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Statut civil : Certains disent que je serais en couple avec mon ordinateur ou beaucoup trop en amour avec moi-même, je vous laisse juger.
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Quartier de résidence : Peut-être dans manhattan, peut-être dans brooklyn ou même le bronx. malgré vos efforts de recherches je reste muet comme une tombe.
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Les choses sont arrivées rapidement dans ta vie, tu n'as pas vu la bombe qui a été larguée, entre Ambroise et Haisley, ce secret que t'as gardé ancré dans ta personne concernant ce rein, voilà que tout est détruit autour de ta personne. T'ignores ce qui se passe, tu ne sais pas ce qui va se passer maintenant. Le néant, voici comment tu pouvais décrire la situation dans laquelle tu te trouves, ton corps endormi dans ce lit, tes idées qui remontent dans ton esprit et maintenant, tu ignores ce qui se passe. Tout ce que tu vois c'est ta bande de copains qui ne venaient pas te voir, qui ne t'aiderais sans doute pas vu ce que tu as dis comme mensonge, ne voulant pas avoir l'aide de personne. Tant de choses qui sont plausibles, sans doute étais-ce le karma. Sauf qu'au moment où t'as ouvert les yeux, suite à ce malaise que tu as eue chez ta petite personne, t'as vu sur le visage de Jairo, un regard inquiet. Ces paroles expliquées, devant te trouver un rein au plus vite possible sinon tu ne pourrais pas survivre, tu allais mourir toute seule, sans doute c'est ce que tu mérites. Tu vois tous ces visages qui sont importants pour ta personne, dont Haisley et Ambroise, toi qui as merdé avec eux et tu sais bien qu'ils ne viendront pas te voir, tu le sais et c'est normal. Avoir été dans leur peau, sans doute que tu aurais été encore fâchée vu la situation, tu aurais décidé de ne pas rien voir. Alors que tu laissais Jairo sortir de ta chambre, puisqu'il avait une vie, tu échappes un long soupir ne sachant pas comment tu pourrais vivre ou même survivre avec de telles pensées. Toi qui observes tes bras, ils sont ensevelis de fils, d'aiguilles dans ta peau, dernière image que tu aurais aimé voir de ta personne. Ton téléphone contre la table non loin de ton lit, tous ces appels manqués, ces messages manqués et sans doute tes amis qui se faisaient un sang d'encre pour toi. Ambroise et Haisley, sans doute l'inverse. Poussant un nouveau soupir, tu restais presque impassible, toi qui regarde en face de toi, restant silencieuse alors que quelques infirmières venaient à passer dans la pièce, de voir comment était ton état, toi qui était sans doute dans un sale état, loin d'être la petite princesse que t'as été il y a quelques jours de cela. Dans le coma pendant 5 jours, c'est de plus en plus compliqué en fait, pourtant t'as pensé a trop de trucs, tu replaces ton oreiller, toi qui t'assis dans ton lit, attendant sans doute que ton médecin ne vienne te voir pour dire que le temps était compté. @Haisley Wood

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( OOTD ) Le cœur tambourinait dans cette cage de verre et menaçait de se briser dans le fracas de sa peur. La porte était fermée, l'appelant d'un grincement étouffé lorsque les fantômes franchissaient le seuil et la claquaient brusquement. Elle était cette ombre passagère entre quelques centaines virevoltant dans ces longs couloirs et s'arrêtant un instant devant une chambre avant de disparaître. Elle n'était entrée qu'une seule fois entre ces quatre murs immaculés. La douce s'était appuyée fébrilement contre la peinture écaillée et avait étudié la symétrie des motifs peints sur le sol. Son regard avait découvert la hauteur des gratte-ciels à travers la fenêtre sans jamais osé la regarder. Un corps à peine vivant gisant sur le lit et le ronflement régulier des machines avaient déclenché en elle une angoisse étouffante. Ses entrailles s'étaient nouées douloureusement. Elle s'était concentrée sur l'horizon pour oublier ses nausées sous l'odeur agressive de l'antiseptique. Haisley n'avait pas prononcé un mot. Sa gorge s'était serrée et asséchée au fur et à mesure que les minutes s'étaient écoulées. Mais elle était revenue, jour après jour, s'installant sur la même chaise inconfortable de la salle d'attente pendant des heures. Elle s'était enfermée dans des lectures interminables et s'était noyée volontairement dans des écrits juridiques afin d'éviter de penser. Elle avait offert son plus beau sourire aux infirmières qui se relayaient pour avoir quelques nouvelles de la belle endormie. Quelques esquisses compatissantes ancrées dans son âme orpheline, alors qu'elles lui rappelaient celles qu'elles lui avaient jeté autrefois. Les tourments éteignant la mélodie de son palpitant et les souvenirs de sa mère surgissant malgré elle l'avaient obligée à fuir. Ses mains avaient trop de fois essuyé la caresse de ses larmes sur ses joues. Douce sirène échouée sur les rochers abruptes d'une terreur indélébile. Les remords lui rongeaient les chairs dès qu'elle relisait leur dernière conversation et les regrets étreignaient ses peines. Myocarde endolori martelant un corps fatigué qui ne trouvait plus le sommeil. Silhouette spectrale surgissant des ténèbres éveillant l'insomnie sous les étoiles chaudes de l'été.

