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Jairo Kleeman
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Triggers : à priori pas de triggers particuliers, à en discuter au préalable si vous pensez que ça peut être touchy.
Warnings : drogue, coma, overdose, langage vulgaire.
Âge : le glas de la trentaine a sonné, les meilleures années exploitées déraisonnablement.
Statut civil : célibataire, l'temps passé à gâcher les relations.
Orientation sexuelle : y'a qu'les gars qui affolent ton myocarde.
Métier(s)/Étude(s) : ancien candidat de télé-réalité sur le retour, désormais persona non grata du showbiz. tu revends d'la came en désespoir de cause, et parce que t'y as vu une occasion de faire de l'oseille facilement sans changer tes habitudes de vie.
Quartier de résidence : squattage chez une amie, à durée indéterminée (même si elle n'en a pas vraiment conscience).
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Tu dors bien sur tes deux oreilles, t'es beau, t'es bien. Comme un magazine de déco, comme une maison témoin. Ça t'arrive pas ces choses-là ? Tu vois absolument pas de quoi je parle

(OOTD) tu sais qu’il est d’retour aux bercails et non pas invité à un élégant gala de charité, ou autres petites sauteries auxquelles les gens comme lui sont régulièrement conviés. tu l’sais parce que t’es devenu ce genre de stalker qui n’a rien à branler de ces journées à part mater les allers et venues à travers sa fenêtre des heures durant, buzz au bec. tel un octogénaire délaissé par sa famille, accro à la débauche riveraine. une tragédie. alors tu pointes tes doigts sur le carreau comme pour les pousser, les écraser. tu leur inventes des vies pour justifier leur départ, leur retour. pareil tu vas découvrir une infidélité scandaleuse, un réseau de prostitution couvert par la direction du plaza, un truc énorme qui te donnera la satisfaction de pouvoir briser quelqu’un d’autre que toi. mais comme tous les autres jours qui ont précédé, t’as assisté à rien d’particulièrement palpitant. ton excitation atteignant son pic quand sa tronche de nigaud s’est approché du hall d’entrée, le souvenir encore vivace dans la cervelle de son intervention pour faire cesser le vacarme causé par ta soirée. c’est qu’tu déranges jairo, tu déranges mister perfect et ses nuits passées tranches de concombre sur les paupières. oh ... t’imagines bien sa saine routine, t’as eu qu’à le toiser quinze secondes pour t'faire une idée très précise sur son compte. grand smoothie rempli de trucs dégueus pour bien commencer la journée, rituel devant le miroir à grand renfort de crèmes et de produits non testés sur les animaux, gargarismes pour dégager la trachée, séance d’habillage au milieu des polos et chemises soigneusement repassés et rangés par couleur, journée shooting sous les encouragements de l’appareil photo, salutation au soleil pour évacuer le stress de toute cette attention et parce que “l’yoga suffit à nourrir le corps”, petite salade healthy préparée sans déborder sur le plan d’travail, échanges avec les fans sur instagram, délassement dans un bain de mousse verre de gin to' à la main. et puis les tranches de concombre. voilà comment t’imagines son quotidien, comme un putain d’cliché à détester.

pourtant t’es là sur le palier d’sa chambre à vingt-trois heures, trente-six minutes et quatorze secondes. en train d’bosser ton degré de crispation de lèvres pour l’accueillir à l’ouverture d’la porte. que t’essaies de doser entre le sourire figé peu convainquant et la bouche entrouverte d’idiot du village, dans une mimique engageante qui donne envie de t’proposer un mojito. mais t’as beau répéter cinq fois l’opération, ta gueule est léchée d’un rictus de faux-cul animé par de sales intentions (qui reflète un peu trop bien la réalité.) du bol d'pas être un vampire lié par une invitation formelle. finalement satisfait de ta prestation, ta main droite s’emploie à s’abattre sur la menuiserie d’une manière brute sans la moindre retenue. sait-on jamais, s’il a sombré dans ses bulles de mousse senteur lavande.

