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the fear of losing you

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Jairo Kleeman
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Warnings : drogue, coma, overdose, langage vulgaire.
Âge : le glas de la trentaine a sonné, les meilleures années exploitées déraisonnablement.
Statut civil : célibataire, l'temps passé à gâcher les relations.
Orientation sexuelle : y'a qu'les gars qui affolent ton myocarde.
Métier(s)/Étude(s) : ancien candidat de télé-réalité sur le retour, désormais persona non grata du showbiz. tu revends d'la came en désespoir de cause, et parce que t'y as vu une occasion de faire de l'oseille facilement sans changer tes habitudes de vie.
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Jairo Kleeman

Jay Anderson adore ce post ♡




I feel the question of your loneliness Confide, 'cause I'll be on your side. You know I will, you know I will

(OOTD) t’as lu les lignes annonçant l’hospitalisation ce matin, téléphone broyé entre les doigts contractés. théo hwang, et son séjour après une suspicion de tentative de suicide. le mot résonne depuis, se cogne contre les parois du crâne, se répète dans un écho. des heures que tu ressasses la nouvelle, que tu rejoues dans ta cervelle anxieuse les rencontres de ces derniers mois. la nouvelle pourrait n’être qu’un racontar, un sale bobard. mais pour toi, tout avait été vrai. tout. de la première à la dernière ligne. la sexualité révélée, les vidéos d’cul tournées. les sales secrets désormais du domaine public étalés, accrochés à la cheville comme un foutu boulet à traîner. alors tu n’peux pas t’empêcher de penser que la rumeur est vraie, que l’ancien ami a cherché la paix. définitive et irréversible. tu l’sais au fond d’toi, parce que t’avais capté bien trop tard l’ampleur de la souffrance éprouvée. celle qui ne pouvait pas seulement résulter que d’une cheville blessée. ça suintait pourtant par tous les pores de sa peau, la détresse. le bord du précipice. tu ne te demandes même pas pourquoi, ça n’a pas beaucoup d’importance. tu sais c’que c’est jairo, de te tenir si près du bord avec l’envie d’abandonner. de t’laisser envoûter par le noir, le vide, le silence. la dose de trop reniflée, t’avais eu parfaitement conscience de l’excès. un pari avec la vie, pas forcément l’envie de clamser mais pas non plus l’envie de continuer. jusqu’à ce que tu t’retrouves plongé dans le néant, qu’il t’fasse flipper au point de provoquer la fuite vers la lumière avec le désir féroce d’exister, de t’battre, les battements frénétiques contre la cage thoracique. le désespoir, tu l’as identifié assez rapidement avec ambre, alors pourquoi avec théo t’avais autant galéré ? parce que t’es un putain d’égoïste, voilà pourquoi. parce que tu t'étais laissé grignoter par le ressentiment de son abandon. légitime finalement, guidé par un malaise tellement envahissant qu’il n’était pas parvenu à continuer de faire semblant. parce qu’il se dirigeait lentement mais sûrement vers le point de non retour, pendant que tu gémissais sur ton triste sort. et quand tu repenses à tes derniers mots, tes dernières actions, t’as envie de dégueuler.

