avec moi.
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Vraiment, j’étais curieuse de savoir ce qu’il faisait dans le petit café où je travaillais depuis plusieurs années et où il n’avait jamais mis les pieds. Du moins à ma connaissance. Sa réponse ne tarda pas à retentir à mes oreilles et sa phrase me fit écarquiller les yeux et entrouvrir les lèvres. Était-il vraiment sérieux ou est-ce qu’il essayait de me détendre ? Mon cerveau tournait à mille à l’heure pour tenter de trouver la bonne réponse, parce que je savais que j’évitais l’appartement de mon amie et donc le sien, mais de là à me suivre… Heureusement pour moi, il reprit bien vite la parole et sa vraie raison me tira un léger soupir de soulagement. J’étais déjà en train de m’imaginer mille et une scènes et même si certaines n’étaient pas pour me déplaire, le reste me faisait presque peur. Au moins j’étais fixé sur sa vraie raison de sa présence en face de moi. C’est vrai qu’on m’avait déjà prévenu sur son humour mais ne m’étant jamais vraiment retrouvé seule en sa compagnie, je n’en avais jamais fait les frais jusqu’à aujourd’hui. Je baissais quelques instants la tête pour observer mes notes en étant quand même un peu déçue de savoir qu’il n’était pas là juste pour moi. Mais qu’est-ce que j’étais en train de me dire ? C’était le père d’une de mes amies les plus proches, je ne pouvais pas avoir de telles pensées ! Même si depuis que je l’avais surpris dans sa cuisine dans le plus simple appareil, de drôles de pensées passaient dans ma tête un peu trop souvent. Alors que j’étais justement en train d’y repenser, sa voix me fit sortir de mes pensées mais ces paroles me firent rougir et je me tortillais légèrement sur ma chaise. « C’est de ma faute, je n’avais pas à être chez vous et surtout ne pas vous l’avoir dit. » Je relevais la tête pour déposer mon regard dans le sien, pendant que mon cœur battait la chamade dans ma poitrine. « Et ne vous en faites pas, je n’ai fait aucun cauchemars vous concernant, bien au contraire… » J’espérais que ma dernière remarque avait été dit assez bas pour qu’il ne l’ai pas compris. C’était bien la première fois que je le voyais autrement que le père d’une amie et s’en était très troublant et le pire dans tout ça, c’est que je pouvais en parler à personne. Un petit sourire apparu sur le coin de mes lèvres quand il me dit qu’il espérait que je ne sois pas mal à l’aise le jour où j’allais retourner chez lui. « Ne vous en faites pas. » Je ne savais pas vraiment quoi dire d’autre, mes pensées partaient dans tous les sens pendant que j’essayais vainement de tenir mon regard sur son visage et pas sur le reste de son corps qui était malgré moi gravé dans ma mémoire. « Vous… Vous voulez vous asseoir ? » Je ne savais pas s’il avait le temps de finir son café en ma compagnie et puis bon, continuer une telle conversation alors qu’il était debout ne m’aidait pas à garder l’esprit clair, je devais bien l’avouer, je voyais trop son corps avec ces vêtements pour avoir l’esprit clair et j’étais contente qu’il ne puisse pas deviner mes pensées à cet instant précis.
AVENGEDINCHAINS


@Ewan Richardson
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Et si on oubliait tout ? ft  @Willow Cook
EXORDIUM.