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Dans de nombreuses croyances, ce qui s'affilie aux cieux relève du divin. De la sainte bénédiction. D'un pouvoir omniscient et absolu. C'est sur cette base que sont construites tout un tas de religions.
Dans le ciel de Will,
il y a ce voisin.
Juste au-dessus de sa tête. Juste au-dessus du plafond de ciment.
Ce voisin-là même, très exactement.
Dans la religion de Will, son dieu aurait peut-être pu s'appeler Jairo.
Mais il paraît que Dieu ne faute jamais.
Difficile de dire.
Will n'a jamais vu Dieu, alors il ne peut pas confirmer. Toujours est-il que cette présence invisible (car Will, bien que rempli de volonté, n'a pas encore la capacité à voir à travers la matière.) a jusqu'à présent été la cause de nombreux tourments.
Le bruit.
Les tremblements de plafond
(hein, parce que le plafond de Will représente le sol de Jairo)
et forcément le tapage nocturne après trois heures du matin.
Il est vrai que Dieu n'a que faire de l'heure qu'il est. S'il voulait provoquer un raz-de-marée à cinq heures du matin le dimanche (autrement dit, son propre jour), il le ferait en un claquement de doigts. Quelque part, Will comprend. S'il avait le bouton de la bombe nucléaire sous la main, il hésiterait peut-être à appuyer. Il y a toujours ce... mystère étrange à découvrir les conséquences d'une action. Caractère malsain qui ne semble appartenir qu'à l'être humain.
Mais Jairo... Difficile de dire si Jairo, il le fait exprès.
Dans l'univers de Will, il n'existe pas de personne véritablement malintentionnée. Oh, il y a des gens un peu désaxés, un peu en souffrance, c'est vrai. Mais vous voyez, avec une gueule comme la sienne, on ne se pose pas la question de la douleur. On ne se la pose même jamais.
(Et Jairo. Jairo, il est plutôt belle gueule lui aussi, non ?)
Il s'est plaint une fois à la réception. Juste une, et encore, il aurait pu se servir de ses jambes pour monter les marches et frapper à la porte lui-même, que de se saisir du combiné pour envoyer le groom service faire un rappel à l'ordre. C'est idiot mais confronter Dieu himself semble encore un peu trop compliqué pour William. Il préfère lui envoyer un ange messager.
À vingt-trois heures, il sort de la douche. Tout beau, tout pimpant. La crinière dorée plaquée en arrière, scrupuleusement peignée. Peignoir de satin porté autour de la taille, tombant délicatement sur ses épaules. L'étoffe lui caresse la peau encore échaudée. Poste de télé allumé, parce que le garçon ne supporte pas le silence ni la solitude. Il cramerait toute une facture de téléphone pour passer sa soirée en charmante compagnie, plutôt que de se satisfaire de la beauté des tableaux muets suspendus à chaque mur de sa suite.
C'est comme ça. Une belle gueule a besoin des autres pour subsister.
Mais voilà.
À la porte, on frappe. Une. Deux. Trois fois.
Alors qu'il était prêt à réviser son programme du lendemain (plus par ennui mortel que par réelle motivation soit dit en passant), le regard de Will s'illumine, avant de se redresser vers le panneau de bois. Bien sûr que son cœur fait un bond. Il s'imagine que quelqu'un là-haut a entendu la détresse de sa solitude. Ses chevilles s'activent jusqu'à l'entrée, activant la poignée avec ce zèle, cette force que dis-je, comme un participant de Fort Boyard prêt à sortir de sa prison minuscule.

- ... Oh.

Oh.
Que se passe-t-il. Quel est ce sourire ravissant que je vois.
Mon dieu.

- Jairo ? Tu es encore debout ?

Question bête. Un Jairo ne dort jamais.
Non. Mais quel est vraiment ce sourire ravissant qui se tend près de la fossette.
Sans aucun soupçon. Sans aucune méfiance. Le visage de Will s'étire dans une risette légère, mais franche. La risette qui détend les pores de la peau après une bonne douche fumante, vous voyez.
Jairo.
Le monde au-dessus de son plafond.

- Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?
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Tu dors bien sur tes deux oreilles, t'es beau, t'es bien. Comme un magazine de déco, comme une maison témoin. Ça t'arrive pas ces choses-là ? Tu vois absolument pas de quoi je parle

(OOTD) sur son visage, se peint une expression sincère d’enthousiasme de se trouver nez à nez avec ta tronche d’imposteur. celle qui s’affaisse instantanément sous l’poids de la déception. really ? pas une once d’irritation, d’exaspération ou de méfiance. bien pire qu’un simple accueil dit classique, il exulte la bienveillance, l’acceptation et l’altruisme. en clair, de quoi frustrer tes attentes de bâtard. rien dans son attitude ne laisse penser que tu l’a dérangé dans une routine bien organisée, en plein voyage vers le pays des songes. poils du crâne soigneusement disciplinés, le corps enveloppé dans une étoffe de soie (satin ?). et surtout, pas d’trace de concombre dans le creux des orbites. mister pefect dans toute sa splendeur, tu ne l’aurais pas imaginé autrement que dans cet accoutrement qui brouille légèrement l’attention des prunelles qui se ressaisissent en remontant vers le visage. mais mister perfect totalement alerte, aux traits détendus et reposés. t’aurais dû attendre encore deux ou trois heures jairo, t’as merdé dans ton plan mal orchestré. seulement la patience n’a jamais été ton fort, et demeurer une minute de plus à tourner en rond dans cette foutue chambre d’hôtel aurait fini par te rendre dingue.
mais peut-être bien qu’il fait semblant lui aussi, qu’il a vu à travers l'œilleton ta gueule de con s’entraîner à détendre le coin des lèvres. obligé. aucune connaissance que t’as croisée quatre fois dans l’ascenseur et avec qui t’as échangé une dizaine de bonjour ne peut te recevoir avec ce degré de prévenance. même tes potes, ta propre famille, ne t’a jamais ouvert la porte avec autant d’entrain. tu génères plutôt la circonspection, le désenchantement, au mieux l’indifférence. tu ne serais pas étonné que le mannequin nourrisse des aspirations d’acteur, pas l’premier ni le dernier. que toute cette mascarade soit pour lui une sorte de préparation, là où c’est pour toi une déformation au service d’une perfide intention.
alors tu t’ne laisses pas démonter jairo, il t’en faut plus qu’une expression béate et une main tendue pour décourager tes sales desseins.
c’est moi qui vais faire un truc pour toi. si t’es pas grand seigneur. m’excuser t’sais, pour la dernière fois. comme s’il n’y avait eu qu’une seule et unique fois, où tes abus avaient pu le gêner.
j’fais pas toujours gaffe au volume, j’ai des problèmes d’audition en fait. que t’annonces, adoptant un air un peu peiné. probablement le mytho le plus con que t’aies jamais concocté. parce qu’il a sans doute entendu les cris et chants poussés par les invités, en a certainement déduit que tu t’faisais pas un petit concerto privé. surtout, le plus inutile. balancé pour ne pas admettre que t’es juste un trou du cul qui n’se préoccupe jamais du bien être d’autrui tant que toi, tu t’éclates. et bientôt, tu seras l’acteur porno au placard atteint de surdité précoce. m’enfin, t’es plus vraiment à ça près.
personne connaît c’t’info alors j’compte sur toi hein, t’as l’air d’être un mec de confiance. caresse administrée dans le sens du poil, histoire d’établir un lien d’entrée d’jeu. c’est là que tu soulèves ton bras au dessus d’ton épaule, agites sous son nez un sac qui dégage des odeurs tenaces de gras.
j’ai d’quoi me faire pardonner, j’te dérange pas si ? question purement rhétorique disons le, étant donné que même une compagnie ne t’aurait pas stoppé dans ta démarche.

