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regarde les lumières s'éteindre (haisley)

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clés s'enfonçant avec difficulté dans la serrure respirant le neuf. gamin à la vision trouble tentant de s'infiltrer dans cette maison un peu trop grande. un peu trop vide. comme si un fantôme vivait constamment entre ces murs. fantôme aspergeant un chemin de multiples souvenirs et vérités que le gamin n'entrevoit pas encore. une nouvelle soirée de passée à l'extérieur. une nouvelle soirée à ingurgiter ce qui l'empêche de vriller pour de bon. démons étouffants s'accrochant autour de sa gorge et aspirant l'oxygène de ses nombreuses nuits. le soleil s'efface pour laisser sa place à de nébuleuses étoiles, fidèles compagnes de ses nombreuses nuits écrasantes et luxuriantes. jusqu'à ce que l'aube se décroche de l'horizon pour rejoindre le point culminant. corps tremblant, mal assuré. c'est comme ça qu'il finit malgré tout par pénétrer dans la maison de son père dans un fracas détonnant.
prise de conscience. un moment de lucidité. le seul de sa soirée. capable de fournir l'adresse d'une maison normalement vide. père en déplacement, si ses souvenirs sont bons. baraque vide, capable de l'accueillir. lui et ses affreux démons. soirée qui a dérapé, une fois encore. gamin de la rue, gamin des combats. le goût du fer empli encore sa bouche. joue creusée, arcade pétée, phalanges témoins des écarts de la nuit. coups donnés, coups rendus, coups pris éclatant sa gueule d'ange en un ramassis d'hématomes.
ambroise entre dans la maison, referme la porte sans pendre la peine d'être silencieux. pas appuyés, corps qui déambule en se télescopant contre quelques meubles, rajoutant des hématomes sur une peau déjà tuméfiée. ambre se dirige malencontreusement vers le seul endroit qu'il devrait éviter. bar dans sa vision, les bouteilles de cristal l'appellent, le happent pour assouvir et éteindre les dernières étincelles de sa soirée.
jusqu'à ce qu'une silhouette ne se dessine par dessus sa vision terriblement floue. chevelure dansante, courroux terrible au fond des yeux. ma-maman ? premiers mots soufflés, égratignant un peu plus le morceau de myocarde enfoui dans son thorax. hallucination écrasante, vicieuse. paupières sautillantes, poussières de lumière venant parsemer sa vision. la lumière éclairant un corps défectueux, aussi défectueux que l'âme qu'il renferme. gamin qui recule devant l'agression de la lumière blanche, pied qui trébuche, corps qui se rattrape de justesse sur le buffet en bois brut. un bibelot poussé, renversé s'écrasant déjà au sol. bruit sourd ne l'interpellant même pas, regard bloqué sur l'effigie d'un fantôme. pourquoi tu m'as menti ? reproche craché du bout des lippes serrées. gamin anxieux mais rancunier. des réponses qu'il pourrait soutirer à cette femme qui n'est pourtant pas le fantôme de sa mère.
ambroise pensait la maison vide. ambroise ne pensait pas tomber sur les traits fins et révolutionnaires de sa soeur, de l'être l'empêchant de réellement sauter d'un pont, l'empêchant de rester au sol quand les coups pleuvent pour atteindre son âme éteinte.

@haisley wood
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( OOTN ) L'âme écorchée flottait sur les eaux tempérées du Léthé. L'esseulée vagabondait dans les limbes disloqués de son esprit et contemplait de la rive les rêves échoués d'un sommeil timide. Leurs silhouettes désordonnées s'éloignaient de l'autre côté, alors que le sel corrosif creusait des sillons sur sa peau dorée. Ils disparaissaient d'un pas lent et usé dans l'antre des oubliés. Du bord du fleuve tuméfié par ces fumées, elle reconnaissait cette longue chevelure satinée et la main de son frère entremêlée, contant leurs épopées à la faucheuse acérée. Les images de ce mauvais film ancrées dans sa mémoire lui provoquaient de douloureuses céphalées illusoires. Les cauchemars rythmaient ses nuits, nourrissant l'anxiété et les inquiétudes qu'elle feignait d'ignorer. Une peur latente lui rongeant les os et lui lacérant le cœur émergeait dans le noir. Les démons dansaient sous l'étendue abyssale d'onyx teintée, la rendant vulnérable.

Un bruit sourd réveilla la terreur affleurant à la surface de son myocarde. Les muscles tétanisés et les poumons suffoquant, Haisley sentit une chaleur oppressante lui ensevelir le corps. Les chairs se nécrosaient sous l'angoisse et le sang pulsant dans ses veines se glaça instantanément, laissant ses mains moites agresser les draps blancs et le tambour cogner contre ses tempes. Elle ferma les yeux et inspira profondément, tentant de se soustraire à la douleur lancinante qui lui faisait tourner la tête. Son souffle gonfla sa poitrine et la noya sous cet excès de confiance, insidieuse caractéristique qui la composait avant. Les membres engourdis se réveillèrent de ce court état léthargique, alors que ses battements irréguliers heurtaient désespérément sa cage thoracique dans la violence de l'instant. Se leva silencieusement la douce ardente, quitta ses insécurités en avançant dans les couloirs sombres de cette familière obscurité. Les reflets du croissant lune l'accompagnant dans ce dédale, d'innombrables étoiles cachées sous le rail, éclairaient ces quatre murs pâles et détruisaient leurs formes spectrales. Les manches d'un pull trop grand lui couvraient partiellement les mains. Elle referma inconsciemment sa paume et enfonça ses ongles dans le tissu délavé. A tombe charnelle tremblant sous l'écho et les éclats de verre au son vermeille. Une ombre tapie dans les ténèbres de l'asphalte éclatait ses entrailles.

L'étincelle d'épouvante lui nouant l'estomac se teinta d'audace lorsqu'elle troubla de sa lumière céleste l'empire jais du condamné. Une peinture d'infortune se dessina et brisa de sa pierre le laiton en trente vibrations. Il se tenait là, tel le cadavre de leurs songes, et ses larmes asséchées ne coulaient pas. Nymphe du bois était incapable de bouger, à nouveau paralysée par une angoisse nauséeuse exaltant ses organes. Horrifiée la beauté face au naufragé écarlate dont les couleurs ancrées sur sa peau attisaient l'effroi de la chagrinée. Les sillons amoncelés sur l'arcade sourcilière déchiraient sa pulpe alors que des perles amarantes suintaient sur sa joue gonflée. Il murmurait ce mot interdit et regardait les fragments de son cœur s'écrouler sur ce sol maudit. Il s'était fissuré brutalement, anéantissant les soubresauts de bonheur auxquels elle s'accrochait ces derniers temps. Haisley voulait hurler. Haisley voulait pleurer. Mais ses lèvres n'étaient que désert. Ses prunelles pétillaient d'une tristesse inconsolable qui refusait de l'étreindre. Reflet disparate d'un miroir fendu dont le poids était devenu trop lourd à porter, elle entendait encore résonner les compliments du passé. L'aîné semblait désemparé et crachait un venin acide déraisonné. Prose tranchante laissant une plaie béante dans l'aorte de sa sœur. La culpabilité et les regrets s'immisçaient en elle à une lenteur folle. Elle s'en voulait terriblement de ne pas avoir insisté, de l'avoir laissé naviguer sur cet océan osmosé et de ne pas l'avoir vu sombrer dans ces immensités déchaînées.

Elle courut vers lui et se jeta dans ses bras, se complaisant dans un silence uniquement dû à sa gorge nouée. S'élevant sur la pointe de ses pieds pour atteindre l'astrée, elle glissa ses bras autour de son cou et le serra aussi fort qu'elle le put. « Je suis désolée... » Seuls mots murmurés à l'oreille du blessé. Le parfum qu'elle aimait tant s'était détérioré sous les effluves de sueur, d'alcool et de sang. Elle retint un haut-le-cœur à l'odeur et se recula doucement, prenant ses mains dans les siennes. Elle refusait de les lâcher comme s'il menaçait de s'évaporer à la moindre erreur qu'elle pouvait commettre, lui faisant ainsi comprendre qu'ils étaient éternels. De son pouce caressa tendrement le derme mutilé de ses mains en posant sur lui ses ébènes effrayées. « Ambroise... ? Est-ce que ça va ? »
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esprit enveloppé sous une buée troublante. hallucinations réalistes s'accrochant à ses démons les plus sombres. l'image maternelle collée aux rétines et affolant les souvenirs obscures. le gamin s'étiole, morceaux par morceaux. sa mère est morte. sa mère n'est pas sa mère. sa mère est pourtant en train de le juger, lui et ses nombreux méfaits, lui et ses nombreux vices. goût de fer sur les lippes tordues, ambroise essaie de faire un pas supplémentaire pour accéder à cette femme qu'il aime autant qu'il déteste pour ces mensonges atroces. gamin au bord du styx, à deux doigts de rendre les armes pour rejoindre les enfers jusqu'à ce que deux mains juchées sur un petit corps le retient. silhouette s'enroulant autour de son corps.
les excuses roulent sur les lippes de la silhouette féminine. une question sans réponse. une supplique éteinte. des excuses soufflées mais n'atteignant pas son myocarde tremblant. sensations étranges d'un regard hurlant à son âme éteinte de sortir de sa léthargie. les traits de la matriarche se transforment pour former ceux de sa soeur, sa petite soeur. divine créature, bénédiction sur terre. sa moitié capricieuse, étouffante mais nécessaire, vitale. la beauté de ses traits est gâché par le désespoir. émotion créée à cause de lui, de ses actes et de son état. palpitant cognant jusque dans ses tempes. prénom soufflé pour le ramener à la vie, le sortir de ses propres enfers. mains tendue qu'il attrape au vol, retrouvant la réalité des faits. ses propres faits. gamin tuméfié par ses actes primitifs. gamin qui cherche les embrouilles pour se sentir vivre, ou juste pour ne pas se sentir mourir. lyssa ? il souffle ce surnom affectif sur ses lèvres troublées par les coups reçus. qu'est-ce que... tu fais là ? promesse foutue en l'air de se montrer dans cet état. ambroise n'a pas respecté ses mots. réfugié dans le domaine du paternel wood pour ne croiser personne. pourtant, il y a bien quelqu'un entre ces lieux. cette petite soeur, protégée et protection à la fois. il l'aime, d'un amour fraternel inconditionnel. fraternel, hein. la génétique qu'on remet en cause et qui martèle son esprit. une mère pleurée qui n'était finalement pas la sienne. secret enfoui et le bouffant, des insectes grouillants et dévorant ses entrailles à mesure qu'il s'enferme là dedans.
ambroise est incapable d'ouvrir cette boîte de pandore qu'il ne cesse de camoufler entre ses doigts. j-je... ça va. je vais... bien. bien comme un gamin qui tremble, bien comme un gamin qui est rentré chez son père, prêt à vider son bar pour oublier les démons. bien comme un gamin qui ne cesse de mentir à tout son entourage. je vais bien. répétition pour assurer ce mensonge qui est détectable par n'importe qui. j'croyais... qu'il n'y avait personne. justification étrange pour tenter de décharger la panique et la peur qu'il engendre.
le gamin pensait être seul avec ses pensées.
il s'est foutu dans son propre piège.

@haisley wood
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Fleur d'insomnie. Le fantôme d'une petite fille se tenait au bord des falaises armilles. La caresse du vent faisait voltiger ses longs cheveux transparents et s'envoler sa robe de satin blanc. La lumière du phare, haut-perché sur la colline, éclairait tous les soirs le bateau de leurs âmes fragiles. Une tristesse infinie était peinte sur le visage de l'enfant qui le regardait s'éloigner au gré de la marée et des chants. Un corps refroidi durant ces nuits noires s'était teinté des couleurs de la mort. Lèvres étaient devenues bleues, alors que sa peau cristalline pâlissait au gré des saisons et des dieux. Le cœur nécrosé avait cessé de battre à l'astre levé. Il s'était éloigné, luttant sur les flots déchaînés de leurs adieux négligés. Homme de foi n'était pas rentré ce matin-là, et face au désarroi, l'avait imaginée l'accompagner dans les étoiles.

Haisley lisait en lui la lutte du héros contre ses propres démons. Il avait un regard vitreux dans lequel se reflétait le néant. Il était absent. Naufragé égaré dans les eaux troubles d'un océan qu'il avait créé de sa sueur et de son sang. Le cri désespérément silencieux de la sirène qui, échouée sur ces rochers de sel, l'appelait à se rapprocher d'elle. Sa mélodie désordonnée n'était pas jolie et sa voix éraillée causait de douloureuses asthénies. Elle traçait un mouvement circulaire de ses pouces sur les aspérités de ses mains, espérant que la tendresse et la chaleur de ce contact éveilleraient en lui une force à laquelle se raccrocher. Ses prunelles fatiguées ne montraient que les inquiétudes lui rongeant les chairs. Une seule larme roula sur sa joue lorsqu'elle entendit l'écho du malin. Un soupire de soulagement traversa ses lippes asséchées, laissant son myocarde frapper violemment sa poitrine. Elle retrouvait son frère après l'avoir attendu pendant toute l'éternité. Il semblait sortir difficilement de la torpeur dans laquelle il s'était muré. La poupée balaya cette perle saline du revers de ce vêtement lui camouflant les mains, laissant un faible sourire fendre ses traits maculés de peur et d'étain.

« J'avais besoin de rentrer à la maison. » La douceur passagère de son souffle glissa jusqu'à lui. Elle contemplait avec un dégoût dissimulé toutes les cicatrices ancrées dans l'argile. L'ambre écarlate avait ruisselé sur ses pores et ses chairs tuméfiées nourrissaient les horreurs qui lui attaquaient le cœur. Une nuée de frissons lui traversa l'échine dorsale et remonta jusqu'à sa nuque, lui offrant une sensation désagréable dans les os. Haisley rompit l'étreinte avec finesse, se reculant d'un pas habile afin de lui rendre son intimité. Elle laissa sur lui les effluves d'un parfum fleuri et les arômes qu'elle portait sur elle. Une odeur familière qu'ils avaient connue et le souvenir gravé d'une enfance heureuse. Elle en avait ressenti l'urgence, souffrant d'une nervosité qui ressemblait à un estomac noué. Ces murs entre lesquels elle était en sécurité. Ils avaient gardé ses secrets et l'avaient longtemps consolée. Le monde s'écroulait sous ses pieds. Ses amitiés si fortes, si solides, semblaient lui échapper. C'était le seul endroit dans lequel elle pouvait se rapprocher, alors qu'il lui racontait les bribes effacés de sa mémoire.

Elle croisa les bras contre sa poitrine et le toisa pendant de longues minutes, l'écoutant se convaincre de son état. Le bar entrouvert derrière lui, alors qu'elle observait l'empreinte d'une bouteille négligemment posée sur le bois vernis. « Non... Non, tu ne vas pas bien, Broos. » Comme une claque immatérielle. Plus dure et cruelle qu'elle ne l'aurait souhaitée. « T'as vu ton état ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Elle s'était aussitôt adoucie, n'osant regarder davantage les plaies lacérant sa peau bronzée. Elle avait besoin de l'entendre, de l'écouter, d'arrêter de l'imaginer. L'oubliée voulait être rassurée, préférait penser qu'elle n'était pas en train d'assister à la chute de l'empire doré. « Il... Il faut qu'on te soigne. » Alors elle lui tendit la main pour l'emmener dans leur sanctuaire, là où ils se racontaient ce qu'ils cachaient.

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la maison. propos limpide, courant, simple. d'une simplicité déconcertante n'intégrant plus l'esprit du gamin. la maison. les secrets y courent en même temps que ces fantômes qui l'accablent. l'ambre est dépassé par les ténèbres qui occultent tout raisonnement censé. regard en biais pour saisir la totalité des mots. l'alcool grouillant encore au bord de ses lèvres, s'échappant de son épiderme ardente.
mensonge s'échappant de ses propres lippes. est-ce vraiment un mensonge quand on veut y croire dur comme fer ? ambroise est convaincu d'aller bien. qu'est-ce que quelqu'un qui ne va pas bien ? une personne au bord de la mort, une personne envahie par la maladie. mais lui ? ses raisons ne sont pas suffisantes et la honte l'envahie. le gamin ne va pas bien mais n'en a pas le droit. il ne s'estime pas, ne s'estime plus. mots répétés pour convaincre l'âme soeur. celle qui l'accable de ses bras croisés, bras refermés. jugement acéré, mensonges éclatés en plein vol. mentir à haisley n'est pas une chose aisée pour le gamin. sa soeur, son tout. incapable de la regarder dans les yeux, incapable de la croiser réellement depuis des mots de peur de tout lâcher. bombe qu'il a décidé de garder entre ses doigts. bombe qui ne cesse d'imploser en éclatant son âme esseulée. mauvais endroit... mauvais moment. pas vraiment sa faute. entièrement sa faute. impulsivité mêlée à l'autodestruction. la sensation d'être bien plus vivant sous les coups, shoote d'adrénaline qu'il va chercher de lui-même pour ressentir et accepter son pseudo état léthargique. nouveau mensonge pour protéger l'astre brillant, l'astre précieux.
mains tendue et capturée par l'ambre qui n'hésite pas. doigts abimés, phalanges esquintées. les coups qu'il a donné ont marqué ses mains maintenant tuméfiées. de multiples couleurs y prennent forme, s'imposant sur son épiderme. c'est rien... obtus, têtu. continuer sur la même pente même si elle est terriblement raide. même si au bout il n'y a que le néant. de toute façon, le gamin s'y noie depuis des jours, des mois. main enroulée contre la sienne. froide, douce, innocente. ambroise se sent sale. la salie. l'abîme. l'irresponsabilité sur les traits, la culpabilité le dévorant à coup de dents aiguisées pour briser. son myocarde martèle jusque dans ses tempes. main qu'il retire. effluve d'alcool et d'autres choses berçant et dirigeant. j'veux juste... un verre. celui qu'il tentait de se servir en entrant dans la maison. faits aggravants, ambroise n'est même plus capable de faire semblant d'aller bien. de faire semblant de ne pas planer, de faire semblant de ne pas être sous substances abusives. ça tonne et prend le contrôle. le verre est nécessaire pour arrêter de penser, une bonne fois pour toute. ses gestes sont flous, confus. c'est son âme qui hurle à la décadence et son esprit qui s'éteint en réponse. il n'y a plus que ses mains rouges carmin attrapant une bouteille pour se servir ce verre, devenu seul objectif atteignable de sa vie. misérable vie.

@haisley wood
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Les enfants s'étaient jetés dans le fleuve et ses courants. Ils se tenaient la main et se regardaient sombrer dans les profondeurs du néant. L'obscurité du géant effaça l'être de sa mémoire, alors que le sel océan accueillit ses larmes dans cette immensité noire. Ses phalanges mélusines s'accrochèrent à ce dernier morceau de chair qu'elle espérait retenir, mais le vestige étiolé de cette âme vide lui criait de partir. Fragment disloqué dans les eaux glacées du Léthé. Un cadavre de pierre flottant dans l'antre des oubliés. La naïade surgit à la surface et souffrit sous les brûlures de l'air irradiant ses poumons nécrosés. Elle avait perdu sa moitié. Ces pensées se déroulaient en boucle dans sa tête lorsqu'elle le contemplait de sa tristesse à peine voilée. Une angoisse latente l'étouffait lentement, alors que son corps entier se nouait de douleur sous l'œil désespéré du naufragé.

La funambule était rentrée à la maison depuis quelques jours tout au plus. Elle était venue chercher ce sentiment de sécurité absolue qu'elle avait perdu et la quiétude d'un silence qu'elle n'avait jamais si bien entendu. Tous ces murs étaient bordés d'innombrables souvenirs anesthésiant un cœur en souffrance qu'elle préférait ignorer. Elle souriait dès qu'elle croisait ces photos figées, se remémorant leurs moments passés où une simple promesse scellée reflétait un instant de joie exacerbé. Une joie abîmée par l'usure et le temps. Les gamins avaient grandi. Ils s'étaient éloignés alors qu'il avait traversé le fossé. Le pont s'était effondré et n'avait laissé qu'une distance entre les damnés. Haisley ne voyait devant elle qu'un étranger de l'autre côté. Un homme blessé dont elle ignorait les tourments et les pensées. Bras croisés face à l'égaré, elle écouta sa voix brisée emportée par les vents à l'astrée. Elle ne le croyait pas. Une confiance fêlée comme ces vieux disques rayés que les musiciens tentaient encore d'écouter. Fronçant légèrement les sourcils, elle accepta sa réponse sans chercher à l'affubler d'un mal qui le rongeait déjà. Les corps fatigués luttaient sans fin et menaçaient de s'effondrer au moindre secret qu'il oserait révéler. « Un peu comme tout ces derniers temps... » Les notes d'une amertume lasse entre ses lèvres, frustrée par un instinct lui susurrant à l'oreille que le monde tournait sans elle. Il semblait lui filer entre les doigts comme ces grains de sable attrapés à la volée sur la plage. Elle vacillait dans une incertitude grandissante, se forçant à croire en ceux qui autrefois étaient présents. Le chants des Erinyes ancré dans la peau de la sirène aux yeux larmoyants.

Haisley était pourtant prête à tout pour l'aider, pour le sauver. Elle s'agrippait furieusement à ce qu'ils avaient longtemps été et à ce qu'ils seraient lorsque la tempête serait passée. Leurs mains emmêlées à l'image de ses pensées acides, alors qu'elle sentait sous sa pulpe les aspérités et les égratignures qu'il s'était infligé. L'inquiétude continuait de s'immiscer en elle lorsque le poids des mots se faisait de plus en plus difficile à porter. Était-il fils d'Atlas ? Le destin des cieux à porter sur ses épaules fragiles. Elle laissa sa mélopée glisser sur eux et tenta de l'attirer là où elle pourrait panser les plaies qui le recouvraient. L'écorché retira sa main sans qu'elle ne puisse le retenir. Le flash de ses maux la percuta brutalement et la plongea dans un état léthargique pendant quelques secondes. Le temps de se retourner et d'apercevoir sa moitié vacillant jusqu'au bar trônant fièrement. « Ambroise ! » Appel à la raison dont le timbre dur heurta les murs. Un soupçon de colère fit trembler sa voix alors qu'elle le regardait attraper une bouteille régnante. Elle s'approcha de lui et, de cet orage naissant dans le creux de ses pupilles ébènes, se saisit du goulot pour la lui arracher. « Tu crois pas que t'as assez bu pour ce soir ? » Elle reposa délicatement l'ambre sur le bois vernis et le toisa sévèrement. « Mais qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? » Elle n'attendait pas réellement de réponse comme si elle savait déjà qu'elle n'en obtiendrait pas. Elle se laissait submerger par une colère sourde naissant d'une incompréhension constante, de ses peurs et de cette anxiété dévorante. Une perte de contrôle dont elle n'avait sans doute pas l'habitude. Seule, horriblement seule dans sa tour d'ivoire maintenant chaotique, là où le prince s'était renfermé.


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les vérités sont oppressantes. encore plus quand elles s'échappent des lippes de sa soeur pour cogner contre son palpitant. ces derniers temps, ambroise ne cesse de voguer sur ces eaux troubles. d'être là, sans être là. d'être ailleurs et plus loin encore. le courant l'entraîne sans qu'il ne cherche à lutter, il a baissé les bras même s'il se fatigue à faire croire le contraire. juste pour que personne ne s'intéresse vraiment à ses problèmes, pour qu'on ne s'inquiète pas. après tout, il n'a pas un cancer, il ne perd pas un rein, il n'a rien. rien si ce n'est un myocarde éclaté en morceau.
gamin titubant pour obtenir une dernière dose d'éthanol, gestes confus qui s'égarent sur le bar qu'il a réussi à ouvrir. cette bouteille qu'il a sorti avec succès. pensées étroites, floues et obscures. gamin qu'on sonne. prénom qu'on écrit au fer rouge pour le rappeler à l'ordre. l'impression de croiser la voix tonitruante de sa mère. sa mère ? ce morceau de femme qui s'est fait passer pour sa mère. cette femme qui est décédée dans un hôpital qu'il a haï du plus profond de son être, cette femme qu'il a pleuré et qui aujourd'hui semble être devenue un fantôme le terrorisant. bouteille qu'on lui arrache des doigts. ambroise recule sous les gestes colériques de sa soeur, son dos qui cogne contre le bar.
non, il n'en a pas eu assez. non. il en a besoin de plus. encore plus. tellement plus. ambroise veut se noyer dans l'éthanol pour ne plus jamais rien ressentir. pourtant, chaque matin, quand il ouvre les yeux ? les regrets s'agitent sous son épiderme, tambourinent dans son esprit mais ne l'empêchent jamais de recommencer aussi rapidement. les addictions s'accrochent à ses rétines, s'infiltrent dans son code génétique pour remplacer ce qu'il y avait de bon, de pur. ambroise n'a plus rien du gamin lumineux quand alcool et substances s'entrecroisent dans son enveloppe charnelle. il n'a plus rien d'un soleil. il n'est même plus vraiment une lune. rien qu'un morceau de ciel, celui le plus profond entre deux étoiles brillantes. ambroise soupire, souffle erratique s'échappant de ses lippes serrées. il y a tellement de choses qui ne va pas, mais ce qui le hante majoritairement c'est cette peur. atroce. une peur atroce s'enroulant autour de sa conscience pour l'éteindre. peur de ne pas être à la hauteur, de ne plus être vraiment lui. tout ce dont il était certain s'est envolé. étiré. jusqu'à se briser. j-je... je suis désolé. cas de conscience ou excuse pour apaiser l'inquiétude. ambroise oublie cette bouteille le temps d'un instant. moment de lucidité ou besoin accru d'affection, le gamin s'approche de sa soeur pour enrouler ses bras autour de sa peau. contact un peu brusque d'un corps qu'on ne contrôle plus. ses bras s'enroulent, sa tête se niche contre son cou et son âme cherche à se connecter à la sienne. cherche à retrouver ce qui l'aide à tenir, normalement. excuses à peine soufflée. ses mains sont encore en sang, son visage est tuméfié, l'odeur s'échappant de son corps tangue entre éthanol et fer. tout s'accumule sur les épaules d'un ambroise qui n'avait pas prévu d'être avec quelqu'un.
sa solitude s'égrène ce soir, s'échappe et file entre ses doigts sans qu'il ne puisse la retenir. parce que s'il y a une personne sur cette terre qu'il n'est pas capable de repousser c'est sa soeur.

@haisley wood
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You're not just my better half,
you're the half that makes my life better than the best.


Le miroir se fissurait sous leurs yeux dès qu'ils contemplaient leur reflet. Tristesse profonde inondait le cœur d'un enfant olympien et ses pleurs étouffaient le cri de l'âme disloquée. Elle se brisait en deux morceaux identiques et offraient aux jumeaux une partie de l'autre côté. Une douleur sourde traversait ses chairs fatiguées et réveillait en elle cette angoisse oppressante endormie depuis cent ans. Les spectres du passé dansaient autour d'elle et ravivaient la souffrance de quelques cicatrices oubliées. Le dernier sourire d'une mère mourante hantait encore ses pensées. Les effluves de quelques souvenirs ravageaient son esprit meurtri, mais se ravivaient en un flash dès qu'elle le regardait. Leurs peaux hâlées avaient perdu cet éclat de soleil et étaient devenues pâles. Leurs prunelles étaient vides et terrifiantes, leurs mots étaient de fausses promesses et de jolis mensonges. Leurs visages étaient insomniaques et creusés. Haisley fût prise de tremblements lorsqu'elle entendit les excuses désarticulées de son frère. Une perle de sel tomba sur sa joue et caressa son épiderme d'une douceur familière. Il mentait, tout en elle le lui hurlait. Il ne s'excusait que parce qu'elle assistait à ce spectacle désastreux dans lequel il rêvait de ces saveurs édulcorées pour anesthésier sa chute. Il lui mentait comme leur mère l'avait fait quelques années plus tôt lorsque, trop faible, elle était incapable de se lever, mais leurs promettait de rentrer à la maison.

Ces pupilles remplies de larmes se fermèrent instantanément lorsque le gamin s'approcha et la prit dans ses bras. L'étreinte se referma sur elle alors qu'il dissimula son visage dans la courbe de son cou. Ce parfum d'alcool et de sang attisa le battement frénétique de son palpitant. La gangrène se propageait en elle. Une peur irrationnelle et carnassière imprégna ses fibres et ses artères. Haisley le serra à nouveau contre elle, s'accrochant désespérément à ses vêtements imbibés de sueurs. « Tu mens comme maman... » Un murmure volatile que la plus jeune parvint à peine à prononcer entre ses lèvres tremblantes. Elle lui en voulait, elle lui en voulait terriblement parce qu'il lui échappait. Elle ignorait ce qu'il s'était passé pour qu'il se jette du haut du mont, pour qu'il se noie en pleine mer dans cette eau gelée, pour qu'il s'écrase violemment contre les rochers. Ils avaient toujours été deux et leurs myocardes avaient cessé de vibrer sur la même fréquence. Les secrets s'étaient immiscés comme ces serpents aux dents acérées crachant un venin mortel. Elle le repoussa après de longues minutes, laissant le barrage céder et les peines disparaître. Elle s'essuya les joues sur ce pull bien trop grand qui faisait illusion et l'admira à nouveau. Son frère, son héros. Le visage usé, abîmé et cette détresse qui ne quittait pas ses ébènes. « On va te soigner ? » C'était plus une supplique qu'une simple demande, mais elle voulait son accord parce que c'était peut-être la seule chose qui lui ferait du bien en ce moment.


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palpitant déchiré, morceaux suintant d'une plaie ouverte. le rouge carmin incolore et indolore s'échappe de ses démons pour emprisonner sa vie et son âme. pauvre effluve qui hurle dans sa prison presque dorée qu'ambroise constitue un peu plus encore. à coup d'éthanol et d'herbes interdites. son corps qui s'accroche à son repère de toujours, cette âme bienveillante. beauté pure, âme soeur qu'il pensait éternelle. il s'y accroche, s'agrippe. ses jambes ne le tiennent plus, son âme s'essouffle. cri sourd qui ne fait aucun boucan. rien. pourtant l'hurlement s'étend dans ses entrailles abîmées. il ment.
comme maman.
elle a raison, haisley. leur mère est une menteuse. elle est cette femme qui leur a menti, à tous les deux. à tout le monde. cette mère avec qui finalement il ne partage aucun lien de sang mais une psychologie similaire. il ment à son entourage, il ment à sa soeur et ses amis. gamin incapable d'assumer de ne pas être le "fils de". de n'être qu'un morceau de quelque chose qu'on a échangé contre quelques billets.
léger hochement de tête quand ses iris larmoyants s'imposent dans les siens. ambroise accepte de se laisser faire cette fois. ou plutôt, il accepte de tourner le dos aux démons aux douces saveurs alcoolisées pour suivre son éternel phare. main tuméfiée qui cherchent la sienne et la trouve sous la couche de pull. il attrape ses doigts pour se laisser guider, à son rythme. maison de leur enfance qu'ils connaissent par coeur. le frère et la soeur wood s'échappent jusqu'à l'étage. les marches sont une épreuve qu'il passe finalement sans encombre. gamin habitué à cet état second qu'il côtoie depuis des mois maintenant. ambroise se laisse tomber contre la baignoire, rate le rebord. son corps s'étale par terre. dos contre le rebord de la baignoire, fesses sur le tapis de salle de bain. un soupire s'échappe de ses lèvres, las. fatigué. maman elle t'a menti ? douce voix, fin murmure. vérité accablante qu'il cherche et qu'il tente de découvrir. il creuse, ambroise. pour découvrir ce qu'il ne sait pas, ce qu'il voudrait savoir, ce qu'il ne comprend toujours pas. ambroise s'acharne sur ses chaussures qu'il retire pour se libérer. sa veste aussi, contre laquelle il se bat, se débat et gagne à moitié. ambroise est éreinté. papa aussi il ment. aucune question, simple constat. homme d'affaire, avocat d'un grand cabinet qui s'attèle et travail avec acharnement. et qui ment. ment pour le bien de son métier. ment pour le bien de sa famille.
et c'est pour ça qu'ambroise ment. il ment pour ne pas contaminer cette famille, pour ne pas briser ce qu'il en reste. il ment et embrasse sa condition, la fait taire avec ses propres moyens. des moyens creux, vides de sens pour la plupart de son entourage. personne ne le comprend et ambroise déclin. s'effondre. tu mens toi ? nouvelle question. est-ce qu'elle sait des choses qu'elle ne garde que pour elle ?
@haisley wood
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Les murs immaculés de la maison s'approchaient lentement dans le silence de la nuit. Les pièces autrefois immenses lui semblaient si petites. L'âme déchirée entre ces pleurs et leurs cris, alors qu'elle se brisait sous l'étau se resserrant autour d'elle. L'air quittait cette étroitesse, laissant un palpitant douloureux danser sa frénésie absurde. Poumons en manque, brûlés, asphyxiés. Gorge nouée et asséchée. La sirène hurlait l'écho de cette douleur lancinante lui transperçant le corps, mais son piano cassé reflétait l'absence de sa favorite. Mélopée oubliée dans les étoiles de leurs prunelles noires. Si ordinaires et terriblement similaires. Ambroise était son phare dans les ténèbres tapissant leur crépuscule. Un marin naviguant sur les eaux troubles de ses traumatismes, et il jetait cette ancre à laquelle elle s'accrochait dans le noir. Silhouette naufragée dérivant sur des flots agités. Maintenant fantôme errant sur le sel de la mer, là où ses chairs dérivaient à l'agonie. D'innombrables ecchymoses tuméfiant le visage de celui qu'elle avait aimé, les entailles profondes caressant son derme et le parfum nauséabonde du sang sur sa joue creusée. L'ange l'attirait dans les hauteurs de cette tour d'ivoire dans laquelle elle se cachait ce soir.

Ils montèrent vers les cieux orgueilleux d'un endroit toujours plus petit, frôlant les courbes dessinées dans le marbre et l'or du mont olympien. La vélane attira le prince au sommet, serrant sa main dans la sienne. Le bruit de ses pas dissimulés dans les siens, mais elle ne se relâcha qu'à l'instant où ils entèrent dans la salle de bain. Elle fouilla dans les armoires à la recherche de pansements et de désinfectant, ignorant à peine le vacarme se jouant derrière elle. A travers le miroir elle le vit s'effondrer. Il glissa contre la paroi lisse de la baignoire, triste, désemparé. Un mince sourire aurait voulu peindre ses lèvres mais ne vînt jamais. Haisley n'avait plus la force de le rassurer, de lui offrir l'instant de paix qu'il semblait chercher. Elle attrapa une serviette qu'elle humidifia avec soin et s'installa sur le sol froid, en face de l'animal blessé. Il était las, fatigué. Ses cernes ressortaient sous la couleur de ses bleus. Les mots résonnèrent entre eux, alors qu'une désagréable sensation traversa son échine. Elle s'approcha doucement du loup effrayé et caressa ses traits sous le réconfort du tissu. Les traces de son combat s'effaçaient à peine. Ses iris cuivrés le fuyaient. Leur mère avait menti. Leur mère les avait trahi. La plus jeune repensait à ce regard brillant dans lequel elle avait vu les étoiles. Un regard rempli d'espoir accompagné d'une esquisse fébrile. Un regard éteint dès le lendemain. « Elle avait promis qu'elle rentrerait à la maison... » Un souffle à peine audible. Un secret qu'elle préférait taire.

Les yeux en fuite. Elle était incapable d'affronter son frère, Haisley. Ses nerfs menaçaient de lâcher et ses larmes de dévaler leurs falaises à n'en plus finir. Les souvenirs la torturaient, son esprit agonisait. Elle avait désespérément besoin d'air. Elle s'arrêta, le laissant se débattre contre ses propres démons avant de l'aider à retirer sa veste. L'enfant continuait à lui poignarder le cœur. Elle le regarda enfin, fronçant légèrement les sourcils parce qu'elle ne comprenait plus ce qu'il racontait. Une réponse qui ne venait pas, alors elle prit un coton et du désinfectant pour appuyer là où ça faisait mal. « Il ment ? » Au présent. « Il ment sur quoi ? » Elle nettoyait sa plaie béante à l'arcade, attendant une réponse de sa part. « C'est pour ça que t'es dans cet état ? Parce qu'il te ment ? » Les épaules affaissées et une moue désolée. Elle l'encourageait comme elle pouvait à lui dire tous ses secrets. La nymphe s'installa confortablement et laissa les minutes défiler. « Je mens pas, pas à toi. Mais toi, Ambroise ? » Les genoux relevés contre sa poitrine, entourés par ses bras. Elle n'était pas sûre de pouvoir entendre ce qu'il pourrait lui dire, de voir sa confiance déjà fissurée s'éclater contre la pierre.

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