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1, 2flamme éteinte (ambroise)
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Odeur du café qui s'élève dans la pièce. La blonde inspire lentement, regardant le liquide sombre tomber dans la tasse. Présence qui l'incite à se tourner. Il est debout, semblant dans un meilleur état qu'hier. Mais ce n'est qu'une façade. Une image faussée. Elle a vu la déchéance et le macabre au fond de ses rétines, l'envie de l'aider s'est installée, force palpable l'incitant à le ramener chez lui, à rester jusqu'à s'assurer qu'il ne rendrait pas son dernier souffle de vie.
Elle aurait pu tout voler ici. Dérober des objets de valeurs. Les revendre. Amoindrir ses dettes. Mais ce qui comptait, c'était sa vie. Son souffle. Et voir ses yeux s'ouvrir à nouveau. Voix rauque qui s'échappe de ses lèvres. Polyna sourit, légèrement. Tu as certainement du trop faire la fête. Elle fait semblant. Ne voulant pas le plonger davantage dans cette spirale infernale. Spirale qui prend de la place, qui attrape à la gorge, fait suffoquer. Manque de détruire l'âme. En général ça va mieux après une tasse de café. Elle se tourne, pour récupérer la tasse entre ses doigts, la poser contre la table. Silhouette qui ne se cache plus sous une capuche, seul camouflage pour ne pas dévoiler son identité quand la nuit tombe, quand la poudre et les pilules sont distribuées. Elle a honte, honte d'être le bourreau, de vendre du rêve en sachet pour finalement voir toutes ces âmes tombées. Sa déchéance est certaine, mais elle entraîne tous les autres avec elle. Sweat qui ne l'a pas quitté, cheveux blonds attachés en bataille sur sa tête, Polyna lève son regard dans le sien. Je suis contente que tu te sois réveillée. Sens qu'elle dissimule. Lèvres qu'elle serre un instant. Il n'a pas l'air d'aller mieux, mais il a ouvert les yeux. Rester ici plus longtemps n'est plus une nécessité, pas plus que souffler son identité.
Léger bruit. Sachet tombé de sa poche. La blonde baisse son regard, quelques secondes pour comprendre qu'un des sachets qu'elle vend vient de tomber parterre. Gestes qui se font précipités, petite main qui ramasse rapidement son butin, l'enfournant de nouveau dans sa poche, tentation trop proche, à porté de ce gamin en manque. Elle recule d'un pas. Je vais y aller maintenant. Main serré sur ce sachet dans sa poche, elle ne lui fera pas plus de mal qu'il ne s'en fait déjà.
Elle aurait pu tout voler ici. Dérober des objets de valeurs. Les revendre. Amoindrir ses dettes. Mais ce qui comptait, c'était sa vie. Son souffle. Et voir ses yeux s'ouvrir à nouveau. Voix rauque qui s'échappe de ses lèvres. Polyna sourit, légèrement. Tu as certainement du trop faire la fête. Elle fait semblant. Ne voulant pas le plonger davantage dans cette spirale infernale. Spirale qui prend de la place, qui attrape à la gorge, fait suffoquer. Manque de détruire l'âme. En général ça va mieux après une tasse de café. Elle se tourne, pour récupérer la tasse entre ses doigts, la poser contre la table. Silhouette qui ne se cache plus sous une capuche, seul camouflage pour ne pas dévoiler son identité quand la nuit tombe, quand la poudre et les pilules sont distribuées. Elle a honte, honte d'être le bourreau, de vendre du rêve en sachet pour finalement voir toutes ces âmes tombées. Sa déchéance est certaine, mais elle entraîne tous les autres avec elle. Sweat qui ne l'a pas quitté, cheveux blonds attachés en bataille sur sa tête, Polyna lève son regard dans le sien. Je suis contente que tu te sois réveillée. Sens qu'elle dissimule. Lèvres qu'elle serre un instant. Il n'a pas l'air d'aller mieux, mais il a ouvert les yeux. Rester ici plus longtemps n'est plus une nécessité, pas plus que souffler son identité.
Léger bruit. Sachet tombé de sa poche. La blonde baisse son regard, quelques secondes pour comprendre qu'un des sachets qu'elle vend vient de tomber parterre. Gestes qui se font précipités, petite main qui ramasse rapidement son butin, l'enfournant de nouveau dans sa poche, tentation trop proche, à porté de ce gamin en manque. Elle recule d'un pas. Je vais y aller maintenant. Main serré sur ce sachet dans sa poche, elle ne lui fera pas plus de mal qu'il ne s'en fait déjà.
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(( flamme éteinte ))
Tasse de café déposée sur la table.
