(cyres) Night out
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« Je voulais pas d’un plan cul. Je voulais pas que ça tombe sur toi. À aucun moment j’ai oublié qu’on se reverrait. C’est pour ça que je sais que j’ai merdé, parce que je savais tout ça mais que j’ai quand même cédé. Tu veux savoir la vérité ? Tu m’as dit que t’avais craqué parce que je suis beau ? JE suis allé dans cette boîte parce que tes yeux m’obsédaient et que je voulais plus y penser. Tu m’ordonnes d’arrêter de penser à toi ? Je peux pas. Je peux pas, Ares. Et t’auras beau m’insulter avec mon propre putain de prénom, ça changera rien. »
J’ai les yeux fermés, relâche un peu ma prise.
« Je sais pas pourquoi tu m’as amené ici, je t’ai posé la question tout à l’heure. Je crois que j’aurais préféré que tu me laisses souffrir derrière la porte parce que ça m’aurait pas laissé l’occasion de te blesser comme je l’ai fait. Je suis désolé. Je voulais pas tout ça... »
J’ai toujours les bras autour de toi, parce que j’ai peur de te voir t’enfuir si je lâche, même si je sais que là, tu pourrais te dégager à n’importe quel moment, si t’en avais envie. Ma main remonte le long de ta nuque, se glisse dans tes cheveux. J’aime qu’elle soit là, et apparemment toi aussi. Je veux en profiter une dernière fois, je crois.
« T’en as sûrement plus envie, mais si tu veux toujours comprendre, moi aussi. Je veux pas de ta pitié, je voulais pas d’un plan cul. Mais t’entendre dire que tu veux qu’on soit à nouveau des inconnus... Je peux pas. Je peux pas me mentir à moi-même à ce point-là. Je mens tout le temps, à tout le monde. Je veux pas te mentir à toi. Alors voilà la vérité : ce que je veux, c’est qu’il y ait un nous. Je te parle pas de mariage, comme tu ne me parles pas de fidélité. Je veux juste apprendre à te connaître, ailleurs que dans un lit, sans mentionner ou inclure qui que ce soit d’autre dans l’équation. »
Je soupire légèrement, ouvre à nouveau les yeux.
« Si c’est ce que tu veux aussi, retiens-moi. Si tu veux plus jamais me voir ou entendre parler de moi... Je vais partir. Je m’installerai à l’autre bout du pays, si ça t’aide à me rayer de ton esprit. Je ferai tout ce que tu voudras. »
Pas la même signification que les mots de tout à l’heure, j’espère que tu le comprendras. Tout ce que je veux... Je crois que tout ce que je veux, c’est toi.
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Tu parles de partir à l'autre bout du pays et ça me donne même pas l'envie de rire, ça me donne juste le désir de mordre si fort ta clavicule que ça te fera couiner et taire pour de bon, parce que tu recommences à dire des bêtises, que la bête furieuse est en train de renaître sur mes traits et que je veux pas qu'elle revienne. Alors je chasse le noir, je rouvre les yeux, mes bras autour de tes épaules qui maintiennent une prise solide, un peu plus étouffante, mais l'air c'est pas ma priorité, et je veux pas te dire que je veux te retenir, alors je me contente de t'embrasser. C'est fort, c'est virulent, je sais que tu dois avoir mal, les côtes comprimées par ton accident et puis aussi par mes poignets fermés, mais je ne me détache pas de tes lèvres, je prends tout ton air, te donne le mien, mon apnée sera plus courte de cet échange, mais ça vaut tous les firmaments. J'ai des doigts qui dévalent ton dos, comptent la vallée de bandages, de bosses, d'ecchymoses que j'imagine seulement parce que la Lune m'a pas laissé voir toutes tes cicatrices hier, et que j'ai pas eu le coeur à les regarder de plus près quand je te soignais. J'avais depuis le matin l'unique obsession de te faire du bien, et si ça voulait dire qu'il fallait que je te déchire d'abord, j'allais le faire sans aucune vergogne. Nos lippes se détachent douloureusement, presque