les mains crispées contre le lavabo des chiottes de l’hôpital, tes propres pupilles qui te scrutent, te jugent. tu lui avais hurlé qu’il méritait bien pire que de s’faire enfermer dans les vestiaires, bien pire comme la mort. t’avais heurté sa plaie de ton pied, claqué contre les os. espèce d’enfoiré, t’avais posé ta paume sur son crâne et tu l’avais poussé dans l’gouffre où il se débattait. toujours plus adroit pour noyer que pour sauver. t’as beau tenté tous les efforts, vouloir autre chose que causer le chaos, c’est comme une seconde peau que t’es incapable d’arracher. un parasite incrusté dont t’arrives pas à te débarrasser. enculé comme gravé dans l’adn, qui s’manifeste à la moindre tentative de bien faire. un truc viscéral qui refuse de s’faire écraser sous la godasse, de crever. enculé un jour, enculé toujours. alors tu n’mérites probablement même pas d’être ici, tu devrais juste le laisser s’faire soigner par des professionnels, permettre à ceux qui l’aiment correctement de le relever. mais t’as l’impression que ce serait comme le laisser tomber une deuxième fois, parce que tu t’souviens avoir détesté la solitude de l’après. t’aurais voulu jairo, que même un des crevards qui t’avait fui comme la peste se donne la peine de t’rendre visite sur ton foutu lit d’hôpital, dans c’moment de vérité où t’aurais été plus sincère que jamais. alors peut-être que c’est pareil pour théo, peut-être qu’avec ce geste une reconstruction pourrait être envisagée. la sienne. la vôtre. l’visage aspergé d’eau, tu te décides finalement à pénétrer dans la chambre qu’on t’a indiqué, la main serrée autour d’un ballon joyeux anniversaire. “j’suis désolé, il restait plus qu’ça au magasin.” t’annonces sans prendre la peine de saluer la silhouette.

@théo hwang

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Théo Hwang
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Théo Hwang



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Assis sur son lit d’hôpital, le dossier remonté, son regard était rivé vers la fenêtre, fixant un point vide sans réellement le contempler. C’était comme si son corps était bel et bien présent dans cette pièce mais que son âme, elle, elle se trouvait ailleurs. Et c’était ainsi depuis qu’il avait ouvert les yeux ; même lorsque Yerin s’était refugié à son chevet, Théo avait gardé cette même expression plaquée à sa figure. Parce qu’il ne savait plus comment réagir, parce qu’il ne savait plus comment il était censé avancer, parce qu’il n’avait plus vraiment la force de se battre contre ses démons et qu’il était sincèrement épuisé. Il n’allait pas se reprendre en claquant des doigts, il n’était même pas en mesure de dire s’il était reconnaissant envers la personne qui l’avait sauvé ou non. Des émotions qui ne s’éteindraient pas de sitôt, des émotions sur lesquelles il n’était pas capable de mettre des mots et, cette fois-ci, même être désolé pour son entourage, Théo ne parvenait pas à l’être. C’était à ce point qu’il avait touché le fond, oui, vraiment. Peut-être espérait-il trouvé du réconfort auprès du paysage qui brillait au travers la vitre, néanmoins tout lui semblait fade. Certes, ce n’était pas les buildings de la grande pomme qui allaient lui réchauffer le cœur et ajouter une once de douceur dans son âme en peine ; lui était juste perdu voilà tout. Lorsque le médecin était venu un peu plus tôt, il n’avait ni eu le courage ni l’énergie de mentionne l’état de son pied ; pied qui lui faisait mal mais dont la douleur, aujourd’hui, semblait si infime comparée à celle qui assénait son organe vital. Ironique, n’est-ce pas ?

Concentré dans sa contemplation, il n’avait même pas entendu la porte de la chambre s’ouvrir, il n’avait pas non plus entendu les pas qui se dirigeaient jusqu’à son lit. C’était la sensation de ne pas être seul dans la pièce qui l’avait motivé à replacer son visage correctement, pour y découvrir une silhouette dont il n’aurait plus jamais pensé recroiser un jour. La surprise se lut naturellement dans le creux de ses pupilles, alors qu’il contemplait Jairo, sans trop savoir ce qu’il faisait là. Probablement que son ami avait appris la nouvelle lui aussi, hors Théo ignorait quoi en songer, parce que leur dernière altercation n’avait pas été la meilleure. Il ne reprochait pas au plus jeune ses propos de ce jour-là, disons simplement qu’il ne comprenait pas pourquoi il cherchait à lui tenir compagnie maintenant. Après tout, Jairo n’avait-il pas eu raison lorsqu’il lui avait déclaré qu’il méritait le pire ? Ce n’était pas tout à fait faux et le malade était lui-même convaincu que c’était le mieux pour tout le monde. Au moins s’il n’était plus là, il ne serait un fardeau pour personne, et surtout pas pour lui-même. Les prunelles en direction du garçon, il le fixait de la même manière qu’il regardait la vitre un peu plus tôt, c’était la perdition à l’intérieur de ses yeux ; il n’y avait plus d’étincelle, plus d’espoir, juste un vide atroce dans lequel personne ne souhaiterait venir s’y réfugier. « Qu’est-ce que tu veux ? » Pas l’once d’un sourire non plus, incapable de rigoler, même pour faire semblant, à ce cadeau ramené par son ami, sûrement pour faire bonne figure. Si à une autre période, Théo s’en serait amusé, aujourd’hui il n’était que l’ombre de lui-même donc lui demander de se réjouir, c’était lui demander l’impossible.

