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intrusion (bailey)

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Jairo Kleeman
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Pseudo IRL : simple.things.
Pronom(s) IRL : elle.
Âge IRL : 30-40.
Faceclaim : aron piper.
Crédits : ooolympia.
Statut actuel : présente.
Contact via MP : ofc.
Triggers : à priori pas de triggers particuliers, à en discuter au préalable si vous pensez que ça peut être touchy.
Warnings : drogue, coma, overdose, langage vulgaire.
Âge : le glas de la trentaine a sonné, les meilleures années exploitées déraisonnablement.
Statut civil : célibataire, l'temps passé à gâcher les relations.
Orientation sexuelle : y'a qu'les gars qui affolent ton myocarde.
Métier(s)/Étude(s) : ancien candidat de télé-réalité sur le retour, désormais persona non grata du showbiz. tu revends d'la came en désespoir de cause, et parce que t'y as vu une occasion de faire de l'oseille facilement sans changer tes habitudes de vie.
Quartier de résidence : squattage chez une amie, à durée indéterminée (même si elle n'en a pas vraiment conscience).
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Jairo Kleeman




J'ai essayé ça sert à rien. On change pas, on change jamais.
Et quand bien même, de toutes façons ici y a pas de deuxième chance.
On n'efface pas les ardoises,
Me dis pas que t'es pas au courant.



((OOTD)) tout est revenu, instantanément, quand son visage a envahi ton champ d’vision. la rencontre dans un bar, les verres enchaînés, la discussion facile. et puis surtout, le chaos qui avait suivi. la remarque homophobe, son sursaut d’indignation, l’apparence d’une accalmie avant que les connards vous fondent dessus comme des vautours avides de béqueter vos carcasses. t’avais flippé jairo, la lâcheté comme réflexe. l’instinct de préservation, l’égoïsme. hors de question que ton excès de confiance d’avoir accepté une rencontre dans un bar -et le sien surtout d’avoir ouvert sa gueule-, pulvérise tous les efforts réalisés pour acquérir ta petite célébrité. tu la savais trop fragile pour résister à ce genre de scandale à la une d’un journal minable le lendemain matin : jairo kleeman, un rencard qui tourne mal ? même l’absence de certitude sur la nature de votre relation ce soir-là n’aurait pas pu te sauver. et t’avais raison, ta notoriété s’était évaporée en un claquement de doigts quelques mois après seulement, pour un motif à peu près similaire. alors t’avais profité d’un moment de flottement pour te tirer aussi vite que t’avais pu, jusqu’à faire cramer tes poumons au point de t’sentir crever. t’aimerais penser que si t’avais connu la suite de ta vie, t’aurais peut-être adopté un comportement différent. mais tu t’connais suffisamment bien pour savoir que le seul univers dans lequel t’aurais pas détalé comme un sale crevard, est parallèle au tien. c’aurait probablement pas été le premier inconnu pour lequel t’aurais accepté de t’faire abîmer une pommette, la mâchoire et un genou. peu importe à quel point il t’avait plu. bref, pas la prestation la plus honorable de ta vie. alors le blondinet, tu l’avais presque oublié. pas totalement, parce que t’es incapable de rayer le moindre souvenir de c’foutu cerveau trop performant. seulement il fait partie de ces morceaux du passé que t’as entassés dans une petite boîte avec d’autres saletés, avant de les balancer au-dessus de l’étagère la plus haute pour n'plus jamais avoir à les regarder. pas d’bol, elle s’est éclatée sur le sol neuf jours auparavant, quand son visage a envahi ton champ d’vision.

