tell me more (yohan)

Date d'inscription : 08/04/2023

((OOTB)) une grimace déforme les traits de ton visage qui se reflètent dans le miroir, témoin de ta désapprobation sur le vêtement qui pourtant t’avait fait envie sur le portant. comme les dizaines d’autres que t’avais fait trimballer à yohan en sa qualité imposée par toi-même de personal shopper / esclave avant de rapatrier la montagne dans la cabine xxl. “p’tain c’est moche ça.” t’entrouvres la protection d’ton intimité pour balancer une chemise dans sa direction à l’aveugle, sans aucun respect pour les fringues que t’as choisies ou pour lui. “au fait j’ai vu théo y’a pas longtemps.” tu n’précises pas que t’es plutôt tombé sur lui à l’occasion d’un événement totalement involontaire, parce que t’avais à la base aucune intention ni désir de passer du temps avec ce crevard sans coeur. “il avait vraiment une sale gueule.” et ça fait deux fois jairo, que tu l’croises avec cette tronche déconfite de mec qui rampe tout juste hors de la tombe dans laquelle on l’a jeté sans faire exprès. pas dans ses habitudes. théo normalement sourit, rayonne, dégage un truc qui marque les esprits. celui qui t’a causé n’était qu’une ombre, une sorte d’ectoplasme. alors t’es convaincu qu’un truc cloche, sans parvenir à identifier la nature du problème. un casse-tête obsédant qui refuse de s’évaporer, revient hanter l’esprit encore et encore. tellement que t’en oublierais presque la promesse que tu t’es faite de t’en désintéresser, le mantra que t’as pourtant soigneusement répété. tu t’en branles, tu t’en branles, tu t’en branles. bizarre pour un égoïste comme toi, de bloquer sur ce connard. à croire qu’il s’est un peu trop incrusté sous ta peau, ou que t’es suffisamment maso pour avoir envie de t’faire rejeter une deuxième fois. t’enfiles un sweat floqué “billionaire boys club” tout en jactant, parce que ça fait du bien de rêver et que tu te la pèterais bien avec ce truc. “tu l’as vu quand pour la dernière fois ? tu l’as trouvé comment ?” t’aimerais bien savoir jairo, s’il n’y a que toi qui as le privilège de converser avec son fantôme, ou s’il réserve le même sort à sa famille. ça pourrait déjà être un bon début de piste. et avant même de le laisser répondre, tu tires le rideau comme une star prête à défiler, les mains qui réajustent le ciré bleu foncé venu parfaire la tenue que t’achèteras jamais. “beau gosse non ?” tu cherches le compliment en posant comme un bouffon, sourire aux babines.

@yohan hwang

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((OOTB)) Clignant des paupières dans un air penaud, tu fixas le rideau, les épaules un brin tendues. Les pupilles déviant vers une de tes collègues un peu plus loin alors que la voix de Jairo se faisait entendre. Tu levas discrètement le coin de tes lèvres, désignant la cabine de l'index, articulant un « Il plaisante » dans un air pas vraiment amusé mais t'essayais. Tu te raclas la gorge, les doigts frottant ta joue avant qu'un léger son surpris ne vienne t'échapper. Les réflexes mis à rude épreuve alors qu'une chemise volait dans ta direction, tu la rattrapas de justesse, soufflant bruyamment. « Ah oui ? », que tu demandas, un sourire léger mais sincère aux lèvres à la mention de ton frère alors que tu pliais convenablement la chemise. « Une sale gueule ? », un air outré étirant ta frimousse, tu fixas le rideau. Comment osait-il dire que ton frère avait une sale gueule ?? Tu fronças les sourcils, les lèvres pressées, mécontent. C'était pas très gentil de dire les choses ainsi. On pouvait dire d'une personne qu'elle était fatiguée ou qu'elle avait les traits tirés ou qu'elle semblait ailleurs – mais pas qu'elle avait une sale gueule. Tu ouvris la bouche, les syllabes en suspens alors que la voix de Jairo retentissait une nouvelle fois. Le visage faiblement penché, tu semblais réfléchir à la réponse sans trop avoir le temps de l'articuler, Jairo apparaissant devant toi. Tu clignas une nouvelle fois des paupières, le contemplant. « Tu veux le discours du vendeur ? », ça voulait dire que ça lui allait pas vraiment. Mais c'était une façon polie de le dire – tu le taquinais simplement. « Je plaisante. Le bleu te va bien au teint », que tu le complimentas, réajustant sa tenue même s'il venait de le faire. « Pourquoi tu dis que mon frère avait une sale gueule ? C'est pas gentil », que tu réprimandas mollement. « La dernière fois que je l'ai vu on a joué au baseball avec Joy. Elle a adoré. Je suis nul, mais elle a adoré », c'était pas la question mais tu te prenais quand même le temps d'y répondre. Parce que ta fille était importante. « Théo avait l'air fatigué je dirais. Mais c'était comme d'habitude », tu levas les sourcils, intrigué. « On a joué un moment, on a parlé. On a bien ri aussi », tu souris au souvenir, le nez faiblement plissé. « Pourquoi cette question ? Il était comment la dernière fois que tu l'as vu ? Ne redis pas qu'il avait une sale gueule, mon frère n'a pas une sale gueule », tu agitas vaguement l'index. « Tu comptes prendre tout ça ? », tu désignas la tenue, le sourire poli.

