kid (ambroise)

“ kid' ”
ft. @Ambroise Wood

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Des affaires à régler.
Besoin d'un avis sur ce Sullivan Branagh aussi. Wood a beaucoup à gérer avec les affaires des Kunetzov et Vadim a besoin d'un avocat disponible, ce Sullivan lui a été recommandé et Wood n'a pas beaucoup de précisions à lui donner si ce n'est que cet homme est un requin, et c'est précisément de ce genre d'homme dont Vadim a besoin. Un simple hochement de tête, quelques mots échangés, Vadim n'a plus grand chose à faire ici. Un oeil à a montre, il doit rentrer maintenant, aller s'occuper des informations qui doivent probablement l'attendre chez lui, des enveloppes régulières pour un rapport détaillé et complet des recherches que fait le détective qu'il a engagé pour trouver les assassins de sa soeur. D'Olga aussi. L'ascenseur s'ouvre dans l'appartement de Wood et Vadim arque un sourcil, tournant un regard sombre vers lui. Il lui semble pourtant avoir été clair, personne ici sauf eux quand ils discutent des affaires, Vadim ne veut pas être vu ici, il n'a pas non plus le temps d'accueillir un visiteur. C'est un gosse qui apparaît. C'est rien Vadim. Ce n'est que mon fils. alors comme ça Wood a un fils ?
Vadim jette un oeil à ce gamin, jeune, qui ne s'attendait visiblement pas à croiser quelqu'un. Il vient souvent squatter ici quand personne n'est là ? eto ugroza? il veut savoir si ce gosse est dangereux. L'avocat secoue la tête rapidement. Non ! Non il n'est au courant de rien Vadim. Il ne sera pas une menace. il le croit. Wood est un homme de confiance, il gère les affaires de sa famille depuis des années, l'avocat va dans son bureau pour finaliser le dernier dossier qu'il doit lui donner et Vadim devrait partir , il reviendra plus tard. Mais ce gamin pourrait lui être utile. Il attire les âmes égarés, les gosses perdus, d'abord cette rousse dans ce club et maintenant ce petit brun qui semble caché beaucoup de choses derrière ce regard. Ton nom. Comment il s'appelle. Vadim lui accorde un bref intêret, suffisamment pour se demander qui il est. Il ne savait même pas que Wood avait un fils, il faut dire qu'il se fiche pas mal de la famille de l'avocat mais c'est une information qui pourrait lui être utile. Un moyen de pression juste au cas où. Je ne savais pas que Wood avait un fils. Il ne m'a jamais parlé de toi. Il met ses mains dans ses poches en le regardant, s'il s'attendait à voir son père ça ne sera sans doute pas pour tout de suite, il a du travail et n'en sortira pas tant qu'il n'aura pas fini ce que Vadim lui demande. si tues venu pour voir ton père tu peux repartir. Il est occupé. brutal. Toujours. C'est dans sa nature.

( C ) NOCTEM

c'est qui ce type ?
un froid douloureux s'accroche à ses organes sans qu'il ne puisse le contrôler. ça serait mentir qu'ambroise n'a pas l'impression d'être regardé par un tueur à gage. parce que ce type ? avec son accent russe à couper au couteau ? avec ses mots russes ? évidemment que c'est un tueur à gage. pas de doute. pas pour ambroise. il pourrait fuir mais ses jambes semblent coincées dans le salon maintenant qu'il fait face à cet homme. son père intervient, assurant qu'il n'est pas une menace.
lui, une menace ? sérieux....
quand son père retourne vers son bureau, ambroise se doute qu'il est temps de fuir. pourtant, il reste sur place et observe ce type qui ne semble craindre rien n'y personne. c'est... fascinant. pendant un instant, le gamin se demande comment c'est que d'être un homme comme lui. de n'avoir peur de rien. de contrôler sa vie. de ne pas être bercé d'illusions aussi. am-ambroise. un souffle. un bégaiement. instinct de survie, la peur au fond de ses iris. le gamin ne bouge pas de sa place et fond dans le regard du tueur. pour lui, c'est un tueur. c'est comme s'il y avait écrit "danger" de partout sur son visage. ça le terrorise autant que ça le fascine. gamin inconscient. ah... ouais. il est discret. évidemment le gamin se retient de souffler qu'il a aussi une soeur. étrangement. il n'a aucune confiance. ou plutôt, il sent le danger. et ce danger, il est presque prêt à l'embrasser du bout des doigts. son truc. l'adrénaline qui s'accroche, pulse et l'entraîne à faire un pas pour venir s'installer dans le canapé. j'étais pas forcément venu pour le voir mais... vous allez pas attendre tout seul. j'peux vous tenir compagnie si vous voulez. vraiment, ambroise ?
tout son système nerveux lui hurle de faire ce qu'il dit et de partir. de s'éloigner. que les emmerdes sont juste là, au bout de son nez. pourtant le gamin tend ses doigts pour les enrouler autour du danger. pour engager cette conversation. vous êtes un de ses clients ? qu'il questionne. mauvaise idée aussi de questionner un type de ce genre. l'accent russe lui donne des frissons. son regard aussi. et ses mots brutaux... vous êtes russe ? vous avez dit quoi quand je suis rentré ? il se doute que ça ressemble à... une menace. quelque chose qui a fait réagir son père. qui parle russe d'ailleurs. encore quelque chose qu'il apprend...

“ kid' ”
ft. @Ambroise Wood

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Le gamin semble tétanisé et Vadim le scrute de toute sa hauteur. Il voit son intêret partout, toujours, égoïste et sans scrupule ce gosse pourrait lui servir un jour ou l'autre, il semble malléable, facile à utiliser, il serait un pion de plus pour Vadim qui embrigade toutes les personnes qu'ils croisent. C'est avec lui, ou contre lui. Ses adversaires il les élimine, mais ce gosse n'a rien d'un ennemi, il ne bouge pas de sa place et Vadim lui demande son nom. Ambroise. Un prénom qui respire la bourgeoisie ce qui ne l'étonne pas vu le statut de Wood. Discret. C'est une des qualités première de cet homme, c'est d'ailleurs pour ça qu'ils occupent des affaires des Kuznetzov. Il ne peut qu'approuver.
Le gamin va s'installer dans le canapé et il voit là une âme égarée, restant prés de lui malgré la peur qui peut se lire dans son regard. Qu'est-ce que cherche ce gosse ? De l'adrénaline ? De la reconnaissance ? Un regard paternel ? Il n'en a aucune idée, mais il le regarde s'installer sur le canapé et Vadim s'avance vers le bar en bois pour ouvrir un placard et sortir un verre. Du whisky. Vadim se serre et fait comme chez lui, connaissant déjà les lieux.
tu veux un verre ? un vrai homme boit du whisky quand il parle affaire, c'est comme ça qu'il a été élevé Vadim, son père ayant une préférence pour les liquides ambrés plutôt que la vodka. Il s'installe sur le fauteuil en face du gamin, posant un verre sur la table, le sien et puis celui d'Ambroise. Si tu n'es pas venu le voir alors qu'est-ce que tu fais là ? Tu vis encore chez ton père à ton âge ? le jugement. Chez eux, les hommes s'en vont tôt de la maison, ils deviennent fort et indépendants, ce gosse est frêle à moins qu'il ne se cache derrière des vêtements trop amples pour lui, personne ne lui a jamais appris à s'endurcir ? Que fout Wood sérieux ? ma famille. Pas moi. Il ne semble pas au courant que son père gère les affaires juridiques de tout un réseau mafieux. Connaît -il vraiment son père d'ailleurs ? Tu sais quoi exactement des activités de ton père ? Vadim fait tourner légèrement son verre pour en apprécier la couleur du liquide versé.
Beaucoup de question de la part de ce gosse qui semble chercher quelque chose. ça fait beaucoup de questions. Il boit une gorgée et repose son verre. tu as peur alors pourquoi tu restes ici ? Qu'est-ce que tu cherches gamin ? yeux qui se plissent, visage dur, se demandant ce que cherche ce gosse. Il s'imagine dans un film de gangster ? Pense qu'il va se lever et pointer une arme sur lui ? Il pourrait, c'est vrai, mais Vadim n'a pas prévu de menacer ce gosse. Il n'a pas l'air d'une menace. Il ferait mieux de ne pas le devenir.

( C ) NOCTEM

est-ce qu'il désire un verre ? pas vraiment. mais est-ce qu'il va refuser ce verre qu'il serre et qu'il pose en face de lui ? sûrement pas. ambroise est en quête d'adrénaline et de danger mais pour autant le gamin n'est pas suicidaire. il observe ce verre, servi comme si le russe était chez lui. peut-être qu'il est chez lui. il prend ses aies et contrôle l'ambiance environnante. ambroise est certain qu'il contrôle plus que juste l'ambiance. il attrape son verre, conscient que c'est ce qu'il faut faire. non, j'ai un appart. ton hâtif, comme un égo découpé au couteau. ambroise n'est pas un gamin à la botte de son père, il ne vit plus ici. il vient juste... pour venir. a-t-il besoin de justifier ce que lui font faire ses démons ? comme fouiller dans les affaires familiales pour saisir ses origines... pas sûr qu'il ait envie de parler de ça avec le russe. je passais juste récupérer des trucs, ici. vague. le gamin reste évasif.
peut-être qu'il a malgré tout un semblant de conscience.
en attendant, des tas de questions s'étirent sur ses lèvres. le gamin ne les retient pas. sa famille donc. une famille russe. ça sent forcément les embrouilles et ça l'attire. cette noirceur, cette terreur. tous ces sens l'affublent. il est avocat. il défend des gens... c'est tout. en réalité, ce n'est pas que ça. le brun entend parfois des choses. voit des choses. combien de fois a-t-il entendu les sanglots étouffés d'un père trop fatigué par un boulot rempli de vices ? des tas de fois. ambroise glisse ses lèvres contre le liquide ambré, l'alcool papillonne sur sa langue sans qu'il n'exprime aucune grimace. l'avantage de faire un tas d'excès sûrement. une gorgée... et finalement le contenu qui glisse immédiatement dans sa trachée. qu'est-ce qu'il cherche ? l'aventure. qu'il se permet de murmurer un peu simplement. il ne cherche pas les embrouilles... quoique... si. en fait, si. j'aime bien combattre mes peurs aussi. comme contrôler chaque frisson qui s'empare de sa peau quand il le regarde dans les yeux. c'est instable. vous allez pas répondre à mes questions du coup ? curiosité mal placée. regain d'énergie.

“ kid' ”
ft. @Ambroise Wood

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Un verre qu'il propose et lui remplit sans attendre que le gamin approuve. Vadim ne laisse pas vraiment le choix, mais il apprécie d'être accompagné quand il boit, surtout s'il doit discuter avec ce gosse qui semble avoir décidé de rester avec lui. Comme un putain de papillon attiré vers une lumière qu'il n'est pas. Loin de là. Mais Vadim attire les âmes égarées et les gamins esseulés, dépassés. Quand il sous entend que le gamin vit ici la réponse est hâtive, gosse qui se débat sans doute pour prouver qu'il est indépendant. Quelles affaires ? Vadim s'enfonce dans la brèche que ce gamin perturbé est entrain d'entrouvrir. Apparemment, Wood ne se préoccupe pas tellement de son fils pour le laisser seul avec lui non ?
Pas sûre que ce soit une question de confiance. Il défend des gens oui, si on veut. Ce n'est pas tant sa qualité première, il s'occupe surtout des affaires des Kuznetzov, camoufle des affaires bien plus sombres encore, mais il sait maintenant que ce petit n'est pas au courant de grand chose. Ambroise respire la candeur mais cherche pourtant à la faire disparaître, jouant avec l'adrénaline, la fougue de l'âge ou peut être un malaise plus profond que ça.
Vadim boit une gorgée du liquide ambré et le regarde en faire de même, témérité qui serait presque applaudit. La peur c'est un sentiment abstrait gamin, mais quand tu arrives à la contrôler alors rien ne peut t'arrêter. C'est ce que tu cherches ? c'est ce qu'il entrevoit en tout cas. Vadim pose son coude contre le dossier du fauteuil en faisant tournoyer le liquide dans son verre en cristal, ça respire le luxe ici, comme toujours, et Vadim baigne de toutes façons dedans depuis sa naissance. Ton père travaille sur les affaires de ma famille, on peut donc dire par extension que je suis un de ses clients oui. il concède à répondre à ses questions. Je suis russe mais tu le savais déjà. une question rhétorique donc. Je m'assurais que tu n'étais pas une menace, ça m'aurait embêté de faire couler du sang ici, le carrelage est blanc. il affirme d'un signe imperceptible de la tête. Plutôt arrêté par l'idée qu'éclabousser le clair de ce sol avec le sang d'Ambroise aurait été fâcheux pour la femme de ménage. Mais ce gosse n'est pas dangereux pour lui alors il ne risque rien, normalement. Ton père se préoccupe si peu de toi pour te laisser seul avec moi ? cherche la faille, ou le blesser, difficile à savoir, mais ce gosse hurle quelque chose, son regard crie presque au secours sans qu'il n'en comprenne la raison, lui qui est pourtant bien né, dans une famille qui respire l'argent, le gamin ne se comporte pourtant pas comme un gosse pourri gâté, l'image de Jairo s'impose dans son esprit, gamin insupportable qu'il a faillit tuer, heureusement Ambroise ne l'irrite pas autant, deux gosses infernaux dans la même semaine ? Vadim n'a déjà pas énormément de patience.

( C ) NOCTEM

il passait juste récupéré des trucs.
et la question fuse. est-ce qu'il doit y répondre ? ambroise ne pense pas une seconde à ne pas y répondre. il risquerait sa vie, il en est certain. et cette adrénaline l'invite à continuer cette discussion au lieu de fuir. pour continuer de flirter avec. des bouquins, pour mes cours. deux livres qu'il a ici et qui vont être au programme de ce semestre. il a une quantité indécente de livre ambroise, ici. dans une immense bibliothèque qui regroupe beaucoup de choses. pas seulement ses livres mais aussi des tas de choses du code civil de son père par exemple. bref. une pièce comme une autre pour une famille de ce genre.
un verre entre ses doigts, l'alcool qui brûle mais dont il est habitué. l'aventure. la vie d'ambroise est une aventure. contrôler mes peurs ? j'crois pas avoir envie de les contrôler... j'veux surtout ressentir ce truc quand on a peur. pourquoi il se confie ? cet homme pourrait se lever et le broyer. d'un coup de main. d'un coup de regard. ce regard est terrifiant et pourtant ambroise reste, ambroise répond et ambroise se confie comme s'il était à l'aise. il arrive même à reprendre ses questions en espérant avoir des réponses. ce qu'il obtient. merde. il pensait pas.
donc son père bosse pour sa famille, un peu pour lui. il est bien russe... et il a pensé à le tuer, ici. chez son père.
sympa, vraiment très sympa. ça glace le sang d'ambroise qui se contente de reprendre un peu d'alcool pour réchauffer son corps endolori de peur. le gamin ne pense pas forcément à la mort. il pense surtout à la vie et ce qu'il en fait au quotidien.. mais s'est souvent senti éloigné de la mort. qu'un russe lui souffle qu'il a pensé à faire couler son sang ici, il y a quelques minutes ? ouais.. son aventure est là, il la frôle clairement. ça aurait pu être pire, il y aurait pu avoir de la moquette ici. qu'il murmure. gamin qui a l'habitude de toujours sortir les mots pour faire rire son monde, son entourage. sa façon à lui de cacher ses propres mal-êtres. il ne se retient pas, pas même devant cet homme avant de terminer son verre d'une traite quand les mots à propos de son père l'atteignent. ses yeux se baissent un instant. je suis peut-être vraiment pas une menace. il propose en remontant ses billes ténébreuses vers les claires de son interlocuteurs. pourtant, ambroise est certain que son âme est bien plus sombre que la sienne. je sais pas, je lui demanderai si vous voulez, pourquoi il me laisse seul avec un russe... moi j'crois qu'il avait surtout des affaires à régler pour vous et qu'il semblait un peu... contraint de finir ça rapidement. contraint ouais. d'une certaine façon, son père devait faire un choix et sacrifier son gamin...
est-ce que c'est parce que c'était un gamin pas voulu ? parce qu'il a dû acheter le silence d'une femme, de sa maîtresse, pour cacher cette grossesse et cet enfant pour éviter tout scandale ?

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ft. @Ambroise Wood

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Des bouquins. ça fait bien longtemps que Vadim n'a pas mis le nez dans un livre, pas l'temps pour ça, les seules pages qu'ils feuillètent ce sont ses livres de comptes, ou de victimes, tout dépend de l'humeur du moment. Et dernièrement cette connerie de Cosmo que Stan est venu lui foutre sous le nez. Voilà qu'il l'intérèsse le gosse, il ne cherche pas à dompter ses peurs mais plutôt à les ressentir, l'adrénaline, pire poison de l'existence mais qui attire visiblement le gamin comme un aimant. Vadim ne met pas beaucoup de temps pour jauger la situation, il est capable de reconnaître un gosse prêt à tout quand il en croise un, une question d'habitude, d'une manière il lui rappelle un peu Sam. C'est clair que c'est pas en allant lire des bouquins pour tes cours que tu vas ressentir de la peur gamin. drôle de passe-temps.
Des questions auxquelles il finit par répondre, presque trop calme, des réponses sur son père et puis sur ce qu'il comptait lui faire quelques minutes plus tôt, mais pas de sang versé finalement, et c'est ce qu'il aime Vadim, l'éclat de peur qui perce et passe fugacement dans les yeux de ces personnes qui comprennent l'homme terrible qu'il est. Ambroise n'a pas eu besoin d'un dessin, brave gamin. Bref sourire qui s'invite un instant sur les lèvres de Vadim pour repartir tout aussi rapidement, expression qui ne dure jamais longtemps mais ce gosse a de la répartie, il peut peut être en faire quelque chose. Du potentiel ? Il y'en a, il doit juste évaluer jusqu'à quel point il peut l'exploiter.
Yeux qui se baissent et corde sensible atteinte, Vadim le toise en terminant son verre à son tour. Silence équivoque. Contraint. Mot qu'il répète, qui pourrait être mieux utiliser que ça. M'as-tu vu sortir un flingue ? Ou as-tu vu ma main serrer son cou ? coudes posés sur ses genoux, il se penche légèrement vers le gosse. Crois moi Ambroise, tu n'as aucune idée de ce que peuvent faire les gens quand je les "contraints". menace à peine voilée, réalité soufflée. Il se réinstalle dans le canapé, son père ne reviendra pas pendant un moment, il n'a d'ailleurs pas l'air de se préoccuper beaucoup de lui. Tu veux vivre l'aventure , t'as l'air de chercher le grand frisson rebenok. sa langue natale jamais trop loin, doigts qu'il passe contre sa barbe semblant en pleine réflexion, dissimulation réelle, Vadim a toujours quelques coups d'avance et sait comment avancer ses pions, c'est dans ses gênes et sa nature la plus profonde. Calculateur dans l'âme. T'as pas besoin de fric, t'as besoin d'adrénaline. Et moi j'ai besoin de gamin comme toi pour des petits boulots. suggestion ? peut être bien. Une perche tendue, se demandant si ce gamin va la saisir ou se dégonfler.

