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(ff) sorry for eveything that i've done. w/ley

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I Dare you
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I Dare You
Tu ne sais pas comment réagir en ce moment, Haisley avait décidé de se pointer dans ta chambre, cette chambre qui manquait de vie et qui ne donnait aucunement pas l'envie de rester encore une seconde de plus. Votre dernière discussion ne s'était pas terminée comme tu l'avais espérée, tu sais que ça avait chamboulée toute la vie de la bande, qu'ils n'ont pas été content d'apprendre que tu ne sais pas combien de temps il te reste à vivre. Ça a été quelque chose de difficile, de voir que tu t'étais attachée à la soeur mais aussi au frère en même temps, voilà pourquoi si t'avais un nouveau rein fonctionnel, tu n'allais plus recommencer, quitte à prendre tes distances envers les deux. L'amour ça ne fait que briser les coeurs, de devenir presque bête lorsque ça arrive, tu voulais fermer ton coeur à tout ce qui se rapproche de ta personne, tu n'as pas envie de devenir frêle encore plus que tu ne l'es en ce moment. Ça t'avais fais du mal de voir les messages textes reçus, sauf que tu ne pouvais pas en vouloir à personne, c'est tout simplement le karma, tu ne pouvais pas mettre un terme sur ça. La brune avait osé venir te voir, la discussion n'avait pas commencé du bon pied, cependant ce que tu voulais c'est de parler de tout et de rien, sans doute que votre relation ne reviendra pas comme avant, sauf que tu voulais ne pas lui en vouloir ou même qu'elle soit encore plus fâchée contre toi. Tu n'aurais pas dû affronter ça toute seule, une phrase qui faisait en sorte que tu pousses tout doucement un soupir, tes prunelles se posant contre le sol, ne sachant pas quoi lui dire. Faut avouer que tu aurais cru possible que tout soit fait rien que par toi. J'ai cru... pouvoir le faire, de tout gérer toute seule... sauf que j'ai eue tort. tu avais la gorge lourde, sèche surtout. Vous en aviez vécu des choses toutes les deux, comme quand elle su pour ces secrets que tu gardais enfouie dans ton être entier. Tu es forte normalement, sauf que maintenant tu voulais essayer de redresser ta tête, de bien faire les choses et malgré le fait que votre relation ne puisse revenir comme avant, tu voulais lui redonner un sourire comme dans le passé. Elle voulait laisser cette petite embrouille derrière, de parler de cette maladie qui te ronge de l'intérieur, quelque chose qui a toujours été présent dans ton être. Tes océans se plongent dans ceux de la douce brune, toujours prise au dépourvu comme tu l'avais été quand on t'as annoncé que ton rein ne fonctionnait pas correctement, que tu devrais avoir un rein le plus vite possible, compatible. Le temps me manque Ley, j'sais que c'pas très encourageant comme discussion mais... tout c'que je veux faire, c'est d'arrêter de parler de ça ok ? tu prends une nouvelle inspiration, toi qui vient à jeter un coup d'oeil vers Haisley, cette femme qui comptait toujours autant dans ta vie. Malgré tout, tu pouvais sentir encore les battements de ton coeur, devenir plus forts dans ta poitrine, surtout quand elle était près de ta personne. J'veux passer un bon moment, sans me prendre la tête ou penser au pire... Haisley se rapproche dont de ta personne, pour enrouler tes bras contre ton corps, toi qui vient à fermer les yeux le temps de quelques temps, de sentir son doux parfum qui t'avais tellement fait de l'effet. Tout ces beaux souvenirs échangés avec elle, tout remonte dans ta tête en ce moment et maintenant tu voulais essayer de ne pas avoir ces sombres pensées. J'sais que notre relation ne reviendra pas comme elle était à cause de moi mais... j'veux qu'elle soit bien, qu'on arrête de s'en vouloir l'une envers l'autre... @Haisley Wood