@Jairo Kleeman

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Date d'inscription : 08/04/2023

((OOTB)) il a l’air surpris yohan, quand t’évoques théo avec ce qualificatif qui lui déplaît. comme s’il n’avait pas du tout posé le même constat que toi. il met du temps à répondre à ton interrogation, alors tu décides de faire une grande apparition pour recueillir son avis d’expert. l’enfoiré essaie de te faire comprendre que ta tenue est dégueulasse, et tu t’apprêtes à le traiter de mauvais vendeur quand il se ravise. une blague, tu préfères ça. parce que t’es clairement beau gosse avec ces fringues. et sans aucune modestie que tu largues un “je sais. mais c’est pas bleu, c’est vert.” t’as toujours eu quelques difficultés avec les couleurs, entre le marron et le orange, le le rose et le violet. mais t’as pas le temps d’épiloguer puisque yohann te raconte sa dernière journée en famille avec son frère, la décrit comme un moment “normal”. une partie de baseball, sa fille, et … “comment ça, ri ? tu l’as entendu rire ?” sérieusement, c’est quoi ce foutage de gueule ? t’en conclu que t’es donc le seul à bénéficier du traitement lèvres pincées et tête de con. alors tu te dis que peut-être, tu te fais des noeuds au cerveau pour rien, après tout ce n’serait pas la première fois. parce que tu réfléchis trop, que tu rejoues les scènes en boucle encore, et encore, en essayant de combler les incohérences. pourtant tu ne l’as pas inventée, sa sale gueule, cette absence de motivation de manière générale. alors tu te demandes si c’est avec toi qu’il a fait le plus semblant, ou avec son frère. peut-être qu’après tout, c’est vraiment toi le problème. “il avait l’air complètement défoncé. ça t’va ça, c’est pas trop méchant ? comme un robot un peu.” un fantôme t’aurait pu dire, un mec à qui on aurait arraché l’coeur à grands coups de griffe. yohann ne t’a pas précisé la date de leur dernière rencontre, peut-être que c’était avant la vôtre, que ça remonte à loin … et le plus jeune te sonde pour connaître tes intentions sur tes futurs achats. “tout ça ? ça va pas ou quoi. trop frimeur pour moi.” faux, tu l’aurais clairement acheté si t’avais eu les moyens pour t’la péter et parader comme un coq avec ton flocage de gros boloss. et yohann le sait, parce qu’il t’a déjà vu dévaliser dans sa boutique des vêtements bien plus criards et prétentieux que celui-là. mais après tout, les gens peuvent changer. et tu te désapes carrément à la vue de tous, retires le t-shirt que tu fais tomber par terre avant d'attraper un haut blanc cassé assez banal dans la cabine. “il t’a dit un truc sur moi ? genre que j'le saoule ?” t’interroges, les gestes en suspens, la mine plus sérieuse que jamais. t’es pas certain qu’il te confierait un secret pareil, mais peut-être que tu le verrais dans la variation des traits de son visage.