alors tout est revenu, instantanément. tu lui as couru après jairo, littéralement. itinéraire de ton entraînement dévié par l'apparition, tu l'as suivi d'assez loin pour ne pas qu'il te voit, mais d'assez près pour ne pas le perdre de vue. t’es pas tout à fait capable d’expliquer ta soudaine obsession, comme la majorité de celles qui viennent te pourrir à intervalle régulier. peut-être que c’est parce que tu le considères comme l’une de tes “victimes”, ces gens que t’as blessés et auprès desquelles t’es censée t’excuser si on en croit les réunions des narcotiques anonymes. peut-être que c’est pour apaiser la culpabilité, être certain qu’il n’a pas gardé de sales séquelles de l’agression. ou tout simplement pour te racheter bonne conscience, dénicher quelles fleurs il préfère pour lui envoyer un bouquet à la con comme si ça pouvait miraculeusement soigner la cicatrice creusée. peu importe la raison, t’es là tous les jours pour pister c’type comme un serial killer qui se prépare à dézinguer sa prochaine proie. repérer ses habitudes, son environnement. récupérer un maximum d’informations pour combler cette impression de manque, cette sensation insatisfaisante de n’pas le connaître suffisamment. normal. tu l’as laissé s’faire défoncer la gueule au premier date, c’est généralement pas le genre d’expérience grâce à laquelle t’apprends à connaître quelqu’un. tu sais seulement qu’il s’appelle bailey, qu’son rire est contagieux, qu’il a comme toi une chaîne autour du cou, qu’son talon droit ne se pose jamais tout à fait quand il court, qu’il préfère la tequila et qu’il a le prénom de son ex tatoué sur le poignet. et maintenant, tu sais aussi où il habite. trois fois que tu le prends en chasse au détour d'une course, persuadé d'pouvoir enfin engager la conversation. mais quand il pénètre finalement dans son bâtiment, tu réalises que ce n'sera pas encore pour aujourd'hui. qu'est-ce que tu veux au juste ? t'en sais rien. et la frustration est tellement intense que tu refuses de repartir bredouille une nouvelle fois. il t'faut un truc à te mettre sous la dent, peu importe quoi. t'as déjà questionné une voisine qui t'as maté comme si t'étais un cambrioleur, collé ton oreille contre sa porte sans capter aucun bruit intéressant, à deux doigts de grimper l'escalier de secours pour scruter à travers la fenêtre. c'est parce que tu te raisonnes au dernier moment que tu te contentes de la boîte aux lettres, la tronche plaquée contre l'acier pour permettre à ton oeil de mater à l'intérieur. le néant, forcément. t'ajoutes la lampe torche de ton téléphone et aperçois quelques enveloppes. ta main essaie de se faufiler sans succès, jusqu'à ce que les digitales parviennent à récupérer le coin d'un courrier mal glissé dans l'interstice. le coeur cogne trop fort contre la poitrine sous l'emprise de l'excitation, geste lent pour retirer doucement le morceau de papier à moitié sorti de sa cage. un vrai professionnel.

@bailey henderson

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Après moi je veux Qu'on soit malheureux.
Après moi, le déluge.
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intrusion

feat.  @Jairo Kleeman  ☾


Les doigts qui frottent les cordes de la guitare. La voix qui s’élève. La cover de Creep en acoustique qui résonne dans la pièce qui lui sert de bureau et de pièce de musique. Ron, le chat, n’est pas dans le coin. Il n’aime pas ça quand Bailey chante, allez savoir pourquoi. Le chat supporte la musique, la télévision mais quand son maître chante, nope, il prend les voiles. Mais Bailey est habitué et puis c’est plus pratique dans un sens : si son chat l’embêtait à chaque fois qu’il se filme, ce serait assez chaotique. Yeux fermés, Bailey se laisse bercer par la musique, par le son de sa propre voix. Il vit ce qu’il chante. Il le vit dans chaque parcelle de son être et c’est sans doute pour cela que sa musique, qu’il s’agisse de covers ou d’originales sont autant appréciées par ses followers. La chanson prend fin. Il rouvre les yeux, adresse un sourire à la caméra et se relève pour arrêter l’enregistrement. En général il ne recommence pas quand il s’enregistre : il préfère poster ses prestations de manière brute en fait, sans artifice. Il est comme ça Bailey : sans artifice. La guitare est reposée et bientôt, le voilà en train d’exporter le fichier tout en préparant son post sur YouTube. L’habitude, manies bien huilées. Bientôt la vidéo est en ligne est, plutôt content de lui, il délaisse son ordinateur pour quitter l’appartement et aller faire quelques courses. Il est off aujourd’hui, il a tout le temps. Et alors qu’il prend la direction de l’épicerie la plus proche dans le quartier, y’a cette étrange impression qui revient le titiller. L’impression d’être épié. C’est con, et il se dit qu’il est totalement parano en fait parce que qui pourrait bien le suivre hein ? Seulement voilà, cela fait un petit temps que ça dure. C’est pas tout le temps mais c’est souvent. Quand il part son running le soir, quand il part au travail ou en rentre. Il ne sait pas trop d’où ça vient parce que quand il regarde autour de lui il a pas l’impression que y’ait quelqu’un qui en ait après lui. Alors il se dit que oui, c’est dans sa tête.

