douceur orphique, haisley

haisley wood
coeur d'abondance
:copyright: créateurdelacitation/titre

never trust or love a wild thing.

âge ~ vingt-quatre ans. date et lieu de naissance ~ fleur de camélia au cri brûlant dans les bras fébriles d'une mère à la peau tiède et rassurante. elle endormit l'enfant de sa voix usée et de ses chants protecteurs, alors qu'il souriait dans son sommeil aux effluves d'un ciel gorgé de sel et de ces fleurs de courtes dentelles. mille lumières à la saveur miel éclairaient le spectre d'immenses gratte-ciels. manhattan artificiel rugissait dans son sang, ses veines, centaines de fibres charnelles. ( vingt-quatre octobre ) scorpio, rising libra, sagittarus moon nationalité ~ américaine. métier ~ étudiante en droit. fierté de papa. statut civil ~ ( célibataire ) désespérément abandonnée dans les bras de l'aventure. cœur meurtri de solitude qu'elle n'écoutait plus. il battait difficilement entre les os fragmentés de sa cage thoracique. des histoires de passage qu'elle affectionnait, ne se souvenait pas. elle aimait jouer, ne pas s'attacher. la sensation de peau brûlée et la saveur d'un dernier baiser. orientation sexuelle ~ le myocarde exalté face aux effluves ibériques d'un corps cambré. les pupilles dilatées dès qu'elle contemplait ces courbes creusées dans l'argile blanc comme une offrande de volupté. le regard hypnotisé et la bouche asséchée lorsqu'elle croisait ces formes galbées dissimulées sous la sensualité d'une robe édentée. les chairs laiteuses s'approchant alors qu'elle remerciait silencieusement les divinités d'avoir créé cette détentrice beauté. ( homosexuelle ) statut monétaire ~ aisés les sourires sirupeux de l'argent pâle tintant sur le verre écaillé.

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all night long slow down the song

tw : deuil, maladie, mort.
( métis ) maman, beauté de chair hâlée, âme ébène, terre centre européenne; elle, de tendresse charnelle, joliesse mortelle, regard ambré damnant le ciel. homme tombé amoureux d'elle, de sa douceur cannelle et de sa peau caramel. fragrance inhabituelle recouvrait sa pulpe d'amarelle, musc forestier et fleur d'oranger. unique enfant né sous cette voûte constellée, la couronnée. ils étaient pourtant deux, les heureux, reflet parfait du vaniteux. à travers leurs sourires impétueux, elle les souhaitait audacieux. soleil gaieté, amour sucré, corps transformé. les os rongés par cette maladie ancrée, dans la peau, les os, les muscles démembrés. regard fané, elle souffrait en silence et offrait aux damnés ses derniers rires d'abondance. qu'elle avait mal, l'enfermée, entre ces quatre murs froids d'une clinique privée. dernier souffle avant de s'en aller, délaissant les égarés dans cette lutte désespérée. l'écho de l'abandon résonne en elle le diapason. traumatisme en laiton, armure de béton. toutes ces promesses en papier, en carton, recouvrant lâcheté et déraison. l'attachement comme enfer, éphémère. ( zeus ) papa, traits nord-américains, accent reptilien; main de fer, riche homme d'affaire, comme son père sur ces mêmes terres. avocat dans la défense, artisan de la défiance. il était empereur de l'aisance et roi de l'opulence. une réputation térébrante dans les hautes instances. ivre d'amour tombé, prestigieux invité du deuil acharné lorsque le cœur s'était brisé. le corps éteint de l'être aimé qu'il avait refusé de quitter. les yeux embués de l'enfant terrassé par la peur et l'anxiété, la terreur d'un chagrin exacerbé; l'avaient vu se relever, tristesse dispersée, cette confiance démesurée alors qu'il lui avait tendu la main pour l'aider. persévérance, maturité, intelligence cachée. fin stratège se voilant sous le mièvre. marchait dans les pas de son père, de ses ancêtres, embrassant le droit comme carrière. ( athéna ) fille d'apnée, ce souffle lui manquant souvent. elle était belle, disaient-ils, cruelle, immortelle dans les bribes de ceux qui l'avaient connue. une assurance comme invitation à poser son regard sur elle, ou ailleurs, si elle ne désirait pas être vue. froide dans l'œil de l'étranger, hautaine, prétentieuse à souhait de cette façon qu'ils la désiraient. n'était qu'une face cachée, le soleil décidé à embraser l'orée d'une forêt de sapins noirs. cette douce lueur traversant les branches d'épicéa, le sourire de sa mère gravé sur ses lèvres d'orfèvre. l'audace comme seule respiration, l'ambition de mettre un monde qu'elle ne connaissait pas à ses pieds. elle contemplait souvent la première étoile briller. maturité dissimulée sous une carcasse d'insouciance. pourtant observatrice, fine analyste et dotée de réflexion, elle aurait voulu tout oublier pour ne pas avoir à affronter des murs de conclusion inévitables. elle s'enfermait dans leurs jeux d'enfant, refusant l'ennui comme seul amant. elle les regardait s'éloigner, incapable de les rattraper. loyauté acharnée de l'esseulée qu'ils abandonnaient là, bornée, l'incapacité de renoncer. les poumons asphyxiés, elle voyait dans leurs yeux le squelette de leurs secrets. rancunière, le feu dans les veines. alors elle dansait, ignorant ces regards inquiets.

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cause we're ready for the fame.

~ liens recherchés
(femme) : rencontrées à l'astrée, sous l'arc d'une adolescence adulée. amour insensé. attachement primitif aux premiers battements du cœur nécrosé, accroché aux souvenirs passés. romance brutale, animale, qui n'a laissé que deux blessées. les mois ont passé, l'amour égratigné. s'est déchiré, deux némésis abandonnées. muées dans une relation dont aucune n'a su se détacher. spectre des sentiments étiolés. première à dernière, unique relation qui a duré dans cette âme naufragée.
(homme/femme) : "et si tu cessais de regarder tes amis une première fois, tu verrais qu'il y a un monde ici bas." l'égocentrisme ankylosé mis à mal par les reproches d'un être de lumière. elle qui se refusait à contempler autre peinture que celle de sa loyauté envers les siens. la naissance de quoi que cela puisse être de différent entre ces deux âmes, et un pincement l'obligeant à regarder ailleurs, à s'échapper pour mieux respirer. elle quittait enfin ces bras qui la cadenassaient déjà pour découvrir un monde qu'elle ne soupçonnait pas.

rp:

★ L'AIDE a écrit:si le sport a toujours été une évidence, cal ne s'en sortait pas si mal à l'école. enfin ça, c'était avant. avant qu'elle ne rejoigne l'université, les cours en amphithéâtre et les soirées étudiantes. la première année, elle s'est accrochée, mais les choses se compliquent de plus en plus. c'est bien pour ça qu'elle a cherché à avoir de l'aide d'un.e étudiant.e plus âgé.e.