@yohan hwang

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((OOTB)) Le regard vers lui, tu le contemplais un instant sans rien dire avant de cligner des paupières dans un air penaud. Tu articulas un petit « Pardon ? », le visage penché sur le côté, les sourcils levés. « C'est du bleu », repris-tu en pointant l'article du doigt, secouant faiblement la tête. « Tu t'es levé avec la modestie en survet' ce matin », commentas-tu alors dans un sourire amusé. Tu comprenais pas pourquoi il te posait cette question. « Oui, tu sais, quand les gens font « ha ha ha » », dis-tu doucement, l'index levé dans un sourire amusé avant de rire à ta propre bêtise. Tu te pinças quelque peu les lèvres ensuite, te balançant faiblement sur tes pieds dans un petit air gêné – parce que ta blague était quand même nulle, tu l'admettais. Mais sur le moment t'avais trouvé ça drôle. « Ca a l'air de te surprendre qu'il ait ri. Pourquoi ça te surprend ? », était-ce si étrange que ça d'entendre ton frère rire ? En soit s'ils ne se parlaient plus comme avant, c'était logique que ton frère ne rit pas. Non ? Du moins tu supposais. Il n'avait pas de raisons de ne pas rire avec toi, ce n'était pas comme si vous vous faisiez la tête ou quelque chose du genre. Au contraire, vous vous entendiez toujours aussi bien et tu étais soulagé de le savoir à tes côtés. Même si tu taisais un gros secret et tu espérais qu'il ne t'en voudrait pas si un jour il en venait à apprendre la vérité. « Complètement défoncé ? », tu lui lanças un regard perplexe. « C'était la fatigue, non ? Ca aide pas la fatigue, et en général on a l'air totalement... défoncé », marmonnas-tu doucement, songeur. Les entraînements devaient être difficiles, les match aussi. C'était normal qu'il soit épuisé, qu'il paraisse ailleurs et perdu. Les épaules s'abaissant soudainement, tu lui lanças un regard, l'index vers les vêtements. « Ca te va bien pourtant », commentas-tu simplement. Il avait le droit de dire que c'était trop cher, aussi. « C'est plus discret que le haut que t'as pris la dernière fois en plus », tu plissas un peu le nez, un son amusé dans la gorge avant d'écarquiller les yeux en le voyant. « Mais qu'est-ce que tu fais ? », que tu paniquas, attrapant un haut pour essayer de le cacher, jetant des regards partout autour de vous. « Les cabines sont pas là pour décorer tu sais ? », grommelas-tu gentiment, t'excusant silencieusement aux personnes présentes. Tu soufflas longuement. « Pourquoi il m'aurait dit un truc sur toi ? », que tu lui demandas, crédule, clignant des paupières. « Tu n'es pas le centre de nos conversations tu sais. Désolé de te le dire ainsi », articulas-tu lentement, taquin, le rire léger dans la gorge. « On a parlé du boulot, de Joy, du baseball aussi », énuméras-tu, les pupilles levées, cherchant dans tes souvenirs. « Peut-être qu'il m'a parlé de toi cela dit mais j'ai dû oublier », que tu lui annonças dans un sourire innocent. Et même s'il t'avait parlé de lui, tu ne le dirais probablement pas. Ce serait entre ton frère et toi et t'étais pas le genre à étaler ce qu'on te disait. Même si tu faisais confiance à Jairo. C'était ton frère et s'il te demandait de ne rien répéter, tu ne répétais rien. « Et donc, ce haut ? », tu désignas le dit haut du menton. « L'autre t'allait mieux »

@Jairo Kleeman

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Date d'inscription : 08/04/2023