Plus aucune place à prendre ici, le sentiment d'avoir fait ce qu'il fallait pour lui cette nuit, ayant maintenant le besoin de s'échapper. Rentrer. Retrouver son appartement et se lover dans ses draps pour rattraper le sommeil dont elle n'aura pas bénéficier cette nuit. Sachet qu'elle fait tomber, qu'elle se dépêche de ranger dans sa poche, maudissant sa maladresse. Se détestant pour posséder ces pilules qu'elle ne consomme même pas. Sa main s'enroulant autour de son poignet, la blonde relève ses yeux vers lui. Tu ne m'as rien acheté hier soir. Elle murmure finalement. C'est certainement déjà arrivé, par le passé, sans doute un des nombreux gamins à qui elle a déjà du vendre ces pilules, mais pas cette nuit. Des réponses qu'il réclame, une ombre qui ne peut pas disparaître sans lui donner ce qu'il attend. Je t'ai trouvé dans une ruelle, tu n'allais pas bien. Doigts qui se lèvent légèrement pour remettre une mèche brune en place, la retirant de son front. Tu m'as donné ton adresse et je t'ai ramené ici. Version édulcorée, pas besoin de lui décrire son état, elle imagine que ce n'est pas la première fois. Et comme un pressentiment qui s'installe en elle, se doutant que ça ne sera sans doute pas la première.
Qu'est-ce que ça peut lui faire au fond ?
Tout. Polyna n'est pas capable d'ignorer la détresse, incapable de se détourner en fermant les yeux et se convaincant qu'elle n'a rien vu.
Elle sait. Alors elle ne peut pas faire semblant. Je ne vais pas te faire de leçon de morale, j'imagine que tu as déjà du entendre un milliers de fois que la drogue c'était mal. Puis, avec ce sachet dans sa poche, elle ne pourrait jamais se le permettre. En revanche.. Fais attention à toi s'il te plaît. Il a sans doute une famille, des amis, des personnes dans sa vie auxquels il tient, et qui tienne à lui. Est-ce que.. Je peux partir maintenant ? Regard appuyé contre sa main qui tient encore son poignet. Elle a répondu à ses questions, il est sain et sauf, peut-elle faire plus que ça ? Sans doute pas. Et pourtant, l'envie de protéger ce gamin est forte, l'impression de revivre le passé, de revoir cette gamine blonde qui elle aussi, aurait eu besoin qu'on la protège.
Plus aucune place à prendre ici, le sentiment d'avoir fait ce qu'il fallait pour lui cette nuit, ayant maintenant le besoin de s'échapper. Rentrer. Retrouver son appartement et se lover dans ses draps pour rattraper le sommeil dont elle n'aura pas bénéficier cette nuit. Sachet qu'elle fait tomber, qu'elle se dépêche de ranger dans sa poche, maudissant sa maladresse. Se détestant pour posséder ces pilules qu'elle ne consomme même pas. Sa main s'enroulant autour de son poignet, la blonde relève ses yeux vers lui. Tu ne m'as rien acheté hier soir. Elle murmure finalement. C'est certainement déjà arrivé, par le passé, sans doute un des nombreux gamins à qui elle a déjà du vendre ces pilules, mais pas cette nuit. Des réponses qu'il réclame, une ombre qui ne peut pas disparaître sans lui donner ce qu'il attend. Je t'ai trouvé dans une ruelle, tu n'allais pas bien. Doigts qui se lèvent légèrement pour remettre une mèche brune en place, la retirant de son front. Tu m'as donné ton adresse et je t'ai ramené ici. Version édulcorée, pas besoin de lui décrire son état, elle imagine que ce n'est pas la première fois. Et comme un pressentiment qui s'installe en elle, se doutant que ça ne sera sans doute pas la première.
Qu'est-ce que ça peut lui faire au fond ?
Tout. Polyna n'est pas capable d'ignorer la détresse, incapable de se détourner en fermant les yeux et se convaincant qu'elle n'a rien vu.
Elle sait. Alors elle ne peut pas faire semblant. Je ne vais pas te faire de leçon de morale, j'imagine que tu as déjà du entendre un milliers de fois que la drogue c'était mal. Puis, avec ce sachet dans sa poche, elle ne pourrait jamais se le permettre. En revanche.. Fais attention à toi s'il te plaît. Il a sans doute une famille, des amis, des personnes dans sa vie auxquels il tient, et qui tienne à lui. Est-ce que.. Je peux partir maintenant ? Regard appuyé contre sa main qui tient encore son poignet. Elle a répondu à ses questions, il est sain et sauf, peut-elle faire plus que ça ? Sans doute pas. Et pourtant, l'envie de protéger ce gamin est forte, l'impression de revivre le passé, de revoir cette gamine blonde qui elle aussi, aurait eu besoin qu'on la protège.
FT @Ambroise Wood - Code by Midnight shadow
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