@Jairo Kleeman

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(OOTD) c’est marrant parce que ça te crève les yeux maintenant. maintenant que c’est trop tard pour t’en inquiéter vraiment, pour réagir efficacement. le vide au fond de la rétine, la manifestation de l’abandon, les vestiges de son renoncement. celui dans lequel il n’a pas réussi à plonger entièrement, l’échec du saut dans le néant. quelque chose ou quelqu’un l’a rattrapé avant qu’il s’éclate en bas sur le bitume, et tu te demandes quoi. une mauvaise préparation ? un coup d’malchance ? l’intervention d’un ange gardien ? t’es pas certain que théo soit particulièrement satisfait de sa situation, cloué dans un pieu à l’hosto, surveillé en permanence pour éviter un nouveau dérapage plus définitif. tu t’souviens les rendez-vous après ton coma. l’interrogatoire du psy, les tentatives d’identifier l’origine de ton overdose. volontaire ou involontaire ? la question à un milliard de dollar à laquelle toi-même t’es incapable de répondre encore aujourd’hui. mais si t’avais décidé de jouer à la roulette russe, théo avait placé une cartouche dans chacun des orifices. bang bang, résultat garanti. et pourtant … t’es persuadé qu’il n’a pas eu de remords, qu’il n’est pas la cause de l’aspect avorté de son entreprise. ça se voit dans les écrins d’ébène vidés de leur trésor, l’éclat qui brille habituellement devenu gris, terne. le tien avait percé l’iris plus fort que jamais au réveil, résolu à traverser n’importe quelle galère pourvu qu’on ne lui impose plus jamais ce genre de sommeil insipide dépouillé de toute rêverie. le sien semble s’obstiner à déserter, voudrait que la paupière se ferme pour ne plus être aveuglé. pas rien, plus jamais. et t’as aucune idée de comment lui parler, comment l’approcher, comment communiquer. et si tu merdais encore ? et si tu l’poussais encore plus loin plus fort ? tu l’sais jairo, tu peux précipiter une fin même sans l’faire exprès. votre histoire en particulier l’a démontré. est-ce que si tu l’avais traité autrement sa réaction aurait été différente ? est-ce qu’il aurait quand même essayé ? est-ce que t’aurais pu l’sauver ? théo sur son matelas, n’est que la simple démonstration que t’en es incapable, si tant est que t’aurais pu espérer. et oui t’as espéré, y’a pas si longtemps qu’ça. y’aurait de quoi s’marrer si la situation n’était pas aussi pitoyable, devant le constat accablant. le décalage entre c’que tu voudrais et c’que tu fais. tu t’approches, attaches le ballon à la chaise. “j’sais pas vraiment.” t’abaisses la carte de l’honnêteté jairo, celle qui s’présente pas souvent sur ta table de jeu, sauf quand tu veux séduire ou que t’es désespéré. “faire c’que j’aurais aimé qu’on fasse pour moi, être seul tout l’temps dans un endroit comme ça c’est chiant.” pas d’reproche cette fois dans cette réponse, seulement un partage d’expérience. et peut-être que théo préfèrerait être tout seul, que tu n’viennes pas déranger son silence. parce qu’il n’est pas toi, que sa souffrance n’est pas la même, que sa manière de la vivre non plus. mais t’as envie qu’il sache que t’es pas l’genre de mec qui déserte, qui oublie. jairo t’es plutôt même le contraire, l’genre de mec qui s’obstine, qui rappelle. que vous avez été quelque chose, et que tu veux pas qu’ça s’arrête là. dis-moi que tu t’souviens, qu’c’était pas rien. t’es prêt à t'asseoir juste là sans rien dire pendant des heures, à l’écouter l’jour où il aura un truc à dire, à l’occuper si c’est ce qu’il préfère. “t’es plutôt habitué à réussir c’que t’entreprends.” les mots de réconfort, clairement ta spécialité. “j’suis content que tu t’sois foiré cette fois.” voilà, c’était pour dire ça, pour dire ça sans avoir l’air de trop en faire. qu’il compte pas sur toi pour tomber à ses pieds en chialant. tu le feras probablement après, quand y’aura plus personne pour te voir.

