Le Deal du moment : -20%
Xiaomi Poco M6 Pro (8 Go / 256 Go) Noir
Voir le deal
159.99 €


i'm stuck with you (( casper 2 ))

W
H
Invité
avatar
Messages
Rp posté(s)

   
Invité
.
Invité
avatar
Messages
Rp posté(s)

   
Invité



  ✷       ⋆     .
        
.     .   ✷       ⋆     .
         •         
           ✵  

{ chapter two ; feeling you }
❊ stuck with you ❊

.    •           .   ⋆     
       .   •          *  
  ✵        ✹     

( outfit ) ¬  ( musique ) — they called him dangerous. He was my safe.





(( previously : rp + sms ))

〈 120623 〉

h i m :
His expression was serious, but I liked how it softened slightly when he looked at me. Like the way he looked at me was different from how he looked at everyone else.

Braises.
〔 Brûle 〕 — brûle, Icare — ((brûle)) ; à l'agonie du lever de soleil, retines ployées sous les sévices d'une douloureuse infamie, sortilège-ennemi de ceux dont l'organisme fébrile ne peut combattre l'antagoniste invisible.

Les moindres sillons-tracés de l'infection se démarquent par les sueurs froides, le bord des lippes captif de soupirs assassins — pluie d'aiguilles dans le gosier. Il peut boire des lacs et des rivières, s'abreuver de toute l'eau de la terre, que l'infernum au cœur de son être s'enflammerait encore. L'infection indicible, le virus-pirate s'est déjà perdu dans les mailles du système, le cheval de Troie n'a été découvert que lorsqu'il en a déjà exécuté son armée presque entière. Et ça court, sous sa peau, ces soldats de disgrâce. Les globules blancs en armure ne peuvent que s'annihiler sous le combat trop lâche de l'opposant ayant tout rasé avant leur passage. Il le sent, Carmin en captif, le maléfice qui serpente sous peau, qui creuse les puits entre chaque pores, fait s'élever les gondoles, se hérisser les poils qui ne peuvent plus le faire. Il y a trop de magma en ses veines et il ne peut crier, liquéfié sur les draps, les yeux figés sous une lumière, là, sur le haut du crâne massacré par les lance-pierre.

Les chiffres sont flous sur son tableau de bord.
Il ne voit et n'entend plus, rendu mou, un amas douloureux de cellules ne pouvant clairement communiquer que par les crissements et claquement de dents douloureux.

Son téléphone retombe, lorsqu'il cesse de supplier, la voix rendue fébrile et trop abîmée par les pleurs, par la honte, par la peur de l'avoir perdu et de ne plus jamais le retrouver. Il lui supplie si facilement Carmin, n'ayant que le nom masculin de Vesper aux lèvres, sentant encore la morsure des fers ayant teintés sa peau, la première fois qu'il l'a consommé de ses feux.

C'était au delà des mots,
spirituel, — 〔 spiritueux 〕
ça ravivait toutes ses plaies
ça faisait (re)naître des diables terrés, des secrets insoupçonnés qu'il tentait au mieux d'égorger.
c'était bon
ça faisait mal

ça le ramenait sur terre
ça le faisait plonger en enfer
c'était monstrueusement divin
presque inutilement vain


tant comme deux parasites, comme deux brasiers, à force de trop s'affoler ils finissaient par se charcuter par leurs baisers.

c'est〔 renversant 〕
sa manière de l'aimer tout en le haissant


Alors, il n'est plus surpris de le voir là, à traîner sa carcasse, le look assombri, les orbes intimement plus sombres. Vesper dont susurrer le prénom le crève, initiant un ballet, un torrent de larmes qu'il terre en déglutissant douloureusement. Il lui a fait tellement de mal. Il a tant besoin de lui.

Parce que ça explose de tous les côtés, parce qu'il a besoin de se sentir un tant soit peu exister près de lui. Il désespère, Carmin, lorsqu'il tend le bras et se remet à pleurer contre lui, le visage caché contre son t-shirt noir, le trop plein d'amour et de manque lui ouvrant la cage thoracique. Il ne sait plus s'il pleure à s'en étouffer ou s'il s'étouffe à en pleurer, néanmoins, le voir ainsi, le voir là, pour lui suffit à tout laver, tout apaiser de leur récente dispute. C'est vivifiant, comme Vesper parvient à l'apaiser, le stabiliser, le raviver et l'affôler par sa seule existence. — Je... suis désolé. Tente-t-il, avant de se craqueler en une nouvelle crise de toux violente, le corps parsemé de frémissements diaboliques — l'être pris d'une spasmophilie erratique— Je... suis... désolé...

Car il était le coupable des diables partagés qui lui doraient le derme désormais,
le faisant rougir sous une guerre qu'il ne lui avait jamais promise.
Il en était l'idéal fautif,
l'acteur de ses nouvelles insomnies,
lui ayant donné le baiser vicié,
les meilleures étreintes empoisonnées.

Il avait été le double poison qui l'avait lui aussi contaminé.