Mais ça le titille quand même oui.

Il sort de l’épicerie les bras chargés de sacs en papier et reprend la direction de son immeuble, avec la même impression désagréable qu’il essaye d’ignorer. Dans ta tête. Il se le répète. Il arrive finalement chez lui et range les courses pour se rendre compte qu’il a oublié de s’arrêter à sa boîte aux lettres pour voir s’il a du courrier. Genre des factures qui ne pourraient pas attendre. On n’aime pas recevoir ce genre de trucs mais faut faire avec : rien n’est gratuit en ce bas monde. Alors, sans son manteau, il redescend dans le hall d’entrée mais se fige sur la dernière marche en voyant une silhouette en train de fouiner dans… Sa boîte aux lettres ? Oui, oui, c’est bien la sienne. Bailey écarquille les yeux, sous le choc en fait. Un vrai choc. Première fois que ça lui arrive et, finalement, ce n’était peut-être pas dans sa tête. Et alors que le curieux récupère une enveloppe, Bailey bat des cils, reprend plus ou moins conscience après s’être figé. « Hey, j’te dérange… Pas ? » qu’il demande mais le dernier mot est soufflé quand il croise le regard de l’homme qui tient toujours l’enveloppe dans sa main. Et le choc est encore plus rude pour Bailey. Il est renvoyé en arrière, un soir pas particulièrement agréable. Horrible même en fait. Il se souvient du moment agréable passé en sa compagnie. Il se souvient avoir eu envie de terminer la soirée avec lui. Il se souvient de la bulle agréable brisée par un homophobe. Il se souvient l’embuscade à la sortie du bar. Il se souvient des coups. Il se souvient de la douleur. Il se souvient de la silhouette qui part en courant, le laissant là à son sombre sort. Il aurait pu mourir ce soir-là. Oui, il aurait pu mourir et l’autre s’est tiré. Il s’est juste tiré.

Jairo.
Prénom inscrit au fer rouge sur la peau de Bailey.

Le blond serre les poings alors que son visage se ferme et se crispe sous la colère qui monte soudainement. « Tu fais quoi ? » qu’il demande, furibond. Bon, en fait, ce qu’il fait, c’est assez clair : il fouine. Il cherche. Quoi ? Bailey ? Il va le trouver. Il l’a déjà trouvé. Bailey s’avance brusquement et arrache l’enveloppe des mains de Jairo. « Je peux savoir ce que tu fais chez moi ? » Bon, c’est le hall d’entrée mais ça reste chez lui hein. C’est SON immeuble, pas celui d’un autre. Et ce n’est clairement pas un hasard. « Et pourquoi tu fouilles dans ma boîte aux lettres ? » qu’il ajoute d’une voix sifflante. Va falloir qu’il soit bon Jairo s’il ne veut pas se prendre un coup.

Très bon. 


codage par aqua



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On n'efface pas les ardoises,
Me dis pas que t'es pas au courant.

tw : langage cru / vulgaire.

