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flamme éteinte (ambroise)

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“ flamme éteinte ”
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nuit étouffante. Harassante. Chaleur ardente, hiver déjà bien loin, Nana sort un petit paquet de poudre blanche de sa poche, le donne au gamin venu aligner les billets pour payer sa dose. Elle se déteste, un peu plus à chaque fois. Déteste l'idée de rendre ces gosses accro à cette poudre. Accro à la sensation d'anesthésie. Hypocrisie au creux du coeur, ne vaut pas mieux que toutes les âmes qu'elle croise sur son passage, pilules qu'elle ne cesse d'avaler, au début pour ôter la douleur physique, ensuite pour retirer les mauvaises émotions. Le gamin repart avec son paquet et elle jette un oeil à sa montre. Encore deux heures à traîner sur l'asphalte, capuche sur la tête et sweat large, elle se camoufle comme elle le peut, la honte embrigadée sur son corps et autour de son âme. Elle regarde le bout rougeoyant de la cigarette, s'extasie de la couleur chaude qui irradie dans la nuit, yeux azur contemplant ce bâton de mort, jusqu'à ce que le regard soit attiré par une silhouette.
Pâleur de son regard qui s'y arrête, une ombre reconnue, un enfant parmi tant d'autre venu acheter sa dose. Regard sombre qu'elle croise quand elle le fournit, pas de prénom pour le mettre sur son être, pas de mot pour le décrire, seulement une âme croisée sur son chemin. Mais ce soir l'âme est mal en point. Regard fiévreux, corps qui a du mal à tenir droit, cigarette qu'elle retire de ses lèvres et éteint pour venir s'approcher de lui. L'inquiétude qui se dessine sur son visage, en posant sa main contre l'épaule du brun. hey, tu vas bien ? yeux qui se plissent pour l'observer, soulevant légèrement sa capuche de son visage pour pouvoir l'observer. Trop large pour sa petite tête blonde, trop large pour la femme qu'elle est censée être, ressemblant presque à une gamine, se fondant entre ces jeunes du quartier pour vendre de la poudre magique. poudre toxique surtout.
Dettes accumulées, pression derrière ses épaules pour les rembourser. Temps qui se creusent, et plus beaucoup de possibilités pour s'en sortir, l'étau se referme dangereusement. Elle pose sa main contre son front, constate la chaleur de sa peau. température anormale, regard fou, mauvaise descente. mauvaise dose surtout. tu as une adresse ? je peux te ramener quelque part ? trop investie. culpabilité qui l'étouffe. ce n'est peut être pas elle la dose de ce soir, mais toutes les autres ? toutes celles vendues ? il y'en a tellement qu'elle ne pourrait les compter. visage qu'elle attrape entre ses doigts quand le regard glisse trop loin, quand les iris ne sont plus tout à fait aussi nettes. regarde-moi. Tu m'entends ? panique au coeur, contrôlée derrière le visage froid et la peau pâle, consciente de tenir peut être un fil de sa vie entre ses doigts.

 


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parfum entêtant. lumière vacillante. vision vaporeuse s'étirant sur chaque nouvelle invasion. gamin tanguant. gamin souffrant. nouvelle dose ingurgitée pour survivre. la dose de trop, erratique. elle enfle et accuse le myocarde d'être le responsable de tous les mots. téléphone entre les doigts, destination inconnue, incertaine. les numéros qui défilent sous ses yeux fatigués. lyssa, elle ne lui répondra pas. elle ne veut plus lui parler. nouveau coup de poignard s'enfonçant dans la plaie encore suppurante. liquide carmin rougeoyant, venimeux. nouveau numéro. cam, la traitresse. trahison aux goûts amères presque enivrant. comme si l'oxygène avait été retiré pour être remplacé par du dioxyde de carbone. le gamin suffoque. rancune tenace, le noyant sous une pluie diluvienne de regrets. nova, l'étoile brillante. intouchable. celle qui saisit mais qui ne peut pas être approchée. ambre continue de défiler les numéros dans son téléphone, à la recherche de la personne qui l'aidera. qui ne le jugera pas. les noms défilent et le gamin se retrouve coller contre un mur. incapable d'avancer. le brouillard est lourd, créé par un esprit empoissonné aux substances les plus dangereuses sur terre. après les sentiments.seo et ses questions qui ne cesseront plus si le gamin est encore retrouvé dans cet état lamentable. puis jairo, l'obsession nouvelle qu'il voudrait effacer.
téléphone rangé rageusement, dans la mesure du possible. gestes confus, aléatoires. le gamin continue de marcher jusqu'à ces rues inconnus alors qu'on l'accoste.
une main sur son épaule. une silhouette large. sweat, capuche. le gamin est déjà en train de fouiller pour trouver son portefeuille et le délivrer sans combattre. ce soir, ambroise n'a pas la force d'armer les poings et survivre. ambroise est désemparé, désespéré. sans sa soeur, il n'est rien. longs cheveux blonds dévoilés, étau renfermant son visage. paupières papillonnants. j'ai... personne. murmure éreintant, blessant. la vérité criarde s'attaquant de nouveau à ses entrailles. une main, survivante, qui s'accroche au pull trop large recouvrant la silhouette. je veux... j'veux une autre dose. j'ai de l'argent. tout éteindre. tout arrêté. le gamin est prêt à donner son portefeuille, sa montre, ses chaussures, son téléphone. peu importe. pour enfin toucher la délivrance du bout des doigts, pour enfin arrêter la douleur d'être ce putain d'être incompris, incapable de s'expliquer. valeurs troublées, survie erratique. myocarde battant trop vite. donne moi de la poudre. nouveaux gestes confus pour sortir un portefeuille de sa poche. pochette de cuir qui tombe par terre, rejoignant le bitume. gamin pas suffisamment éclairé. l'étoile a beaucoup trop brillé jusqu'à s'épuiser. il se baisse un peu, tangue. s'il se baisse plus encore, il tombera et sera incapable de se redresser. ambroise veut juste s'acheter une dose, une dernière dose. à qui est-ce qu'il manquera ? lyssa, cam, nova, seo pour sûr. pourtant les prénoms s'effacent. les prénoms n'ont pas la force de le garder en vie. pas ce soir. ses démons gagnent.
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“ flamme éteinte ”
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Gamin acculé, retrouvé esseulé dans une ruelle sombre, personne ne devrait le laisser seul dans cet état. Solitude qui n'est jamais la bienvenue dans cet état. Ce visage qu'elle attrape entre ses doigts pour en comprendre les contours, pour comprendre que dans le regard l'absence et le désespoir sont là. Personne. mot troublant. criant de vérité. mot assassin qui percute le coeur. Personne. et ça l'accable. l'abat. Ce gamin plus grand qu'elle mais qui porte déjà la misère du monde sur ses épaules. Trop jeune pour souffrir comme ça .Trop jeune pour hurler sa peine en se faisant du mal à coup de substance. Regard qui un instant lui rappelle Arès. Manos. Mauvais souvenirs qu'elle chasse d'un clignement des yeux.
Il s'agrippe à son pull large et elle pose lentement ses mains contre les siennes. je ne peux pas te donner une autre dose. il se débat. Avec son porte feuille, sa poche, manque de tomber, à la dérive et perdu il titube dangereusement vers une pente trop difficile. Une pente sur laquelle il pourrait ne jamais se relever. Poly refuse de le laisser faire. refuse d'être la dernière main à lui donner la mort. sentence dont elle ne pourrait se remettre. coup inexplicable au myocarde. je n'en ai plus. mensonge du bout de ses lèvres, elle se baisse pour récupérer le porte feuille en cuir, se permettre de l'ouvrir pour vérifier son identité. ambroise. ça sonne céleste. ça sonne indélébile. elle cherche des papiers, une adresse, un endroit où elle pourrait le ramener. Quelques informations qu'il n'est pas difficile de trouver dans une porte feuille. Poly se redresse, le rattrape de justesse en posant ses mains contre ses épaules. Ambroise. c'est bien comme ça que tu t'appelles n'est-ce pas ? yeux clairs qui cherchent les siens, qui cherchent un éclat de lucidité. Tu es en pleine descente. Ce que tu ressens est normal. Accentue ta peine. ne te laisse pas happer. un nouveau murmure pour ne pas briser le silence de la nuit, pour ne pas venir perturber plus encore son esprit fissuré, fracassé, esprit qu'elle voudrait aider. Je vais te ramener chez toi. l'aider à retrouver son chemin, peut être qu'en dormant ça ira mieux. pensée un peu naïve, des rouages qu'elle ne maîtrise pas tout à fait, essaie de ne pas se faire happer par sa peine, bien trop réceptive à la détresse, au besoin, à l'aide et la nécessité. Beaucoup trop investie, pourrait se damner pour un sourire. elle tend doucement sa main vers lui, léger mouvement de ses doigts pour l'inciter à la prendre. viens avec moi. elle ne le laissera pas tout seul sur le bitume froid.
Elle ne le laissera pas tout seul à attendre la fin. la délivrance. Poly se fait justicière de la nuit, ou juste heureuse coïncidence. au bon endroit. au bon moment.


 


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non. voix frêle. il n'y a aucune autorité venant alarmer le garçon, pourtant ce non propage une sensation de vide intense dans ses entrailles. myocarde au bord des lèvres, ambroise ne demande pas tant de choses. portefeuille déjà prêt à être dégainé pur obtenir sa dose, il paiera n'importe quel prix tant qu'on le sort de sa léthargie. la dose qu'on lui refuse. les poches sont vides, aussi vite que son esprit. gestes confus, le portefeuille finit sur le sol et ait ramassé par la nouvelle venue. silhouette féminine en quête de bons sentiments. ambre ne le remarque pas, incapable d'envisager les autres. il n'y a que lui, dans cet espace temps. il n'y a que ses maux et ses nombreux vices. silhouette indélicate qui tangue, rattrapée de justesse. un prénom qu'il reconnait. le sien. hochement de tête ou ce qui s'en rapproche le plus pour confirmer les mots. ambroise wood. gamin solaire. ambroise wood. gamin éteint.
aucune lucidité, aucune clairvoyance. le gamin est dépassé par les évènements. volonté de toute éteindre, de tout ravager alors que la gestuelle est floue, méprisable. main tendue. une destination. ambroise saisit la main levée. la seule encore debout, encore capable. ambroise s'en emparre. il veut rentrer chez lui.
mais ce dont il a besoin surtout ? c'est d'éteindre les démons pullulant son esprit. ils grouillent, s'amassent et triturent son âme à chaque nouveau pas. la lumière l'éblouit tandis que la silhouette semble briller de mille feux. morceau d'ange de la rue se baladant sur le bitume. tu... tu n'as vraiment plus rien ? nouvelle réclamation, nouvelle tentative. le non n'était pas suffisant. les suspicions grouillent sans aucune légitimité. la silhouette de l'ange aurait pu fouiller son portefeuille, prendre des billets et s'échapper. mais l'esprit est bien trop embué par les substances pour raisonner convenablement.
un pas après l'autre, ambroise se rapproche de son immeuble. quartier huppé, riche. merci le patrimoine génétique ou presque. merci à ce menteur de père de l'avoir lâchement acheté pour combler et cacher les vices. réputation en sécurité. gamin remplis d'insécurités. un résultat clivant. tu dealais... mais t'en avais plus... trouble augmenté. le gamin ne veut pas être raccompagné chez lui. il veut qu'on lui donne ce qu'il désire. qu'on éteigne les démons et les pensées sombres. corps qui tangue encore et encore, se raccrochant parfois de justesse à ce pull trop large qu'elle porte. ses cheveux aux couleurs des blés chatouillent son visage. tu m'raccompagnes pour... me voler ? nouvelles suspicion. peut-être que son portefeuille n'est pas assez. peut-être qu'elle a envie d'avoir plus comme... de gratter dans cet appartement luxueux où elle trouvera mille et une choses plus agréables et utiles à voler. ambroise soupire sur le trajet jusqu'à arriver devant son immeuble. c'est à ce moment qu'il décide de se laisser tomber sur le sol. son dos qui glisse contre la bâtisse, il est fatigué. éreinté. il n'a plus envie de bouger. laisse moi... pour qu'il puisse s'échapper et trouver une âme plus charitable. moins bienveillante.
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Une dose refusée. Il n'est pas question d'aider cet enfant à se détruire, c'est ce qu'il est à ses yeux, un enfant. Polyna refuse de devenir un ange de la mort pour cet esprit qui a encore beaucoup de choses à vivre. Il ne le voit pas, ne le sent pas, à cause de son esprit embrumé par la drogue, par la peine, détresse qu'il respire jusqu'à sa façon de se tenir. Une main qui récupère la sienne, il faut rentrer. L'air froid de la rue est bien trop morne et sombre pour l'ange échoué sur le trottoir, le couer à la dérive et l'âme en pagaille. non. un nouveau mensonge. Pour une cause qu'elle juge bonne. Pour une raison valable. Il n'aura rien de plus ce soir. La consommation a suffisamment été excessive, assez pour qu'il soit désemparé, pour que tenir sur ses jambes surviennent d'un miracle. D'une force qu'il possède encore en lui.