Il se souvenait encore de la première fois où la jeune femme était venue à la maison. À l’époque, elle était plus une adolescente, timide et douce qu'une jeune femme. Sa femme l’aimait beaucoup. Toujours à faire un compliment sur cette jolie jeune femme. Qu’est-ce qu’elle est polie ! Qu’est-ce qu’elle est jolie ! Qu’est-ce qu’elle est studieuse ! Si sa femme ne se retournait pas déjà dans sa tombe avec la relation qu’il entretenait avec une jolie actrice, elle le tuerait sur-le-champ en le voyant avec Willow. Quelle image, elle devait avoir de lui. Il fantasmait sur l’amie de sa fille… Car oui, appelons un chat un chat. Depuis qu’elle l’avait regardé avec envie, qu’elle avait profité de la vue qu’il lui offrait, elle n’avait pas quitté son esprit. Pour l’instant, le peu de conscience qu’il lui restait, l’avait empêché d’aller plus loin. Ses yeux et cette lèvre qu’elle ne pouvait s’empêcher de mordiller. Tout ça suffisait largement à tourmenter son esprit. Il n’avait jamais remarqué, qu’elle avait un visage expressif. Elle passait de la peur, au soulagement. Du soulagement à la gêne. Mais pourquoi, il remarquait ce genre de chose. Il aurait dû partir. Il n’aurait même pas dû lui adresser la parole. Il avait mis des jours à conditionner son esprit pour oublier leur mésaventure, et voilà, qu’un simple regard l’avait fait chuter. Il allait mettre les choses à plat. Avoir une petite discussion pour que tout redevienne comme avant et sa fille n’en saurait jamais rien. Tout ça n’aura été qu’un petit caillou sur son chemin. Enfin… Peut-être pas. Qu’est-ce que ça voulait dire : bien au contraire ? Est-ce qu’elle aussi avait repensé à tout ça ? Est-ce qu’elle aussi, c’était posé plusieurs questions, sans trouver une seule réponse ? Et bordel, pourquoi il se posait autant de questions ? Il avait quarante ans bordel pas quinze. Il avait à peine écouté ce qu’elle disait. Heureusement, qu’il était un bon pompier. Il aurait été difficile d’expliquer que son esprit était occupé avec une fille qui avait l’âge de sa fille. Ouai voilà. L’âge de sa fille. C’était la phrase qu’il allait se répéter encore et encore pour éviter d’avoir à réfléchir à tout ça. Comme s’il était en pilote automatique, il s’installa devant elle. Il devait trouver une phrase. N’importe quoi. « Tu travailles sur quoi ? » Il aurait pu dire qu’il faisait beau dehors… Ou tu veux un café. C’était pareil. En réalité, dans sa tête c’était plutôt le chaos. L’âge de sa fille. Bien au contraire. L’âge de sa fille. Bien au contraire. Deux idées qui se bousculaient dans sa tête. « Ça veut dire quoi : bien au contraire?» Il avait encore parlé trop vite. En réalité, il n’était pas franc, il était impulsif. Il parlait avant de réfléchir. « Laisse tomber… Je ne voulais pas te mettre dans l’embarras. » Il fallait qu’il s’éloigne, qu’il respire. Il se leva et dans un geste maladroit renversa le contenu de son café.
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Il y avait des jours où il valait mieux rester couchée ou du moins il fallait rester chez soi et j’aurai dû le faire, cela m’aurait évité de le rencontrer. Jusqu’à présent j’avais réussis à ne pas le croiser et je devais avouer que je n’avais pas pensé une seule seconde le rencontrer sur mon lieu de travail. J’avais tenté de rester concentré sur mon travail, priant pour qu’il passe son chemin sans me voir. Malheureusement ce ne fut pas le cas et le père de mon amie m’adressa la parole. Alors que nous échangions quelques banalités, qu’il s’excusait sur ce que j’avais pu voir dans le passé, dans sa cuisine, je tentais vainement de le regarder dans les yeux et surtout, surtout chasser les images qui passaient en boucle dans ma tête. C’était le père d’une de mes plus vieilles amies et je n’avais pas envie de perdre son amitié parce que j’avais eu le malheur de voir son père nu, dans son appartement et que depuis, il ne sortait plus de mes pensées. Si elle savait tout ça, il était sûr que je finirai enterrer vivante et que je perdrai son amitié. Au vu du café à emporter qu’il avait en main, j’espérais qu’il ne fasse pas long, debout devant moi et que son rendez-vous allait bientôt commencer. Malgré tout et parce que je ne réfléchissais pas avant de parler, je lui proposais de s’asseoir. Pourquoi, mais pourquoi je lui avais proposé ça alors que j’avais envie de me cacher dans un trou de souris ? Il fallait vraiment que je réfléchisse avant de parler, surtout quand ça le concernait. Heureusement pour moi, il n’avait pas relevé le fait que je lui avais dit ne pas avoir fait de cauchemars après l’avoir découvert dans son plus simple tenue. Sa voix me fit sortir de mes pensées et mon regard se déposa sur le tas de feuilles et les livres ouverts sur la table, devant moi. « Oh… J’ai un devoir à rendre et comme bien souvent, j’ai du retard. » Ce n’était pas