fusionnées par la longue minute de langues tournoyées qui vient de s'écouler, je relève les yeux vers toi, m'enfouis de nouveau dans ton cou, parce que j'ai peur d'y lire de la déception, une envie de t'enfuir ou n'importe quoi, et pourtant mon bassin fait tout le contraire, il met des coups au tien pour te signifier que j'en peux plus d'avoir envie de toi, que je veux qu'on scelle tout ça dès maintenant. Alors nouveau baiser fiévreux, mes mains sur tes côtes qui nous attirent, liés, contre la porte de ma chambre, y a pas de drap ni de cadres retournés, t'as accès à toute mon intimité, mais je nous fais basculer sur le lit, ma bouche qui parsème ton torse blessé de baisers en arrachant le T-shirt, jusqu'à venir se perdre sur ta braguette qui se défait très rapidement, emportée dans la fougue du moment, et puis nos mains s'emmêlent et froissent les draps de chaque côté de ton corps quand ma bouche retrouve ta saveur la plus intime dans un gémissement que le perroquet pourra s'amuser à répéter toutes les nuits dans la cuisine pour se moquer de ma nouvelle obsession pour ta chair.
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« Ares... Ares, stop. »
C’est difficile, parce que mon désir se voit et s’entend jusque dans ma voix. Mais je trouve tes yeux, te force à arrêter et t’attire contre moi, te serre aussi fort que je le peux, avant de te relâcher juste légèrement, nos torses collés, une épaule de chaque contre le matelas, et mes yeux dans les tiens. Je glisse mon pouce sur tes lèvres, y dépose les miennes doucement, plein d’une tendresse dont je n’ai pas forcément fait preuve la nuit dernière.
« Attends un peu... »
Je soupire, ferme les yeux, les ouvre à nouveau, sourire aux lèvres.
« Je veux pas qu’on se précipite. Je veux profiter de ça, là, juste de t’avoir contre moi. »
Je crois que tu n’as peut-être pas compris à quel point j’aime le romantisme. Oh bien sûr, on va coucher ensemble, là, dans pas longtemps. Je parle pas de ne pas se précipiter dans ce sens-là. Mais t’as toi-même dit que j’attendais qu’un plan cul, je veux que tu te sortes ça de la tête.
« Ares... Je vais pas te faire de grande déclaration, promis. Je garde ça pour plus tard. Mais je veux juste apprendre à te découvrir. On peut coucher ensemble. Je pense que c’est assez évident qu’on en a tous les deux autant envie l’un que l’autre. Mais je veux pas que ça. Je veux... Passer te chercher après tes cours et t’emmener me rendre fou en te payant un milkshake. Te montrer les étoiles depuis le toit de chez moi, et te faire chier à nommer toutes les constellations. Te regarder faire tout et n’importe quoi et te dessiner sous toutes les coutures, mais jamais te montrer ce que j’ai fait et tout garder dans mes tiroirs fermés à clé. Glisser mes mains dans tes cheveux tout le temps, partout. Te serrer contre moi quand t’es triste, pas juste dans l’optique de baiser, juste pour être là. Et... Être là. Je veux être là pour toi. Et je crois que je veux aussi que tu sois là pour moi. »
Un baiser ou une morsure déposée sur ta peau à chaque exemple, mes yeux remontent jusqu’aux tiens après mes derniers mots, te dévoilent une partie de moi que je ne montre jamais à personne, que je déteste un peu. Le Cyrus perdu, qui a besoin d’aide, qui a besoin de soutien, qui sait qu’il ne peut pas tout gérer à lui seul.
« Je veux pas juste du sexe. Je veux pas non plus que tu me dises que tu m’aimes ou que tu me fasses mille promesses, c’est pas ça. Mais je veux pas non plus te voir partir dans quelques semaines parce qu’un truc ou un autre t’aura fait flipper. Je veux que tu saches dans quoi tu t’embarques. »
Doigts qui redescendent sur ta joue, courent sur ta barbe. Je sais pas si t’as la moindre idée d’à quel point t’es beau. Léger rire.