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Even if it ain't all it seems, I got a pocketful of dreams, Baby I'm from New York. Concrete jungle where dreams are made of. There's nothing you can't do. Now you're in New York. These streets will make you feel brand new. Big lights will inspire you. Hear it for New York.
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Les mots tournaient en boucle dans sa tête comme ce vieux disque rayé jouant inlassablement de sa musique. La nymphe aux longs cheveux d'or contait cette éternelle solitude au secret mal gardé qui nécrosait ses cellules les unes après les autres. Le teint pâle et cet océan céruléen vide dans lequel elle avait aimé plonger mais qui n'était désormais plus qu'un lointain souvenir de ce qu'elles avaient été. Elle lui crachait au visage cette indépendance qui la caractérisait. Haisley était perdue. Cette ritournelle lui tordait l'estomac douloureusement alors que des nausées étreignaient sa gorge sèche. Ses prunelles caressèrent le pan de mur auquel elle faisait face, à la recherche d'une once de courage ou de réconfort, d'une douce chaleur pouvant lui prendre la main et l'emmener hors de cette prison. Elle étouffait. Les chants de la sirène lui envenimaient l'esprit. Elle avait besoin de légèreté, d'un oiseau volatile battant des ailes devant sa fenêtre pour ses derniers moments de doute. Sa vie s'écoulait dans le sablier du temps et Camila semblait en compter chaque grain. Mais la brune ne pouvait s'y résoudre, noyée entre son affliction profonde et cette colère sourde qui grondait encore en elle. Elle n'oubliait pas qu'elle avait été la dernière à savoir, la dernière à plonger dans l'incertitude et l'anxiété. Elle avait été oubliée et ensuite mise sur le fait accompli de cette maladie lui rongeant les os. Son palpitant frappait au rythme de sa rancœur. Elle n'oubliait pas ces danses aphrodisiaques mais perfides qu'elle lui avait offertes, à elle mais aussi à son frère depuis des mois, dans le silence qui la frappait à présent. Haisley ne pouvait décemment pas oublier ou prétendre que ça appartenait au passé.

Sa dernière phrase eut un effet dévastateur comme une bombe à retardement venant d'exploser en elle après avoir attendu si longtemps. Leur relation n'était plus que le vestige d'une histoire ayant violemment percuté la réalité de ses mensonges, de leurs secrets. Il ne restait plus que des fragments fissurés, inertes, jonchant le sol. Leur amitié avait été emportée dans la tempête, mais elle, qui s'accrochait à l'espoir de recoller quelques morceaux, s'était entaillé la main avec l'un d'eux. « De s'en vouloir l'une l'autre ? » Elle fronça légèrement les sourcils, ne parvenant pas à comprendre. « Parce que tu m'en veux ? Tu m'en veux pour quoi au juste ? » Haisley se leva d'un bond, sans toutes ces précautions et cette hésitation qui avaient teinté son assise. Un fin soupire passa la barrière de ses lèvres, alors qu'elle la regardait de ses yeux noirs. « Je ne peux pas prétendre que tout va bien, Camila. Tu vas peut-être mourrir et je n'en avais même pas conscience avant que mon frère me dise que tu étais à l'hôpital. » Trop. C'était tout simplement trop. Elle s'était enfermée dans cette salle d'attente pendant des heures, des jours entiers, révisant entre ces quelques minutes de pause qu'elle s'était accordée pour prendre de ses nouvelles auprès de Jairo ou d'une infirmière. Elle suffoquait dans cette chambre qui ne sentait que l'éthanol, et face à cette poupée au teint cadavérique qui n'était pas disposée à lui offrir plus que quelques explications bancales, elle se sentait démunie. Elle lui en voulait, elle s'en voulait à elle-même de n'avoir rien vu. Ce besoin de fuir l'empêchait maintenant de respirer. « Je suis désolée. J'ai besoin de prendre l'air. J'ai besoin de digérer tout ça, mais je reviendrai te voir. » Et de ses iris grondant les immenses contradictions, elle sortit de cette cage et prit une profonde inspiration, laissant finalement quelques larmes couler.