“It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter” ~ Elda

Elda Sloane
La fleur parfaite est chose rare. On pourrait passer sa vie à en chercher une, et ce ne serait pas une vie gâchée.
:copyright: Le dernier samouraï
TW : Avortement, hyperfertilité

never trust or love a wild thing.

âge ~ Trente-huit flammes qui vacillent au bout des bougies dans le chaos heureux des enfants qui chantent et derrière l’objectif d’un mari qui aime, différemment, mais qui aime date et lieu de naissance ~ Le 5 septembre 1984, premiers cris entre les building de verre et d’acier de New York, le soleil décore à peine les rues qui verront son enfance nationalité ~ Américaine par le droit du sol, dans son sang se mêlent les origines de ses parents, le soleil de l’Espagne et la chaleur de Cuba métier ~ Les grimaces en salle d’attente, mais les sourires pour promesse ; Elda est orthodontiste orientation sexuelle ~ Son cœur a toujours battu pour des hommes alors elle ne s’est jamais véritablement posé la question au-delà de l'hétérosexualité statut civil ~ L’anneau qui a quitté son doigt pour pendre au bout d’une chaîne, l’alliance devenue collier d’amitié même si le divorce n’a pas encore été prononcé. statut monétaire ~ Aisée depuis toujours, maman psychiatre et papa illustrateur à succès, les jolis murs autour de son enfance, les jolis murs encore aujourd’hui avec un métier qui rapporte assez pour que l’argent ne soit pas un problème ou une inquiétude dans son quotidien groupe ~ a drop of water

all night long slow down the song

Éclosion d’une fleur
Les cris s’entremêlent les uns les autres sous les plafonds new yorkais ; au mur des dessins enfantins qui représentent papa, maman, les sœurs, grandes lignes échancrées en sourire sur les visages aux traits simples – plus tard, en repassant devant les feuilles jaunies par le temps, Elda se dira que c’est quand même absurde qu’aucune des trois filles n’ait le même don que leur père un pinceau entre les doigts. À côté des illustrations à l’aquarelle, les dessins d’enfants sont patauds et maladroits ; ils ne sont pas moins emplis de souvenirs tendres et les parents ne décrocheraient pour rien au monde cette galerie d’images qui sera un jour rejointe par d’autres souvenirs, ceux de leurs petits-enfants.

L’eau du coquelicot
C’est le premier amour, idiot et naïf de l’adolescence. Elle a à peine 15 ans et il lui promet l’éternité en guise de premier rendez-vous. Les paillettes dans les yeux et les fossettes rieuses, ils se découvrent dans l’obscurité d’une salle de cinéma ou sous les posters de sa chambre, et puis un jour tout vacille à l’arrière d’une voiture, l’innocence se dérobe et s’écrit en liseré entre les soupirs. Tout un nouveau monde qui s’ouvre et dont elle ne devine pas encore les conséquences. Ils ont pris leur précaution pourtant et sa mère l’a accompagnée chez une gynécologue pour qu’elle se fasse prescrire la pilule. Au détour de l’amour censé durer toujours quelque chose s’ébrèche cependant et une ligne s’inscrit en elle, deux lignes s’inscrivent sur le test de grossesse. Elle a tout juste 16 ans, et en elle pousse quelque chose qu’elle n’a jamais désiré. Pas aussi jeune en tout cas.
L’amoureux prend la fuite et noie ses promesses. Elle se retrouve seule entre ses incompréhensions, incapable de se tourner vers ses parents pour leur demander de l’aide. C’est finalement sa sœur aînée qui l’accompagnera pour se faire avorter et laisser partir le coquelicot.
Les coquelicots, en fait. Il y avait dans ce nouveau regard quelque chose de séduisant, c’était l’histoire d’un soir, de la naïveté de ses 17 ans, le ciel étoilé et puis elle prenait toujours la pilule alors ce n’était pas un risque inconsidéré, pas vraiment. Pourtant quatre semaines plus tard, les nausées et ces deux même lignes sur un test de grossesse ; l’avortement encore et puis cette consultation gynécologique où on lui apprend son hyperfertilité.