Un immeuble luxueux, plus que ce qu'elle ne pourra jamais s'offrir. Vie à l'opposée de la sienne, gamin qui pourrait posséder le monde mais qui s'enroule dans le malheur, elle se demande ce qui vient bousculer son âme de cette façon. Ce qui lui fait tant de mal. Qu'est-ce qui fait que la douleur prend tant de place ? Coeur dérivé. Mal exacerbé.
Conclusion qu'il tire seul et à laquelle elle ne répond pas. Pour ne pas attiser davantage les envies de poudre de ce garçon.Ambroise. ça sonne céleste. divin. mais la flamme n'est plus là, relégué au second plan et anesthésié par les effets de la drogue. Ravage monstrueux sur l'âme et le corps. Et elle y contribue. Chaque nuit. Elle deale en échange d'argent. Pour raccourcir les dettes de ce père décédé, démon hantant encore ses nuits. Il se raccroche à son pull avant de chuter et ses mains se posent contre ses bras pour le maintenir, l'empêcher de rencontrer le trottoir de trop prés, son regard bleu s'arrêtant sur le visage du gamin. Je ne veux pas te voler Ambroise, seulement te ramener chez toi. Elle pourrait profiter de son état, c'est vrai, mais elle n'est pas encore assez désespérée. Pas encore ? ça viendra certainement. Mais pour l'instant, elle refuse l'abattement. Il se laisse glisser parterre, dos contre le mur de son immeuble et la blonde s'assoit au sol à son tour, à côté de lui. Pourquoi elle cherche à le secourir ? Par bonté d'âme peut être. Parce qu'il lui reste encore de l'humanité. Elle croit encore que chaque personnes à quelque chose à offrir. Je ne vais pas te laisser tout seul. elle souffle, en passant lentement ses doigts contre les cheveux brun d'Ambroise, dégageant les mèches qui lui tombent sur le visage. Tu devais être terriblement triste pour te mettre dans cet état. Il n'a pas l'air d'un camé, pas assez pour prendre de la poudre jusqu'à ne plus se sentir lui-même. Il ne reste que quelques petits pas à faire pour arriver chez toi. Il n'est plus si loin que ça. laisse moi te ramener en sécurité et je te laisserais tranquille. Elle veut seulement s'assurer qu'il soit à l'abri.

 


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âme écrasée sur asphalte. bitume rugueux éraflant l'épiderme, douleur inconnue. à peine ressenti. corps anesthésié. débat inconscient au centre de cette rue respirant l'argent. ambroise refuse de l'aide. refuse qu'on l'aide. l'envie de monter chez lui est ardente mais celle de s'échapper pour trouver cette dose manquante l'est encore plus. esprit maculé d'espoirs incompris. plus personne ne le comprend, plus personne ne veut le comprendre. connerie après connerie. le gamin continue sur cette voix infâme, intensifiant un peu plus encore ses méfaits, ses vices. destruction ouverte. précieuse. celle qui l'anime. démon soufflant sur son épaule depuis des mois pour l'entraîner dans les méandres. addictions déployée, chouchoutée et accueillie minutieusement.
tête qui tangue signifiant non. puis oui. puis non. doux contact contre ses quelques mèches qui ne veulent plus coopérer. ce corps qu'il abîme à mesure que les jours passent. enveloppe corporel acheminé vers la fin d'extase. la plus dangereuse. le gamin se laisse faire. presque bercé par les mots. sa tête qui tangue jusqu'à s'appuyer sur l'épaule de la silhouette féminine. ange déguisé en faucheuse. les paupières se ferment, presque paisiblement. ambroise pourrait rester dans cette rue. l'envie d'en sortir n'existe plus. son lit l'attire. les douces couvertures, l'odeur de linge propre. son esprit s'égare, rapidement.
il veut sa soeur. il veut les bras de sa soeur, ses mots et son réconfort. il a besoin de sa force, cette force inconditionnelle, impressionnante. ambroise n'est plus un passionné, même plus vraiment une personne. souffle qui s'échappe de ses lippes. je voulais juste... une dose de plus. murmure éteint, emprunt de faiblesse. cette faiblesse cristalline, à deux doigts de s'effondrer. nouveau souffle. confection nocturne sous la surveillance de ses meilleures amies. les étoiles. d'accord. nouveau mot. le gamin reprend un morceau de courage et d'énergie pour se redresser. pas seul. il le croit. mais c'est faux. incapable de réellement tenir sur ses jambes tout seul. ses clés qu'il balade devant ses eux pour trouver le badge et entrer. première étape de franchie. hall de l'immeuble. l'ascenseur. il martèle le bouton à plusieurs reprises. c'est le huit. le huit. et ça... la clé. et ... je suis fatigué. gamin qui ne combat plus vraiment. gamin alcoolisé et bien pire qui referme ses yeux pour trouver les doux bras de morphée. peut-être qu'elle voudra bien l'accueillir elle. gamin en mal d'amour, rejeté. acheté. les mots sont difficiles à digérer. âcres, emprunt d'amertume. ambroise ne veut plus les entendre et pourtant ça tourne en boucle dans son esprit abîmé ne lui laissant aucun choix. obligé de les affronter... chose qu'il refuse. alors il se shoote de plus en plus, pour les affronter autrement: à coup d'oublis. gomme magique qu'il recherche à chaque tombée de nuit.
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Tristesse lancinante qui marque la peau et l'âme. Ses doigts s'égarent contre les mèches brune, tentant de calmer l'enfant troublé. l'enfant meurtri. enfant déambulant dans les méandres de la nuit. Assis contre un morceau de mur, elle tente de comprendre. De cerner ce qu'il peut se passer dans l'esprit tourmenté, torturé. Cet esprit qui ne peut plus réfléchir correctement tant la douleur semble instable. lancinante. détestable. Son visage tombe contre son épaule et Polyna ne bouge pas, tournant son visage pour le regarder. Regard hagard et esprit réclamant la dose de plus. Celle qui fera toucher le nirvana. Celle qui éteindra la vie pour de bon. Elle ne peut pas la lui donner, la lui accepter, Polyna refuse de faire ça. La culpabilité est déjà là, à chaque fois qu'elle donne cette poudre à ces gosses, plus souvent trop jeunes que trop vieux. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Comment le monde a t-il pu tourner et dégénérer de cette façon ? C'est effrayant à y penser. Perturbant aussi. Faisant partie elle aussi des affreux rouages du système, marchandant du rêve contre quelques billets vert. Des dettes sans fin. Des dettes qui la mèneront à sa perte. tu n'en as pas besoin Ambroise. un léger murmure à son encontre, passant légèrement ses doigts dans ses mèches sombres. tu ne t'en rends peut être pas compte maintenant, mais crois moi, ça ne vaut pas le coup. cette dose. Cette tristesse. ça n'en vaut pas le coup. Il ne peut pas se détruire comme ça.
Ce manque. Elle le saisit. Le comprend. Ces anti douleurs qu'elle prend à longueur de temps, pour cette cheville cicatrisée depuis longtemps. Douleurs fantômes, dans sa tête. Douleurs qui se font parfois réelles, parfois imaginations. Accro à ces anesthésiants qui n'ont rien de naturel mais qui procure une sensation de bien être quand même.
Ils se redressent, un immeuble gigantesque et un ascenseur sur lequel elle appuie pour aller au huitième étage, le genre de tour si haute que chaque étage respire un peu plus l'argent. le luxe. un morceau de plus. Elle prend les clés qu'il lui donne maladroitement, passant un bras autour de sa taille pour le soutenir. Une porte qu'elle ouvre pour découvrir un appartement immense. Bien trop grand pour une seule personne. Mais c'est là qu'il vit pourtant. Elle pose les clés sur le meuble de l'entrée, retirant sa capuche de sa tête, personne ne peut la voir ici. Aucun risque qu'on la reconnaisse. Et ce gamin ? Il ne se souviendra jamais d'elle, effet de la drogue qui lui sauve peut être la mise ce soir. Polyna l'aide à se déplacer, tant bien que mal, jusqu'à la chambre qu'elle fini par trouver. Il faut qu'il s'allonge, qu'il dorme, qu'il puisse se reposer surtout. assieds toi. elle souffle doucement, appuyant légèrement sur ses épaules pour l'inciter à s'abaisser, s'installer, regard dans le vide, qui pourrait l'effrayer si elle n'avait jamais rien vu de semblable. Mais les nuits se ressemblent, s'assemblent, et soir aprés soir, elle les voit. Les fantômes qui broient du noir.