Le corps paralysé lorsqu'elle avait entendu ces mots. Une anxiété dévorante avait envahi son ciel et ses artères, lui provoquant de violentes céphalées. Chairs tremblantes sous une tempête émotionnelle. Camila s'était réveillée après cinq jours désespérés. Un soulagement latent avait alors envahi toutes les fibres de son être et l'avait enveloppée d'une douceur déconcertante, happant ses terreurs nocturnes et chassant ses maux pour quelques heures. Haisley s'était obstinée à revenir à l'hôpital, refusant de la voir et s'étant peu à peu habituée aux effluves de sang et de désinfectant. Quelques conversations échappées sous les tubes de néon blanc. Elle n'avait trouvé le courage de l'approcher que quelques jours plus tard, effleurant la surface lisse du mur de sa pulpe et se postant devant la porte, prête à s'en aller en courant si elle venait à s'ouvrir. Elle inspira profondément et observa le regard encourageant de cette infirmière dont les lèvres s'étaient fendues en un sourire bienveillant. La panique s'était emparée d'elle et sa nervosité suintait par tous les pores de sa peau. Elle leva son poing serré dont les jointures pâlissaient, laissant ses ongles creuser des sillons superficiels sur le paume de sa main. Tambour battant contre ses tempes, elle frappa deux fois. L'air qu'elle respirait lui brûlait les poumons et ankylosait ses sens. Insolente, elle se dissimula sous l'ardoise d'un masque trop souvent porté en société. Elle passa sa main dans ses cheveux bruns et entra, tombant sur ces rideaux écrus qu'elle avait appris à apprécier lors de sa première visite. Elle s'avança lentement, la frénésie du cœur explosant lorsque ses prunelles ambrées tombèrent sur elle. Cette longue chevelure satinée dans laquelle elle aurait voulu glisser ses doigts et ce regard céruléen dont elle connaissait toutes les nuances, mais au travers duquel tout était différent. Elle ne voyait plus qu'un frère dévasté lorsqu'elle la contemplait. Les fragments prodigieux d'une relation secrète qui avait creusé la pierre et érigé des barrières. C'était sans doute lui qui aurait dû se tenir à sa place si les traumatismes ne l'avaient pas achevé. Haisley ne bougea pas, restant à une distance infernale de cette poupée de porcelaine. Son regard ténébreux la balaya de haut en bas, vérifiant qu'elle était là, devant elle, assise sur ces draps froissés. En vie. Elle entrouvrit la bouche sans qu'aucun chant ne décide d'en sortir. Qu'était-elle supposée dire après tout ce qu'il s'était passé ? Sa colère et son incompréhension s'étaient mués en un chagrin éternel. Désespérée, triste d'avoir appris sa maladie de quelqu'un d'autre. Confiance éclatée. Les partitions sonnaient faux. La lumière était éteinte au fond de ses pupilles abyssales. Il n'y avait que le néant absolu. « Je... ne sais pas ce que je suis censée dire... Je ne sais même pas pourquoi je suis ici. » Elle s'était perdue, mais s'accrochait encore à ce quelque chose qui les avait liées.
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Tu semblais être l'ombre de toi, perdue dans cet accoutrement qui n'avais rien à voir à ces belles robes de Gucci ou Prada, toi qui adorait bien paraître sous l'effet des projecteurs, adorant être le centre de l'attention. Ton cercle d'amis te connaissait mieux que personne, sauf qu'ils n'auraient jamais cru possible que tu sois aussi indécises, tant de paroles qui se sont échangés et disons que tu avais essayé d'arranger les choses, de laisser un message texte, de leur demander encore pardon, sauf qu'ils n'ont rien voulu savoir. Le karma semblait te rattraper, ils devaient certainement se dire que c'est ce qui se passe en ce moment, sauf que maintenant tu voulais tenter de garder la tête hors de l'eau. Le coeur totalement détruit, sachant qu'il te fallait absolument ce rein, sinon tes heures sont comptées, un choc de savoir que tu allais devoir trouver un donneur compatible, t'as peur. T'ignores comment tu devrais réagir, est-ce que tu dois pleurer ? hurler ? crier de joie ? Poussant un énième soupir, tu poses tes prunelles contre le sol, restant un petit moment silencieuse. Jairo à été le premier arrivé, que tu as pu voir et avoir une discussion avec ce dernier, personne que tu considères comme étant ton meilleur ami, quitte à voir les gens de ta bande te regarder de haut, tu ne sais que dire maintenant. Redressant un peu ton corps, tu laisses ton dos contre cet oreiller qui était loin d'être confortable, un endroit sobre qui te donnais presque envie de vomir. Perdue dans tes songes, voilà que tu entendais deux coups dans la porte, sans doute Jairo qui avait oublié quelque chose dans cette pièce, ça pouvait être son genre. Dès que ta tête se tourne, tu observes l'inconnu qui n'est pas si inconnue, Haisley. Tu n'aurais jamais cru possible de la voir, surtout en ces lieux et surtout après ce que tu as fais ou même dit, envers elle ou Ambroise. Les battements de ton coeur devenaient plus forts dans ta poitrine, tu ne sais pas quoi dire, les mots ne venaient pas tout de suite. Ley... souffles-tu, d'une voix compliquée et rauque puisque tu avais été dans le coma pendant ces jours, toi qui devait prendre de l'hydratation, un verre que tu poses contre ta main avant de pouvoir prendre quelques gorgées, le reposant et prenant une longue inspiration. Tu ne sais pas ce que tu devrais dire, comment tu devrais faire puisque tu es totalement perdue. Elle ignorait ce qu'elle doit dire, tout comme toi tu l'es en ce moment, tes pupilles se posent contre le sol, le temps de quelques instants. Je n'avais pas besoin non plus de ta pitié, j'sais que j'ai merdé et que tu n'étais pas obligée de venir Haisley... sans doute que tu étais en train de te faire du mal, encore plus et on dirait que c'est pour cela que tu étais crues dans tes paroles, ta vie était tout simplement gâchée. Tu ressentais cela comme de la pitié, puisque les derniers mots que Ley t'avais dit ont été un coup de poignard qui t'as fais du mal, tout comme Ambre qui n'a pas daigné te répondre. Tu pouvais les comprendre, c'est normal en fait.  @Haisley Wood

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Le palpitant cognait brutalement dans sa poitrine et ankylosait ses chairs protectrices. Ses prunelles noires se posèrent sur ce spectre pâle errant dans cette prison de verre. Elle contempla d'abord ses longs cheveux blonds emmêlés dans un chaos ordonné alors que l'or s'était terni dans l'obscurité, ensuite cet océan céruléen dans lequel elle s'était perdue récemment et dont l'éclat semblait s'être éteint. L'écume s'était noyée dans les profondeurs tandis que les vagues s'échouant autrefois sur les rochers n'étaient jamais revenues. Un sourire porté disparu et une peau anémiée reflétant la maladie qui lui rongeait les reins. Camila était un fantôme vêtu de cet horrible drap blanc aux motifs asymétriques. Poupée de porcelaine au visage fissuré, elle n'était plus que l'ombre de cette femme fatale qu'elle avait longtemps admiré dans ces robes fendues. Le souvenir de cette étrange attirance qu'elle avait éveillée en elle. Cette silhouette d'argile rose était désormais brisée et étincelait sous les rayons de la lune à la recherche du soleil. Les angoisses remontaient en elle et bloquaient son diaphragme, l'empêchant de respirer, alors que son palpitant la frappait frénétiquement. Une chaleur pernicieuse pulsa dans ses veines et la réchauffa, laissant sa veste tomber et dénuder l'une de ses épaules. Haisley paniquait. Elle était restée prostrée pendant des heures, avait regardé les jours s'écouler lentement, mais n'avait jamais eu le courage de réaliser cette chance qu'elle avait encore de la voir là. En vie. Ces mots dénués de sens lorsqu'elle voyait le corps fébrile de celle qui avait été son amie, était devenue une tentation pernicieuse étant capable de déclencher sa colère et la faire taire quelques semaines plus tard. La rancune avait laissé place à une inquiétude dévorante qui lui faisait constamment remettre le monde en question. Les regrets s'étaient immiscés sous sa peau. Et si elle n'avait jamais été attirée par elle, par ses courbes sensuelles ? Et si elle ne s'était jamais approchée d'elle sous le ciel parisien et les lumières tour eiffel ? Et si elle avait insisté, était venue la chercher, ce soir-là pour aller danser, se dissimuler sous les néons écarlates de cette boite argentée ? Et si elle n'avait jamais appris pour son frère, et s'ils ne s'étaient jamais offerts, et si elle n'avait jamais caché cette histoire écrite à l'encre noire ? Que se serait-il passé ? Les remords étaient devenus pesants, bien plus lourds que tous leurs tourments.

Un souffle perdu dans le silence de la pièce dont les murs ternes ne faisaient qu'accroître son malaise. La brune ne la quittait pas du regard, paniquée à l'idée que le papillon s'envole dans les affres de ses cauchemars. Le visage fermé et les pupilles criant désespérément, terrorisées de la voir s'approcher, de la voir s'en aller. Elle portait ce masque froid, hautain, figé sur ses traits maquillés et reflétant une fausse assurance parce qu'elle préférait camoufler ses émotions. Elle se cala à nouveau contre le mur derrière elle, en face de la chimère, croisant les bras contre sa poitrine et avalant le venin que lui crachait la vipère. Un rire amer sortit de sa gorge, franchissant la barrière de ses lèvres et anesthésiant le calme avant la tempête. Elle se demanda pendant un instant ce qu'elle foutait encore ici, à l'hôpital, à attendre de ses nouvelles, à l'attendre elle. Les souvenirs de sa mère en mémoire qu'elle combattait intérieurement sans jamais se plaindre, ce chagrin éternel qu'elle ravalait parce qu'elle s'obligeait à être forte. Pour son frère, pour elle, la divine qui jetait son poison alors que Jairo l'avait convaincue de franchir cette porte. Elle aspira une nouvelle bouffée d'air pour tenter de calmer le feu de sa fureur, volcan réveillé aux premiers mots enjôleurs de cette voix fatiguée. L'effet Camila. Ce n'était que ça. Haisley soupira silencieusement, à bout de nerf. Son regard avait cédé et s'était levé vers le plafond avant de se poser à nouveau sur elle. « Quitte à débiter des conneries comme tu sais si bien le faire, tu pourrais au moins me dire comment tu te sens. » Une étincelle de colère brûlant au fond de ses ébènes, faisant taire le stress logé au creux de sa poitrine. « Si tu comptes encore me mentir, je préfère m'en aller maintenant. Tu diras à Jairo que j'ai essayé. » Claqua-t-elle douloureusement. Elle ne s'attendait pas vraiment à une réponse sincère et trouvait une excuse pour s'enfuir, courir. Elle se redressa sans prendre la peine de réajuster son blouson, déjà prête à se diriger vers la sortie. Trop lâche pour rester, pour l'affronter.
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Tant de choses remontent dans ta tête en ce moment, toi qui est l'ombre de toi même, cette princesse ayant décidé de quitter ce corps pour faire place à une moins que rien. Toutes les places étaient mieux que cette prison de murs blancs, toi qui ne sait aucunement pas ce que tu feras dans les prochaines heures, les prochains jours, le temps file entre tes doigts et tu t'en veux d'avoir laisser les deux personnes les plus importantes dans ta vie, couler. Tu penses à tant de trucs, comme ton père qui devait certainement être en voyage de noce avec une de ses nombreuses prétendantes, voyage au bout du monde, toi qui n'a aucunes nouvelles depuis. Jairo qui avait été présent lorsque t'as ouvert les yeux, ce meilleur ami dont ta bande de copains n'appréciaient pas. Sauf qu'au moment où t'as entendu la porte s'ouvrir et que tu l'as vue, elle, passer le seuil de la porte, ton coeur vint à faire un tournant dans ta poitrine, ne sachant toujours pas ce que tu pourrais lui dire. Ambroise n'avait pas daigné répondre à ton dernier message, sans doute étais-ce mieux comme cela et maintenant tu essayais de faire face à Haisley, toi qui l'avais blessée quand elle a su pour toi et son frère. Avaient-ils décidés de se parler à nouveau ? T'en sais rien, cependant tu ne sais pas ce qui va se passer, elle pourrait te hurler dessus, t'en vouloir jusqu'à la fin de tes jours, ça serait mieux comme cela. Ta tête tournais encore, c'était mieux pour toi de rester allongé dans ce lit non confortable. Tu ne sais pas combien de temps tu aurais pour rester en vie, les chances sont minces et disons que la seule chose que tu sais faire, c'est repousser les gens qui sont importants pour toi, de faire en sorte qu'ils ne peuvent pas te briser plus que tu ne l'es en ce moment. Elle sait si bien comment t'es, tu ne t'en est jamais caché en fait. Entendant ce petit rire, tu détournes lentement le regard pour observer la fenêtre pendant quelques instants, petit soupir s'échappé. Ai-je l'air de bien aller ? non, ça ne va pas. L'idée de devoir mourir à cause de ce fichu rein c'est pas ce que tu aurais apprécié avoir, disons que tu n'as pas envie de pleurer toutes les larmes de ton corps, plus que tu ne l'as fais en voyant que t'as voué tes amitiés avec Ambroise et Ley en un claquement de doigts. Le seul qui t'as toujours supporté, c'est Jairo, il a été le premier au courant pour ton entrée dans