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ambiance macabre (jairo)

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tw: deuil, drogue, maladie
gigantesque. terrifiant. l'immeuble aux nombreuses vitres s'installent dans ses rétines et le fait encore reculer. le jeune adulte se mue dans cette peau de gamin terrifié d'un médiocre building. terrifié de ce qu'il renferme. des mines tristes, des visages contrits, des regards perdus, des mains tremblantes, des souffles courts, des bips assourdissants et l'odeur de désinfectant annonçant qu'une nouvelle âme est en peine, sur la voie de rejoindre et rencontrer thanatos. ambroise est terrifié, incapable de passer la porte. caché dans un coin indétectable il a pu voir sa soeur entrer, mais pas seulement. ils se sont tous déplacés et sont tous entrer dans l'immeuble avec une aisance lui coupant le souffle. ce même souffle erratique, comprimant un peu plus encore un myocarde ratatiné.
ses doigts pianotent sur son téléphone depuis des heures pour obtenir des nouvelles, pour avoir un morceau de quelque chose. son esprit s'étire et s'inflige mille maux quand il décide d'ouvrir la conversation avec cam. coeur au bord des lèvres. il relie encore et encore tout en se détestant de ne pas avoir répondu. mains tremblantes, pilules qu'il doit prendre au plus vite pour calmer les démons. ceux là même lui soufflant qu'en plus de perdre sa presque mère, il va perdre sa presque petite-amie. sentiments enfouis pour n'être qu'un amant de temps en temps. sentiments qui commençaient à s'agiter de ne pas être considérés avant que tout ne parte en fumée. ambroise est dépassé par ce qu'il doit faire et ne peut surtout pas faire. comme entrer là dedans.
une goutte salée s'échappe de son astre pour glisser le long de sa joue. manche qu'il récupère pour effacer les méfaits de son esprit. maintenant qu'ils sont tous à l'intérieur et qu'il ne craint plus d'être forcé d'entrer à coup de reproches, d'inquiétudes ou de pitié... le gamin s'installe sur un banc et sort de quoi passer ses nerfs. petite tube de mort, morceau de nicotine qu'il allume et glisse entre ses lippes. téléphone accroché à ses doigts, il patiente. anxieux. il a besoin qu'on lui donne des nouvelles. besoin qu'on ne l'oublie pas... même s'il est oubliable. il a merdé à ne pas lui répondre. et si elle ne se réveille pas vraiment ? et si... et si c'était trop tard ? ambroise culpabilise d'être... lui. juste lui. avec beaucoup trop de défauts. sa soeur a raison. il ne cesse d'être là où il ne devrait pas. il circule sur les mauvais chemins, s'installant sur des rebords glissants sans jamais s'en échapper. le soleil n'éclaire plus aucune de ses routes, plus aucun de ses choix au point que ce maudit karma ne vienne le frapper de nouveau.
une ombre sur le tableau, une ombre s'approchant de son enveloppe échouée, ambroise redresse ses iris pour glisser dans celles du sinistre. pas lui. salive qui s'avale difficilement, ambroise n'a pas la force de se battre, de concurrencer ou de faire croire qu'il va bien. ses yeux larmoyants le trahissent tout comme son corps tremblant. fais pas ça jairo... supplique étalée au grand jour, prénom utilisé dans un souffle. non. ambroise n'a pas besoin que l'ami du passé ne vienne l'écraser de reproches ou d'ironie au point de l'en supplier de ne pas le faire. aucune animosité n'agite son ton, seulement l'imploration.
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Jairo Kleeman
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Contact via MP : ofc.
Triggers : à priori pas de triggers particuliers, à en discuter au préalable si vous pensez que ça peut être touchy.
Warnings : drogue, coma, overdose, langage vulgaire.
Âge : le glas de la trentaine a sonné, les meilleures années exploitées déraisonnablement.
Statut civil : célibataire, l'temps passé à gâcher les relations.
Orientation sexuelle : y'a qu'les gars qui affolent ton myocarde.
Métier(s)/Étude(s) : ancien candidat de télé-réalité sur le retour, désormais persona non grata du showbiz. tu revends d'la came en désespoir de cause, et parce que t'y as vu une occasion de faire de l'oseille facilement sans changer tes habitudes de vie.
Quartier de résidence : squattage chez une amie, à durée indéterminée (même si elle n'en a pas vraiment conscience).
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Jairo Kleeman




tw : maladie, abandon, adoption, coma.

