no man's land (guilia)

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“ no man's land' ”
ft. @Guilia Lucchese    

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Des informations précieuses. Première piste sérieuse aprés des mois, il ne comprend toujours pas pourquoi Guilia tient tant à l'aider, à se lancer avec lui dans cette quête de vengeance. Si elle imagine un instant pouvoir l'arrêter, le sauver de lui même, il faut qu'elle se retire cette idée de la tête. ça n'arrivera jamais. Vadim s'est déjà perdu depuis longtemps. Il n'aspire qu'à courir, toujours plus vite, plus fort, pour abattre ses ennemis un par un. Abattre des innocents s'il le faut aussi. Quelques vies sacrifiées ne valent pas toutes celles qu'il a perdu. La mort dans la peau. Il porte sur lui la marque de la faucheuse, l'humeur sombre et maussade plus marquée qu'à l'accoutumé. Passer inaperçu ce soir va lui demander des efforts incommensurables. Vadim n'a pas pour habitude de faire dans la discrétion, il est imposant, autant par sa carrure que par son autorité, mais s'ils veulent avoir une chance d'entendre les petits nouveaux de leurs gangs vanter leurs exploits, il va devoir faire profil bas. Dimitri le regarde d'un oeil inquiet et Vadim arque un sourcil.Quoi ? Dimitri est plus calme que lui, plus réfléchit aussi dans ses mots. Tu crois vraiment que c'est une bonne idée d'aller te jeter dans la gueule du loup avec cette fille ? C'est une Lucchese Vadim, je ne comprends pas pourquoi tu lui lui fais confiance.  Voilà donc le problème. Dimitri qui remet en cause ses choix, ses décisions, qui n'approuve pas. Méfiant, tout aussi paranoïaque que L'enfance les a bercé, pas longtemps c'est vrai, mais il sait qu'elle ne cherche pas à lui nuire. Tu ne la connais pas comme je la connais . il ne rajoute rien, il sait que lui faire entendre raison serait inutile, Vadim fait toujours ce qu'il veut, quand il le veut. Et maintenant qu'il a une idée en tête il est impossible de la lui retirer.  D'accord, et si cette blonde me pose une question sur ton absence je lui dis quoi ? Pourquoi Iris poserait-elle des questions sur son absence ? ça n'aurait pas de sens.  La vérité, que je suis sortit. La conversation se termine, et Vadim descend dans le parking souterrain pour récupérer une de ses voitures, la moins tape à l'oeil, ça lui coûte. Contact allumé, c'est au Kosciuszko bridge qu'il se dirige, c'est le lieu de rendez-vous dans lequel ils ont décidé de se retrouver.
Vadim est le premier arrivé, il garde sa voiture et sort une clope qu'il allume avant de porter à ses lèvres, il ne partira pas d'ici sans une piste à suivre, sans un nom ou quelque chose qui pourrait lui en apprendre davantage sur la mort d'Olga. Un taxi s'arrête à sa hauteur, une voiture que Vadim lui a fait envoyé, regardant la magnifique brune qui en sort. C'est ça ta robe la moins tape à l'oeil ? air railleur alors qu'il s'intoxique les poumons de nicotine. Il savait qu'elle ne saurait pas faire dans le sombre, Guilia serait capable de briller dans les vêtements les plus informes possibles. Tu es magnifique. compliment sincère, comme une façon tacite de certifier que ce soit, ils ne se feront pas la guerre.


 


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w/ 1615483537 @Vadim Kuznetzov
« Guilia, si ton père l'apprend ..» Tu soupires avant de le couper d'un ton sec, un ton autoritaire dont tu uses sans difficulté avec les autres membres de ton gang. « Si tu fermes ton clapet, cette soirée pourrait être primordiale pour nous et tu le sais. Ne t'occupes pas de mon père, c'est mon affaire. Toi, tu es juste un plan B » Petit rappel presque délicat de la situation. Petit rappel pour lui préciser que tu ne lui demandes pas son avis. « Et maintenant tu dégages, je dois me préparer. » D'un signe de la main, tu le vires de chez toi. Tu sais très bien ce que ton père en penserait et ce n'est pas hasard que tu es décidé de ne lui en parler que demain. Tu as bien vu depuis la mort de la famille Kuznetzov que sa méfiante ne faisait que grandir et la présence d'un de ses plus proche allié dans ton appartement ce soir n'était pas le fruit du hasard. Par chance, il avait voulu choisir un homme à qui tu donnerais ta confiance sans deviner que celui-ci t'étais l'un des plus fidèles. Un dernier coup d'oeil dans le miroir pour ajuster ta perruque et une grimace pour conclure. Tu détestes cette couleur qui te donnes un air écervelée mais Vadim avait raison, le déguisement devait être de rigueur ce soir. Il était important que personne ne reconnaissent les cibles de choix que vous pouviez être pour les autres gangs. Important aussi que cette alliance reste secrète. Tu étais en train d'ajuster le couteau de ton porte jarretelle quand tu avais entendu la voiture arrivée. Un dernier coup d'oeil dans le miroir, la mission peut commencer.