((OOTD)) tu t’fais surprendre en pleine entreprise jairo, la main dans le sac. les doigts recroquevillés autour de la lettre que tu viens d'extirper, triomphant. satisfaction qui s’fait la malle à la vitesse de la lumière, quand les opales du propriétaire que tu viens de braquer heurtent les tiennes. la collision est douloureuse, continue d’affoler le palpitant en insufflant de nouveaux sentiments. merde, t’es pas prêt à la confrontation. pas maintenant. et t’as presque envie de lui retourner la question, en lui demandant ce qu’il fout là. t’aurais pensé qu’il mettrait plus de temps pour ranger tous les articles trimbalés dans ses sacs, qu’il aurait opté pour la détente sur canapé en s’abrutissant devant une émission débile. à la place, il est dans son foutu hall d’entrée pour récupérer brutalement le bien que t’as cherché à lui subtiliser. visiblement très énervé. tu l’sais, parce qu’il à cette veine qui palpite contre le cou et la main qui se contracte dangereusement. le genre de symptômes que t’as déjà eu le loisir de contempler un nombre incalculable de fois, pas la première colère que tu suscites rien que par ta présence. et surtout, il a dans l’intonation de sa voix un p’tit tremblement qui trahit son irritation. c’est marrant, t’aurais pas imaginé qu’il puisse se mettre dans de tels états. tu t’attendais à quoi jairo ? à une accolade dans l’dos et deux trois questions bateau pour rattraper le temps perdu ? tu l’as jeté en pâture à une bande d’homophobes enragés prêts à vous faire la peau. évidemment, qu’il est agacé d’voir ta tête d’abruti sans scrupules. encore plus dans cette position, les doigts accrochés à sa correspondance. bailey, il a vu l’noir en toi. ta vraie nature, celle qui est sale, moche, et que tu dissimules généralement jusqu’à ce qu’elle explose à la gueule d’une manière inattendue. il n’avait pas eu besoin de plus de quelques heures pour y être confronté, probablement une bénédiction. parce que c’est parfois plus difficile après, de te détester convenablement. quand t’as réussi à embobiner un peu trop bien les premiers temps. finalement, tu lui as rendu service à bailey quand on y pense.

mais t’imagines que c’n’est probablement pas en lui faisant remarquer qu’il ferait mieux de te remercier, que tu vas désamorcer la bombe qui exulte en face de toi. t’es un peu con et prompt à débiter un tas de conneries à la minute, mais pas quand y’a des phalanges qui menacent de s’éclater sur tes pommettes parsemées de grains d’beauté. “coupable.” tu lèves tes deux bras dans les airs, comme l’idiot pris en flagrant délit que t’es. avec ce p’tit sourire de merdeux faussement embarrassé. “techniquement, j’suis chez 43 personnes.” oui, c’est le genre de calcul qui t’as maintenu occupé la dernière fois. pas certain que jouer les malins soit bien plus judicieux que ton autre idée, cela dit. “j’suis juste un fétichiste du courrier d’mes voisins, c’est l’genre de truc qui m’excite. ça et les mater avec des jumelles.smart ass. finalement, tu n’peux pas t’en empêcher jairo, de débiter un tas de conneries à la minute. c’est plus facile que de s’embarquer dans un face à face avec blondie, affronter la putain d’réalité. “on s’connaît ?” bien bien, certainement la pire stratégie qu’tu pouvais adopter : faire semblant de n’pas te souvenir. mais t’as déjà testé, et ça a semblé fonctionner. peut-être qu’il est assez con pour croire que t’as oublié sa gueule d’ange, que t’es là par hasard, que t’as récemment emménagé, que t’as fouillé son courrier pour satisfaire un kink bizarre. parce qu’après tout, t’es bien le genre de trou du cul à s’coller l’enveloppe d’un autre sous l’nez pour se faire kiffer. et si t’es suffisamment détestable, alors peut-être qu’il estimera que tu n’vaux même pas la peine de te faire insulter, qu’il abandonnera. qu’il tournera les talons pour te permettre d’enterrer définitivement son souvenir dans les tréfonds d’ton esprit, maintenant que t’as constaté qu’il va bien.
parce qu’il va bien, pas vrai ?  

@bailey henderson

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