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Jairo était pourvu de ce quelque chose qui poussait Will à croire absolument à tout.
Comme on croirait la parole de Dieu.
Dieu...
Dieu se pointe à vingt-trois heures avec un Burger King dans les mains.
C'est dommage... Voilà qui ruine la salade césar et ses petits croutons délicatement revenus dans de l'ail cueilli au matin. Mais comment résister ? Comment... dire non à ce sourire.
(Il n'y a pas d'attirance, enfin, non... Pas de ce genre-là. Enfin, peut-être...)
C'est moi qui vais faire un truc pour toi.
... Oh. Jairo, faire quelque chose pour William ? Son oreille se tend, s'agite, même. Comme un chat qui aurait entendu quelque chose de très intéressant. Oui, j'ai dit, j'écoute...
M'excuser pour la dernière fois.

- La dernière fois ?

Ses sourcils blonds se sont haussés, exprimant une surprise réelle.
La dernière fois c'était quand ? C'était quoi ? Hum. La dernière fois qu'ils se sont parlés... Vite fait, dans la cage d'ascenseur. Avec ce silence gênant, presque intime. Jusqu'à ce que le chatouillement dans le ventre survienne, signe que le bloc de métal avait touché le sol. Une sensation de roller-coaster. Un peu comme avec Jairo. Jairo, c'est aussi un roller-coaster. Will s'est plusieurs fois plu à imaginer ce que pouvait bien faire Jairo pendant ces soirées endiablées qui faisaient s'ouvrir toutes les portes voisines dans un mécontentement agacé. Dieu doit avoir une façon de festoyer unique. Pourquoi ne l'a-t-il même jamais invité ? Will n'inspire-t-il pas la joie et la bonne humeur ? L'envie de se déhancher dans le salon sous la boule à facettes ? Les mannequins aussi ont le droit de s'amuser.
Et alors que le blond s'apprête à enchaîner tout de suite avec un "c'est pas grave" d'une naïveté affolante, Kleeman souligne son problème de malentendant.

- Hein ? C'est vrai...? Oh. Tu sais, il y a des appareils pour ça. Ou alors, mets un casque ? Comme ça, le son va directement dans tes oreilles. J'ai lu un article dans un magazine qui disait que l'écho faisait résonner les murs et le sol, et ça fait encore plus de vibrations. Enfin, c'est pas pareil que le son apparemment. J'ai pas tout compris.

Il fait de son mieux écoutez.

- Hahaha !

Ses épaules remuent sous un rire guilleret.

- Je dirai à personne t'en fais pas. Je savais pas que tu avais ça. Merci de me l'avoir dit. Ça doit être pratique pour les concerts de hard rock, ça fait moins mal aux oreilles.

Mais l'odeur du gras commence à monter. À envahir le couloir, même. Pestilence de cholestérol qui jure avec la dorure des lieux et la finesse presque maigre du fashion model. Pour autant, William Burgess reste un garçon comme les autres. L'appât du gras l'attire. Comme un papillon à sa source de lumière. Inévitable. Pourtant, il sait, son manager lui a bien dit qu'il n'avait pas le droit à ça. Mais Dieu a ce quelque chose de convainquant, rappelez-vous. Il a bien provoqué tout un tas de guerres sur Terre, alors qu'on n'a même jamais su à quoi il pouvait bien ressembler. Et ça, c'est fort.

- Oui vas-y, entre. Je suis tout seul ce soir.

Précise-t-il, comme si c'était la promesse d'une nuit intense qui allait se jouer. Non pas que Will s'imagine une seule seconde que Jairo présente un quelconque intérêt pour sa jolie frimousse. Mais Dieu s'ennuie parfois aussi, sinon il ne provoquerait pas de raz-de-marée dans les pays du tiers monde déjà bien assez en galère comme ça.

