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(cyres) Night out

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Cyrus & Ares
Night out


Cigarette qui fume entre les lèvres dès que tu m'as donné l'accord, une baie vitrée entrouverte pour laisser l'air pénétrer la chambre, emporter sur les flots le brouillard de nicotine et chasser au loin quelques-unes des effluves sauvages du désir bestial. Tu t'approches, le ranimes directement sur mon torse, de ta main, et devant mes yeux, tes lèvres qui épousent à merveille le goulot, me font rêver d'un peu plus que d'un baiser sur ma chair sensible. Bourbon qui caresse ta langue, tu déglutis, je vois ta pomme d'Adam jouer sur le vertical de ta peau, ça m'arrache un sourire, et c'est pas tout à fait normal. C'est presque agaçant que je remarque ces détails, presque agaçant aussi que je sache m'extasier devant ce genre de trucs. D'habitude, il faut plus que le mouvement sous un épiderme pour m'affoler ; une danse folle d'ingéniosité et de créativité qui s'articule sur la pointe des pieds, plume qui glisse sur le parquet dans une élégance inégalable, et là encore, je me contente de sourire, je n'ai pas le coeur qui fait des bonds semblables à ceux qui me secouent le thorax quand tu es si proche, si enivré, si parfumé de toutes les odeurs laissées par la fusion de nos peaux ou de celles qui ont coloré chacune de tes journées. Je ne pensais pas pouvoir m'épancher autant sur le parfum d'un autre non plus, malgré le soin toujours accordé aux nuages qui s'amusaient à heurter ma peau en la teintant de notes sucrées ou salées selon la bouteille choisie. J'avais dans ma salle de bains cette étagère entière, longue de près d'un mètre, recouverte de toutes les marques, des plus classiques aux plus indépendantes, pour des odeurs créatives, charnelles, ou plus réservées, diffuses. Des silhouettes entièrement piégées sous leurs cages de verre, bouteilles prenant mille formes, chacune plus audacieuse que la précédente, du torse coupé en verre azur jusqu'au cube de granit, du coeur de marbre - curieusement proche du mien dans sa consistance - à la fausse fiole de whisky. Liquide ambré qui rêve de venir se jouer de mes lèvres, goulot qui serait épousé dans l'entièreté de la chair pour espérer y retrouver quelques traces de ton goût à toi, celui-là même qui s'était amusé à se diffuser lors des baisers échangés, entre deux passes de bras, deux passes de jambes. J'hoche la tête, tend presque ma main libre pour me saisir de la bouteille, au lieu de ça, c'est tes côtes que mes doigts trouvent quand ta bouche revient sur son nouveau terrain de jeux, enivre mon cou, ma nuque, mes épaules, tout à la fois électrisé, drôles de décharges qui saisissent mon être entier, m'empêchent de reprendre pleinement pied dans la réalité, canevas qui déshabille mon corps déjà dénudé de tout tissu. Fumée qui continue néanmoins de s'épancher hors de mes lippes emplies de désir, de s'évader par ce courant d'air trouvé, celui-là même qui vient caresser le bas de mon dos quand tes mains sont parties tracer des cercles sur d'autres zones. "Oui, s'il te plaît." Sans vraiment savoir ce que je te demande, s'il s'agit d'autres baisers ou de l'envie de nimber les marques laissées par tes canines sur ma bouche d'un alcool fort, sans aucune volonté de cicatrisation, uniquement pour le plaisir de sentir la brûlure sur une zone érogène façonnée de toutes pièces à l'unique renfort de tes dents sur mes lippes. Sans vraiment savoir si je dois me sentir enchanté ou maudit de l'impact que tu peux avoir, du bout des doigts ou de la plus petite parcelle de ta peau venant frôler la mienne, puisque déjà j'atteins la moitié de ma cigarette, et déjà renaît le désir de nous voir nous unir. Tu m'as fait comprendre que ce soir tu ne céderais pas à la tentation de me sentir en toi, et j'ai pris goût visiblement trop vite à la façon dont ton corps s'arrime au mien, comme deux pièces s'emboîtant à la perfection, comme deux couleurs qui auraient été faites pour se mélanger et donner naissance à d'innombrables nouvelles teintes, d'incalculables nouvelles nuances, palettes rarissimes et luxueuses, inspirées par les incarnations de luxure qui venaient encore dessiner de curieux tableaux au creux des dernières fumées s'évadant au-dehors pour aller rouler avec les vagues, à des dizaines de mètres de nous. Tu t'échappes de mon halo, va t'asseoir dans ton lit, et je reste là, à finir mon bâton de tabac, les ultimes brouillards dont ma bouche accouche étant plus forts, moins recouverts du voile de coco. Je rigole à ta remarque, rougis presque à la façon dont tu me regardes, et c'est une nouvelle réaction anormale que j'ajoute à la longue liste de celles remarquées lors de cette étrange soirée. "Je n'ai jamais couché avec un autre danseur." Une danseuse, oui, quelques-unes lors de mes pérégrinations, sans nuance d'âge, puisque j'avais fréquenté tous les horizons des femmes en Grèce ou ici, pendant l'époque où je n'étais qu'un rouage d'une troupe. Le plus rutilant, sans aucun doute, mais un parmi d'autres ; cette sensation-là ne me manquait pas. "Mais oui, je suis plutôt endurant si c'est ce que tu demandes. J'espère ne pas faire honte à notre réputation." Même si j'en avais finalement pas grand-chose à faire de ce que tu pouvais bien penser des danseurs, puisque nous n'étions pas amenés à débattre sur leur importance vitale dans ce monde. Ils étaient les vaisseaux faisant battre le coeur de toutes les villes, animant les festivals, animant les spectacles, animant jusqu'à la musique qui s'échappait d'immenses hauts-parleurs dans les rues de chaque cité. Les danseurs étaient des muses à part entière, muses et artistes en soi, puisqu'ils créaient et inspiraient d'un seul et même mouvement, parfaites incarnations de l'art en ce sens. Cigarette qui s'échappe par ta fenêtre, s'envole, je fais quelques pas, finis la bouteille en une grosse gorgée, m'approche de toi pour de bon, à genoux sur le tapis, mes mains remontant de tes chevilles que je masse jusqu'à tes cuisses, ton corps se tendant d'une façon identique au mien. La nuit sera longue, intense, de l'acabit de ces aventures qui animaient les rêves de nombre d'étrangers ; tous ceux qui avaient évolué autour de nous dans le club, sans doute, puisque leurs regards s'étaient forcément posés sur toi ou moi, songeant à la façon dont leurs hanches se courberaient contre nos bassins, sans jamais pouvoir se faire l'image parfaite qu'esquissaient nos silhouettes lorsqu'elles n'en faisaient plus qu'une.
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