( C ) NOCTEM

léger haussement d'épaules. il aime bien les bouquins le gamin. s'évader à travers des mots, s'échapper de sa réalité pour rencontrer une autre réalité souvent plus attrayante. se morfondre des peines des autres, de l'imaginaire pour éviter les siennes. mais c'est vrai que l'adrénaline n'en reste pas moins une option aguichante. une option qu'il entrevoit chaque nuit quand il se perd encore et encore. des coups, des arcades qui saignent, une lèvre brisées, des points abîmés. il enchaîne ambroise, simplement pour effacer la douleur de l'âme.
l'homme s'approche. rien qu'un buste qui s'avance, des coudes sur des genoux. il en impose. par ce geste, ambroise pourrait déjà se ratatiner. il est évident qu'il ne faut pas merder avec les types de ce genre. chaos et danger s'emmêlent dans ses prunelles. les éclairs sont présents, alertant. pourtant ambroise continue cette conversation. ah... ouais. qu'il souffle à son tour. il imagine qu'il a peut-être déjà fait ça pour que son daron ne réfléchisse pas et agisse directement. non ? peu importe. ambroise n'a pas tellement envie de voir ça. il pourrait survivre à se faire menacer mais voir son père dans cette posture ? c'est l'histoire de sa vie. gamin perdu sous les mensonges d'un père qu'il n'arrête pourtant pas de vénérer...
les petits boulots ? casses toi, lèves toi, prends la fuite. restes pas là ambre, ça craint. mais les jambes du gamin ne bougent pas. au contraire, ambroise s'approche à son tour en bougeant son buste, en décalant ses coudes sur ses genoux, prenant la même position. des petits boulots pour ressentir le grand frisson hein ? j'fais de la boxe. putain mais ferme là! trop tard. ambroise n'a plus rien de responsable. au lieu de fuir, il met en avant ses qualités parce qu'il se doute que son physique en fera parti. il n'a jamais tenu d'arme en main de sa vie mais.. il sait comment décrocher une droite sans problème. des petits boulots qui n'annoncent rien de bons. demander pour obtenir plus d'informations ? ça ne l'intéresse pas. ce russe ne lui dira pas dans les détails. sûrement pas avant qu'il ait fait quelque chose pour lui d'ailleurs. un mécanisme de confiance bien rodé finalement. et j'ai besoin d'adrénaline oui. il confirme. ouvre grand la porte. ambroise se fiche de se mettre en danger, se fiche d'être au bord de la rupture. mettre un pied là dedans ? il n'a peut-être pas conscience de ses actes. il n'en sortira jamais. c'est impossible. en croisant les pupilles de cet homme... c'était écrit. le grand banditisme, les problèmes voir la prison. est-ce que son père le protègera si ça arrive jusque là ? et si c'est plutôt la mort... ? putain. la mort ? ambroise n'envisage pas de mourir par contre.

“ kid' ”
ft. @Ambroise Wood

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Loin du compte. Pensée qui s'impose dans son esprit. Vadim est presque d'humeur pacifiste aujourd'hui, du moins autant que peut l'être un homme comme lui. Il pourrait lui être utile, il le voit, à la tête du gamin, à ce qu'il dégage aussi, un gosse qu'il pourrait jeter dans la gueule du loup quand il en a envie parce qu'il n'attend que ça, d'être malmené pour oublier sa chienne de vie. L'opulence et le luxe paraît que ça rend malheureux, c'est surtout cette jeunesse en toc qui trouve toutes les raisons du monde d'être malheureuse. Apparemment le bonheur c'est plus difficile à vivre, faut toujours s'gâcher la vie et il a finalement suffit de quelques mots pour piquer l'attention du gamin qui s'approche à son tour, dans la confidence. De la boxe. Apparemment il sait cogner avec ses poings. Vadim attrape l'une de ses mains, durement, observe les phalanges abîmées, visiblement usées par des excés de violence, il ne ment pas au moins. Tu fais ça dans une salle ou dans la rue ? une demande directe.
Il connaît beaucoup de monde Vadim. Des dirigeants. Des combats clandestins. Il pourrait peut être lui rapporter un max de fric ce gosse, il aurait sa part, bien sûre, pourrait s'en servir pour le faire rentrer dans ses rangs. Mais la confiance se gagne, il ne sait pas de quoi est fait ce petit, ni ce dont il pourrait être capable. A mi chemin entre l'oisillon égaré et le lion qui ne demande qu'à rugir. Faudrait peut être sortir de sa zone de confort pour ça, affronter ses peurs en face plutôt que venir chez papa dés qu'il en a l'occasion non ? Paternel qui n'en a de toutes façons rien à foutre, plus occupé dans son bureau qu'à se préoccuper vraiment de lui. Si c'était le cas, il serait resté avec eux dans le salon. Vadim le jauge du regard. Cherche à le cerner. Le silence s'installe, un instant, alors qu'il relâche ses doigts, ayant eu la preuve de ses dires. Il se méfie des gosses, ils mentent comme ils respirent, peut être pas celui-ci. Une éducation qui diffère, c'est certain. J'ai un associé qui tient un entrepôt. Dans le bronx. Il y organise des combats clandestins . Vadim se réinstalle confortablement dans le canapé, attitude plus décontractée cette fois. Vendredi soir, à minuit. Je veux que tu y sois. Je vais miser une sacrée somme sur toi. Gagne, et on pourra en rediscuter. une mise au défi qu'il ne dissimule même pas. Il veut voir ça de ses propres yeux. Jauger ce gamin directement, en face à face, et voir comment il est capable de cogner. Il finira peut être à l'hôpital, ou gagnera au contraire un bout de son respect, ce qui serait déjà un bon début, il faut bien commencer quelque part, c'est par là qu'il va attaquer.