« Oh et je pense que si tu veux pas des tâches de sang partout dans ton lit, il va falloir qu’on refasse des bandages un peu plus solides avant de recommencer quoi que ce soit. »
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Ta main caresse ma joue, tes lippes se déposent sur différentes parcelles de ma peau comme pour la marquer, comme j'avais voulu le faire en te déshabillant entièrement pour jouer de mes papilles sur absolument chaque centimètre en espérant peut-être y répandre des chrysalides auxquelles je n'étais pas habitué. Ta voix est douce, maintenant. Elle porte encore les traces d'une flèche de ce foutu ange libidineux, mais elle est apaisée, comme si tu avais trouvé la solution miracle à tout, comme si on pouvait fonctionner comme ça pour toujours. Est-ce que c'était vraiment possible ? Aucune idée, mais tu me donnais l'envie d'y croire. Baiser que je pose sur tes lèvres à toi quand tu t'arrêtes de me projeter mille merveilles, pas vraiment pour te taire, même si tu as le don de me faire paniquer à chaque fois que tu laisses glisser un rai du futur possible sur mes murs, surtout pour pouvoir retrouver le désir, les flammes, maintenant qu'on a établi un vrai marché et convenu que cette chambre resterait vierge de nous, au moins pour les prochaines heures. "Je veux pas juste du sexe non plus, Cy. Mais... Je sais pas, t'as déclenché un nouveau mode en moi, j'ai absolument envie de te sentir tout le temps." Ouais, c'était une façon correcte de dire que j'avais carrément plus qu'envie de baiser toute la journée, sans interruption. Non pas que j'ai eu des soucis de libido avant, non, j'avais toujours mis le sexe au centre de ma vie ; mais avec toi, c'était une autre dimension, parce que je ne voyais qu'un seul corps, que je l'imaginais sous tous les angles, dès que le soleil m'éblouissait, dès que je fermais les yeux, dès que je buvais de l'eau, même, et que j'avais l'impression que c'était à la fois une malédiction assez sordide, et en même temps une drôle de bénédiction parce que ça voulait dire t'imaginer toi à chaque instant. "Je m'en fous des tâches de sang. Je veux qu'on fasse l'amour n'importe où, quand tu me montreras tes étoiles, après les milk-shakes, pendant tes dessins. Parce que c'est pas juste du sexe quand c'est toi, c'est..." Je penche la tête. Nos nez se frôlent. "C'est putain de différent, et j'arrive pas encore à piger, et ça me fait flipper, pour être honnête. Mais je sais que c'est bien, je pense que t'auras jamais envie de me faire du mal volontairement." Je me redresse à peine, quitte notre cocon de nez et de joues avec quelques regrets, pose la tête sur ma main, en appui sur mon coude, mes doigts sur ton torse qui glissent et défilent, reconnaissent chaque pli, chaque trait, même à travers les tissus et les bandages. "Tu peux me montrer ce que tu dessinais toute à l'heure ? Ou même autre chose, une autre page. Je veux juste me rappeler ton coup de crayon. Et que tu m'expliques d'où viennent tes idées."
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«
Ma main quitte ton visage, se glisse jusqu’à ta hanche, puis sous ton haut, s’installe dans le bas de ton dos sans envie particulière autre que celle de la sentir la, sur toi. Tu continues à parler et ça me tire un frisson, ce que t’es en train de me dire là. Parce que je sais pas, mais je l’ai compris, que c’était vraiment pas ton genre, tout ça. Qu’on est différent de ce point de vue, que j’aime ce qui est stable et solide et que tu préfères t’amuser sans contrainte. Sauf que la, tu me confirmes que c’est différent. Que je qui différent. Je te serre plus contre moi, me serre de la position de ma main pour que nos torses fusionnent presque.