forcement mon genre de rendre mes devoirs en retard, mais j’avais de la peine à comprendre les chapitres que nous étions en train d’étudier et donc pour une fois je prenais plus de temps que nécessaire. Au même instant, il s’assit devant moi, montrant qu’il acceptait son offre et donc que son rendez-vous n’était pas pour tout de suite. Alors que je cherchais quelque chose de banale à dire, pour que la gêne ne s’installe pas, il reprit bien vite la parole et sa question me déstabilisa complétement, mes joues devinrent rouge écarlates et mes lèvres s’entrouvris alors que je tentai de trouver une réponse. Il avait donc entendu ma remarque et avait fait exprès d’attendre avant de revenir sur le sujet. Je me tortillai légèrement sur ma chaise, mon cerveau bouillonnant mais ne trouvant aucune excuse valable. C’était ce genre de situation que j’avais voulu éviter en évitant de le croiser. Alors que j’allais lui répondre, il se releva bien vite, ce qui fit trembler la table et comme si la situation n’était pas assez gênante, son café se renversa, tâchant sa chemise et son pantalon en plus de mes affaires de cours. Est-ce qu’il pouvait y avoir pire situation ? Non certainement pas. Je me relevai rapidement à mon tour, prenant une serviette qui trainait dans mon sac. « Oh non vos vêtements, ils vont être tout tâchés. Il faut vite aller les passer sous l’eau. » Je me retrouvai à quelques centimètre de lui, essayant d’essuyer la tâche de café qui venait de se former sur sa chemise et au moment où je me rends compte de mes gestes, je me fige devant lui, ma main avec la serviette toujours posé sur sa chemise, le rouge me montant encore une fois aux joues. « Oh pardon, je ne devrai pas faire ça… »
AVENGEDINCHAINS


@Ewan Richardson
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Que quelqu’un lui donne une seule raison de rester ? Personne ? En même temps, il savait qu’il aurait dû partir. Il n’aurait même pas dû commencer à lui parler. Mais, elle était là. Penchée sur ses cours, mordillant sa lèvre inférieure. C’était une vraie manie chez elle. Au moment, où il aurait dû s’enfuir en courant, mettre de la distance. Laisser ce quiproquo être un quiproquo. Il avait décidé de faire tout le contraire. Comme attiré par un aimant. C’était son gros problème. Il fonçait et ensuite, il réfléchissait. Il pouvait se cacher autant qu’il voulait derrière le décès de sa femme, il était un impulsif de naissance. Ce drame lui servait juste d’excuse. Cependant, cette excuse ne fonctionnait pas pour tout. Rentrer dans un immeuble sur le point de s’écrouler. Descendre en rappel dans un ravin pour sauver une femme enceinte d’une voiture. Soulever une charge de cent kilos pour libérer une jambe. Ouai… Il n’avait pas besoin d’excuse, il avait juste eu envie de l’approcher. Envie de discuter avec elle. Pourquoi ? C’était plutôt ça la question qu’il devait se poser. Pas besoin de comprendre, pourquoi il agissait sur un coup de tête, mais pourquoi, il en avait autant envie ? Et pourquoi, il avait autant besoin de comprendre : bien au contraire. C’était comme une obsession. Au point, qu’il avait à peine écouter ce qu’elle avait dit. Un devoir. Du retard. Ses mots n’étaient qu’un brouillard. Des mots tellement loin qu’ils étaient presque incompréhensibles. Ce n’était pourtant pas son genre, il était quelqu’un à l’écoute. Ses hommes prenaient souvent son bureau pour le cabinet d’un psy. Il était le meilleur ami de sa fille. Il avait l’écouter facile habituellement mais là, c’était tout l’inverse. Il n’attendait qu’une chose qu’elle parle. Qu’elle réponde à sa question. Il devenait complètement fou. Il fallait qu’il se lève et qu’il s’en aille. Mettre un point final comme il aurait dû le faire depuis le début. Reprendre sa vie en main, loin d’une fille aux yeux envoutantes. Il s’était peut-être levé un peu trop vite. Et tout se passa tellement vite. Du café partout. Sur les cours. Sur lui. Sur sa chemise. Sur son pantalon. A un moment, il était là en train de regarder le café partout, et l’instant d’après, elle avait les mains sur lui… Bon, sur lui était un bien grand mot. Elle tentait de rattraper les dégâts avec une simple serviette, mais la chemise collait déjà tellement à sa peau, qu’elle touchait ses abdos plus qu’autre chose. Elle dut s’en rendre compte car elle s’arrêta d’un seul coup. Sa main toujours posée contre son torse, elle se mit à rougir. Elle était tellement proche de lui qu’il sentait, son parfum embaumait ses narines. Un goût fruité et frais, mélangé au café qui recouvrait son torse. Elle était plus petite que lui, alors, elle avait dû lever la tête pour que leurs yeux se rencontrent. Cela aurait dû être gênant. Il aurait dû être gêné… Pourtant, son rythme cardiaque s’accéléra. Il n’aurait qu’à se pencher pour mordre à son tour cette lèvre inférieure. Pour