- Tu veux boire quelque chose ? Désolé pour le désordre, je suis arrivé tout à l'heure, j'ai pas eu le temps de ranger.

Dit-il pour une valise ouverte et une paire de chaussures délacées.
La porte se referme. Avec ce bruit de serrure qui a un quelque chose de définitif. Will laisse son invité prendre ses aises, inconscient d'avoir fait entrer le loup dans la bergerie. Peut-être n'attendait-il que cela pour tuer l'ennui de sa solitude. Un feu vivant et catastrophique appelé Jairo Kleeman.
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(OOTD) t’as enclenché l’opération mirage jairo, étales tout ce qu’il y a de plus attirant chez toi. à commencer par ton sourire, atout non négligeable à ce qu’il paraît. puis une petite confession secrète entre super copines, pour terminer sur une note de générosité. et le mec se met à parler. parler. parler. t’raconte une histoire de casque et de vibrations. le mouvement de ses lèvres qui s’emploie à te divertir pourrait presque se révéler charmant, si t’avais pipé un seul mot de ses explications. mais tu vois mal comment l’écho propulsé dans des écouteurs peut s’échapper au-delà pour percuter les parois, c’est possible ce truc-là ? putain jairo, pourquoi t’es même en train de t’poser ces questions à la con. c’est évident pourtant, qu’il déblatère n’importe quoi. de toute manière, t’as pas grand chose à foutre de ses conseils pour pallier ta surdité imaginaire. mais plus il cause will, plus t’es attentif et subjugué. par cette espèce de candeur écoeurante qui ponctue toutes ses phrases et tous ses gestes, une pureté que t’es incapable de concevoir comme une réalité. même ses blagues, sont teintées d’une touche de naïveté et d’une pointe de stupidité. peut-être qu’il a un beug génétique, un retard dans l’cerveau. merde, est-ce que tu peux continuer dans ces conditions ? ce s’rait un peu trop dégueulasse, même pour toi. seulement l’invitation met un terme à ton cas d’conscience, oublié aussi rapidement que tu pénètres dans la suite offerte comme terrain d’jeu. “merci, t’es vraiment cool.” très cool. trop cool. faut pas faire rentrer des gens qu’on connaît pas chez soi. will, tu lui ferais presque une leçon d’morale si t’étais pas aussi excité d’avoir aussi peu galéré pour atteindre ton objectif de la soirée. la bave de satisfaction accrochée à tes babines de prédateur, qui pourrait bien couler sur le sol lustré si tu n’fais pas un peu attention.

tu scrutes le lieu avec le plus grand intérêt, enregistres mentalement le moindre détail qui pourrait servir tes noires ambitions. télévision allumée en totale contradiction avec la routine imaginée pour lui, presque comme une deuxième déception. surtout, ça t’renvoie l’image de ce à quoi tu peux ressembler dans ces moments de solitude désolants où tu t’avachis dans le canapé, pris d’une folie du zapping. rien de reluisant. mais à part ça, pas grand chose de palpitant à s’mettre sous la dent. c’est pas qu’tu t’attendais à une dune de poudre blanche au milieu de la table basse, mais là, c’est le néant. rien qui déborde, rien qui dépasse. à part une valise ouverte qu’il qualifie de “désordre.” là, tu craches un rire sincère qui s’répercute partout, de manière trop bruyante qui tranche avec l’environnement. heureusement que t’étais pas en train d’manger, t’aurais pu en crever. et t’es presque en train d’envisager de revoir ton jugement sur sa capacité d’blaguer, quand tes prunelles se heurtent à son visage parfaitement sérieux. ça, c’est intéressant.j’vais avoir honte de t’inviter chez moi alors, c’est con j’étais déjà prêt à t’retourner l’invitation.” ouais, c’est con hein ? parce que jairo, de façon tout à fait prévisible, t’es une tornade qui laisse dans son sillage un tas d’affaires éparpillées. que tu passes ensuite ta vie à chercher avant de t’agacer. les clés, les morceaux d’buzz inachevés, les revues à peine parcourues, les courriers de relance, les écouteurs. n’importe quel intrus pourrait être en capacité de cerner ton existence après dix minutes passées à scruter les alentours. alors t’avais espéré jairo, qu’la tâche serait tout aussi aisée chez le mannequin. mais cette complexité qui soudain se révèle, n'entache nullement la détermination. au contraire.mais carrément ouais, t’as d’la bière ?” tu préfères le champagne, mais y’a moins de chance qu’il ait d’la bière. “ça accompagnera parfaitement c’que je t’ai ramené.” suspense ménagé à l’aide d’un haussement de sourcils, les lèvres pincées entre tes dents. le paquet est déposé sur la table basse, fond du sac dégoulinant collé au mobilier. tu plonges une main dans le contenant de l’offrande, extirpes un burger énorme que tu brandis comme un trophée. “y’a un double cheese et un raclette fondue, j’connais pas trop tes goûts encore j’espère que t’aimes.” la face subitement un peu inquiète, comme soucieux du jugement négatif qu’il pourrait porter, de la bourde que t’aurais pu commettre en les sélectionnant. et avec un peu d'chance, tu vas lui donner envie de gerber.

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Pourquoi... au plus il regarde Jairo... au plus Will a l'impression qu'il va devoir prendre une deuxième douche ?
Pourtant Jairo est un mec propre, non ? Enfin, c'est pas censé être une star lui aussi ? Il sait plus trop. Jairo n'a de cesse de lui servir des contre-exemples depuis qu'ils se sont aperçus pour la première fois au détour du couloir.
Will ne voit pas ça d'un mauvais œil. En fait, il aurait fallu que son manager soit présent au bon moment pour que Will ait même l'idée que Jairo puisse être une mauvaise influence pour lui. Le blond n'a jamais trempé les mains dans la moindre substance illicite, n'a jamais bu plus que nécessaire et a toujours suivi ses régimes à la lettre. Un garçon exemplaire...
Le sac en papier et ses tâches de graisse dans le fond. On peut voir la buée recouvrir la table basse en verre, chaleur qui émane de la nourriture. Si tant est que l'on puisse appeler ça de la nourriture. C'est juste de... Une pitance faite pour calmer des pulsions. C'est vrai que Jairo a toujours eu ce côté un petit peu sauvage. Grrr.

- Pourquoi honte ? C'est si mal rangé que ça ?

Il réfléchit à la réponse et finalement, il se dit qu'il comprend pourquoi Jairo lui a fait cette remarque. Quand on fait la fête jusqu'à pas d'heure, ça ne peut qu'être le bordel.

- Oh...

Will se dirige au canapé. Il s'y assied, même. La douceur molletonnée du divan s'affaisse à peine sous son poids d'allumette. Il observe Jairo en train de déballer la nourriture -- appelons ça comme ça. On peut presque voir les gouttes de graisse suinter jusque sur la moquette.
Son expression se parsème de curiosité quand Jairo lui parle de double cheese et de raclette fondue.

- C'est pour éliminer tout le gras que tu passes tes nuits à danser ?

Et ça a pas l'air d'être une question blessante vu son expression tout à fait attentive.
Il tend la main, un peu par automatisme, pour accueillir le burger en question. La raclette, c'est un peu trop gras pour lui. Enfin, qu'est-ce qui ne l'est pas dans le repas assassin que lui a apporté son voisin du dessus.
Au fait. Il vient de se rappeler que Jairo lui a demandé s'il avait de la bière.

- Attends, je vais chercher ça. J'ai refait mon petit stock tu sais !

On peut presque entendre le "hihihi" s'échapper de ses lèvres au moment où elles se fendent d'une risette espiègle. Il se lève, trottine jusqu'au minibar pour en ouvrir la portière et laisser un vent frais lui caresser délicatement la peau entretenue à la crème pour bébé.
D'une main, il saisit deux goulots de bouteilles et s'en revient au canapé. La télé allumée ajoute une petite touche d'ambiance chaleureuse dans cette scène d'amitié fraternelle qui n'en est en réalité pas du tout une.

- Tiens. Décapsulée et tout. Elles sont bonnes. On trinque ?

Il se réinstalle dans le sofa, à la place même qu'il avait quittée pour chercher les boissons. Une jambe croisée sur l'autre, pantoufles d'hôtel blanches suspendues au bout des pattes, il tend le bras vers Jairo, bière à la main.

- Trinquons à... On trinque à notre super amitié ? J'étais sûr que t'étais un gars sympa. Au fait, je préfère les burgers au poulet.

Allez, tchin !
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Jairo Kleeman



Tu dors bien sur tes deux oreilles, t'es beau, t'es bien. Comme un magazine de déco, comme une maison témoin. Ça t'arrive pas ces choses-là ? Tu vois absolument pas de quoi je parle

(OOTD) tu n’juges pas utile de répondre à ses premières interrogations jairo. y’a une sorte de lumière qui semble s’allumer dans ses orbes, comme s’il avait apporté tout seul la solution. un décalage nécessaire dans sa réflexion, un temps d’latence avant que les neurones se touchent. tu n’te demandes même pas ce qui a bien pu se passer dans son cerveau, résolu à te heurter à un mécanisme peu commun et surtout, l’attention reportée sur la malbouffe que tu déballes. les burgers, frites transpirantes et sauces délicieusement caloriques qui traînent au fond du sac. toi jairo, t’en as plus grand chose à foutre. tu peux désormais t’empiffrer dans la plus parfaite indifférence. jusqu’à ce qu’un paparazzi te surprenne par mégarde alors qu’il est en train de couvrir un sujet sur la jeunesse en pleine ascension, capture ces instants par hasard pour combler un vide peu inspiré au milieu d’son torchon. poursuive dans la droite ligne de ses prédécesseurs par une humiliation supplémentaire, affiche ta silhouette déformée en double page avec un en-tête accrocheur du genre “une plastique élastique, un nouveau rôle pour l’ancien acteur porno ?” histoire d’éviter un fat shaming fortement décrié, tout en sachant pertinemment que tu t’es juste livré à une surconsommation de gras et de sucre sans suivre les recommandations qui passent en boucle à la télé. alors tous ces enfoirés dérouleront ta carcasse malmenée assis sur la cuvette des chiottes, et formeront un “oh” avec leurs lèvres recouvertes d’une main guidée par la surprise en se disant que finalement, ils peuvent bien se passer de leur séance programmée à la gym de jeudi soir. et cette pensée triste à chialer, qui t’aurait fait trembler de la tête aux pieds six mois plus tôt, ne secoue pas la conscience du moindre émoi. voilà à quel point tu t’en cognes, voilà à quel point t’as envie de ce burger.