((OOTB)) il fait pitié ambroise, recroquevillé sur son perchoir. ça fait un moment que tu scrutes sa silhouette instable s’agiter sans intervenir pendant que tes babines s’acharnent sur le bâton d’herbe roulée, pas certain d’être celui doté des meilleurs atouts pour gérer cette crise. tu te dis que l’un des enfoirés d’son groupe va bien finir par sortir pour tenter de le traîner à l’intérieur, mais ils sont probablement trop occupés à s’ronger les doigts d'avoir tournée le dos à camila au pire moment. joint éteint rangé contre la tignasse, tu tentes finalement une approche qui reçoit un accueil mitigé. “fais pas quoi ?lui dire qu’il a une sale gueule ? lui ordonner d'retenir les sanglots ? le traiter d’lâche ? le secouer ? tu pourrais, mais t’es bien trop crevé et défoncé. à la place tu t’avances devant sa silhouette avachie en contrebas, les doigts qui emprisonnent la clope. tu tires pour extirper le poison de son écrin, sauver la carcasse en perdition d’un peu plus de toxique. c’pas ça, qu’il faut mettre là. “ça ?” le rictus imprimé sur ta gueule, t’éjectes d’un mouvement de l’index la tige mortelle qui s’envole et s’écrase sur le bitume. tu n’laisses pas à ambroise le loisir de réagir à cet affront, glisses ton cul juste là à côté d’lui. ton épaule collée contre la sienne, t’envahis son espace vital sans chercher à recueillir son autorisation. t’en as pas grand chose à foutre, de toute façon. t’en feras qu’à ta tête, comme d’habitude. “la deuxième fois qu’ma mère s’est faite hospitalisée en psy j’ai mis trois jours avant d’y aller.” tu n’sais pas si nova lui a divulgué, ton petit secret. si votre rencontre fortuite dans cet établissement d’malheur a exposé une autre monstruosité bien planquée encore préservée. peu importe, maintenant qu’elle sait ce n’est plus qu’une question de jours avant que toute sa joyeuse bande de connards soit au courant que l’esprit de maman vacille à l’occasion, qu’elle te traite de sale petit con en hurlant, que ses crises ont laissé sur ta peau les marques indélébiles de ses errements. et putain, la première fois avait été tellement violente que tu t’étais juré de jamais remettre les pieds dans ce repaire de tarés, de la laisser là-dedans se démerder. t’en avais fait des cauchemars pendant des jours, des mois, des années. “j’ai réussi qu’à passer l’portail et j’suis allé gerber dans un pot d’fleurs. puis j’suis resté trois heures entières à détester cet endroit. t’sais c’qui a aidé ?” en vérité, un gars en pyjama bourré aux cachetons qui t’a confié qu’il aurait bien aimé avoir un fils comme toi pour lui tenir compagnie dans c’t’enfer. et ça t'fait presque marrer maintenant, de repenser à cette scène improbable. définitivement un barge. mais sur l’coup ça t’avait cassé l’coeur en mille fragments de te rendre compte que c’était la première fois qu’on prononçait ces mots pour toi. tu t'souviens même plus combien d'temps t'avais passé à chialer dans les bras de c'gars random, avant de décider de faire de cet environnement anxiogène une deuxième maison.