goûter, ses lèvres roses. Son regard devait être tellement expressif qu’il était impossible de ne pas savoir qu’il voulait l’embrasser. Autour, c’était un silence. Malgré le bruit autour, il ne voyait qu’elle. « Tenez, Mr. Je vais vous refaire un café. » Retour à la réalité. Toujours au mauvais moment, ce serveur. Il se recula d’un seul coup, avant de se racler la gorge. « Merci… Pour… ça… » Il en perdait ses mots. Qu’elle le voit à poil était une chose, mais ce rapprochement était un vrai bordel. Il fallait qu’il prenne l’air. « Je vais aller aux toilettes… Ça me laissera le temps de redescendre… » Il murmura cette phrase avant de fuir vers les toilettes. Il entra et se dirigea sans même faire attention à la porte. Il fallait qu’il se reprenne. Qu’est-ce qu’il venait de se passer là ?
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Etre maladroite était vraiment innée et plusieurs personnes m’avaient déjà demandés si je ne faisais pas exprès de tout faire tomber et même de me faire mal. Pourtant ce n’était pas le cas et je devais avouer que ce n’était pas très pratique dans mon métier de serveuse. Je ne compte plus le nombre de tasses renversés en les amenant aux clients ou en les ramenant vides au comptoir… Je me demande bien souvent comment j’arrive à garder mon job, vu tout ce qui peut m’arriver durant une journée. Heureusement pour moi, les clients et mes patrons sont très compréhensifs et ils rigolent même bien souvent de mes maladresses. Mais pour une fois, ce ne fut pas moi la personne la plus maladroite et cela m’étonna même. J’aurais été capable de tout renverser en bougeant seulement de quelques centimètres et pourtant se fut le père de mon ami qui renversa son café sur mes cours et sur lui. C’était tellement rare de me retrouver dans cette position qu’il me fallut quelques secondes pour réaliser que tout n’était pas de ma faute et pourtant mes excuses habituelles sortirent d’entre mes lèvres pendant que je tentais vainement d’essuyer le café qui imbibait la chemise de la personne en face de moi. Franchement, j’aurais mieux fait de m’occuper de mes cours, des livres et des feuilles volantes qui avaient brunis sur la table, cela aurait évité une nouvelle situation gênante entre nous deux ! Au moment où je réalisais mon erreur, il prenait la fuite en direction des toilettes et je restais interdite, le regardant partir à l’opposé de moi. Si j’avais voulu une scène encore plus gênante que la précédente, je n’aurai pas pu mieux faire ! Il y avait des fois où je méritais des claques et cette fois-ci j’en méritai vraiment plusieurs. Un léger soupir s’échappa d’entre mes lèvres et pendant que je déposais la serviette sale sur la table, je me demandais si tout pouvait revenir comme avant, du moins que je sois moins gênée en le voyant, parce que je n’allais pas pouvoir l’éviter toute ma vie. Je pris à mon tour la direction des toilettes pour me laver les mains, vu que celles-ci étaient collantes du café que j’avais vainement essayé d’essuyer. Je ne prêtai même pas attention à mes cours, ceux-ci étaient de toute façon fichus et pour une fois j’étais contente de tout faire sur papier et non sur ordinateur. Je pouvais tout réécrire tranquillement alors que si j’avais tout tapé, j’aurais été bonne pour me racheter un pc et je n’en avais clairement pas les moyens, à part peut-être en vendant un de mes reins. Tout en étant un peu dans mes pensées, je poussais la porte des toilettes et il me fallut quelques instants pour réaliser qu’il était en face de moi, mais pour une fois il me tournait le dos, concentré sur le lavage de sa chemise. J’aurai pu faire demi-tour mais mon corps en avait décidé autrement, il avait pris le pas sur mon cerveau, encore une fois. Je l’observai sans rien dire, ne sachant pas quoi faire, mon cerveau refusant de m’obéir et s’en était très frustrant. Je fis quelques pas en avant, me retrouvant à seulement quelques centimètres d’un homme qui me plaisait mais qui m’était interdit. Je voyais mon reflet dans le miroir qui se trouvait devant moi et je savais que s’il relevait légèrement la tête, il me verrait à son tour. Mes lèvres s’entrouvris mais aucun son n’en sortit, je ne savais de tout façon pas quoi dire, aucune phrase n’était de circonstance. Enfin si, peut-être s’excuser l’était, parce qu’une nouvelle fois je le voyais dénudé et encore une fois ce que j’avais sous les yeux me plaisait beaucoup. « Désolé c’est de ma faute… » Un léger sourire gêné sur les lèvres, je continuais de le fixer sans pouvoir détacher mon regard. C’était mal, très mal et je le savais. Pourtant je ne pouvais pas m’en empêcher et là, il devait certainement me prendre pour une folle de l’avoir suivi dans les toilettes et d’être quasiment collé à son dos alors qu’il y avait bien assez de place dans ces toilettes pour lui laisser son espace personnel.