mais lui ? lui tu t’imagines que non, qu’il va lorgner le rond bourré de calories avec dégoût. d’ailleurs y’a comme une hésitation dans sa manière de tendre les doigts pour accepter l’offrande, et comme un reproche entre ses lèvres quand il essaie d’trouver une justification à tes soirées. ou peut-être pas, difficile de dire s’il s’agit d’un excès d'honnêteté ou d’une manière vicieuse de t’enfoncer un poignard dans l’dos sous couvert de naïveté. t’as pas encore réussi à déterminer jairo, s’il incarne un personnage ou si will n’est qu’un nigaud trop spontané. peu importe, t’as un sourire qui se trace sur ta gueule. tu saurais pas t’souvenir de la dernière fois qu’un (presque) inconnu t’as causé avec si peu de retenue et putain, c’est bizarrement réjouissant. et à un autre t’aurait probablement opté pour une réponse vulgaire qui dissipe les envies d’creuser du genre “pour ça j’préfère baiser”. t’sais pas bien si c’est l’impression d’être pris au piège par ses deux billes attentives et sa tronche de simplet ou si son honnêteté est contagieuse, mais t’éludes pas. “danser, c’est surtout pour penser à rien.” parasiter les méninges, le jugement. oublier que t’es plus qu’un loser aux amitiés factices, qui n’a pas su conserver la seule particularité qui le rendait intéressant. cet éclat en passe de devenir une flamme qui aurait cramé la rétine de tous ceux qui auraient posé les yeux sur toi. que sans ça, t’es plus que ce type lambda un peu trop vaniteux et pas toujours très gentil. que t’as même plus d’fric pour maintenir l’illusion, que tout fout l’camp. putain, le mec t’as collé le seum en trois minutes et une question. heureusement, il se barre pour mettre fin à ce moment un peu gênant et tu crois, chercher la bière réclamée auparavant. la latence, tout ça.

les relents d’amertume sont chassés par l’entrain avec lequel il revient poser son cul sur le coussin, bouteille décapitée pour fêter votre super amitié. une opportunité en or qui se dessine, les lippes étirées d’une expression carnassière qui aurait probablement fait flipper n’importe qui. excepté will. tu t’invites à côté d’lui sur le canapé, cuisse contre cuisse, le verre qui tinte contre la mousse tendue. “à nous ! j’retiens le poulet pour la prochaine fois alors.” tu l’feras, parce que c’est le genre de détail à la con que ton cerveau enregistre malgré toi. et jairo, tu réalises qu’il t’a fallu moins de cinq minutes pour t’trouver avec un mec à moitié à poil sur le sofa, un burger entre les doigts et une bière collée aux babines. c’est que ce s’rait presque un bon début d’soirée, à t’en faire oublier pourquoi t’es là. par chance, ça revient heurter la conscience comme un boomerang qui se serait un peu égaré dans l’ciel. “attends j’ai une idée, faut immortaliser ça non ?” la boisson larguée sur la table basse, tu te tortilles pour déloger le téléphone fourré dans le jean. ton bras s’enroule autour de ses épaules, le rapproche contre toi comme si vous étiez les meilleurs potes du monde depuis quinze ans, se tend vers l’avant pour cadrer vos trombines. l’autre main qui s’emploie à afficher le burger qu’il était sur le point de saisir tout à l’heure, lui colle sous le nez. “vas-y, prends la pose tu dois savoir faire. genre tu mords dedans.” un burger, une bière et will dans ton portable, c’est forcément une arme qui peut lui nuire éventuellement, pas vrai ?

@will burgess

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Après moi je veux Qu'on soit malheureux.
Après moi, le déluge.
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danser, c’est surtout pour penser à rien.

... ça alors. La réponse est d'une honnêteté à faire transpirer Hollywood de honte.
On danse parce qu'on est heureux. On danse pour célébrer quelque chose. On danse pour se rapprocher des autres.
Mais pour ne penser à rien ? Alors ça, Will il aurait pas imaginé. Est-ce qu'il a déjà dansé pour ne penser à rien ? Will, il ne sait pas penser à rien. Will, il a besoin de penser à plein de choses. Ou plutôt, d'éviter le vide en sortant, en fréquentant la foule, en se bourrant le crâne de toutes ces saloperies qui passent à la télé, par la bouche des gens, sur les gros titres des journaux. Everything but the silence. Le silence effraye, terrifie. Le vide dévore, tue.
Un peu trop stupéfait par la révélation de son voisin du haut, ses lèvres se pincent de silence (paradoxalement). Il a pas l'habitude qu'on lui sorte des répliques qui font réfléchir à un certain point. En fait il sait pas trop quoi faire de l'information, s'il fallait être tout à fait exact. Alors ses genoux se pressent dans un élan de malaise discret, tout autant qu'on peut apercevoir ses yeux bleus descendre vers la moquette un court instant, évaluer la qualité des fils et la couleur (beige ou crème ?) avant d'éventuellement revenir se planter sur les graines de sésame qui chapeautent le bun bien luisant.

Hop là, technique du changement de sujet.

- Je me suis toujours demandé si c'était brillant parce que c'est bien lisse, ou parce que c'est gras. Tu sais, j'ai vu une vidéo sur Youtube, sur la longévité d'un burger. Et le burger il a tenu plus de dix ans. Moi aussi, j'aimerais être ce burger et rester tout neuf comme il y a dix ans.

Mais c'est quoi le prix à payer pour garder un teint aussi parfait malgré l'épreuve du temps ? Eh ben c'est de se faire doper la peau en seringues et en cosmétiques assassins. Même lui, il sait ça. Même lui.
Entre deux, Jairo note pour le poulet. L'attention touche personnellement Will dont la courbe du sourire se précise au coin des lèvres. Est-ce que... il peut dire de Jairo et lui qu'ils sont complices ? Qu'ils sont... amis ? Ce sont les amis qui vont manger un fast-food ensemble tard dans la nuit, non ? On sait plus trop qui est notre ami dans cet univers de requins, facile de se déguiser en poisson-chat.
(Moi, les poissons-chats, je les préfère dans mon assiette.)
Et hop ça trinque ! Les petites bulles explosent à la surface du goulot. Will trempe ses babines dans la mousse et savoure, avant de ressortir de là avec une petite moustache d'écume qu'il récupère du bout de la langue. Sluuuurp.

C'est là que Kleeman revient à la charge et active le piège mortel.
Piège dont Will n'aperçoit ni le câble du collet, ni le nœud coulant prêt à se refermer autour de son cou. C'est comme ça, dans la nature il ferait une proie facile. Une proie de choix pour ceux qui ont le ventre gros. Ou vide, comme Jairo. Jairo, il a l'estomac qui crie famine de quelque chose, et ça se voit. Sauf pour Will qui s'est penché dans le cadre du téléphone, histoire qu'on le voit bien. Il sourit, dévoile ses quenottes toutes blanches. Jusqu'à ce qu'il s'aperçoive que sa chevelure a perdu de sa superbe avec quelques crins blonds indisciplinés par l'émoi.

Et là, c'est le drame.

- Non ATTENDS !!

L'urgence. Il a le teint trop blanc pour qu'on puisse seulement ignorer les rougeurs qui ont grimpé à ses pommettes.
Burger déposé sur la table basse, dans l'écrin de son emballage en papier souillé de gras, le corps de Will s'immobilise de stupeur. Ses mains se sont levées en barrière pour obstruer le zoom de l'objectif qu'il sent comme une caméra de surveillance dardée sur sa chevelure ébouriffée. Dans une tentative d'arranger le désastre de sa coiffure, Burgess passe les doigts en râteau dans ses crins blonds, avec cet empressement d'élève agité avant la photo de classe.

Il ne remet pas en doute la volonté de Jairo d'immortaliser leur scène d'amitié comme le frère qu'il est (n'est-ce pas). Oh non. Mais il ne peut pas se permettre de s'afficher à l'écran non sans une crinière impeccable. En plus, les shoots avec de la nourriture ne sont pas si fréquents que ça. Taper la pose avec un burger dans les mains, ça, on ne lui a jamais demandé. Comment on fait ? Et il est bien trop heureux pour capter que le moment du cheat-meal est la capitulation même que recherche Jairo depuis qu'il a foulé le sol de sa suite.

William hésite. D'un côté, il apprécie ce bras viril passé autour de ses épaules, ça fait très fraternel (même que ça le chatouille au fond de son myocarde) (Boum boum boum) et authentique. Mais d'un autre...

- Je suis pas bien coiffé... Tu es sûr que ça va pas être ridicule...?

Son visage s'est tourné vers Jairo, influençable et timide. L'expression d'un gamin qui se rend compte qu'il vient peut-être de faire un truc craignos. Avec un petit sourire gêné et adorable. Petit frère veut imiter le plus grand. Jairo, il a eu du succès, non ? Il en a toujours. Même s'il a raté la dernière marche des escaliers comme on dit. Mais c'est pas le genre de Will de stigmatiser quelqu'un pour une foulure. Son coach lui disait que si tu ne tombes jamais, c'est que tu ne fais pas de vélo. Foi de Burgess.

- Je veux bien mais... Tu postes pas sur internet après, d'accord ?

Son manager arriverait en défonçant la porte pour l'engeuler.

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Jairo Kleeman
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Tu dors bien sur tes deux oreilles, t'es beau, t'es bien. Comme un magazine de déco, comme une maison témoin. Ça t'arrive pas ces choses-là ? Tu vois absolument pas de quoi je parle

(OOTD) will, t’as l’impression qu’il s’abreuve de lecture et de visionnage de reportages à la con pour se faire une opinion, ou au moins avoir un sujet de conversation pour combler les trous. qu’il pourrait gober toutes les conneries qu’il entend, que ses opales absorbent, sans jamais les remettre en question. alors il se met à raconter des trucs sur les casques audio, et le pain des burgers. et tu t’demandes s’il a regardé tes émissions. s’il a cru à toutes ces fausses romances, ces retournements de situation tirés par les cheveux et ces disputes scénarisées et répétées plusieurs fois avant d’être diffusées. probablement. des qualificatifs pour le décrire il faudrait en inventer de nouveaux, parce que le dictionnaire n’offre rien d’approprié. will, il pourrait représenter à lui tout seul une manière d’agir, de parler, de penser. on appellerait ça “une will”. “fais pas ton will”, “à la will”, “quel putain d’will.” un truc aberrant qui survient de façon imprévisible, inexplicable, perché, trop sincère, agaçant, et bizarrement touchant en même temps. comme ce cri poussé, sorti de nulle part, qui fait sursauter la carcasse impatiente. le pouce appuie sur l’gros bouton dans un réflexe de survie, mais t’ignores si t’es parvenu à choper le portrait idéal juste avant ou les bras en croix et le cadre bousillé à cause du tressautement de surprise. impossible de vérifier, alors dans le doute vaut mieux recommencer. se montrer méticuleux. “quoi, quoi ?!” t’en perdrais presque patience jairo, passablement irrité par l’interruption inattendue de cet instant fatidique et jouissif. et pour quoi ? pour une putain de coupe de cheveux ! t’as l’envie de beugler qui démange le gosier, d’lui hurler aux oreilles un FERME TA GUEULE ET SOURIS. d'agripper ses doigts longilignes d’une poigne implacable, les broyer d’une pression furieuse. t’assistes impuissant au burger rejeté sur la table basse, à ce geste obsessionnel guidé par une pulsion aussi incompréhensible que consternante.

tu prends conscience subitement que will se donne du mal pour incarner ce foutu modèle d’excellence, comme une écorce solide tout autour. jusqu’à l’extrémité de ses tifs, le physique soigné à l’excès. animé d’un besoin compulsif de ne pas ternir l’image renvoyée, probablement habitué à éblouir l’objectif en respectant un cahier des charges trop volumineux. plus que ça encore, on dirait qu’il a peur. le visage tourné vers le sien, peint d’une inquiétude profonde. et y’a rien de plus crispant, de plus frustrant, que cette capacité qu’il a de désamorcer tes humeurs de ses yeux d’bambi qui vient de perdre sa mère. ce désir brûlant de le pulvériser qui s’émousse à la vue de son air accablé. parce que tu vois bien qu’il est sincèrement chamboulé, comme si être mal coiffé était véritablement la chose la plus honteuse et la plus effrayante à laquelle il a été confronté depuis ce matin. personne ne peut jouer la comédie d’manière aussi ridiculement juste. c’est trop absurde pour être imité. jairo, si t’avais pas été aussi horripilé t’aurais pu en rire tellement fort qu’il se serait enfoncé dans le sofa jusqu’à disparaître. ça aurait été violent, ça aurait été méchant. ça aurait ruiné toutes tes belles tentatives de passer pour le sauveur de ses soirées solitaires.

alors tu déposes à ton tour ta pitance sur la table basse, les doigts libérées qui s’enroulent autour de son poignet pour le forcer à quitter la chevelure. prise relâchée presque immédiatement, ta paluche plonge dans les mèches encore humides, instaure un chaos capillaire. “t’es bien plus beau comme ça.” et tu l’mates bien droit dans les yeux, comme un point final à son débat. parce que si tu l’dis c’est que c’est vrai, vu que t’es son nouveau meilleur ami digne d’une confiance sans faille. et c’est vrai qu’il est beau comme ça will, mais il l’était aussi avant. tu t’empresses de récupérer ton burger raclette qui dégouline de fromage en profitant d’la confusion, CLAC. soulagement. après tout, il t’as donné l’autorisation, non ? tant que tu n’postes pas sur les réseaux. et c’est pas lui qui tient le burger mais peu importe, c’est toujours suffisamment compromettant. alors c’est pas peu fier que tu récupères ton bras douloureux d’être resté suspendu aussi longtemps. “promis, j’te mets pas sur les réseaux.” dommage, à la flotte ton plan de poster le cliché en feignant l’innocence et l’emballement d’avoir voulu exposer ton nouveau super pote dans un grand moment de complicité. pas grave, tu l’enverras directement à son manager sous couvert d’anonymat tout en respectant ton engagement, vu que t’es un mec de parole. tu pourras toujours prétendre avoir envoyé la photo à d’autres personnes, ça lui fera même sûrement plaisir que t’aies pu parler de lui. “t’sais tu devrais t’lâcher plus souvent.” tu dis ça pour lui, et puis un peu pour toi aussi. parce que t’aurais besoin de plus de billes dans ton pistolet et s’il cherche à contrôler tout son environnement, ça risque de t’rendre la tâche difficile. “tu m’fais confiance ?” évidemment qu’il te fait confiance. ou peut-être pas tant que ça, parce qu’il te fait quand même promettre des choses comme ne pas l’exposer aux yeux du monde avec des cheveux en épi. “ferme les yeux.” et si ça sonne comme le début d’un mauvais film porno, c’est vraiment pas à cause de l’expérience ni l’intention.

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