((OOTB)) la modestie ? elle t’a rarement étouffé jairo, ne serait-ce que parce que t’as appris suffisamment tôt de ne pas attendre des autres une cascade de compliments. ton père à l’inverse d’un parent encourageant, n’a fait que te déprécier depuis l’jour où t’as posé le pied dans cette foutue baraque. alors tu te les attribues tout seul pour forcer la confiance, besoin de personne. et si tu t’es levé avec la modestie ce matin, yohann a de toute évidence bouffé un clown. pas l’genre qui emporte le succès cela dit, plutôt celui qui fait des bides à répétition devant l’assemblée. t’es bien trop surpris pour ne serait-ce que faire semblant de t’marrer, ta réaction qui répercute sur lui une émotion identique. il n’a pas l’air de comprendre là où tu veux en venir, comme si les deux théo que vous évoquez étaient deux étrangers. ça renforce nécessairement la croyance que cet enculé s’est joué de toi, qu’il a adopté un comportement aux antipodes de celui qu’il réserve à son frère. la fatigue mentionné par yohann pour justifier l’apathie, précisément l’excuse invoquée par le concerné le jour de votre confrontation dans les vestiaires. “peut-être … t’as probablement raison. il avait la cheville niquée, sûrement que ça a dû lui faire mal pendant le match.” ouais, probablement que sa blessure l’a fait souffrir, que ça l’a épuisé. et toi enculé, t’as frappé en plein dedans juste pour raviver la plaie. mais avant ça, quand tu courais ? théo avait ce même accablement sur les traits, moins prononcé mais présent. est-ce que sa jambe était déjà douloureuse ? certainement. et pour le reste de son attitude, c’était juste toi le problème. rien que toi. la preuve, ses interactions avec sa fratrie demeuraient normales, comme d’habitude. RAS te confirme yohann. ça griffe le myocarde, accable un peu les épaules. une autre relation vouée à disparaître dans les limbes avec les autres, sans que celle-ci tu sois parvenue à la retenir. et tu sauras jamais pourquoi jairo, il t’a tourné le dos. rien à foutre, t’essaies de reprendre contenance, arques un sourcil quand le vendeur affirme que le t-shirt te va bien. “draguer les clients c’pas interdit par le code de déontologie d’la vente ?” tu le charries, sourire aux babines. tu sais pertinemment que c’est pas du tout ce qu’il est en train de faire, mais tu n’peux pas t’en empêcher. essayer de foutre mal à l’aise, un petit plaisir quotidien d’ton existence. t’aggraves ton cas en te débarrassant de toute fringue, et t’as un rire qui s’échappe de la gorge quand yohann tente désespérément de dissimuler ta silhouette exposée. “t’inquiètes ça m’dérange pas d’me faire mater.” tu rétorques comme si le problème était dans ce sens, et non pas que tu t’exhibes à la clientèle en violation de toutes les règles de bienséance. la conversation ramenée sur théo comme dans une ultime tentative de sauver quelque chose, t’aurais mieux fait de t’abstenir. parce que la réponse termine d’achever le maigre espoir qui restait encore, d'arracher le dernier lambeaux persistant. théo ne parle pas d’toi. tu n’vaux même pas la peine d’être mentionné jairo. “banal. désolé mais j’vais rien prendre. peut-être une autre fois.” tu hausses les épaules avant de cette fois entrer dans la cabine pour retirer le vêtement, enfilant le haut avec lequel t’es entré dans le magasin.

@yohan hwang

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Lun 18 Sep 2023 - 16:33

((OOTB)) Ton humour tombait à plat et c'était une chance que tu ne travaillais pas dans le domaine. Tu ne ferais pas long feu, t'en avais bien conscience – et au moins tu le savais. T'étais là pour vendre des vêtements... ou bien parler de ton frère. Tu ne savais pas si Jairo était venu là pour essayer de nouveaux tissus ou s'il cherchait juste à te questionner. En toute honnêteté, l'idée te passait bien trop au-dessus. Pas que tu sois du genre idiot ou naïf, mais tu ne pensais pas que ton frère aurait un comportement différent d'une personne à une autre. Après tout, Théo était toujours le même à tes côtés et tu ne comprenais pas bien les questions. Ou tu ne voulais pas les comprendre. « Il avait mal à la cheville ? », et ce fut à ton tour de lui faire passer un presque interrogatoire, les sourcils levés dans un air surpris mais aussi penaud. Tu devais paraître totalement idiot à pas savoir ce détail. « Quand on s'est vus il avait pas l'air d'avoir mal », marmonnas-tu doucement, soucieux, les pupilles cavalant un instant. Tu lui enverras un message plus tard – tu n'avais pas assisté au match, et tu aurais dû. Ou bien était-ce après votre petite sortie qu'il s'était fait mal ? Pourquoi ne t'avait-il rien dit ? Tu fronças quelque peu les sourcils, les lèvres pincées, les mains se posant sur les hanches dans un air désapprobateur. Pas contre Jairo mais contre Théo. Tu aurais aimé qu'il te le dise. Tu relevas ton attention vers Jairo, le visage faiblement penché sur le côté. Tu mimas un air outré avant de lever les yeux au ciel. « Je drague pas », rétorquas-tu dans un air bougon, le nez retroussé. « Je te complimente, tu peux pas accepter le compliment ? », tu fis la moue, l'amusement présent dans l'ombre de ton sourire. Sourire rapidement perdu – avait-il confondu la cabine avec les cabines ? « Tu t'es cru à la plage ?? », demandas-tu dans un souffle mécontent et affreusement gêné. « Et c'est pas ça le souci. C'est pas le lieu pour te balader à moitié habillé », tu secouas le visage, le soupir contre la bouche. « T'es sûr ? », tu le regardas faire, appréciant qu'il soit retourné dans la cabine pour se changer avant de ranger rapidement la place. Tu patientas sagement qu'il ressorte, les lèvres pressées, les pupilles vers lui. « Pourquoi tu me poses toutes ces questions sur Théo au juste ? », tu basculas le visage sur le côté, un sourcil à peine arqué. « Il s'est passé quelque chose ? », pour qu'il s'interroge à ce point sur ton frère. Et qu'il t'interroge autant. Tu restas quelque peu muet, les yeux détaillant son haut sans vraiment le voir. « Le bleu te va tout de même mieux au teint », que tu affirmas lentement – pas que tu tentais de vendre, juste que la pensée te traversait l'esprit. Et tu voulais lui dire, ça te semblait important. « Tu veux rien prendre alors ? Une ceinture ? Une paire de chaussettes ? », que tu proposas dans un rire discret, l'index désignant les articles cités. « Une cravate ? … tu mets des cravates ? »

@Jairo Kleeman

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Dim 1 Oct 2023 - 23:00

((OOTB)) le frangin n’a rien remarqué d’anormal, et tu devrais t’en contenter. après tout c’est son frère, son sang, sa chair. il doit probablement bien mieux le connaître que toi, pas vrai ? tu cernes généralement bien les intentions, les ambitions, les émotions, c’est ce qui te sers généralement à exploiter les failles. mais tu sais aussi te planter en beauté à l’occasion. pourtant yohan semble surpris par l’annonce d’une blessure à la cheville, ce qui pourrait étonner si t’avais connaissance de la date exacte de cette blessure. mais elle peut parfaitement être postérieure à cette après-midi passé avec le cadet, ce qui expliquerait l’ignorance du vendeur. ce dernier a pourtant l’air contrarié, comme s’il aurait dû connaître cette information peu importe le moment. c’est qu’ils doivent habituellement parler de ce genre de choses, et que théo ne l’a pas fait. pourquoi ? “il m’a dit qu’il s’était blessé, et j’ai vu un bandage.” tu soutiens tes dires jairo, il pourra même vérifier la prochaine fois. sujet abandonné un instant devant le compliment du hwang qui fait sourire, ta grande gueule qui s’remet en action. “dommage, c’te cabine aurait pu être utilisée à meilleur escient.” t’accompagnes tes propos d’un haussement de sourcils de lover, du genre mauvais dragueur. évidemment, tu déconnes. quoique. difficile de savoir avec toi, quand tes putains d’remarques servent simplement à mettre mal à l’aise, à provoquer, ou comportent un fond de sincérité. de toute évidence jairo, t’as pas compris l’utilité de ces recoins avec rideau puisque que tu t’en passes volontiers pour enchaîner les essayages. finalement tu te plies aux convenances, la conversation revenant aborder le sujet sensible pour lequel t’as en réalité débarquer dans la boutique en premier lieu. sherlock improvisé, avide de renseignements. “c’est devenu un vrai trou du cul, c’est ça qu’il s’est passé.” l’honnêteté ne va probablement pas plaire, yohan déjà choqué que tu soulignes sa sale gueule. “j’ai plus de nouvelles, zéro. pas venu à l’hosto après mon overdose, la drogue tout ça.” tu mimes un étranglement avec bruitage, t’essaies d’en déconner quand tu peux. même si y’a rien eu d’moins drôle dans ta vie, d’moins reluisant non plus. mais c’est toujours mieux de l’annoncer comme ça qu’en versant une larme au coin de l’oeil. “quand je l’ai croisé, il pouvait pas plus s’en battre les couilles, un vrai sociopathe.” en somme, pas le théo que vous connaissez. ou plutôt, que vous connaissiez. t’abandonnes finalement la totalité des articles, et en bon vendeur le frangin tente de t’faire acheter un truc moins cher. une paire de chaussettes, sans déconner. “j’t’aurais bien montré comme j’me sers des cravates dans la cabine, mais t’étais pas très chaud.” l’sourire carnassier, tu passes devant lui avant d’attraper deux chaussettes aux motifs ridicule, juste pour le principe. “j’vais prendre ça.” t’as même pas regardé le prix, mais ça n’peut pas être si abusé pas vrai ?