( C ) NOCTEM

la mise en avant est dangereuse, beaucoup trop dangereuse.
pourtant le gamin choisit cette voie en tout âme et conscience. enfin, la conscience ça reste à voir. regard foncé bloqué sur l'homme qui questionne un peu plus encore. principalement en salle... puis en sortant de soirée dans la rue. parce qu'ambroise a tendance à s'effacer dans les rues, ou plutôt à se montrer virulent et à chercher les coups. c'est ce qu'il sait faire de mieux pour calmer les démons qui l'embarquent et l'entrainent dans les méandres. quand l'homme bourru attrape sa main sans lui demander, ambroise ne demande pas son reste. ambroise ne demande rien du tout. il se laisse faire, sans ronchonner, sans récupérer ses doigts. il n'a pas envie de voir son sang couler sur le carrelage de chez son père de toute évidence.
ses doigts sont inspectés comme s'il allait y lire un tas de choses. russe et medium. le russe inspecte ses phalanges pour s'assurer que le gamin ne fabrique pas des mensonges. ambroise ne ment pas. ses poings savent s'échouer sur ses ennemis, son corps sait aussi recevoir des coups et les encaisser sans tomber au sol.
un entrepôt dans le bronx. des combats clandestins.
c'est le moment de fuir, de dire non. de partir en courant. c'est le bon moment pour fuir au plus vite. c'est le moment qui devrait faire sonner l'alarme du danger dans son esprit. pourtant il ne se passe rien dans l'esprit du gamin. au contraire. combattre dans ces rings là, il n'y avait jamais pensé encore. à croire qu'il n'était pas encore si détruit que ça. si chaotique. ce dessein sombre qui l'attend l'attire, irrémédiablement. il s'imagine déjà monter sur ces rings... ok. qu'il souffle en se redressant. ambroise retrouve ses deux jambes en priant pour qu'elle ne flageolent pas trop. la pression est grandissant, presque étouffante. la pression s'accroche à son myocarde. sa vie est en jeu ? dans un sens, oui. et ambroise court vers ce danger avec un malin plaisir un peu trop vicieux. j'vous retiens pas trop. vendredi, minuit. il accepte sans rien ajouter. pas de question. pas de fuite. juste un gamin qui laisse le russe dans ce salon pour vaquer à ses occupations. le gamin retrouve sa chambre pour prendre le bouquin qu'il cherchait avant sortir de l'appartement.

vendredi, 23:45
jogging sur les jambes, capuche sur la tête, le gamin se fond dans la masse de gens. il ne s'attendait sûrement pas à cette ambiance. beaucoup de monde, des odeurs d'essence, d'alcool et de sueurs. des bruits de craquements, des hurlements, des encouragements et des insultes. beaucoup d'entrain et d'attente. le chemin se construit pour l'entraîner entre les personnes sur-excitées jusqu'à ce qu'il retrouve le russe. il ne s'en approche pas trop, il se montre sans prendre de place dans son espace. encore une fois, ambroise respecte trop et tient à sa vie. il s'installe dans son champ de vision et attend qu'il soit disponible. on lui a demandé de venir. il est là. prêt. ou pas.