Le jardin des roses
Elle apprend à se méfier des hommes qui viennent et abandonnent en elle des promesses et des graines. Première année d’université sans embûche, la chaleur vient s’incruster sur le goudron new-yorkais, s’infiltrant entre les pores et la transpiration. Maman a trop de boulot, mais papa propose à ses trois filles de partir quelques temps dans leur résidence secondaire des Hamptons – elles seront bientôt trop grandes pour vouloir encore passer des vacances avec eux, après tout les deux plus grandes sont déjà à l’université et la troisième les y rejoindra bientôt. Le soleil est tout aussi brûlant là-bas, mais entre les brins d’herbe majestueux, la chaleur est plus facile à supporter.
Et puis au cœur des jardins, il y a lui, ce coup de foudre qui ouvre les pétales d’une méfiance pourtant tenace. Ils passent l’été à se voir, à déshabiller les marguerites et à chercher des trèfles à quatre feuilles. Ils tombent amoureux, très vite, très fort, très passionnément, même si elle érige encore des barrières avec son corps. Elle le laisse cependant la prendre dans ses bras, l’embrasser, l’aimer comme personne ne l’a jamais aimée ; et à la fin de l’été le soleil refuse de se détacher du ciel. Puisque cette fois, l’amour c’est vraiment pour toujours, il la suivra jusqu’à New York.

Du gypsophile dans les tresses
Le cœur à la fête, la joie de leur famille, le bouquet qui s’élance dans les airs pour retomber dans les mains de sa sœur aînée qui glisse aussitôt un regard entendu à son petit ami. À peine un mois plus tôt c’était la robe de ses promotions qu’elle portait et maintenant le blanc éclabousse de bonheur l'horizon. Les sourires chantent partout, les larmes s’accrochent aux cils recourbés par le mascara, le champagne arrose une soirée aussi festive que belle. Et lors de leur première danse, le regard d’Elda attrape celui de son nouveau mari, s’y perd dans les replis de leurs sentiments et cette certitude qu’elle n’a jamais aimé autant auparavant. C’est le plus beau jour de sa vie et la nuit, elle en est sûr, s’apprête à les combler. Pourtant, sous les rayons mielleux de la Lune, il n’y a rien, rien, rien.

Les fleurs fanées
Au début, elle avait pensé que c’était le champagne. Mais le champagne avait fait son temps dans leurs veines et le problème persistait sous les draps aux odeurs champêtres. Le cœur à l’envers, l’incompréhension dans les sanglots qu’elle cachait sous la douche, Elda met tout son désespoir dans sa formation d'orthodontiste pour éponger l’eau qui s’échappe du vase brisé de son mariage. Elle ne trouve aucune explication à tout cela, finit par en parler à ses sœur dont les regards se perdent dans des nuages de tristesse. La jeune mariée ne comprend pas, insiste pour extraire de ces gorges fermées des mots qui font mal ; jusqu’à ce que l’aînée accepte de déverser dans le chuchotement de la confidence, la révélation qui l’asperge. Et s’il la trompait ?
Les sanglots sont du verre qui se brisent en miettes d'étoiles. Elle croit mourir mille fois avant de redresser le menton, certaine que dans ce mariage, dans cet amour né dans les jardins de leur jeunesse, il y a au moins une forme de sincérité qui a éclos. Alors elle finit par en parler à Aedan, à lui révéler ce qui court sur la tige de ses angoisses et sur celle de ses désirs qui fanent dans le lit conjugal. Ce n’est pas le champagne, ce n’est pas la tromperie, c’est juste un désir qui ne se reflète pas de la même manière. À bout de souffle, le couple décide d’offrir une échappée à leur mariage, de redéfinir leur relation pour la sortir des courbes prétendument si harmonieuse de la société. Un amant comme une fleur immense qui vient s’ajouter au jardin de leur amour.

Le lierre grimpant
L’équilibre est trouvé entre ces bras qu’elle aime à tour de rôle, jamais ensemble et qui pourtant portent les piliers de sa vie. Cette vie dans laquelle elle ouvre son cabinet d’orthodontie, toujours le sourire éclatant dans la salle d’attente, l’amour qui s’épanouit dans les interstices des clôtures. Ses sœurs s’étonnent de la voir si heureuse, mais le secret reste bien enfoui entre son couple et cet autre, entre ces hommes qu’elle aime.
Équilibre troublé un jour par des nausées qui lui rappellent celles de son adolescence. Cette grossesse, elle ne l’a pas vraiment désirée, ou alors de manière si inconsciente. Elle rêvait d’agrandir la famille, bien sûr, mais la culpabilité bruisse sur ses mots quand elle jure à son amant que le géniteur est son mari ; dans le jardin secret des époux, ils savent cependant tous les deux que c’est un mensonge. Mais ça, personne ne le sait.
Harrison pousse entre l’amour d’une mère et d’un père, sans jamais se douter de cet autre homme qui jouit entre les bras de sa mère. Et puis la deuxième grossesse, sûrement que celle-là s’était fait exprès, sûrement qu’elle a joué sur cette hyperfertilité jamais avouée à son amant, encore un secret à l’ombre des platanes. La troisième en revanche était véritablement un accident, elle n’avait rien anticipé, rien contrôlé, comme un souvenir des coquelicots d’antan. Trois enfants grandissant dans l’amour de leurs parents et les questions d’un homme à qui on a toujours nié l’évidence.