La blonde s'agenouille devant le lit pour poser ses doigts sur le tissu de son haut, il doit l'enlever, la température de son corps à augmenter. Il était brûlant de fièvre dans cette ruelle. lève tes bras. elle murmure finalement. Pourquoi personne n'est là pour s'occuper de lui ?



 


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fantôme de son propre esprit qui commence à s'éteindre par manque de stimulants. ambroise finit par faire confiance à l'inconnue. il cesse de se battre, rend les armes et laisse son corps se faire bouger de droite à gauche pour rejoindre un appartement payé par un père trop absent. ambroise est censé être grand et mâture. gamin encore incapable de se raisonner et d'accepter les souffrances. les tumultes s'accrochent à sa peau.
corps qu'on installe contre le lit pour qu'il se repose. il en a besoin. l'ange est une poupée blonde beaucoup trop bienveillante pour son bien. une poupée blonde aux poches vides. ambre avait besoin de cette dose en plus. peut-être que ça aurait été la dernière mais... tant pis. il la désirait, plus que tout.
ses fesses s'écrasent au fond du matelas hors de prix, ses iris s'accrochent à l'ange gardien et la détaillent sans réussir à assimiler quoique ce soit. pas sur qu'il se souvienne d'elle. ou de quelqu'un d'autre.
bras qui se lèvent sous sa demande. il tente en tout cas. gestes mal assurés et un peu brusques qui rendent les choses un peu plus difficile encore. mais son pull finit par être retiré et glissé dans un coin de cette pièce déjà dans un état lamentable. un morceau de tissu en plus au sol ne fera aucune différence à ce stade, soyons clair. il observe encore l'ange blonde, glissant ses doigts contre le poignet. ou l'avant-bras. ou peut-être la main. pas sûr. tout est trouble et la pièce semble tourner. vision jouant sur un looping inarrêtable. c'est quoi... ton prénom ? parce qu'il ne veut pas l'oublier, elle. ce morceau de femme qu'il a agressé d'une certaine façon à cause de ce manque qui collait à sa peau. il ne veut pas oublier son prénom ni ce qu'elle vient de faire pour lui.
ce n'est pas grand chose. juste.. le ramener chez lui en un seul morceau. mais il n'y a pas beaucoup de personnes qui auraient fait ça sans lui faire les proches. une habitude ces derniers temps de perdre ses monstres et ses billets verts. on le vole, on le pille mais tous ces gestes n'atteignent pas son âme brisée par les mensonges et les peurs. ces peurs du futur qui se dessine et qu'il ne saisit pas. qu'il ne veut pas saisir. c'est sa propre identité qui est remise en jeu.
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Ses doigts qu'elle glisse sur le tissu fin pour l'aider à le lui retirer. Ce pull qu'elle laisse au sol, au milieu des autres vêtements qui y traînent. Elle ne fait pas attention à l'environnement qui l'entoure. La seule chose qui lui importe c'est qu'il ne succombe pas à toutes les doses qu'il s'est injecté. Beaucoup trop. Un état déjà déplorable quand il est venu la trouver. La main du brun encercle son poignet et la blonde le regarde de ses yeux clairs. Un instant. Nana. Ce sera bien plus simple à retenir dans son état. Enfin, s'il se rappelle d'elle le lendemain matin. Ce n'est pas sûre.
Elle pose ses mains contre ses épaules pour appuyer doucement dessus. L'inciter à s'allonger dans le lit. Il doit dormir maintenant. Elle remonte le drap contre sa peau, le bordant comme un enfant. Sa détresse la touche. Elle n'arrête pas de se demander pourquoi.
Pourquoi cet état ?
Pourquoi cette tristesse ?
Pourquoi toutes ces doses ?
Des questions qui resteront sans réponses. Elle regarde les yeux du brun se fermer. Polyna pourrait partir. Rentrer chez elle. Mais cette nuit pourrait être décisive pour lui. La blonde se redresse, retire ses chaussures pour les laisser dans l'entrer, puis son sweat qu'elle pose sur une chaise dans le salon. L'appartement est immense, beaucoup trop pour un gamin. Seul. Cette solitude est frappante. Déambule sur tous les murs de cet endroit. De la pagaille au sol jusqu'à l'allure impersonnelle. Pas de photos. Pas d'objets qui pourraient lui donner un indice sur la personnalité de ce garçon. Rien. Polyna retourne dans la chambre, tire une chaise jusqu'au lit, et s'installe. Polyna ne dort pas beaucoup. Seulement pas intermittence. Ses paupières se ferment. Puis se rouvrent. Il n'a pas l'air de rechuter. Elle glisse parfois ses doigts dans ses cheveux sombres. Les repousse en arrière pour dégager son visage.
C'est quand les premiers rayons du soleil percent à travers la fenêtre qu'elle se redresse. Elle n'a pas dormi, la fatigue est présente. Mais elle sait maintenant qu'il ne laissera pas la vie dans cette histoire.
C'est rassurant.
Elle se sent mieux maintenant.
La blonde s'échappe dans la cuisine pour aller faire couler du café, elle pourra ensuite partir. Ira sans doute directement à la boutique, elle n'aura pas le temps de rentrer. Elle fait couler du café, sortant deux tasses. Des pas qu'elle n'a pas entendu arriver, l'esprit ailleurs, légèrement essoufflé. C'est quand elle sent une présence dans la cuisine qu'elle se retourne rapidement. Gênée d'être encore ici. Bonjour..? Nana n'a aucune idée de ce qu'elle est censée dire. Elle n'est même pas sûre qu'il se rappelle d'elle. Il est toujours aussi pâle, mais semble plus lucide que la veille.

 


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esprit embrumé au bord de l'inconscience. c'est avec ce dernier souffle, ce premier prénom qu'il ferme ses paupières une bonne fois pour toute. des personnes malfaisantes pourraient se glisser entre ses murs et lui voler un rein qu'il ne s'en rendrait même pas compte. le gamin transpire et s'agite tout du long de ce presque coma jusqu'au petit matin. jusqu'au son d'un cafetière se mettant en route. sourcils qui se froncent tandis que sa tête le fait souffrir. ambroise gesticule dans son lit mais se résout à se redresser. t-shirt entre les doigts qu'il retire pour en enfiler un autre. raté. il se contentera de retirer le t-shirt humide de cette nuit où son corps a de nouveau souffert le martyre.
enveloppe dont il ne prend plus soin depuis des mois. gamin au bord de l'implosion. ses paupières elles-mêmes ont du mal à s'ouvrir pour affronter cette journée beaucoup trop lumineuse. quelques pas jusqu'à la cuisine pour tomber sur un ange. son ange. yeux plissés qui discerner la silhouette. souvenirs invisibles et insuffisants. ambre ne se souvient pas de ce qu'il a fait hier soir. bras piquant, phalanges s'étirant sur l'intérieur du coude, meurtri à cause des aiguilles qu'il s'enfile. drogué notoire qui le cache d'habitude. moins chez lui, dans cet espace presque saccagé de ses maux et démons. la poupée blonde se retourne pour finalement lui faire face. des traits mâtures le surprenant. elle est entièrement habillée. il l'était aussi. alors quoi ? qui est-elle ? qu'est-ce qu'il s'est passé ? salut. voix rauque, gorge qu'il racle pour essayer de formuler autre chose. ses doigts glissent contre sa tignasse désordonnée pour chercher une nouvelle raison à ce qu'il se passe. sans succès. j'suis désolé... je me souviens pas d'hier. excuse qu'il n'attend pas pour formuler. honnêteté au bord des lèvres, de toute façon on ne peut plus vraiment le blesser le gamin. qui ? sa soeur. mais sa soeur est partie. et ses potes ? la plupart sait que ça ne va pas tout en sachant qu'il faut le laisser faire sa vie. alors.. ambroise s'approche pour finalement attraper la tasse de café en inspirant l'odeur âcre qui réveillera peut-être ses souvenirs. j'ai l'impression d'être passé sous un bus. pire encore. corps qui s'installe contre un tabouret haut, une jambe qui commence déjà son manège. le manque s'inscrivant dans ses veines. comme tous les matins. parce qu'une dose faisait son effet. mais à force d'en prendre ? ambroise a toujours besoin de plus pour les effets s'écrasent sous sa peau et apaise son esprit. jeu dangereux. mort certaine.
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