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Théo Hwang



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Depuis quand est-ce que son monde avait-il changé, toutes ses couleurs se ternissant de gris avant de se perdre dans une profonde obscurité ? Théo n’était même plus capable de le dire, il avait l’impression que toute sa vie avait été ainsi, alors que c’était faux. Fut un temps où il était le plus heureux des hommes, avec une famille aimante, des bons amis, une petite amie qu’il aimait plus que tout et une passion qui le motivait à toujours donner le meilleur de lui-même. Mais les jours de bonheur s’effaçaient de plus en plus de sa mémoire, les pensées négatives dominant tous les merveilleux souvenirs, les remplaçant par idées noires, par des ténèbres dans lesquels le jeune homme n’aurait jamais imaginé tomber. Maintenant, il n’avait plus envie de rien, peu importait ô combien il était entouré ; il était juste épuisé et rien ne semblait apaisé son cœur meurtri. Pas même Jairo qui débarquait avec un ballon et tentait de détendre l’atmosphère. Le joueur de baseball ne comprenait même pas la présence de cet ami à son chevet, puisqu’il n’aurait jamais songé le revoir un jour, pas après leur dernier échange et l’absence de Théo dans la vie du plus jeune. Hors, il n’était plus en état pour réfléchir positivement, pour discerner que rien n’était perdu et que leur amitié pouvait peut-être être sauvé. Tout n’était que malentendu au bout du compte… Mais s’il n’avait déjà pas l’énergie, encore moins l’envie, de se sauver lui-même, comment pouvait-il l’avoir pour leur amitié ? L’unique réflexion qui traversait son esprit était « à quoi bon ? » … Parce que c’était vrai, qu’est-ce que ça changerait maintenant ? Il était trop tard pour revenir en arrière, pour corriger leurs erreurs passées et Théo en avait déjà bien assez sur le cœur.

Si Jairo ne connaissait pas lui-même les raisons de sa visite, le malade ne savait pas quoi lui répondre. Était-il content ou rassuré de sa présence à ses côtés ? Sans plus. La vérité était certainement que lui s’en fichait, parce qu’il ne voyait pas vraiment la différence ; son esprit n’était pas réellement dans cette chambre d’hôpital, et ses pensées non plus. Lui qui était si bavard à l’accoutumé était étrangement silencieux, comme si la parole lui avait été enlevé ; son camarade faisait la conversation pour deux, s’expliquant, commentant… Les seules choses qu’il souhaitait dire était que, à choisir, lui aurait aimé ne pas s’être foiré néanmoins ce n’était probablement pas ce que ses proches désireraient entendre, n’est-ce pas ? « Je croyais que c’était ce que tu voulais pourtant. » Le pire était certainement le fait que ses mots n’étaient même pas un reproche, le ton vide de sa voix le démontrait, ni même un moyen d’accentuer la culpabilité ; il s’agissait d’une simple constatation. Parce que Théo était persuadé que sa disparition dans la vie de tous était le mieux pour chacun, parce qu’il n’était qu’un foutu incapable et qu’il n’arrivait pas à penser positivement. Lui ne faisait que tomber encore et encore, avant de littéralement s’écraser.


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