@yohan hwang

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((OOTB)) Tu penseras à te renseigner auprès de Theo, à lui demander pourquoi il ne t'avait pas dit s'être blessé. Pas qu'il soit obligé de tout te dire dans les moindres détails mais une blessure, ce n'était pas rien. Et ça contrariait de ne pas le savoir et de l'apprendre ainsi. Pourquoi n'en avait-il pas parlé ? Peut-être que ce n'était pas grave ? – tu l'espérais en tout cas. Tu clignas des paupières dans un air penaud aux explications de Jairo et tu devais avoir l'air bien idiot. « Je lui demanderais la prochaine fois », dis-tu alors, les sourcils quelque peu froncés, soucieux. « C'était peut-être pas très grave ? », parce que tu voulais vraiment que ce soit le cas, et que ce soit la raison pour laquelle il n'avait rien dit. Ce serait logique, non ? Tu mimas un autre air confus, les pupilles fixant Jairo un moment avant d'observer la cabine, les phalanges élancées vers celle-ci. « Parce que tu voudrais y faire quoi dedans ? », tu clignas des paupières, muet. Les rouages de ton esprit tournaient à vive allure, les prunelles tremblant un instant alors que tu ouvrais les yeux. « Non mais sérieux ?? Avec qui ? Quoi ? », tu mimas un air outré, l'index s'agitant de gauche à droite. « Dans d'autres cabines si tu veux mais pas ici », tu voulais pas risquer qu'on le reconnaisse et que tu perdes ta place pour une raison ou une autre. « Tu sais pas fermer les rideaux en plus... », marmonnas-tu dans un commentaire bougon, les bras croisés. « Chacun son truc cela dit mais bon », que tu rajoutas dans un petit mouvement d'épaules. « Dans d'autres cabines », précisas-tu une nouvelle fois, t'assurant que la blague ne reste qu'une blague. C'en était une pas vrai ? « Sale gueule, trou du cul, t'utilises un vocabulaire poétique pour parler de mon frère aujourd'hui », tu secouas quelque peu la tête. « Tu lui as demandé pourquoi ? », lui demandas-tu doucement, les doigts décalant sa main dans un froncement de sourcils désapprobateur. C'était pas vraiment drôle. « Je pourrais pas te donner la raison, je suis pas dans sa tête. Je peux lui demander, si tu veux mais je pense pas qu'il apprécie je me mêle de vos affaires », proposas-tu dans un petit mouvement d'épaules sans trop savoir si c'était une bonne idée ou non. Après tout, ça ne te regardait pas vraiment ce qu'il se passait entre eux, mais t'étais tout de même désolé de ne pas pouvoir lui apporter de réponses sur le sujet. Tu le suivis du regard ensuite, interdit. « Je suis presque curieux de te voir réussir un nom de cravate maintenant », presque. Il t'étonnera toujours, et c'était un compliment. Tu secouas quelque peu la tête, le sourire léger haussant tout de même le coin de tes lèvres. « Est-ce que tu veux un petit sachet pour tes chaussettes ? », et tu désignas les dits sachets aux couleurs du magasin, le nom inscrit sur le côté avant de lui indiquer le prix de son article. « T'as pas pris les moins chers mais t'as pas pris les plus chers non plus », le rassuras-tu d'un sourire. « J'espère que tu prendras plus que des chaussettes la prochaine fois », surtout qu'il demandait à essayer chemises et pantalons pour au final ne prendre qu'une paire de chaussettes. « Mais si tu repars qu'avec ça, t'es venu pour quoi, au juste ? », parce que le fait qu'il puisse passer juste pour te poser des questions sur Theo te passait au-dessus. Heureusement, t'étais gentil et mignon.

@Jairo Kleeman

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Mar 16 Jan 2024 - 18:01

((OOTB)) le vendeur semble outré par ton allusion, s’met à balbutier, ronchonner, t’ordonnes de trouver une autre boutique où t’envoyer en l’air. jairo, tu mates la scène avec une satisfaction délicieuse. lèvre pincée, tu ricanes face à son désarroi. et t’hésites à entretenir la blague un peu plus longtemps, avant d’abandonner finalement et d’opter pour la réassurance. “ça va calme toi, j’irai dans d’autres cabines promis.” tu lèves tes deux mains en l’air comme un mec qui cherche à prouver son innocence. apparemment, il n’a pas compris que c’était avec lui que t’envisageais l’expérience. tu t’demandes depuis combien de temps il ne s’est pas fait draguer par quelqu’un, et éprouves un peu d’peine pour celui ou celle qui essaiera vraiment. parce que clairement, faudra sortir quatre paires de rames et une embarcation solide. “t’es vraiment coincé yoyo, j’te jure.” tes billes roulent dans leurs orbites pendant que tu t’demandes comment c’est possible d’être aussi naïf dans cette société déglinguée. cela dit, t’apprécies l’absence de jugement qui a suivi l’épiphanie. au lieu de te traiter de sale dépravé, il a accusé l’coup d’un simple “chacun son truc”. tout à son honneur. bref, ta mission principale n’est pas de séduire le cadet des hwang, mais bien de lui soutirer quelques informations sur son frangin. manque de bol, il a l’air encore moins bien renseigné que toi sur le sujet abordé. et plus la conversation se déroule, plus t’as la sensation d’avoir cédé à la paranoïa. surtout il a raison sur un point, ta relation avec théo ne concerne pas yohan. si t’avais tissé un lien plus profond que venir l’emmerder au magasin pour négocier les tarifs et t’épancher sur tes derniers malheurs, il se serait peut-être senti un peu plus impliqué. mais t’es clairement pas suffisamment proche de lui pour qu’il ait l’envie de fourrer son nez dans tes sales histoires. sage décision, quand on t’connaît un minimum. t’es bien le genre de con à cause de qui on peut facilement s’attirer des emmerdes avec un tel comportement. il formule néanmoins une proposition d’aide, par politesse t’imagines, que tu balaies d’un revers de main. “non c’est bon laisse tomber t’as raison, peut-être qu’il en avait juste ras l’cul d’être mon pote.” c’est pas tout à fait un apitoiement, davantage un constat objectif. difficile par moment de supporter tes caprices de p’tit prince, tes manques affectifs et tes saloperies motivées par une insécurité chronique. t’es pas certain que toi-même tu t’supporterais jairo.

tu te laisses distraire par ces considérations en choisissant une paire de chaussettes quelconque, relevant à peine le nez à la suite de l’interrogation du vendeur appliqué dans sa tâche. “t’emmerdes pas, ça pollue.” et puis si c’est pour te faire payer 5 dollars le sac en plus, non merci. le prix annoncé est suffisamment dissuasif, t’fait presque t’étouffer avec ta propre salive. pour deux morceaux de tissus à glisser sur des pieds que personne ne verra jamais, assemblés par des p’tits chinois exploités ? c’est ça qu’tu devrais faire jairo, te lancer dans un business de chaussettes … “j’espère aussi que la prochaine collection sera moins moche.” tu rétorques de mauvaise foi, comme si t’avais réellement été animé d’une intention d’acheter un article en débarquant dans son magasin. en tout cas, yohan pourrait bien t’croire étant donné qu’il semble à des kilomètres d’avoir cerné ton dessein du jour. tu viens pourtant de lui faire passer un véritable interrogatoire sur son frère, d’une manière peu subtile. jairo, t’arriveras jamais à comprendre comment c’mec peut faire preuve d’autant d'innocence. “ben pour t’voir évidemment ! y’a b’soin d’une autre raison ?” sourire colgate esquissé, tu glisses un billet sur le comptoir. “garde la monnaie, t’as su m’complimenter juste comme il fallait.” et t’as vraiment pas les moyens de jouer les grands seigneurs, mais t’as pas encore assez digéré ta nouvelle situation pour accepter de changer tes habitudes de riche capricieux qui lâche du fric comme on distribue des chewing-gum. “tu passeras le bonjour à théo la prochaine fois que tu l’vois.” blague.

@yohan hwang

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