Assise dans la voiture, tu gardes le silence, coupant les signaux de ton téléphone afin de rendre ta localisation impossible. Puis la voiture s'arrête devant un homme que tu reconnais. « Ce n'est qu'une robe simple et noire, tu t'attendais à quoi ? » Bon d'accord, tu sais qu'elle te va bien, tu sais qu'elle met des formes en valeurs mais cela peut jouer à votre avantage. Et puis, tu es déjà perturbé sans tes cheveux foncés alors si en plus, tu dois te sentir mal dans ta peau, cela devenait mission impossible. « Merci, tu n'es pas mal non plus. » Tu lui laisses quelques secondes pour finir sa cigarette avant de vous élancez dans l'arène. « Tu es prêt ? »
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Un chapeau sur sa tête, montre à gousset dans la poche avant de son veston Vadim a enfilé quelques accessoires pour ne pas être si visible que ça, attendant sur ce morceau de trottoir que la brune le rejoigne. Il ne partira pas d'ici sans des noms ou une piste, il ne peut plus crever son propre coeur en cherchant à détruire la moindre personne sur son passage, ça ne calme jamais assez le néant de son âme. Nastasia savait le calmer, mieux que personne, son refuge, son phare en pleine nuit, l'amour d'une vie disparue, arrachée comme on arrache un coeur dans une poitrine, c'est à ça qu'ils l'ont réduit, un corps sans vie, une poupée désarticulée. Ils doivent payer. Nastasia, Olga, tout se mélange dans sa tête au rythme des effluves de nicotine ingérée jusqu'à presque croire à une hallucination quand Guilia sort de la voiture. Blonde. Comme elles. Blonde. Illusion qui se superpose un instant. Qui manque de faire lâcher ses nerfs. Mais Vadim se ressaisit. Juste à temps. Suffisamment pour lui faire un compliment en gardant la tête froide. Un jeu dangereux sur lequel ils s'hasardent ce soir.  A une robe qui couvre plus que tes fesses et le haut de tes cuisses peut être ? Un peu railleur sur les bords, mais il est évident qu'elle ne passera pas inaperçu. Il sait déjà que les regards vont se retourner sur elle, mais Vadim fera attention à ce qu'on ne l'approche pas, à la protéger. Elle est son alliée ce soir.
Cigarette terminée et consumée, Vadim lui tend son bras pour qu'elle s'y accroche.  Prêt. Ils entrent dans ce bar, des effluves d'alcool et de la musique basse, il y'a effectivement beaucoup de jeunes recrues, d'autres hommes venus chercher la compagnie de femmes faciles travaillant ici, d'autres cherchant seulement à partager un verre ou deux en rentrant de missions. Ce qui les intéressent eux, ce sont les jeune exploits, les nouveaux prodiges mafieux qui réalisent leur première mission, comme un acte pour rentrer dans leur clan, il est probable que sa soeur ou sa femme est été victime de ce genre de preuve. Des preuves de confiances. C'est comme ça que ça fonctionne.  Il y'a un groupe là bas. Un signe de tête vers un groupe de jeunes recrues, entre dix huit et vingt ans, pas plus. On va aller leur offrir un verre, sympathiser, les faire parler. Je ne repartirais pas sans des réponses ce soir. elle comprend ? Il le doit. ça devient vitale et nécessaire, Vadim a besoin de comprendre, d'apaiser sa rage qui ne cesse de croître au fur et à mesure des jours. Mains quelque peu tremblante tant les nerfs sont à vifs, il suffirait d'une mauvaise parole pour qu'il ne mette le bar à feu et à sang. Il ne le doit pas. Garder la tête froide. Même si c'est difficile.