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@Ewan Richardson
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Sortir. Respirer. Nettoyer cette chemise. Des choses simples à faire. Il n’y avait qu’une chose qu’il ne devait surtout pas faire. Réfléchir. Repenser à son odeur sucrée. A l’arôme de café qui n’apporterait plus jamais le même réconfort. A ses lèvres si proches des siennes. Et merde. Il n'avait qu’une chose à faire ne pas réfléchir, et c’était ce qu’il faisait… Non, c’était pire : il était en train de fantasmer. Est-ce que ses lèvres avaient aussi le goût de café ? Ou peut-être qu’elle mettait un gloss aromatisé fruité ? Il imaginait déjà mordiller sa lèvre inférieure pour l’obliger à ouvrir la bouche. Leurs langues se mêlant l’une à l’autre dans une danse sensuelle. Bordel de merde ! Ewan, arrête ça tout de suite. Il fallait qu’il se parle à lui-même. Qu’il trouve un moyen de ralentir les choses. Il était rentré dans les toilettes pour nettoyer sa chemise, et c’est ce qu’il allait faire. Il l’enleva tellement vite qu’il devait avoir fait sauter un bouton au passage. Tant pis. Foutu pour foutu. Il devait au moins repartir à sa voiture avec quelque chose sur le dos. Il était concentré à sa tâche. Comme ça, son corps et sa tête étaient occupés. Loin de cette table. Loin de cette brunette petite mais tellement sexy. Et cette odeur. Bordel, il était tellement en train de perdre pieds qu’il sentait même son odeur dans les toilettes. C’était officiel, il était devenu fou. Si sa fille ne le tuait pas, il irait lui-même se faire enfermer à l’asile. Comment on pouvait être obsédé par une odeur ? Il n’avait plus quinze ans mais quarante. Il ne se rappelait pas avoir fait une telle fixette avec sa femme. Ou peut-être que si, mais c’était il y a tellement longtemps. Des mots résonnèrent derrière lui. Une voix qu’il ne pensait pas entendre dans les toilettes. C’étaient des toilettes mixtes? Oh bordel, il n’était quand même pas rentré dans ceux des femmes ! Mais pourquoi cela avait-il autant d’importance alors que son regard venait de se lier à celui de Willow à travers la glace. Elle était là, derrière lui. Une vue parfaite sur son torse nu. Elle était si proche de lui. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’était pas fou. La mauvaise, il n’arrivait pas à détacher son regard de celui de la jeune femme. Elle semblait gênée et pourtant, son regard montrait tout autre chose. De l’envie ? Du désir ? Poussé par ce constat, il lâcha sa chemise pour se retourner. Elle était si proche de lui, qu’en se retournant, elle se retrouva presque dans ses bras. Ils étaient dans la même situation que celle qu’ils avaient quitté. Sauf qu’il n’avait plus de chemise. Qu’elle ne touchait plus son corps. Et qu’ils étaient seuls. Ce fut cette idée qui l’emporta sur tout le reste. Ce qu’il se passait dans les toilettes restaient dans les toilettes, n’est-ce pas ? Toujours poussé par son impulsivité, il passa un bras autour de sa taille et l’attira encore plus vers elle. Elle avait beau être plus petite, elle s’accordait parfaitement à ses bras. Il baissa la tête, et sentit le souffle saccadé de la jeune femme sur ses lèvres. « C’est ça que tu appelais : bien au contraire ? » dit-il en faisant référence à sa question restée sans réponse. Parce que s’il avait un doute la première fois, cette fois-ci, il n’avait pas rêvé son regard. Et il comptait bien avoir la réponse à sa question. Est-ce que c’était une mauvaise idée ? Certainement, il était déjà allé trop loin. Il aurait dû lui dire de partir au lieu de l’enfermer dans ses bras. Au lieu de rapprocher dangereusement ses lèvres de celles de la jeune femme. « Dis-moi que c’est une mauvaise idée ! » dit-il en rapprochant encore un peu trop son visage.