cette chambre ridicule. Ta tête se retourne doucement vers Haisley, plongeant tes océans dans ceux de la brune. Qu'est-ce que tu veux que je te dise Ley "ça va, j'suis en pleine forme ?" non ça va pas ! J'sais même pas combien de temps il me reste avant que ce fichu rein me lâche et que j'meurs ! voilà tu viens à déballer ton sac, tu en avais marre de devoir être rongée par la solitude, de perdre tous ces visages importants pour toi. Ambroise, Ley, Jairo, Seo... Nova.. la liste devient de plus en plus longue quand t'y penses. Tu sais très bien comment j'suis, j'essaie de me dire que ça va alors que non ça va pas. Maintenant à quoi bon, j'suis prête a m'en aller parce que ces infimes chances que j'reste en vie, bah elles sont pas là ! @Haisley Wood

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La ballerine valsait face à l'immensité de l'océan. Les vents amenaient une vague sur cette plage de sable blanc et déposèrent cette offrande aux pieds de la danseuse. Une caresse froide de l'eau salée sur ses chevilles, et elle tournoyait sur le chant étiolé de la sirène qui l'appelait. Une claque douloureuse, silencieuse, dont les séquelles s'ancraient dans son coeur, dans sa tête. Cette voix  rauque, étouffée trahissait la détresse dissimulée au fond de ses beaux yeux bleus. Elle lui retourna l'estomac et exacerba le tambour battant lui martelant la poitrine. L'angoisse pulsait dans ses veines et vibrait sous sa peau argileuse, faisant surgir les tourments et les traumatismes de l'enfant qu'elle avait été. Tempête émotionnelle, Haisley, absorbait la noirceur carnassière ayant envahi les âmes condamnées, ses amis. Elle suppliait chaque soir la faucheuse dans ses pires cauchemars, et la mort, masquée sous ce drap de soie, se moquait de la gamine pleurant à chaudes larmes. Camila n'allait pas bien et cet éclat de sincérité était vif, tranchant, faisait mal. Son souffle se coupa lorsqu'elle enfonça ses cérulées dans son obscurité. Leurs démons se rencontraient pour la première fois sous leurs astres. Douce ecchymose ancrée dans l'éternel, ils se nourrissaient de ces maux dévastateurs rongeant les chairs de ces filles océanides. L'égarée ne contemplait que la beauté de cette souffrance continue. Chaque respiration se faisant plus lourde, conséquente, alors que les mots tombaient comme la brûlure de cette lame s'enfonçant continuellement dans sa poitrine. Un geste que la succube aux cheveux d'or répétait sans pouvoir s'arrêter. Oppressée, Haisley commençait une longue descente aux enfers en entendant ces mots. Un frisson glacial lui traversa l'échine et disparut dans la courbe enjôleuse de sa nuque. Elle était en train de mourir, lentement, entre ces mêmes quatre murs opalescents. Tristesse peinte dans l'œil ébène, une rancune tenace hantant la chimère parce qu'elle lui en voulait, elle lui en voulait d'avoir gardé le secret.

« Arrête ! » Un cri désespéré. Elle voulait hurler, et faire taire cette putain de voix dans sa tête qui lui murmurait qu'le temps était compté. Elle ne pouvait pas la perdre elle aussi. Cette déchirure que sa mère avait causée et ce dernier sourire était gravé dans ses souvenirs. Les sourcils légèrement froncés, elle sentait sa colère s'éveiller dans les fibres de son myocarde lacéré. « T'attendais quoi pour me le dire ? » Frénésie. « Tu l'sais depuis quand ? Tu fais chier, Cam... Pourquoi tu fous toujours tout en l'air !? » Chagrin traduit par une fureur assassine. Son sang était devenu incendie et un feu avait embrasé la nuit dans son regard. Les reproches de la vénéneuse racontaient plus que la rancœur de son silence. Les aveux insidieux d'une attirance camouflée derrière leurs jeux d'enfant, crachant sur la vipère son propre venin. La cicatrice fraîche d'une trahison à laquelle elle pensait souvent. Elle l'imaginait, elle et son frère, s'embrasser sous les lumières éteintes du belvédère, alors qu'elle aurait voulu connaître le goût de ses lèvres. Mais ça n'avait plus aucune importance à présent. Camila avait fait ses choix, et même si Haisley ne les comprenait pas, elle n'avait plus le temps de lui en vouloir. Pourtant une chaleur continuait d'étreindre son être et d'attiser les ardeurs d'une rage trop longtemps restée muette. « Je te jure, t'es vraiment une conne. J'ai passé les tests de compatibilité. Ils attendent les résultats. » La brune détourna ses orbes caramélisés du fantôme qu'elle avait fusillé et se mit à faire les cent pas dans cette prison de verre. Les nausées reprenaient. L'anxiété devenait insupportable au fil des minutes qui s'écoulaient.