«
Tu t’écartes un peu, je fais la moue. Je suis pas encore prêt à te laisse t’échapper, on m’y reprendra plus. Mais tu pars pas trop loin, alors ça me convient. Je peux toujours tracer des arabesques sans queue ni tête sur ta peau cachée par le tissu, sentir la chaleur et les frissons, me rassurer sur ton existence et l’existence de ça, même si ça a pas de nom. Et puis une grimace un peu plus franche. Montrer mes dessins, c’est montrer une partie de mon âme. Enfin, pas tous. Ceux que je fais pour le travail vont forcément être vus par d’autres yeux que les miens, mais je le sais. Les autres, ceux qui me sont inspirés par les bons souvenirs parfois, par les cauchemars le plus souvent, par tes yeux tout récemment, ne sont pas destinés à qui que ce soit d’autre que moi. Hésitation, je me mords l’intérieur de la joue, retrouve tes yeux après avoir baissé les miens.
«
Regard déterminé mais air contrit, puis les prunelles qui s’adoucissent un peu, se baissent avant que t’aies eu le temps de répondre.
«
C’est un murmure, parce que je suis pas sur de ce que je suis en train de faire. C’est la première fois que j’entrouvre un tout petit peu la porte vers la possibilité d’apercevoir ce qui rempli mes carnets privés et une partie de mon âme. Ça fait battre mon cœur à une vitesse folle et tu dois le sentir, parce que j’ai l’impression que ça fait vibrer mon torse tout entier, et je me dégage un peu rapidement – trip rapidement, reviens pour déposer un baiser sur tes lèvres – me leve, remets mon pantalon en place pour cheminer vers le salon. Je range le cahier de tout à l’heure, sors l’autre, couverture marron, celui du travail. Je retrouve tes bras en moins de quelques minutes, t’attire contre mon torse et glisse les pages entre tes mains, te laisse découvrir ce que tu veux, à ton rythme, animaux, personnages humains, fleurs, arbres… Il y a de tout, pas forcément très bien organisé, esquisses qui prennent vie une fois accord obtenu, sur des planches plus grandes, mieux organisées, rangées et classées dans d’immenses pochettes dans mon bureau. Je te les montrerai, aussi, si tu veux. Un jour.
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Mais j'aurais dû avoir peur aussi dans mon lit, de t'y avoir emmené sans prendre le temps de cacher les photos de ma mère, sur la belle commode design. J'aurais dû avoir peur que tu sois confronté aux quelques morceaux d'intimité qui faisaient de moi celui que tu voyais marcher à l'extérieur. Je préférais les matelas des autres, dans le cadre des coups de boutoir éphémères. Avec toi c'était différent, j'avais vraiment voulu que tu rentres brusquement dans ce drôle de cadre. Et quand tu m'avais demandé de calmer mes ardeurs, elles s'étaient toutes apaisées, comme si tu leur parlais directement, comme si tu contrôlais le mitigeur de mes émotions. C'était troublant, carrément flippant ; à peu près autant que pour toi de me montrer tes dessins perso. Je respectais ça. Je n'aurais pas voulu qu'on me surprenne à travailler des danses improvisées, ou en cours d'élaboration ; c'était infiniment différent, bien sûr, puisque les chorégraphies ne vivaient que dans l'instant, là où tes dessins prospéreraient et donneraient le relief d'une image parfaite jusqu'à ce que le papier se décide à flétrir ou à brûler dans la ville qui n'avait jamais été aussi chaude que jusqu'à présent. J'avais haussé les épaules. "Voir ce que tu fais en pro, c'est déjà très bien." J'aurais aimé évidemment découvrir ce qui se tramait derrière chaque mèche de tes cheveux, derrière tes yeux sombres qui me donnaient l'impression de tout décortiquer en couches de couleurs et de textures pour mieux les reprendre sur la surface vierge dès que tes crayons viendraient se perdre sur une feuille de l'un de tes carnets ; carnet dont je reconnais la couverture, sans savoir si c'est exactement le même. Je ne fais aucune remarque sur les plis de ton pantalon, que tu as mal remis ; ou alors c'est le désir qui te trouble encore, comme moi, et il s'avérerait qu'on mettrait en doute des millénaires d'observation des mécanismes sexuels des êtres humains, infatigables et toujours remplis de désir comme on l'avait été cette nuit. Je me réfugie dans ton odeur, me découvre une sensibilité émotionnelle et artistique que je n'aurais probablement jamais soupçonnées ; je regarde chaque trait, épaté. Tu as dans chaque courbe de tes empreintes digitales, de l'or pur, ça je l'avais déjà remarqué. Mais pendant notre repas au fast-food, je n'avais pas remarqué les petits détails. Les petits traits texturés, qui donnaient toute la profondeur. C'était beau, globalement efficace. Pas de fioritures. Et j'étais obligé de sourire, de ricaner quand je remarquais la moue d'un éléphant ou la peur d'une souris ; quand je voyais défiler sous tes paumes les pages, emportant avec elles les frissons d'un lutin ou la colère d'un lapin. "Okay, la dernière fois je l'avais dit pour te faire plaisir, mais là pour de vrai... Tu me donnes envie de me mettre aux livres pour enfants." Et à la fabrique desdits enfants aussi, même si biologiquement c'était pas tout à fait ça ; mais tu avais raison, on devait se tempérer, je devais tiédir ces brûlures qui me donnaient envie de me faire tien immédiatement, et encore dans cinq minutes, et encore dans une heure. C'était la clef pour que ça dure, pour qu'on capte ce qu'exactement on pouvait faire de toutes ces énergies entre nous.
Mon regard qui s'égare sur un cadre. Me demande si comme pour les kangourous, tu saurais transformer le visage de ma mère, lui redonner le grain de la vie. Parce que c'est un peu ça, t'es un invocateur en fait. Mais non. Je me mordille les lèvres. Trop tôt. Dernier clin d'oeil à maman, et je reprends mon observation de ton carnet, bien fermé dans tes mains, puis mes yeux glissent sur les tiens. "Si je fais une connerie, dis-le moi." Léger raclement de gorge, sourire qui renaît, faiblement. "J'ai pas l'habitude de tout ça, tu le sais déjà. Si je te fais du mal, tu me le dis, okay ? Prends pas de pincettes." Un baiser arraché, un poil trop passionné pour deux hommes qui ont fait le serment de ne plus déclencher de nouveaux incendies. "Je suis un énorme connard parfois. Désolé d'avance. Ça va, tu tiens le coup avec tes blessures ?"
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C’est toujours fun, de voir les premiers traits et de les comparer avec la chose finie. Parce qu’entre temps il y a une centaine d’étapes, plein de changements entre la première idée que je me fais des personnages et des décors et ce que je rends à la fin. D’abord les croquis, puis les aquarelles, puis les dessins numériques... Le tout bien entendu entrecoupé par des rendez-vous avec l’auteur ou les auteurs, afin d’adapter mes dessins à leur vision, rendre le méchant un peu plus mignon, donner plus de boutons à la sorcière et moins de poils à l’ours. Tu continues à regarder, jusqu’à la dernière page, et puis je referme le tout, emprisonne les personnages dans leur demeure de papier. Je retrouve tes yeux, te souris, avant que tu brises le silence, me faisant froncer les sourcils. Tu continues, me vole un baiser qui me coupe le souffle et me fait sourire largement. Je t’en vole un autre, main sur ta joue et pouce qui la caresse doucement.
«
Pas tout à fait sûr de moi, un peu flippé à l’idée que ça te fasse partir, le fait que je veuille pas juste du sexe. Bien sûr, c’est tellement incroyable quand nos corps fusionnent, que je veux recommencer dès que possible. Mais je veux plus que ça, je veux être sûr que ce soit solide, que ça puisse l’être, j’ai besoin de me dire que ça peut durer entre nous, que c’est pas juste un truc passager dicté par le désir.
«
Léger rire, puis mon nez frôle le tiens, avant que je retrouve un peu de sérieux, pose mon carnet sur la table de chevet.
«
Illustration immédiate en t’embrassant doucement, soupir contre tes lèvres. C’est tellement agréable que je pourrais en mourir sur place. Flippant, parce que j’ai aucune idée de ce dans quoi je m’embarque, mais plus qu’agréable. Nouveaux baisers sur ta joue, puis ta mâchoire, les dents qui frôlent la peau avant que je me recule légèrement pour retrouver tes yeux.
«
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Les baisers et les demandes s'enchaînent, conditions qui viendront régir cette nouvelle façon de fonctionner entre nous. Je sais pas si ce sont lesdits baisers ou bien juste mon esprit embrumé par l'alcool de la veille, par la fatigue de tous les jours, mais je cède bien vite à la raison. Stevie ne doit pas être au courant pour le moment, pas tant qu'on a pas réussi à définir exactement ce qu'il se passait ou du moins ce que l'on voulait qu'il se passe. Elle n'avait pas besoin de savoir que l'on couchait ensemble régulièrement. Pas besoin de savoir non plus à quel point son prof de danse préféré était incapable de parler amour. "Ça me paraît être raisonnable, Cy. Je n'ai parlé de toi qu'à un autre prof de danse. Mais c'est mon meilleur pote, il n'en parlera pas." Maxime savait garder les secrets, et il ne laisserait jamais celui-là lui échapper. Parce que même si je ne lui avais pas dit toute la vérité - comme ces émotions très étranges qui se matérialisaient quand il s'agissait de ta main sur mon épaule ou de tes lippes sur les miennes -, il avait compris que quelque chose se tramait et que c'était sérieux. Futé comme un aigle, il avait même été le premier à m'emmerder en me faisant prendre conscience que ces ressentis étaient forcément liés à quelque chose. "Tu claqueras la porte du studio si tu viens m'embrasser. Je crois savoir que tu sais très bien le faire." Léger rire, nos souffles très proches, l'évocation de cette première rencontre officielle, pas juste ton reflet sur le parking attendant Stevie, ton visage qui s'illuminait quand elle ouvrait la portière. Toi, tu avais projeté la porte, tu avais monté le ton, et tu étais persuadé de me détester ; maintenant, les choses avaient plutôt bien changé. Fin sourire qui persiste et s'étouffe contre ta bouche, baiser doux qui devient un peu plus intense, le temps que les langues se mettent à tournoyer l'une autour de l'autre, le rythme parfait comme si elles avaient toujours été faites pour ça. Tes mains sur mon torse ont quelque chose de tout à fait magique, de tout à fait irrationnel. Et ça m'agace de te laisser ce pouvoir, pourtant je m'en réjouis secrètement. Quand on se détache, je me laisse un peu plus tomber dans le lit, la tête sur le bas de ton torse, le menton dressé pour trouver tes yeux au-dessus des miens. "On peut genre... Dormir pendant une heure ?"
Pas une demande habituelle, j'en ai bien conscience, mais la nuit dernière a été fantastique sous tous rapports - surtout les nôtres -, sauf au niveau du sommeil. Morphée et Hypnos m'en veulent d'avoir pris de la distance avec leurs bras ciselés, et je ne peux que vouloir les retrouver (surtout si t'es derrière moi). Je ferme les yeux, tente de caler ma respiration sur la tienne, je sens une de tes mains dessiner des gestes dans mon cou, et je songe que je n'avais jusqu'alors jamais pensé à me transformer en une feuille de papier vierge. Pourtant, c'est chouette : je sens des formes et des nuances s'articuler dans mon cou, du bout de tes doigts, sans même que tu appuies ; non, tu esquisses en douceur, et ça apaise très vite mon rythme cardiaque, ça me plonge dans un sommeil profond très rapidement.
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Nez qui caresse ton crâne à travers tes cheveux, puis je ris contre ton oreille, secoue la tête. C’est vrai que j’ai pas été tendre, l’autre jour. Mais j’ai plus envie de claquer de portes, de te hurler dessus pour te dire à quel point je te déteste sans même te connaître. Erreur de jugement, emportement stupide mais qui me semblait justifié sur le moment. Pas le temps de répondre, nos lèvres qui se retrouvent déjà, comme aimantées, comme si elles s’étaient cherchées toute notre vie et qu’elles étaient plus capables de se séparer maintenant qu’on s’est trouvés. Et puis ta tête s’installe un peu plus contre moi, ma main qui retrouve tes boucles par automatisme, hochement de tête.
«
Je suis loin d’avoir sommeil, mais qui suis-je pour te refuser cette requête si simple ? Ma main glisse le long de ta nuque, accompagne ta respiration qui se calme, pendant que je regarde tes paupières se fermer. Les gestes s’élargissent, la pulpe de mes doigts qui trace sur la peau couverte de ton dos, revient au cou, dessine route et fleuves pour t’apaiser. Technique connue depuis bien longtemps pour calmer les pleurs et les peurs, même si je pensais pas que ça engloutirait ton esprit aussi vite. T’es calme, et qu’est-ce que t’es beau quand tu dors. Bougeant le plus doucement possible, je reprends mon carnet, glisse dans ma bouche le crayon qui s’y trouve, ouvre une nouvelle page. Autant réellement bosser, tant que j’y suis. Une main occupée à tracer des arabesques sur ton corps, l’autre des traits abstraits au début, qui prennent forme petit à petit. Une famille de lapins. Une autre de hérissons. Ça me convient pas, je recommence. Des grenouilles. Des libellules. Des taupes, même. Toujours pas. Et puis des loups. Sourire au coin de mes lèvres. Des loups, alors. Six louveteaux, un petit trou sous un arbre. Pas vraiment un terrier, le genre de chose qu’on peut croiser au détour d’une forêt, affaissement de terrain ou on ne sait quel autre phénomène naturel, les racines de l’arbre visibles, qui caressent le museau du plus grand des loups. L’histoire a été écrite, mais les personnages se dessinent sous mes yeux d’une façon nouvelle, puisqu’ils n’avaient pour l’instant aucune contenance. Les voilà. Nous voilà. Coup d’œil à mon téléphone, ça fait plus d’une heure et demie que tu dors. Légère grimace, hésitation. T’as l’air tellement paisible, ça me fait un peu chier, mais je repose mon carnet, glisse ma main sur ta joue.
«
Ma voix est douce, pas vraiment un murmure, mais j’évite de parler trop fort aussi, je veux pas t’effrayer. Vu tes tous petits mouvements et l’agitation sous tes paupières, tu dormais vraiment profondément. Je m’en veux un peu, mais je pense que tu t’en voudras aussi si tu loupes l’entièreté de ce truc.