sauf que t’es pas en pyjama, et que t’as arrêté de prendre des cachetons depuis la dose de trop. la chute sur le plancher. le lit. le froid. la solitude. le néant. surtout, y’a pas moyen qu’tu balances à ambre par mimétisme que t’aurais bien aimé avoir un mec comme lui pour te tenir compagnie dans le même enfer que vit camila, celui qui t’avais englouti pendant huit jours avant de t’recracher d’indigestion. c’est trop bizarre à prononcer même comme une blague, parce que même si t’avais tout fait pour attiser l’conflit, t’avais espéré au fond qu’une force d’attraction aurait pu en ramener un vers toi. et t’aurais probablement buté quelqu’un pour voir sa gueule à lui peinte d’une inquiétude similaire en ressuscitant du vide, plutôt que l’absence écrasante plus cruelle que les vestiges physiques du coma. tes mirettes quittent leur point d’observation pour glisser sur le visage marqué d’ces tourments qui l’agitent, et ton poignet se lève pour permettre à la main de déloger le buzz entamé coincé derrière l’oreille. “un bon gros pétard.” tu finis par annoncer en dirigeant ta main vers lui, l’offrande tendue près de ses lèvres. une demi-vérité, puisque tu l'avais fumé après le type en pyjama. “elle est morte là-dedans ?” ça sort comme ça de nulle part, sans transition entre marie jeanne et sa mère. et tu sais qu’il saura de qui tu parles. capter la raison d’sa présence sur ce foutu banc est bien plus facile que d’identifier les démons qui le poussent à consommer des pilules colorées jusqu’à n’plus rien éprouver de vrai. parce qu’à l’attitude nerveuse et la main contractée autour du téléphone, t’imagines qu’il crève d’être ici pendant que vous êtes tous là-bas.

@ambroise wood

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tw: deuil, drogue, maladie
supplication égratignée par un passif en commun. ambroise tente de dissuader tout en récupérant un semblant de carapace. c'est faux. y'a plus aucune barrière pour empêcher la douleur supplémentaire de s'ajouter à celle l'irradiant déjà. ambroise tente juste... d'y échapper en usant des mots, en usant d'un ton criant d'horreurs. regard obscur s'accrochant aux rétines de jairo quand il continue son approche jusqu'à récupérer tout ce qu'il s'était autorisé de prendre. ambroise a besoin de ressentir cette douleur, besoin de s'y attacher et de s'y noyer. c'est sa faute. convaincu qu'il a merdé, qu'il est fautif, qu'il n'aurait jamais dû... faire quoi ? partir ? revenir ? répondre ? ne pas répondre ? les questions sont multiples et les réponses invisibles. bâton de nicotine qui s'échoue sur le bitume. même pas un geste de la part d'ambroise pour le récupérer, morceau de lucidité. s'il se lève, le gamin tombera encore plus bas. il en est convaincu. alors il laisse le nouveau poison prendre la place de l'ancien. s'infiltrer dans sa bulle craquelée. épaule contre épaule.
confidence contre silence.
sa mère. ambroise percute un instant après. confession surprenante à laquelle il ne s'attendait pas. les mots ne sont pas nécessaires. beaucoup trop audacieux. un désolé n'est jamais de circonstances. est-ce que le gamin avait envie d'entendre que les gens étaient désolés quand ils ont appris pour son cancer ? putain non. le silence s'accroche et ambroise l'accepte. trois jours pour entrer. est-ce qu'il lui faudra trois jours pour aller retrouver camila ? est-ce que ça ne sera pas trop tard ? le doute persiste. l'ampleur est écrasante. regard perdu qui s'accroche aux rétines de l'ancien ami. celui installé à ses côtés. celui déviant de trajectoire pour s'imposer sur celle d'un ambroise déconnecté, effrayé. ses astres brillants d'émotion s'éparpillent sur le visage du brun à la recherche des vérités qui lui manquent. physique qu'il détaille, profil qu'il accueille en remémorant des souvenirs d'antan qu'il ne cesse de chasser pour oublier les erreurs bons moments passées. le bon et le mal s'associant pour lui jouer des tours, semant le démon quand il va au plus mal. ambroise doit définitivement avoir un mauvais karma pour que cet homme là arrive à ce moment là.
main gesticulant pour présenter la solution aux problèmes. sourcils qui se haussent. peut-être que cette solution est la même que pour tous ses autres maux. retourner son esprit. l'éteindre. juste l'éteindre quand il prend trop de place. c'est ce qu'aurait dû faire ambroise. il a essayé de ne pas le faire, pour ne pas inquiéter les autres. ne pas inquiéter hailsey surtout.
tant pis.
l'offre est alléchante et ambroise s'y accommode en glissant ses doigts pour récupérer l'offrande. briquet déjà entre ses doigts qu'il n'avait pas rangé. flamme qui s'allume sans arriver jusqu'au joint. question qui l'accable un instant. là-dedans, cet endroit de mort et d'âme en peine. enfant accablé de chagrin, affrontant une vie en étant désossée de la douceur des gestes de la génitrice. le geste en suspend, ambroise finit par approcher la flamme et laisser les substances commencer leur travail. inhiber ces parties trop criardes. chambre 301. le nombre du démon rembobinant les souvenirs douloureux. sa perruque était de travers. ses cernes marquées. sa peau était blanche comme... comme ce putain d'immeuble. pourtant... nouvelle bouffée de courage. pourtant c'était la plus belle femme de cette foutue terre. sans aucun doute. fantôme qui continue de vivre dans ses entrailles parmi tous les méfaits qu'elle a laissé. comme lui laissé croire qu'il était son sang... alors qu'il n'était qu'une acquisition de plus pour les wood. le moyen d'enterrer les secrets et de protéger la réputation. rage grondante qui comprime un peu plus ambroise. incapable d'entrer à cause des pleurs pour une mère qui ne l'était pas vraiment. et en attendant ? y'a son amie là dedans, entre la vie et la mort. j'peux pas rentrer là dedans. impossible. l'épreuve pour faire ce test pour camila était déjà très étonnante mais sans réel risque. aujourd'hui c'est différent. le risque atroce. la réalité étouffante. j'y arrive pas... les doigts qui s'agglutinent contre les mèches ébènes. esprit étriqué, noyé qui se comprime à l'intérieur. enveloppe corporelle en proie à l'acharnement des maux. ambroise déraille.
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tw : maladie, abandon, adoption, coma.

((OOTB)) ambre est à la dérive, et ça s’voit partout sur lui. les orbes égarées se fixent difficilement, comme occupées à scruter les ombres qui guettent autour tels des vautours. les gestes maladroits, squelette affaissé sur les planches de bois. c’est un peu comme s’il n’était plus vraiment là, ou qu’à moitié. l’esprit happé par le souvenir macabre auquel tu le ramènes avec ta question à la con. t’as aucune idée des émotions qui ont pu le traverser ambre, quand il a vu sa mère s’éteindre progressivement. t’imagines qu’il n’y a pas beaucoup d’choses plus difficiles à vivre que savoir qu’la faucheuse avance insidieusement sans rien pouvoir y faire, avoir l’espoir fébrile d’une rémission improbable. qui finalement ne vient pas. t’as personne qui compte autant pour toi, personne qui partage ton adn. mais tu vois bien à la façon dont il en parle, que c’est le genre de blessure qui s’creuse dans la poitrine et tambourine régulièrement. l’hôpital comme un déclencheur, qui fait saigner la plaie. t’aurais bien aimé savoir à quoi elle ressemblait, avant ça. la plus belle femme de la terre. et la tienne, est-ce qu’elle est belle ? elle pourrait être morte elle aussi, sans que t’en sois même informé, sans avoir pu la pleurer. est-ce que tu l’ferais alors même que tu n’la connais pas ? est-ce que le sang créé ce genre de connexion d’manière innée ? “t’sais ils crèvent pas toujours là-dedans. regarde moi, j’suis encore là pour t’faire chier.” trois fois t’aurais dû crever jairo, trois fois t’as échoué. même pas t’arrives à mourir correctement putain, ça aurait pourtant fait un beau scandale et on aurait continué d’parler de toi. t’aurais pas fait partie de la malédiction des 27, mais t’aurais pas été loin. le bouffon déchu d’son trône de papier clamse d’une overdose. tout l’monde aurait trouvé ça normal. une fin violente et tragique, réservée aux losers. mais les faits sont là. cam n’est pas sa mère et tu te persuades qu’elle survivra parce que tu l’as vu dans le creux de sa paume, et surtout parce que sans ça tout ton être se disloquerait comme celui d’ambroise. cette lourdeur dans le bide se décuplerait pour devenir un poids pesant qui paralyse, ce brouillard dans l’crâne envahirait tout l’espace et t’empêcherait de fonctionner correctement. alors tu n’peux pas te permettre de céder aux assauts de ces angoisses qui s’accrochent à toi pour t’faire chuter. cam elle, avait résisté quand t’avais failli sombrer. faut bien qu’il y en ait un qui tienne la route, et t’as plus de dix ans d’sentiments divers et variés refoulés derrière toi, à faire semblant d’à peu près tout.

paraît qu’les gens dans l’coma entendent les mots qu’on leur chuchote et qu’ça peut aider.” t’avais cru à toutes ces conneries les doigts crispés sur la croix pendue à ton cou, unique vestige d’un passé qui se brouille comme un mirage. t’es pas l’pratiquant le plus acharné, mais t’avais trouvé que ce moyen pathétique de te connecter à tes parents. les autres, les vrais. le scandale du gamin pour aller au cathé, t’faire baptiser. sale acharné, t’avais tenu jusqu’à la fin du parcours, l’idée fixe de faire de la bible ton livre de chevet. mais t’avais rapidement trouvé les préceptes trop contraignants, abandonnant progressivement l'obsession passagère. ne demeure aujourd’hui que la confession au prêtre dépité de t’voir pénétrer sa maison, et la prière de temps en temps. pourtant t’avais continué de croire, t’avais besoin de croire. qu’après ici rien ne s’arrête, que tu verrais la lumière au bout du tunnel et un fucking chérubin en couche culotte qui joue d’la trompette pour t’ouvrir les portes du paradis. et c’est pas grave si c’est moins beau qu’on l’dit, tant que t’as une chance de les retrouver. mais jairo dans ton coma, t’avais pas distingué d’étincelle, éprouvé d’sensation agréable de légèreté. aucune âme pleurée n’était venue te tendre la main pour séduire ta conscience, aucune barque balancée à l’eau pour t’aider à traverser. rien. nada. que dalle. juste un gros néant sinistre et terrifiant. mais peut-être que personne ne t’a parlé à toi, peut-être que c’est pour ça. tu t’écartes un peu, ramènes ta jambe sur le banc pour tourner ton corps vers lui. “eh arrête de déconner ambroise, m’tape pas ta crise d’angoisse toi aussi.” c’est qu’ils tombent tous en ruines, dans sa bande de connards. tes doigts s’accrochent à l'avant-bras d’sa main crispée autour de la tignasse brune, exercent une pression pour l’obliger à s’abaisser, entrevoir d’nouveau son regard. “c’est pas grave si t’y arrives pas, si tu veux j’peux être ton messager.” et cette idée à la con est motivée soit par ton naturel dérangeant soit par l’excès d’beuh ingérée dont les effets commencent sérieusement à s'manifester. probablement un peu des deux. “tu voudrais lui dire quoi, si t’étais là à côté d’elle ?” c’est un peu dur de t’confondre avec cam, mais ça coûte rien d’essayer.

@ambroise wood

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building oppressant, l'odeur de désinfectant qu'il fuit inlassablement. incapable de se redresser, d'accepter. seulement la possibilité d'écouter., de laisser les mots d'un autre s'immerger jusqu'à son âme en proie à la noyade. ambroise est perturbé, perdu, anéanti. camila est là dedans, perdue entre la vie et la mort. l'une l'attend, l'autre lui sourit. lui est incapable d'entrer, d'accepter. regard qui se glisse difficilement sur l'ancien ami ayant pris place à ses côtés. malgré tout, chacune des phrases s'insèrent et grignotent un morceau de chemin. le sourire ne vient pas. impossible. pas même le rictus. sensation écrasée dans ses entrailles quand la funèbre faucheuse peut s'inviter à tout instant. ambroise, le gamin d'un jour solaire est incapable de relativiser. ombre macabre qui gravite et attend qu'on lui dise que tout va bien.
parce que si rien ne va ? comment fera-t-il ? ambroise le sait, se sait. il coulera.
émotions trop fortes, les mots lui manquent. parler ? les mots s'accumulent et s'encerclent. perdent leur sens. les pensées s'agitent dans l'obscurité de son esprit. le souffle lui manque, respiration erratique et brisée à la fois. la crise est proche mais pas encore suffisamment forte pour lui faire les pédales. parce qu'il y a ce presque poison accroché à son bras. accroché à son âme. l'empêchant de s'évader trop loin. jambe tremblante, frissons glacés. lui aussi ? les mots ont du sens mais ne l'atteignent pas. égoïste. sa propre douleur, ses propres peurs sont beaucoup trop fortes et intenses pour qu'il s'ouvre aux autres. en proie à une paralysie écrasante, synonyme de cacophonie.
regard en coin.
son messager ?
ses astres brillantes de larmes s'agitent dans leur orbite pour retrouver celles de l'ami du jour. d'une vie. esprit écrasé par la peur et les hallucinations. bercé par les souvenirs macabres d'une autre vie, d'un gamin espérant que sa mère s'en sorte. j'voudrai lui dire que... que je peux lui pardonner ses mensonges. à camila, ou à sa mère ? les deux situations se confondent en écrasant son myocarde. le sang pulse moins vite, oxygènant moins vite son esprit décalqué, décalé. même si je n'les comprends pas... je sais pas... pourquoi. je ne comprends pas pourquoi elle ne m'a jamais rien dit. pourquoi elle m'a caché ça. comment je pouvais compter malgré ce que j'étais. encore une fois, rien n'est clair. ambroise se laisse faire. comme toujours quand il se retrouve entre les doigts passionnés de jairo. l'effet de cet homme, de ce presque poison aux saveurs exquises. ambroise s'enferme dans cette confiance anéantie mais encore présente quelque part, si on creuse. et ambroise creuse. encore et encore. regard qui se noie dans celui de l'homme à ses côtés. l'incompréhension sur les traits de jairo le rappelle à son présent, le sortant de son passé macabre. que j'suis désolé de ne pas lui avoir répondu. qu'il reprend pour éviter les questions, pour éteindre les étincelles avant qu'elles ne s'enflamment. de ne pas l'avoir aimé comme j'aurai pu l'faire. de l'avoir détesté... je voudrais lui dire qu'elle n'a pas le droit de nous quitter, qu'elle doit se battre et que je serai toujours là. que j'avais juste besoin de temps mais qu'elle compte plus que ma propre douleur. bien sûr que camila compte plus que les mensonges qu'elle a matérialisé, plus que ce secret qu'elle a soufflé à jairo et qu'il a lui même utilisé. je veux juste la voir sourire, jairo. c'est tout ce que je demande. je veux qu'elle sorte de ce putain d'endroit et qu'elle sourit. victorieuse. qu'elle n'y rentre plus jamais. main tremblante sur ce joint qui n'est pas assez fort. ambroise a l'habitude de s'enfermer dans les drogues dures. c'est essoufflé qu'il sort de sa presque tirade, de ces confessions intimes qu'il livre à cet homme qu'il déteste autant qu'il aime. tu lui diras ? que je suis là ?

@jairo kleeman
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tw : maladie, abandon, adoption, coma.

((OOTB)) le silence est long, te laisse hésitant. une bonne partie de ses tourments hors de ta portée, que tu voudrais pouvoir connaître pourtant. tous. pour en abuser, pour les dissiper. t’es incapable de dire si tu les traiterais bien, si t’arriverais à les garder pour les apaiser, ou si t’en profiterais pour creuser les plaies. l’histoire a démontré que t’es capable du meilleur comme du pire. ambroise comme une énigme, décide finalement de s’épancher, t’prend pour confident. parce qu’il ne contrôle plus grand chose, faiblesse du moment. ou parce que des réminiscences font résurgence, nostalgie du passé. peu importe, t’écoutes attentivement le déballage qui mêle pardon, incompréhension et dévouement. “arrête de t’torturer à essayer d’comprendre. les choses qu’on fait sous l’impulsion d’une émotion ont pas toujours d’sens, je pense que tu l’sais.” comme quand il consomme après une rupture, une désillusion. comme quand tu blesses pour maîtriser la fin, contrôle conservé. "c’que j’sais c’est que tu comptais. que tu comptes toujours. sinon cam ne se serait jamais donné la peine de t’en parler. n’a pas pour habitude de se livrer sur tous les mecs qui s’glissent entre ses draps. le fait soit pour se moquer soit pour te faire comprendre leur importance. y’en a pas eu des masses, de la deuxième catégorie. “alors tu lui chanteras ta petite sérénade quand elle s’réveillera parce que j’suis bien trop défoncé pour tout retenir.” vrai et faux. sur l’instant t’as bien trop la flemme de t’concentrer pour réorganiser les idées. mais ta putain d’mémoire a tout enregistré dans un disque dur auquel tu pourras avoir accès plus tard. chaque mot, avec l’intonation. jairo, t’es capable de t’souvenir de la première chose qu’il t’a dit y’a trois ans quand t’as croisé ses orbes troublantes. au même titre que toutes les confessions et toutes les saloperies qu’il a prononcées depuis. les paroles sans importance ont été reléguées tout en haut sur les étagères, mais rien ne s’efface jamais. l'enfer du trop plein. t’avais espéré que l’overdose aurait au moins bousillé un peu ton cerveau, mais elle avait juste niqué ton corps, généré d’nouvelles angoisses, confirmé les anciennes. qu’t’es seul. que tu crèveras seul. et que dans l’intervalle tu trouveras plus personne, parce que d’toute manière tu peux plus baiser sans paniquer. la grosse éclate. t’es pas beaucoup plus solide qu’ambroise et ses démons, seulement tu donnes mieux l’change et t’essaies de ramer là où il se laisse couler.

et c’est plus facile quand il est fort ambroise, ou quand il fait semblant. qu’il crache, frappe et scelle sa carapace. le combat semble plus équilibré, entre son obstination à t’repousser et ton envie de destruction par la reconquête. une dynamique à laquelle t’es habitué, un mot d’connard pour une réplique de bâtard. mais jairo, t’as toujours été mauvais pour affronter la vulnérabilité. les gestes tremblants, les voix étranglées, les sillons sur le visage. y’a cette putain d’empathie qui cogne comme un boomerang, la détermination d’blesser qui se ratatine. t’as toujours été celui qui largue par sms si t’es persuadé que ça va s’terminer en pleurs, et qui s’livre au meilleur show dans le cas où tu penses recueillir des assiettes en pleine gueule. et tu devrais probablement l’envoyer s’faire foutre ambre, avec sa demande dont t’es pourtant à l’initiative. c’toi qui as proposé d’être son messager, mais quelque part tu l’as regretté presque aussitôt sans trop savoir pourquoi. jalousie ? rancune ? la vérité, c’est qu’tu voulais seulement connaître les mots qu’il lui confierait au creux d’l’oreille par curiosité malsaine. sauf que sa peau sous les digitales, son regard implorant, ses doigts nerveux, son timbre cassé, sont autant de fragilités qui viennent achever tes dernières résistances. t’es qu’un putain d’faible. tu récupères ton joint qui n’a pas eu le pouvoir escompté pour en tirer une grande bouffée, descends la main à son contact le long de son poignet pour recouvrir la sienne, l’empêcher de s’agiter. “j’lui dirai, promis.” et tu détournes les yeux jairo, pour n’pas qu’il puisse distinguer cette variation infime dans la rétine. “mais t’sais, ça sert à rien qu’elle se batte si tu t’bats pas aussi.” c’est qu’tu deviens un putain de sage quand t’enquilles les pétards, suggestion larguée comme si de rien n'était de commencer à gérer toutes les merdes qui le consume. “s’battre et sourire, tout c'que tu veux pour elle s'rait bien pour toi aussi. j’t’ai déjà dit que t’étais moche quand tu f’sais la gueule.” et y’a l’tien qui vient triompher sur ta face, l’index tendu pour tenir le buzz qui s’plante entre ses deux yeux sur ce pli inquiet que tu voudrais détendre. tu pourrais bien lui cramer une mèche de cheveux sans l’faire exprès, mais les effets du énième joint de la journée commencent à s’diffuser partout. “c’est encore pire quand tu pleures.” tu t’mets à ricaner, le genre de rire du gars défait qui sort de nulle part, ne fait pas beaucoup de bruit mais secoue la carcasse immobilisée.