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Non, tu n'allais pas bien. Comment devrais-tu réagir ? sourire ou même rire ? non tu sais que le médecin t'as mentionner qu'il n'y avait aucun donneur éligible, absolument personne. De voir Haisley en face de ta personne, elle qui est prise au dépourvu, tu ne pouvais pas lui en vouloir d'être fâchée envers toi, disons que ça t'as pris du temps avant de donner la vérité à ta petite bande. Certains t'en ont voulus, tu ne peux pas être fâchée, c'est surtout impossible. Tu venais tout juste de déballer ton sac, tu sentais les larmes qui remontent doucement contre ton visage, le coeur battant rapidement dans ta poitrine, tu sentais tes membres qui tremblaient, tu avais cette peur dans les prunelles. T'es faible Camila, c'est bien la première fois qu'une telle chose vient à se produire, tu te laissais aller pour la toute première fois. Tes amis sont au courant, tu n'as jamais dis tous tes problèmes car t'es une grande fille, tu voulais tout arranger par toi-même, ne voulant pas demander de l'aide. Entendant le hurlement de Ley, tu t'arrêtes donc de parler, de dire des paroles qui pourraient dépasser ta pensée, essayant de reprendre un battement de coeur normal. Tu ne sais pas combien de temps il te restait à vivre, t'étais pas prête à t'en aller, surtout pas après avoir tout envoyer valser en un claquement de doigts. Tu t'en voulais de devoir faire vivre toutes ces choses à Haisley, elle n'a jamais rien demandé et maintenant tu te sens vile et cruelle. Petite princesse déchue, tu sentais la chute de faire de plus en plus mal, Ley n'a jamais été celle que tu voulais briser le coeur sauf que tu envoies tout valser en l'air, tu gardais encore ces larmes contre ton visage. Parce que j'croyais pouvoir tout faire toute seule ! Tu m'connais Ley, tu m'connais mieux que personne d'autre ! J'ai toujours été comme ça... c'est le cas, tu as toujours été comme cela, comme Jairo l'as mentionné. T'es grande, sauf que t'es pas wonderwoman non plus. Tandis que tu viens à entendre qu'elle a fait les tests, tu pousses un énorme soupir, tes pupilles qui se posent doucement contre le sol. Tu t'en voulais encore de l'avoir fait souffrir, toi qui ferme les yeux le temps de quelques temps. Tu ne voulais pas qu'elle puisse perdre son temps pour te sauver, sans doute que tu le mérites, le karma comme certaines personnes adoraient le mentionner dans leurs messages. Prenant ton courage à deux mains, tu relèves le menton afin de regarder la brunette qui est toujours dans cette petite pièce, une pièce qui te donnais presque envie de vomir en fait. Elle t'en veux, tu le sais et disons que tu aimerais tant que ça soit moins compliqué sauf que ce n'est pas le cas, ça ne pourrait jamais arriver. T'étais pas obligée Ley, de toute manière ça pourrait être mon karma pour avoir fait toutes ces choses, dont te faire souffrir. tu pousses un nouveau soupir, posant la paume de ta main contre ton visage, enlever ces larmes qui glissaient sur ta peau. @Haisley Wood

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Némésis enfermée entre ces quatre murs immaculés effleurait de sa douceur le métal froid de cette prison dorée. Ses yeux de velours survolèrent la pièce et inquiétèrent le palpitant d'un nouvel épisode anxieux. Une nuée de frissons lui ravagea la colonne vertébrale, alors qu'elle tombait lentement dans les tourments d'un passé vertigineux. La funambule au masque d'argile inspira profondément et tenta de se calmer, observant la vélane sur son trône bancal. Le regard autrefois envoûtant de l'océan avait disparu. Elle n'apercevait que l'écume gisant contre les parois de la falaise où une perle menaçait de tomber. Sa peau laiteuse devenue pâle se révélait aussi dangereuse que les rochers abîmés vus des cieux. Chants de la sirène dont les larmes déchiraient le cœur des hommes. L'innocente se perdait dans le tourbillon de ces iris. Une angoisse étouffante lui rongeait les chairs et écrasait ses poumons, alors qu'elle se demandait, silencieuse, le mal qu'aurait causé une caresse sur cette pulpe sauvage. Son épiderme semblait être devenu aussi brutal que le granit ici-bas, mais elle était pourtant tentée par le goût âcre du secret et de l'interdit. Le sel saignait le pétale de l'asphodèle, lui offrant une teinte rosée et si belle. Le myocarde dansant encore cette frénésie décérébrée était douloureux, rué de coups et d'encre noire. Il la ramenait quelques années en arrière où les souvenirs surgissaient de la fosse et vomissaient la souffrance d'une petite fille au bord du précipice. Corps sans vie de celle qu'elle avait aimé et maintenant la vision cadavérique de cette amie dont elle voulait connaître la saveur. Était-elle toujours une amie ? Ses prunelles hypnotiques s'étaient éteintes, mais sa voix lui retournait encore l'estomac. Un timbre cassé, divin. L'esprit était à la fois vide et submergé par les innombrables ténèbres d'une tornade émotionnelle l'amenant vers une tendre agonie. Un supplice attisé par le feu d'une colère sourde qui se consumait, alors qu'elle contemplait ses pleurs. Haisley ne voulait pas la perdre. Elle s'accrochait à ce qu'elles avaient été, à leurs sourires et à leurs rires, à tous ces moments qu'elles avaient partagé. A ces nuits où elles s'étaient endormies l'une contre l'autre, à ces folies, à ces soirées. Elle refusait de la perdre, mais la naïade semblait s'éloigner sur les flots déchaînés du Styx. Les épaules affaissées, une tristesse dévoilée. « Tu pourrais en mourir... » Les mots coinçés dans sa gorge asséchée, terrifiée. La faucheuse se rapprochait. Ses cauchemars peignaient leur réalité. « Tu aurais dû me le dire. » Les mensonges détruisaient un à un les piliers sur lesquels elle s'était toujours reposée. Elle abandonnait et regardait son monde voler en éclats.