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Night out
Et c'est le cas d'ailleurs, parce que quand je sens cinq phalanges glisser sur ma peau, ça fait une drôle d'impression, du genre d'impression qui m'aurait fait rugir, m'exclamer en cinq millions de jurons en temps normal, mais là c'est doux, ça me donne envie presque de repartir dans les mers obscures du sommeil qui déjà me paraît vraiment loin. Yeux qui clignent, s'habituent de nouveau peu à peu à la lumière, je récupère quelques bribes de photographie : déjà, ton carnet et ton crayon, ils sont fermés, posés sur le drap à côté de nos deux corps qui n'en forment qu'un, mais cette fois c'est pas un assemblage animal de luxure, non, c'est quelque chose d'inédit, une silhouette nouvelle, parce que c'est presque... rassurant. Carrément flippant, en tout cas, alors ça doit déverser un peu d'adrénaline parce que j'arrive à me redresser bien plus vite que le matin. Mon corps se fait à ce réveil comme il s'est fait à la coquille de ton torse et de tes bras autour de moi, pourtant je bâille. J'avance de quelques mètres, à la force de mes jambes, me sépare de ton halo de chaleur pour me mettre debout, étirer mes bras, tissu qui se soulève alors que j'ai les mains qui frôleraient presque le plafond. "Ouais, le truc de Stevie." J'avais pas vraiment oublié ; pas plus que j'avais oublié comment parler, même si mes syllabes sont mâchonnées, même si tu dois te demander si je parle comme ça tous les matins, ou si c'est juste un privilège que je t'accorde d'observer à cette transformation en une bestiole qui ne sait pas détacher les lettres. J'enfile une paire de baskets qui traîne là, couleurs pas vraiment assorties au reste de la tenue, mais j'en ai pas grand-chose à faire, parce qu'en ville, plus loin, y a une gamine que j'aime plutôt bien qui a un atelier de danse avec un type sympa mais intransigeant, qu'il se trouve que c'est ta soeur, et qu'il faudrait peut-être se bouger un peu le cul pour y assister. "On y va, Cy ?" Cette fois-ci, beaucoup plus compréhensible. "J'aime pas parler le matin avant le café. Et j'ai pas le temps pour un double expresso." C'est pas vraiment l'aube non plus, mais c'est pas comme s'il y avait eu un vrai matin aujourd'hui, puisque tu l'as coupé court dès que tu m'as demandé de disparaître de ta chambre. J'arrive à y repenser sans trop d'amertume, maintenant, ça me laisse un goût d'orange bien mûre en bouche, mais c'est pas aussi brûlant que quand j'avais envie de te faire du mal pour mieux m'en vouloir d'avoir doublement merdé.
Porte d'entrée ouverte, clefs dans la serrure pour que tu refermes derrière toi, je pars m'asseoir derrière mon volant en t'attendant, parce que t'es dans mon sillage, que j'ai senti ton odeur, que j'ai entendu le mouvement le plus infime, que tu te vexeras pas, parce que ça résonne comme une routine curieuse. T'ouvres la portière, tu t'assois à côté de moi, et curieusement ça me met un sourire aux lèvres, l'air pas mal con sans doute sous mes lunettes de soleil - ouais, Hélios avait décidé d'envoyer du lourd aujourd'hui, et c'était pas super agréable quand on dormait il y a encore quelques minutes. Le trajet se fait silencieusement, je laisse ma main serrer ta cuisse quelques fois, discrètement, sans vraiment de rythme défini, juste quand j'en ai envie. Les rues défilent, on arrive pas trop loin du studio, alors je freine, me gare derrière un arbre. A nouveau mes doigts qui pianotent sur ta jambe. "Juste parce que ça va être plus compliqué après." Une main derrière ta nuque pour t'attirer vers moi, et de nouveau nos langues qui dansent, brûlantes comme deux soleils, nos lèvres qui se mêlent, c'est un peu trop tendre sans doute, ça va te faire rire, tu te moqueras de moi pendant quelques minutes, et après on redeviendra deux semi-inconnus... Jusqu'à la prochaine fois. "Tu peux aussi venir dans les vestiaires si ça te manque trop. Le prof se change jamais là." Je sais qu'on aura pas le temps, je sais que ça serait bizarre de faire attendre Stevie à l'extérieur, que ça la mettrait sans doute en stress, mais d'un autre côté le fantasme de nous retrouver tous les deux plaqués contre des casiers, avec l'écho traditionnel des vestiaires pour faire résonner nos baisers et nos râles, la possible douche... Ouais, non. Pas les bonnes idées à nouveau pour circuler en plein jour. Tu dois bien voir les images défiler sous mes pupilles avant que je ne me mette à rire, nous remette en route, le bâtiment apparaissant vite devant l'habitacle. Je nous gare, me risque une dernière fois à une caresse sur tes jambes, sur ton épaule, en profite pour détacher ta ceinture dans un dernier éclat de rire, puis sors de la voiture le premier, effort colossal sans doute pour nous permettre de nous mélanger au reste de la foule et de retrouver les nouvelles arabesques de ta frangine.
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