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ces soirs de désespoir (jairo)

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Staff de war of hearts
Jairo Kleeman
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Pseudo IRL : simple.things.
Pronom(s) IRL : elle.
Âge IRL : 30-40.
Faceclaim : aron piper.
Crédits : ooolympia.
Statut actuel : présente.
Contact via MP : ofc.
Triggers : à priori pas de triggers particuliers, à en discuter au préalable si vous pensez que ça peut être touchy.
Warnings : drogue, coma, overdose, langage vulgaire.
Âge : le glas de la trentaine a sonné, les meilleures années exploitées déraisonnablement.
Statut civil : célibataire, l'temps passé à gâcher les relations.
Orientation sexuelle : y'a qu'les gars qui affolent ton myocarde.
Métier(s)/Étude(s) : ancien candidat de télé-réalité sur le retour, désormais persona non grata du showbiz. tu revends d'la came en désespoir de cause, et parce que t'y as vu une occasion de faire de l'oseille facilement sans changer tes habitudes de vie.
Quartier de résidence : squattage chez une amie, à durée indéterminée (même si elle n'en a pas vraiment conscience).
Zone libre : baileyezekieljay 3judïnova 3seojunspyrosthéo 3
Image/gif sous l'avatar : ces soirs de désespoir (jairo) Mrbd
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Date d'inscription : 08/04/2023

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Jairo Kleeman

(( ces soirs de désespoir ))

tw : langage vulgaire, overdose, sang.

((OOTD)) c’était supposé être facile, du fric à engranger à chaque soirée sans trop t’fouler. tu rentres, tu vends, tu sors. tu refiles le pognon, tu reçois une tape sur l’épaule et une liasse de billets. pas compliqué, à la hauteur de tes compétences. tellement que tu t’étais fait embaucher après un seul essai, l’égo ridiculement flatté par une telle considération purement intéressée. comme toutes les fins de journée t’étais rentré là où on t’avais envoyé, t’avais vendu comme à l’accoutumée. mais cette fois, tout était parti en couilles. vite, fort, et salement. pognon amassé dérobé par ces crevards, t'avais pas fait l'poids dans cet attaque éclair soigneusement organisée. la gueule amochée, les pas sur le trottoir ne conduisent pas droit. main accrochée contre les côtes, le cruor dégouline de partout. arcade fracassée, hématome contre la mâchoire, tous les os de ton buste hurlent de douleur. t’as pas non plus pris la raclée d’ta vie, mais ça a peut-être suffi. à faire éclater le seul rein valide, à le plonger dans l’agonie. ça s’trouve il a explosé dans la carcasse repliée, suinte le contenu au milieu des autres organes. estomac compressé par l’angoisse d’un début d’la fin. tu tousses, crachat de sang qui s’éclate sur le bitume. tu n’veux pas crever comme ça jairo, pas maintenant. t’aurais encore préféré clamser de ton overdose, alors qu’la chute avait à peine débuté. t’avais pas conscience alors, que l’après serait si difficile. t’avais pas réalisé, la tonne d’efforts à fournir. parfois sans résultat, souvent sans reconnaissance. on gravera quoi sur ton épitaphe ? “à notre connard mal aimé, puisses-tu cramer en enfer.” le reste de drogue dans tes poches, on dira que t’avais replongé. que t’étais qu’un putain de junkie bon à rien, pathétique et ruiné. le genre de gars qui mérite de crever. et à ce stade de ta vie, t’as probablement plus aucun admirateur des derniers jours prêt à venir chialer à ton enterrement pour sauver la célébration. y’aura qui si tu crèves maintenant jairo, penché sur ton cercueil pour jeter une dernière gerbe fleurie ? cam. judï. et puis c’est tout. deux, c’est pas beaucoup. est-ce qu’ambre viendrait ? est-ce qu’ambre te pleurerait ? sûrement pas, trop occupé à s’fourrer de la poudre dans le nez, à gérer ses démons trop envahissants. t'aurais aimé pourtant, l'toucher suffisamment. est-ce que nova se déplacerait ? est-ce que nova reniflerait ? peut-être mais trois, c’est toujours pas assez. la taille de la foule le jour où l’âme s’évapore permet de cerner plutôt bien la personnalité du défunt. et tout l’monde saura alors, à quel point t’es une ordure. c’pas faute d’avoir essayé de faire autrement, mais t’as pas le manuel du gentil garçon. il s’est égaré là quelque part, entre la condamnation par l’adn et les errements de l’éducation. tu ferais mieux d’abandonner, lâcher l’affaire. ça sert à rien de lutter contre sa nature, c’est comme arrêter de respirer. on a l’impression qu’on peut tenir plus longtemps que la capacité réelle des poumons. le corps fatigué s’arrête au milieu d’une ruelle paumée où les rats sans doute commenceront à te bouffer les doigts, s’allonge finalement pour trouver le repos bien mérité. prunelles fixées sur la voûte sombre, ne distinguent pas le moindre astre brillant. impossible en ville, d’apercevoir un peu d’compagnie là-haut. alors tu les imagines, les traces d’un mouvement des yeux pour gratter un peu de réconfort.


FT  @lance monroe - Code by Midnight shadow




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Après moi je veux Qu'on soit malheureux.
Après moi, le déluge.