Et tous les pétales
L’amour ne dure pas toujours, et elle aurait dû le comprendre plus tôt. Quelque chose s’est fané dans les années et cet autre qu’elle ne nomme jamais ailleurs que dans son plaisir s’est éloigné. À moins que ce soit elle ? Le temps file et tout est incertain, un weekend ils s’échappent à Boston dans un sourire triste qui sonne le glas des dernières fois. Sous les draps ils ne s’aiment plus vraiment, ne leur reste que des mots pour tisser la fin d’une histoire, d’une parenthèse qui brise le cœur des pétales. Le dimanche l’infinie tristesse lui paraît nécessaire mais pas moins douloureuse et vient se perdre entre les bras de son mari.
Les sanglots s’égarent sur les lèvres et la caresse des peaux. Pourquoi cette fois cela a-t-il marché quand ça a toujours échoué ? Le destin a infiltré l’eau des fleurs et quelques semaines plus tard les nausées sont revenues. Une révélation, peut-être, qui pousse dans son ventre pour agrandir le bouquet familial. Et étrangement, c’est autour de cet enfant que personne n’attendait que se nouent les racines du changement : ils s’aimeront toujours de cet amour bouleversant et insolite, mais ça ne fonctionne plus vraiment. Alors Elda déménage et la procédure de divorce est enclenchée ; jardin séparé en deux par une clôture, mais dont les fleurs s’égarent toujours d’un côté comme de l’autre. Leur amour est simplement trop différent pour s’inscrire dans les cases ouvertes par la société ; ça ne l’empêche pas pourtant d’exister.

cause we're ready for the fame.

Les fleurs qui mordent Que vous veniez corriger un sourire ou accompagner votre enfant pour vérifier que son appareil dentaire a l’effet escompté, le cabinet d’orthodontie Sloane vous accueillera avec plaisir. Elda est consciente que dès que ça touche aux dents, ça peut faire peur, mais elle prend grand soin de toujours expliquer les procédures à ses patients et d’avancer en tout délicatesse.

La capucine Tout s’agite dans la vie d’Elda en ce moment, et elle a bien besoin d’un-e ami-e pour l’aider à traverser les tempêtes de cette nouvelle vie de célibataire. Bien sûr, il y a toujours Aedan à qui elle peut se confier, mais elle le sent un peu différent ces derniers temps. Alors un-e confident-e extérieur-e à tout ça serait une véritable bénédiction.

cause we're ready for the fame.

Spoiler:

ce choix de pl
puis ce choix de vava...
je sais déjà que ta plume est excellente alors ta plume qui rencontre celle d'apollo avec ce lien... j'vais vous stalk bien comme il faut 1146254469

rebienvenue à la maison, hâte de voir cette fiche pleine 1615483537

Hihi merciiii @sullivan branagh 1615483537

JE
AHHHHHHH
MAIS QUELLE PÉPITE !!!!!
j’adore déjà ce lien
et ce personnage
et ce couple

on va vivre plein plein de dramas et de belles histoires, merci encore d’avoir choisi ce PL :twoh: :twoh: j’adore ce que tu as fait de cette épouse tragique, aux romances pleines de désillusions !
j’ai très très hâte de jouer le lien comme je te l’ai dit mille fois en mp 3841968881

pour moi tout est OK, si le staff passe par là, vous pouvez valider cette MERVEILLE !!!! 547617587

Date d'inscription : 08/04/2023

j'suis soufflée.
je m'attendais pas à ça j'ai presque envie d'pleurer ok.
c'est si beau 1340082138

comment tu décris tout ça c'est très touchant.
j'enclenche le mode stalkage intensif.
yaay:

:greene:

Bon retour à la maison bibiche :arc:
Toujours en retard mais me voilà, toi et une Sloane de plus 3584058459

Elda est boulversante, renversante, incroyable 3768101868

Je vais vite travailler sur les trame de notre lien comme promis 1615483537

Adoraaaable !

Merci @jairo kleeman, j'espère qu'on sera à la hauteur !

@maisie sloane la belle sœur 1615483537

Hâte de voir le lien entre Maisie et Elda

Et @Aedan Sloane, tu sais déjà tout ce que je me réjouis de jourr ça avec toi 547617587

REwelcome avec ta jolie Elda. J'adore le prénom bytheway :twoh: 1117208202

(re) Bienvenue 1615483537

Je ne suis pas sur le bon compte (car pas encore valider)
Mais mon dieu, nous les sloane on gère trop 859726454

:coeur:
Super choix de pl, de fc

Hâte de pouvoir jouer avec la famille complète !
Bienvenue parmi nous beauté 859726454

:coeur: