pourri. tout est pourri ici. les poubelles débordent devant l’entrée, les mioches hurlent en descendant les escaliers, y’a même une grand-mère qui t’a insulté quand t’as garé ta moto trop près de sa précieuse caisse toute déglinguée. t’es bien loin des buildings trop hauts de manhattan, du luxe, des paillettes et de la politesse de façade. ici, personne ne fait semblant. et t’as la sensation que rien qu’en restant là, tu vas t’choper une ou deux sales bactéries. t’as suivi les instructions du gps à la lettre, mais t’es pas bien certain d’être au bon endroit. tu n’vois pas ton père venir s’enterrer dans c’trou à rat, peu importe la nature des affaires qu’il y engage. mais peut-être qu’il envoie ses hommes de main, style le russe meurtrier qui avait menacé de t’étrangler dans la salle de sport du plaza le mois dernier. lui, doit clairement avoir l’habitude des coupe-gorges du genre. et t’imagines que ça fait sens, que le padre ne s’abaisserait pas à traiter directement la négociation et le paiement des pots de vin. sauf que tu n’comprends pas bien qui dans ce bled pourrait lui rendre des services méritant une rente mensuelle relativement conséquente. les chèques identifiés planqués au fond d’un tiroir, à côté d’une enveloppe émise par un appartement niché dans c’foutu repaire de losers, t’avais pensé à des dizaines de scénarios. mais aucun d’entre eux n’impliquait un environnement comme celui-ci. tu pénètres à l’intérieur du bâtiment en profitant de la sortie d’une adolescente que t’interroges pour espérer gratter des informations. “eh dis-moi. martinez c’est quel étage ?” la meuf te mate de bas en haut, ondule pour passer sous ton bras qui tient la porte ouverte et se faufile à l’extérieur. une fois en sécurité, elle crache son venin d’une voix agressive et tranchante. “qu’est-c’t’as sale pervers ? dégage ou je hurle !” t’es choqué jairo, un peu. “te flatte pas trop.” son majeur levé, elle décide finalement de s’éloigner en te laissant planté là. sale môme. t’avances dans le hall, scrutes les boîtes aux lettres et commences à éplucher les identités. certaines sont effacées, d’autres absentes, sans parler des morceaux de carré manquants, courrier exposé à la vue de tous. mais, miraculeusement, tu trouves deux martinez. tu débutes par l’appartement le plus proche, inspires profondément avant de frapper à la porte par trois coups puissants.
et jairo, t’as aucune idée de comment débuter cette conversation.
@Calliope Martinez
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Novalyn Carrington adore ce post ♡
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