 


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w/ 1615483537 @Vadim Kuznetzov
Est-ce que ce look lui donnait un air sexy et mystérieux ? C’était une évidence, vous alliez faire tourner des têtes ce soir et surtout dénouer des langues. Tu avais hâte de ce moment même si tu dois avouer avoir une certaine angoisse sur ce que vous pourriez découvrir. Même si la raison de votre présence était Olga, un italien pourrait laisser échapper un mot sur Nastasia. Tu devines que cela pourrait le faire vriller, bien que rien ne puisse te lier directement à tout cela. Ta maladie était une faiblesse, ton père l’a toujours bien caché mais si les italiens sont désignés comme coupable, il se retournera contre toi. Tu le sais, tu ferais la même chose et à cette heure, sa présence seule était comme une preuve de confiance. Evidemment, c’est Kuznetzov  alors tu gardes toujours au fond de toi de la méfiance. Tu sais qu’il peut se retourner contre toi à tout moment, tu sais qu’à l’intérieur, tu peux retrouver une armée de russes prête à te torturer pour savoir ce que tu sais, pour tester ta franchise. En temps normal, votre passif t’aurait servi de leçons, tu ne serais pas ici, pas avec lui en tout cas. Ta loyauté pour Juliet étant différente de ce que tu peux ressentir pour son gang familial.

« C’est bien connu, les hommes parlent plus facilement aux nonnes. » Tu souriais, amusé. Ta tenue était un choix stratégique, c’est en voulant te séduire qu’on allait te parler. En pensant que tu pourrais faiblir qu’on trouvera ta force. Tu sais comment sont les hommes à l’intérieur, tu sais aussi que les filles s’y baladent pour pouvoir se vanter d’une nuit avec un badboy et aussi surprenant que ce soit, cette tenue se fondra parfaitement dans la masse. Accroché son bras, vous entrez dans le bar. Ton regard se perd dans la foule, tu reconnais des recrues, des visages croisés sur des dossiers dans le bureau de ton père, d’autres aux traits qui trahissent leur appartenance. « Mauvaise idée. » Tu t’approches ensuite de son oreille. « Deux adultes dans la trentaine qui s’approche d’un groupe de jeune mafieux pour sympathiser.. Ton père ne t’a appris que ça puait le flic ? » Tu lui montres ensuite une table juste à côté, l’un pourra être dos à eux pour écouter, l’autre en face pour observer tout en jouant l’illusion d’un couple en sortie. Tu voudrais le pousser dans ton idée mais tu sens qu’il a les nerfs à vif, tu n’aimes pas cela. Votre couverture pourrait griller d’une seconde à l’autre et vous savez l’un comme l’autre que vous êtes cible tout aussi intéressant que l’était Olga. Même encore plus dans le cas de Vadim qui est destiné à prendre la suite à son père.
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ft. @Guilia Lucchese    

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Vadim ne sait pas à quoi s'attendre, mais il avance d'un pas décidé, plus sûre de lui que jamais. Olga. Il a besoin de réponse. Il a besoin de savoir ce qui se trame. Ce qui se cache derrière ce meurtre. Prêt à tuer la moindre personne qui y sera reliée. La noirceur de son âme n'est plus à dépeindre, elle est réelle, vindicative, obsessionnelle pour un homme qui ne cesse de plonger dans ses vices. Il est un homme de la nuit. Une ombre qui plane sur New York et qui engloutit ses victimes. Les unes aprés les autres. Parfois par impulsivité. Parfois par simple désir de faire couler le sang. Sadisme dans la peau, colère qui ne cesse de de le tourmenter. L'agiter. Sourire sarcastique qui lui échappe, levant un peu les yeux au ciel. Touché. Il est évident que cette tenue ferait tourner plus d'une tête. Guilia est une belle femme. Elle attire les regards, saura délier les langues, il n'en doute pas une seconde, sans doute la raison pour laquelle il lui a proposé de se lancer dans cette mission, suicide ou pas, encore trop tôt pour le savoir. Un point pour toi, sors ton plus beau sourire tu es mon atout pour ce soir. Accrochée à son bras il pénètre à l'intérieur du bar.
Regardant autour de lui, ils cherchent les nouvelles recrues, celles qui ne savent pas garder leurs exploits pour elle, par vantardise et égo, la flatterie comme seconde peau. Il repère un groupe, propose d'aller les approcher et leur offrir un verre, Vadim a envie de foncer dans le tas, comme toujours, c'est la belle Italienne qui tempère. Qui le rappelle à l'ordre aussi. En temps normal il n'aurait pas écouter, il aurait même été capable de passer sa main autour de son joli cou pour le serrer entre ses doigts, discuter ses ordres n'est jamais une bonne idée, mais ce soit c'est différent. Grognement qui lui échappe. Il déteste quand elle a raison. Il déteste quand elle démontre par son esprit qu'elle est capable de plus de réflexion que lui. bien que ça ne soit pas difficile. Vadim est connu pour son tempérament colérique, son impulsivité, ses colères, par pour ses choix stratégiques. Nerf à vif, il pourrait tout faire vriller, il se maintient, seulement parce que la voix de Guilia semble être la plus sage, la plus sure à suivre. Alors, il décide de la suivre jusqu'à cette table, ils s'installent l'un en face de l'autre, non loin du groupe. Deux whisky. Voix grave à l'attention du serveur qui passe. Ils doivent donner l'illusion maintenant, jouer de leur couverture pour se fondre dans le décor. Sa main sur la table contre celle de Giulia il se penche légèrement pour que cette conversation reste entre eux. Je ne me fie à personne Guilia, et encore moins à toi. Mais j'accepte de t'écouter pour ce soir. Seulement ce soir. Un accord tacite. Un bout de confiance qu'il lui donne. Avec toutes les conséquences que ça entraîne si elle la bousille. C'est quoi ton plan ? Les cartes sont entre ses mains.

 


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w/ 1615483537 @Vadim Kuznetzov
Sur le papier, le plan est simple. Observer, écouter et comprendre les sous-entendu. Personne n'est assez stupide pour crier haut et fort son crime. Tout le monde sait que cela terminerait la soirée en bagarre général et en représailles des chefs de gangs qui malgré leur fierté d'avoir des agneaux courageux se refusent de déclencher une guerre. Mais quand on connait les détails d'une affaire, des indices suffisent à comprendre et c'est ce que tu veux ce soir. Une piste, un nom, n'importe quoi qui pourrait vous mettre sur le chemin de la vérité. Pour Juliet, pour garantir l'innocence de ton clan mais aussi par égoïsme. Olga est morte mais tu es presque sûr que cela aurait pu être toi. Que c'est ton sang qui aurait pu couler, tu es convaincue que c'est plus à son rôle qu'on en voulait qu'à sa propre personne. Ta tenue n'est pas des plus discrète, tu le sais, elle fait partie de ton plan. La séduction, être sous estimé c'est ton arme à toi. Une arme qui fait ses preuves sans pour autant faire couler le sang, enfin pas directement. Un moyen de faire justice qui te conviens.

Quand vous entrez dans le bar, tu sens les regards interrogateurs sur vous. Tu sais de quoi vous avez l'air et tu le confie à Vadim qui ne semble pas en avoir conscient. Probablement de l'impatience et tu le comprends. L'assassin de sa soeur est peut-être là, quelque part, riant comme si rien n'était. Cela a de quoi rendre fou. « Sans glace. » Tu complètes sa phrase, c'est plus fort que toi. Tu détestes la glace dans ton whisky, rien de plus. « M'écouter n'est pas suffisant, j'ai besoin d'être sûre que tu ne vas pas te retourner contre moi. Je ne demande pas ta confiance, nous ne pourrons jamais avoir confiance totalement l'un en l'autre, c'est dans notre sang mais je crois en ta parole alors promet moi que ce soir, nous ne formons qu'une équipe. » Personne ne pouvait prédire ce que la soirée vous réserve. Personne ne peut deviner l'issus de cette soirée qui peut être glorieuse comme catastrophique et c'est pour cela que tu as besoin de cet assurance. Tu seras contenir les tiens si les choses dégénère mais lui. Est-ce qu'il le ferait pour toi ? « Mon plan est simple. Cette table nous permet de suivre la conversation des deux groupes, tu lis sur les lèvres de celui à ma droite et j'en fais autant de celui derrière toi. Pour les autres, on attend pour le moment, il faut se fondre dans la paysage. Si on attaque direct, on va paraitre suspect. »


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ft. @Guilia Lucchese    

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Devoir se fier à Guilia n'est pas ce qu'il préfère, se fier à d'autres personnes que lui-même tout court. Vadim est bien placé pour savoir qu'il ne faut se fier à personne, mais elle semble bien plus apte à tenir leur ligne de conduite ce soir que lui. Vadim est animée par la vengeance, parce quelque chose de trop personnelle pour pouvoir être réaliste. Réfléchit. Ce n'est pas dans sa nature. Ils s'installent à une table et il réunit tout son sang froid pour ne pas se jeter sur les premières personnes qu'il croise. Olga est morte. L'assassin est peut être dans cette pièce, et il ne partira pas tant qu'il n'en aura pas le coeur net. Un whisky sans glace pour elle, avec pour lui. Vadim accepte de l'écouter, seulement pour ce soir. Juste ce soir. Il va falloir faire plus que ça. Ses sourcils se froncent encore, Vadim passe son temps avec les traits du visages tirés. Si tu ne me donnes pas de raison de me retourner contre toi, alors il n'y a pas de raison que ça arrive. Un air suspicieux se glisse sur son visage. A moins que tu ai des choses à me cacher pour me craindre comme ça ? paranoïa en marche. réelle. S'insinuant dans sa tête. Il doit lui faire une promesse, Vadim gronde. Il n'est pas un adepte de ces mots là, il n'aime pas ça. Mais il va le faire. Parce qu'il lui doit sa parole ce soir, rien que pour l'avoir suivi dans cette mission suicide. Je te le promets. C'est ce qu'elle voulait entendre non ?
Il grimace. Son plan c'est de faire dans la discrétion et se faire passer pour des clients lambda donc. Ce n'est pas ce qu'il préfère, pas certain non plus qu'il puisse garder la tête froide. Si je comprends bien tu me demande de rester calme et d'écouter ? Est-ce que j'ai l'air d'un putain de gamin ? Tu crois que je vais rester assit sur mon tabouret toute la soirée Il parle à voix basse, une querelle éveillerait les soupçons, mais ça lui demande beaucoup d'effort de ne pas se lever pour aller faire les choses à sa façon. Il ne le doit pas. Il attrape son verre d'alcool quand le serveur les leur apporte, buvant une gorgée en reposant son verre un peu plus violemment sur la table. Vadim tend l'oreille, ce sont des gosses qui parlent de leur premier assassinat, ce n'était pas trés glorieux apparemment, rien qui ne puissent vraiment les mettre sur la voix d'Olga. Un regard sombre qu'il croise, dans le fond du bar, un homme qui se lève pour se fondre dans le paysage. Pour échapper à ses iris. Vadim porte son regard sur la brune. Il y'a un homme derrière toi, qui s'est levé pour se mêlé à la foule. Il se fait des idées ? C'est réel ? Difficile de le savoir. Vadim a envie de se lever pour en être certain. Il n'aura pas à le faire, regard insistant que Guilia. elle fait son effet dans cette tenue, c'est le moment de tirer ça à leur avantage. Il te regarde, je crois que tu lui as tapé dans l'oeil. C'est à elle d'agir maintenant.

 


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w/ 1615483537 @Vadim Kuznetzov
Tu mentirais en disant que tu étais sereine ce soir et les armes dissimulés dans ton déguisement en sont la preuve. Si Vadim peut-être un allié, tu sais aussi qu’il peut faire voler votre travail en éclat, qu’il peut dévoiler son identité à tout moment et que cela vous condamnerai à ne plus pouvoir revenir ici de manière discrète dans le meilleur des cas. Entourés des jeunes louveteaux qui se sentent pousser les ailes de la vantardise, vous pourriez bien finir comme Olga. C’est pour cela que tu dois le canaliser, lui faire comprendre l’importance de la diplomatie. Et même si tu sais qu’il se moque de tes mots, tu sais qu’au fond de lui, il connait la marche à suivre, la route de la raison, il faut juste qu’il accepte de l’écouter. « Mes mains sont plus clean que les tiennes. » Réponse simple qui en dit long. Réponse convaincu qui ne l’es pas car tu sais que si tes mains sont clean dans les faits, ton cœur ne l’es pas. Et même si cela n’est pas ton choix, Vadim serait bien capable de te l’arracher avant de chercher à comprendre ton rôle dans l’affaire. « Arrête ton baratin, si j’avais la moindre raison de te craindre, je ne serais pas assez stupide pour t’avoir parlé de ce bar et être venu ici avec toi. Je tiens à Juliet mais moins qu’à ma vie. » C’était une évidence. A vrai dire, tu ne tiens à personne autant qu’à toi-même, c’est ton éducation qui veut cela. Même si des morts peuvent t’atteindre ou t’affaiblir il n’y a que la tienne qui reste définitive.  

Il finit par le promettre, tu réponds en buvant une gorgée de verre fraichement déposé. Inutile de répondre autre chose, tu sais qu’il l’a fait parce qu’il devait le faire, parce que c’était la chose à faire mais tu sais aussi que dire ses simple mots à quelqu’un avec qui on ne partage pas son sang. « Dans un premier temps oui. Il faut se familiariser avec les lieux, repéré qui appartient à quel clan et surtout qui parle trop, qui boit trop ou encore qui .. » Ton regard se perd dans la salle et te coupes la parole quand tes yeux croisent un visage familier. Un visage avec des traits plus anciens mais familier malgré tout. « Une idée de pourquoi l’un de vos gars discute avec l’un des nôtre ? Je ne connais pas les détails des rencontres mais personne n’a déclaré être ici ce soir chez nous. » Ca s’était suspect, deux hommes loin d’être débutant ici, tu doutais presque de l’homme en face de toi, tu guettais sa réaction. Mais pas autant que ce que venais de dire Vadim. En moins de quinze minutes vous aviez deux pistes, c’est plutôt pas mal. Tu t’approches encore un peu de lui avant de lui murmurer doucement « Joue avec moi. » A peine tes mots terminés, ta main renverse son verre, tu viens de libérer la bête en espérant qu’elle sache garder un minimum de contrôle pour comprendre qu’il doit se diriger vers les toilettes pour suivre la première piste pendant que tes charmes agiront sur la seconde.
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ft. @Guilia Lucchese    

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tw: violence
Vadim est un kamikaze, prêt à foncer dans le tas sans réfléchir, surtout quand c'est sa colère et sa haine qui le guide. Les émotions chez lui n'ont jamais été canalisée d'une bonne manière. Rictus qui se dessine sur ses lèvres.  C'est là que tu te trompes. Tu as peut être moins de sang que les mains que moi, mais ton clan a l'habitude d'agir dans l'ombre. Ton âme est aussi sombre que la mienne.  des mains qui sont peut être moins salis, les Italiens n'ont pas pour habitude d'utiliser les poings pour faire disparaître leurs victimes. Ils ont d'autres méthodes, mais qui sont toutes aussi peu recommandables. Mâchoire qui se serre un peu, Vadim la regarde un instant. Le surestime t-elle tant pour s'imaginer qu'il ne soit pas capable de lui faire du mal ? A moins qu'elle ne se pense au dessus de toutes les femmes qu'il cotôie.Tu te trompes si tu penses que je ne te ferais jamais de mal.  Il a eu envie de l'étrangler plus d'une fois. la tuer. La détruire. Mais c'est quand la colère l'emporte. Quand son âme s'obscurcit pour ne plus laisser passer aucun rayon de soleil. Sa raison, elle, n'a jamais cherché à faire de mal à Guilia. Promesse soufflée.
Yeux qui parcourent maintenant la pièce, la bête tenter de garder son calme. Autant qu'elle le peut. Pour ne pas attirer l'attention, éveiller les soupçons. Deux hommes. Chacun d'un clan différents, les leurs. Qu'est-ce qu'ils foutent ici ? L'espace d'un instant il a envie d'aller se lever pour y aller, mais il se rappelle que Guilia lui a demandé de ne pas agir avec impulsivité. C'est difficile. Il serre les dents pour éviter une connerie. Rien n'a été évoqué de notre côté non plus. Qu'est-ce qu'ils foutent ensemble ? Les Russes ne traînent pas avec les Italiens.  sauf eux. Une exception. Ils se connaissent depuis qu'ils sont gosses, alliés dans cette histoire en souvenir de l'amitié qu'elle porte à Juliet, et parce qu'il sait qu'elle pourrait être une alliée de taille. Si elle ne le trahit pas. toujours sur ses gardes au cas où elle déciderait de lui planter un couteau dans le dos. Jouer avec elle. Trois mots qui l'incitent à se lever quand il se redresse, verre renversée sur son costume. Eclat malsain perçant dans yeux de Vadim. Il se dirige vers les toilettes, pour suivre l'Italien qui n'aurait jamais du venir ici. Gosse qui pourrait connaître la mort bien trop rapidement, laissant Guilia s'occuper d'une de leur nouvelle recrue.
Il se dirige vers les toilettes pour essuyer son pantalon, discussion animée au téléphone par ce gamin. Des mots en Italien, il ne saisit pas tout. Mais le ton est haché, presque paniqué, loin de l'air supérieur qu'il affichait dans cette pièce. Il raccroche, et le gamin n'a pas le temps de le voir arriver que Vadim s'approche par derrière, ses grandes mains serrant le cou du gosse jusqu'à ce que ses yeux se ferment. Un malaise. Il n'a pas tué le gamin, mais il l'a suffisamment asphyxié pour l'entraîner dans une cabine. Lié ses mains avec sa cravate. Guilia ne pensait certainement pas à ça quand elle lui a demandé de le suivre. Dommage.

 





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w/ 1615483537 @Vadim Kuznetzov
« Ne juges pas sans savoir. » Tu ne dis rien de plus, tu préfères porter à tes lèvres ton verre. Votre clan est connu pour faire du bruit mais surtout pour agir avec discrétion. Tout le monde le sait, lui aussi et cela te conviens mais il n’empêche qu’au grand désespoir de ton père, ton âme soit moins violente et moins cruelle de celle des autres Lucchese. Chose qu’à ses mots, Vadim ignore. « Je ne le pense pas. Je le sais. Tu en es capable et tu en as souvent eu envie j’en suis certaine mais aujourd’hui, tu sais aussi bien que moi que pour le moment, tu as plus de raisons de me garder en vie pour qu’on s’allie que de me détruire. » Il pourrait dire la même chose de toi. Faire tomber un russe n’a rien de bien sorcier puisque comme chaque membre de gang, il ne joue pas avec les lois. Des lois que tu connais sur le bout des doigts pour la plupart. Tu ne peux prétendre connaitre par cœur les livres de droit mais les gangs enfreignent souvent les mêmes règles et celles-ci, tu les manies à la perfection. « Sur ce point, on pense la même chose, non ? » Tu ne veux pas l’attaquer, tu veux lui faire comprendre que toi aussi, tu pourrais mais tu ne feras rien. Tu n’es pas là pour piéger les russes, tu es là pour en savoir plus sur la mort d’Olga. La mort d’une princesse ça met en danger non seulement son royaume mais aussi les autres princesses des autres gangs, autrement dit, tu es une cible toi aussi.

Soudain, tu vois au loin deux hommes qui n’ont rien à faire ici. Une discussion qui ne devrait pas avoir lieu, tu le dis à Vadim et tu guettes sa réaction. Est-ce que tu te serais trompé sur lui ? Est-ce qu’il serait en train de te trahir ? C’est pas première pensée et pourtant, tu vois à sa réaction qu’il ne sait rien. Tu doutes mais tu décides de suivre ton plan de base : lui faire confiance. Pas totalement mais au moins quand il dit ne rien savoir. Au moins pour le moment, tu mets ton plan à exécution mais tu aurais dû te douter que les choses ne se passeraient pas comme prévu. Si de ton côté, tout se déroule à merveille et que l’homme que vous observiez vient à ton secours, il t’apporte des serviettes et tu comprends vite que c’est un flic. Posture, mains, mots, il est trop clean pour venir d’un gang. Trop expérimenté pour être une recrue alors tu t’excuses rapidement avant de t’éclipser. Vadim n’est pas revenu et tu n’aimes pas cela. Bien que tu es pu le rater, tu as gardé un œil sur lui  et il n’est pas revenu. Pire encore, tu regardes le russe s’impatiente en solo. Tu n’aimes pas cela, ton instinct te dit que l’heure de la trahison à sonner pour le beau russe et il est hors de question que les choses se passent de cette manière alors armant ton plus beau sourire et ton air un peu éméché, tu approches du russe impatient. Tu le dragues ouvertement et sans surprise, la vue qu’une femme éméchée ne le refroidit pas, bien au contraire. Posant tes lèvres sur les siennes, tu l’entraines dans les toilettes à ton tour et en un claquement de doigts, le baiser sur ses lèvres se change en lame sous son cou. Et tu sens la vitesse de son coeur, il n'osera pas agir. A cet instant, il a bien trop peur pour cela. « Désolé du retard, je n'avais pas compris les règles. » Tu l’as dit, tu n’es pas violente, ce n’est pas dans ta nature mais on ne joue pas avec la vie des tiens. On ne joue pas avec la parole qu’on te donne. On ne joue pas sans respecter les règles.
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