Ça le démange, Carmin lève le bras, perd ses doigts en ses mèches elles aussi humides, ne remarquant nullement qu'il se défait en ses bras — une bougie près de l'allumette— Ça... va... ça va... et toi ? Nouvelle crise de toux, le faible corps se contorsionne, il fait tout pour ne pas qu'il n'ait à le voir s'éroder sous une guerre difficile à gagner. Mais pas impossible, nul ne serait impossible pour lui, si en retour il pouvait assister une dernière fois au spectacle de le voir scintiller de mille éclats. — Je suis... désolé... je tiens à toi...

Encore,
Toujours,
Redondance d'amour


et si folie il y a
au moins, il l'aurait aimé une dernière fois.


There's nowhere we need to be, no, no, no. I'ma get to know you better, kinda hope we're here forever. There's nobody on these streets, if you told me that the world's ending, ain't no other way that I could spend it.


( C ) NOCTEM
Invité
avatar
Messages
Rp posté(s)

   
Invité
.
Invité
avatar
Messages
Rp posté(s)

   
Invité



  ✷       ⋆     .
        
.     .   ✷       ⋆     .
         •         
           ✵  

{ chapter two ; feeling you }
❊ stuck with you ❊

.    •           .   ⋆     
       .   •          *  
  ✵        ✹     

( outfit ) ¬  ( musique ) — they called him dangerous. He was my safe.





(( previously : rp + sms ))

〈 120623 〉

h i m :
His expression was serious, but I liked how it softened slightly when he looked at me. Like the way he looked at me was different from how he looked at everyone else.

L'art.
〔 l'art 〕 —  a ses traits pour l'homme de science. Il est sculpté par la beauté qui émane de son chaos, attisé par ses flammes qui lui brûlent la peau ; enivré par les versets amoureux que même l'océan n'a pu effacer du sable, malgré ses passages.

Il aurait voulu, Carmin, dans tous ses excès d'inventivité, pouvoir prendre des photographies par le regard, pouvoir filmer chaque instant comme un fragment d'importance, pour que ces instants là, dans leur trop immense faiblesse-humaine, puissent être ancrés à jamais quelque part. Dans un tiroir, dans une valise, parmi les inclassables lettres manuscrites qui lui avaient été adressées mais qui n'avaient jamais été envoyées.

Il aurait voulu, Carmin, que tous les feux de leurs tempêtes, que tous leurs éclairs s'apaisent indéfiniment, qu'ils se retrouvent, se rencontrent autrement. Dans une autre temporalité, puissent s'enlacer sans s'estropier le coeur, s'embrasser sans craindre d'être distanciés par les pièges inconscients de l'égo.

〔 ils sont beaux 〕quand ils se regardent via leur reflet dans les yeux de l'autre, dans une cachoterie secrète dont seuls eux ont l'accès.
〔 ils sont beaux 〕 quand ils s'aiment sans excès, sans attente, sans se mentir.
quand ils s'unissent sans réfléchir, s'embrassent à en faiblir, se complimentent du pulpe des doigts.

— Moi aussi. Moi aussi je suis désolé. Il est si doux Vesper, dans ses déclarations rares d'affection, lorsqu'il susurre l'amour et les regrets si bien que Carmin en chavire. Ainsi étant, voilà pourquoi il est si dur de cesser de l'aimer — pourquoi il est si dur de l'effacer de son histoire, quand durant des années, l'amour en esquisse n'avait porté que son tracé. Lazarus a été le premier de tous ; le premier amour adolescent masculin. Le premier baiser qui l'avait renversé, la première véritable déception amoureuse. Le premier qui avait réussi à briser son cœur si profondément amoché qu'il avait manqué d'en mourir. Lazarus a été le manque, la faim, la soif, l'envie, le désir, l'amour, l'incompréhension, le conflit, la perte. Il a été à côté de chaque définition, porteur de toutes les teintes ayant été mêlées pour broder le noir de ses yeux.

Et pourtant il l'a aimé.
Et pourtant, l'aime-t-il, sans doute, encore.

— Tu n'as pas à t'excuser... ça va, ca ira toujours. Carmin répond aussitôt du bout des lippes, trop cotonneux pour pouvoir en faire plus, pour se permettre d'enrouler ses bras autour de sa nuque et de le serrer plus pour le rassurer. Ce détail l'a d'ailleurs toujours fasciné, comment Vesper s'émancipait de tous les corps mais revenait inlassablement vers le sien, attisé par la plastique mais aussi exhalté par cette chaleur amicale qui semblait résonner même dans ses brasiers. Dans ces moments, il l'enserrait si fort que sa tête commençait à tourner, que ses bras se faisaient une digne place au creux de ses reins, pour ne plus jamais les lâcher. Vesper l'avait toujours pris à part ainsi, fasciné par la chaleur de sa peau, par la fièvre qui lui parcourait l'épiderme, la cambrure des flancs n'accueillant comme empreinte d'homme que la sienne. Et Carmin, il adorait se sentir entièrement possédé par lui. L'espace d'un instant, il louche pour mieux le regarder, les phalanges ruisselant le long de son dos pour mieux en imprimer les formes. Il ne sait si se sont les confidences qui sont trop belles ou simplement lui qui perd la tête, mais il ne veut pas qu'il s'arrête, il ne veut pas qu'il cesse de lui parler. Doucement, les doigts reviennent s'immiscer entre ses mèches, Carmin pose son front contre sa joue, caressant un peu maladroitement ses cheveux et son scalp tant il avait mal partout. — Ne t'arrête pas... ne t'arrête pas... De parler. De se déclarer, de lui dire des choses si belles que bientôt les flammes de la fièvre se mêlent aux crepitements de passion, que ses oreilles se teignent de vermillon. (( Quand j'étais là bas, je pensais qu'à toi )) Un frisson le prend de la tête aux pieds, dressant le poil, créant une multitudes de montgolfières planant au dessus des pores. En quelques secondes, ses oreilles se mettent à grésiller, son cœur rate un battement, s'accelère encore, il s'apprête presque à le recracher tant il cogne contre sa trachée. Car pour lui, connaissant Vesper, c'était le plus merveilleux de tous les aveux. C'était une preuve que cinq ans n'avaient rien changé à ce qu'ils avaient été.

Le reste se perd dans la toux qui le submerge, dans les regards qu'il lui jette, fiévreux, se liquéfiant certes auprès de ses phalanges mais en aimant chaque instant disparaître. (( Je t'aime...)) Vesper rajoute pour clore le bal, le maintenant désormais captif, suspendu à ses lippes, accro à ses baisers, dépendant de ses mots qui le faisaient sans cesse revivre, pour mieux l'en tuer le tour d'après. Néanmoins c'est si bon de mourir, de frémir dans l'agonie, de s'assassiner sous les étreindres calomnieuses et revivre un milliard de fois les mêmes atteintes, aux mêmes endroits. C'est bon de mourir pour lui, à chaque instant de vie, de ne plus rien espérer et d'être rallumé à la suite par ses brasiers. Pourtant, il se met à pleurer Carmin, s'accrochant à lui par une prise désespérée, sentant son cœur déborder d'amour mais aussi libérer tout le stress que leur dispute a créé. Il pleure, il pleure à ne plus pouvoir, passant une jambe sur la sienne, se cachant contre son torse alors que sa voix s'abîme sur les récifs rocheux de la maladie. — Je t'aime... je t'aime... je t'aime tellement que ça me bouffe.. Nouveau sursaut de toux, son corps tremble, il bascule sur le côté pour ne pas le gêner, les poumons explosant sous les altercations du virus en ses alvéoles.

Je pense à nous et je vacille, pourquoi depuis rien n'est facile
Je t'aime en feu, je t'aime en or
Je t'aime soucieux, je t'aime trop fort
Je t'aime pour deux, je t'aime à tord
C'est périlleux, je t'aime encore
Alors c'est vrai ça me perfore
Je t'aime pesant, je t'aime bancale
Évidemment ça me dévore
Je sais tellement que je t'aime, mal


Le bal est sordide ainsi qu'emplit d'une beauté douloureuse, le diaphane du derme ruisselle sous les lumières, le clair-obscur perle sur les courbures du haut, sous le creux d'une gorge agitée par les parasites. Il en tremble, froisse les draps, hurle par ses spasmes vocaux entre les plis du coude. Après quelques secondes de tourmente, elle cesse, la maladie le libère qu'un faible instant et il revient s'accrocher à un peu de lui. Un peu d'eux. — Je t'aime et je fais... tout ce que je peux... tout ce que je peux pour toi... Même si on se dispute... même malgré tout ce que j'ai dit... je ne peux peut-être pas vivre avec toi... mais je ne peux pas vivre sans toi. En disant cela, les pupilles vacillent près de la lumière. Carmin dans son désir hypnotique plonge dans les illusions, voyant se dresser un bal de flammes animées, des bonhommes dotés de volonté propre. La silhouette de son précédent chat décédé lui revient à l'esprit lorsqu'il tourne la tête et le voit assis à sa place habituelle. — Dawn... viens par ici. Viens. Tente-t-il inutilement, ne parvenant pas à claquer des doigts suffisamment fort pour la faire revenir, il semble réaliser que tout ceci n'est qu'un mythe et soupire. — On est... tellement, tellement bien ainsi... juste tous les deux. Si on se rencontrait maintenant... peut-être que ça marcherait... mais j'ai tellement besoin de toi. Toi comme ça. Toi tel que tu es. Je ne veux rien de plus que ça. Il dodeline la tête de gauche à droite, paraissant confus, voyant le monde tourner trop fort alors que sa respiration se coupe. Il tente de tousser Carmin, mais ça reste bloqué, comme le jour où il l'avait laissé et qu'il n'avait pu ne serait-ce que crier.

Ô diable le reste s'il reste,
Il mourrait avec, pour, contre lui s'il le fallait.

There's nowhere we need to be, no, no, no. I'ma get to know you better, kinda hope we're here forever. There's nobody on these streets, if you told me that the world's ending, ain't no other way that I could spend it.


( C ) NOCTEM
Messages
Rp posté(s)

   
Contenu sponsorisé