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Jamais je n’aurai du me rendre dans les toilettes. J’aurai du m’arrêter dans les cuisines du café pour me laver les mains et prendre un linge pour nettoyer la table pleine de café. Pourtant mes pas m’avaient conduit droit dans la gueule du loup. Tel un animal prit dans les phrases d’une voiture, je n’arrivais plus à avancer et à penser une fois que je me retrouvais dans son dos. N’importe qui pouvait entrer dans les toilettes et je devais avouer que cela m’arrangerait un peu car ça m’aiderait à revenir sur terre. Mon regard passait de son dos musclé à la glace où je me regardais et où j’avais l’impression de voir quelqu’un d’autre. En temps normal, j’étais réfléchie et surtout je n’étais pas le genre de fille à faire passer les hommes avant les amis. Mais là, c’était plus fort que moi, mon esprit et mon corps n’arrivait plus à se mettre d’accord et c’était très agaçant ! Je pouvais reculer, ouvrir une nouvelle fois et sortir avant qu’il ait eu le temps de me voir mais non, à la place je décidai de prendre la parole pour dire une bêtise. Des baffes, je méritai vraiment de recevoir des baffes pour me remettre dans la réalité. Intérieurement j’espérais qu’il le fasse, après tout il était plus âgé que moi et il devait être la raison. Sauf que le regard qu’il déposa sur moi à travers le miroir me fit comprendre le contraire. Je retins mon souffle alors qu’il se retournait pour me faire face et à cet instant j’avais la nette impression d’être une petite souris. Si vraiment j’avais été un tel animal, je pense que je me serais enfilé dans le premier petit trou que j’aurai vu mais je n’étais pas une souris. J’étais une jeune femme dans les bras d’un homme torse nu, un homme que je connaissais depuis des années et qui normalement ne devrait pas m’intéresser vu qu’il était le père d’une de mes amies les plus proches. Figée comme une statue dans les bras de son créateur, je tentais de soutenir son regard, sans dévier sur ces lèvres si proches des miennes. Son corps contre le mien, c’était étrange mais très agréable en même temps et je m’en voulais de ressentir tout ça. Mon cœur battait la chamade, il battait tellement vite que j’avais l’impression qu’il était prêt à sortir de ma poitrine. Il fallait que je recule avant de faire l’impensable, de ne plus pouvoir revenir en arrière. Sa voix retentit à mes oreilles et sa question me fit rougir encore un peu plus. A ce rythme, j’allais pouvoir remplacer les feux rouges de toute la ville. Mes doigts se déposèrent sur le haut de son torse, pendant que sa deuxième question parvint à mes oreilles. Oui, il fallait que je le dise, si je le disais tout s’arrêterait et nous repartirions chacun de notre côté. Sauf qu’une nouvelle fois mon cerveau décida d’en faire qu’à sa tête et c’était certainement à cause de son parfum mélangé à l’odeur du café. Une chose est sure, l’odeur du café n’aura plus le même effet sur moi à cause de lui. « Je… Non ! » Moi-même je fus surprise du murmure qui s’échappa d’entre mes lèvres. Je devenais folle, c’était un rêve… Il n’y avait pas d’autre possibilité. Je ne pouvais pas réellement être dans les bras de celui que j’avais vu tout nu quelques semaines auparavant et qui depuis hantait mon esprit. Mes lèvres se rapprochèrent des siennes, seulement quelques millimètres les séparaient mais j’avais peur que tout ça soit un mirage, que si vraiment je l’embrassais j’allais me réveiller. Mes doigts se promenaient légèrement sur sa peau dénudée pour me faire comprendre que j’étais bel et bien réveillée et qu’au moment où mes lèvres se déposèrent légèrement sur les siennes, la réalité était bien là et que je venais de franchir la ligne rouge et que de faire demi-tour était impossible.
AVENGEDINCHAINS


@Ewan Richardson
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