Une seconde inspiration. L'air incendia chaque parcelle de son corps et lui coupa les entrailles. Haisley s'approcha d'elle d'une lenteur mal assurée, loin de cette confiance lui collant habituellement à la peau. Elle vînt s'asseoir au bord du lit, prenant soin de ne pas la frôler, et glissa tendrement son pouce sur sa joue, balayant les larmes qui s'étaient jetées du haut de la montagne. Un contact bref et électrisant qui l'obligea à éloigner sa main. Les effluves d'une attirance encore ancrée en elle, pulsant dans ses veines, pour cette poupée aux cheveux d'or qu'elle tentait désespérément d'oublier, d'effacer, de terrer dans les profondeurs de son âme fragmentée. Elle aurait préféré ne jamais mettre les pieds dans cette cage de verre, la détester et l'ignorer comme elle savait si bien le faire. Elle aurait préféré ne jamais avoir reçu ce message de son frère. Le chagrin et l'écho de la fatalité se reflétant dans ses yeux la bouleversaient. Tout était différent avec Camila. Il y avait toujours eu ce lien inexplicable entre elles, cette proximité évidente qui l'avait conduite à franchir les limites. Tout était différent. Elle ne portait plus sur celle ce parfum qui lui avait trop souvent fait tourner la tête, ni ce sourire provocateur qui l'emmenait si loin. Blessée l'antilope, s'était sauvée et refusait de tomber à nouveau dans le piège tendu par la vipère. Elle ne résistait pourtant pas au besoin de l'avoir près d'elle. Son masque de glace camouflait à peine ses émotions. « Arrête avec ça, Cam. Il n'y avait rien entre nous, il n'y a jamais rien eu. C'est tes secrets qui m'ont blessée parce que je me dis que t'as pas confiance en moi après tout ce qu'on a vécu. » La bouche pâteuse, la gorge nouée. Parce que c'était ça la vérité. Il ne s'était rien passé à part quelques mots dérobés à la volée et des étreintes volatiles. Elle tentait maintenant de s'en persuader. C'était mieux pour elle, pour lui, pour eux. « Je serai toujours là pour toi... Comme pour les autres. Mais il va falloir que tu m'expliques pourquoi t'as fait tout ça, pourquoi t'as rien dit. » Une loyauté sans faille et l'ambition de les réunir à nouveau. Elle ne pouvait pas perdre la famille qu'elle avait choisi sans se battre. Elle décidait de faire un pas vers elle, de mettre sa rancœur derrière elle.

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Tu t'étais renfermée, telle une huitre pendant toutes ces semaines, ces amis n'étant pas au courant de ce que tu possèdes, ce qui te rongeais de l'intérieur, ça a toujours été comme cela et maintenant tu essayais de ne pas perdre la face. Disons que tu voulais faire les choses à ta manière, te sauver d'un mauvais présage, quelque chose qui a toujours été ainsi et maintenant tu sais que certaines personnes t'en voulaient. Ils se referment comme une huitre, tout comme Haisley, elle t'en voulait de ne pas l'avoir mis au courant, c'est une chose normale puisque si les rôles avaient été inversés, tu aurais été dans le même état. De la voir fâchée envers ta personne, tu sentais les battements de ton coeur devenant plus forts dans ta poitrine, prenant une longue inspiration, ne voulant pas entrer dans les détails. T'as une mauvaise mine en ce moment, tu étais tellement pâle maintenant, l'ombre de toi-même. T'as baissé les bras, Jairo t'avais demandé de ne pas laisser tomber sauf que tu as peur de mourir, tu avais cette impression de ne pas avoir tout fait dans ta vie, de tomber dans quelque chose de bien. Tu pouvais mourir, il est vrai que tu aurais dû le dire à tout la bande, de te donner quelques mois de plus à survivre sans doute, sauf que ton médecin t'as mentionné qu'ils faisaient tout pour garder un nom, quelqu'un pouvant te sauver la vie sauf que c'est si difficile... que la vie en avait décidé autrement. Tes océans se posaient vers Haisley, tu sentais dans sa voix qu'elle était prise au dépourvu et ça pouvait se comprendre. Je sais que j'aurais dû en parler Ley, sauf que maintenant c'trop tard. tu baisses tes prunelles vers le sol, échappant un long soupir. Tout ce que tu ne voulais pas, c'est de lui briser le coeur encore plus qu'elle ne l'avait en ce moment, car en un sens tu l'avais brisé, lui enlevant tant d'espoirs en ce moment. Ambroise avait été dans ta vie en même temps que Haisley, tu sais que les choses que t'as fais leur ont fait du mal, ne sachant pas s'ils se sont reparlés tous les deux sauf que maintenant tu voulais essayer de t'excuser, ne sachant pas pour combien de temps tu en avais pour survivre. Tu sentais quelque chose qui frôle ta joue, suite aux larmes qui se sont glissées contre ton visage, elle s'est approchée d'une telle lenteure, toi qui relève le regard vers Haisley. Tu n'avais pas senti les battements de ton coeur qui devenaient plus vite dans ta poitrine, ce bruit de ces machines qui s'intensifiaient et finalement, tu la laissais enlever sa main, essayant de reprendre tes esprits. Haisley pensait que tu n'avais pas confiance en elle, chose totalement différente. Elle avait raison, il n'y avais rien eu entre vous deux, sans doute pour se persuader que les choses pouvaient être plus compliquées qu'elles n'y paraissent. Tu restes silencieuses pendant ce genre de phrase. Parce que tu m'connais Ley, tu sais que j'ai jamais aimé demander de l'aide, j'voulais toujours m'y prendre moi-même... sauf que j'ai merdé comme toujours et maintenant le karma me rattrape. J'ai merdé avec vous deux et maintenant voilà où j'me retrouve... c'est ce que tu essayais de te dire... @Haisley Wood

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La douceur de sa pulpe caressant sa peau opaline à peine humide disparut dans une lente agonie. L'étreinte s'était amenuie dans un dernier mouvement réconfortant lorsqu'elle rompit ce contact. Elle avait retiré sa main comme si cette brûlure, lui ayant d'abord apporté un semblant de paix, était devenue tout à coup insupportable. Presque douloureuse. Son regard fuyait l'océan qui la menaçait, alors qu'elle prenait soin de ne pas s'appuyer davantage sur le rebord du lit. Cœur écrasé sous le poids du secret et fissuré dans le fracas de leurs mensonges. Les derniers messages et ces semaines de silence se rejouaient sous ses yeux. Une étincelle noire éclairait le vide de ses prunelles, fixant l'immensité maculée de la chambre devenue soudainement intéressante. Haisley s'était laissée submerger par l'amertume de quelques nausées et une colère sourde. Le désespoir ancré dans ses chairs, l'angoisse rongeant un palpitant à bout de souffle et ses tourments surgissant dans l'ombre de ses nuits; l'insomnie était devenue sa plus belle amie. Elles regardaient ses amis s'échapper de cette tour, l'une avec peine et l'autre avec tendresse dans la promesse d'une solitude exacerbée par la peur. Les silhouettes de son frère et de sa meilleure amie qu'elle contemplait s'éloigner étaient déjà loin, alors que ses cris mouraient en elle. Elle admirait à présent la nymphe aux longues boucles d'or et dont le teint pâle annonçait le chaos s'envoler de l'ivoire à ses contrées inconnues.

« Tu n'avais pas à affronter ça seule. » Son murmure faisait écho à la tristesse qui lui nouait la gorge. Les flashs succincts en tête, sa mère allongée dans ce lit, le bruit irrégulier des machines, les yeux vitreux, le teint blafard et la peau nécrosée. Elle ne souriait plus mais elle continuait de lui tenir la main. Ces moments étaient bien trop douloureux et éprouvants. Haisley la savait pourtant indépendante et bien trop fière pour lui demander d'être là. La rancœur se transformait en une anxiété latente paralysant tous ses membres. « Ta maladie est bien plus grave que tout ce qui s'est passé entre nous. » Souffla-t-elle. Elle posa à nouveau ses billes cuivrées sur elle, tentant de la rassurer sans être réellement convaincante. « Tu vas y arriver, tu surmonteras ça. » Elle l'espérait sincèrement. Elle y croyait parce qu'elle savait qu'elle ne serait pas capable de le supporter s'il lui arrivait quoi que ce soit. Un fin sourire se dessina sur les lèvres de la brune, bancal. Il ne dura que quelques secondes. Les larmes montaient doucement et menaçaient de tomber, mais elle les ravala en prenant une profonde inspiration et vînt étreindre le corps tiède de la naïade dans un élan spontané. Elle la serra contre elle sans trop faire attention à ces fils auxquels elle était liée. Un besoin urgent de la sentir en vie, de se rassurer elle-même, de l'empêcher de partir.
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