@ambroise wood

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Après moi je veux Qu'on soit malheureux.
Après moi, le déluge.
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quelle stupide erreur que de faire confiance à l'individu ayant pris place à ses côtés. grossière erreur ou foutu espoir. le gamin est suffisamment à la dérive pour s'en foutre de ce que ça implique. jairo a était un ami avant d'être un ennemi et s'il y a bien une chose sur laquelle ils sont d'accord aujourd'hui c'est que camila compte. peu importe les antécédents et la souffrance. ambroise doit juste apprendre à ingurgiter cette haine, la ravaler comme il sait si bien le faire. il se perdra pendant de nombreuses soirées pour oublier la douleur mais aujourd'hui, ce n'est pas de sa douleur dont il s'agit.
les mots glissent, s'infiltrent et ceux de jairo s'installent à leur tour. est-ce qu'il aura l'occasion de répéter tout ça à cam ? est-ce qu'il aura seulement le courage de faire un pas en avant, vers elle ? pas sûr. ambroise a été blessé, au coeur. myocarde fragile déjà abîmé plus d'une fois par ces femmes qui le piétinent quand il pense enfin avoir ce qu'il faut pour construire une relation. gamin qui apprend de ses erreurs mais les répète inlassablement, parce qu'il est incapable de retenir ce qu'il ressent au fond. instinct, besoin d'agir au lieu de se retenir. il tombera encore amoureux et se laissera embarquer jusqu'au fleuve de souffrance qui lui sera destiné. c'est un fait. un léger soupire s'échappe de ses lèvres tendues. corps affaibli sous une tension accablante que l'ancien ami tente de maîtriser d'un geste, d'un frôlement, d'un morceau de contact presque apaisant. regard vitreux s'agitant jusqu'aux prunelles qui dévient pour s'orienter ailleurs. une promesse soufflée sur laquelle le gamin a envie de compter. peu importe la déception que ça lui coutera par la suite. regard ankylosé sous les mots presque trop sages. ambroise ne sourit que lorsqu'il a besoin de faire croire au monde entier qu'il va bien.
jairo ne le voit pas sourire.
parce qu'ambroise n'a pas besoin de faire semblant devant lui.
intense vérité ou mensonge camouflé, ambre associe jairo à cet homme qui se fiche pas mal de sa douleur, de ses émotions et de ce qu'il dégage. mais peut-être qu'il aurait dû faire plus attention à ses excès de colère comme à cette peine non dissimulée. les mots s'accrochent comme des ancres, soupesant un peu plus encore son squelette de déception. j'préfère être moche pour que t'imagines pas qu'il y a une ouverture... soupire presque trop léger après les derniers mots soufflés. ambroise s'écarte de cet index pointant trop facilement ses maux et ses vices. il s'en échappe d'un mouvement de corps, las mais présent. le cynisme et les piques pour effacer ce qu'il a pu voir et entrevoir dans sa façon de faire. je sourirai quand j'aurai une raison d'le faire. est-ce qu'il lui en reste ? cam l'a brisé. nova, il l'évite. haisley, il l'évite de plus en plus pour qu'elle ne comprenne pas. peut-être qu'il sourit pendant un instant quand son adversaire s'écrase au sol dans ces cages morbides. est-ce qu'il n'y a plus que ça qui l'anime ? même sa passion dévorante pour les livres s'éteint et n'arrive plus vraiment à le transporter vers les contrées rassurantes de l'imaginaire.
dans les bras de cam, il se sentait à l'abri, apprécié. aimé.
aujourd'hui il n'y a plus que le goût cru et acide de la trahison se répandant dans son organisme. foutus démons se nourrissant allègrement de ses maux pour le tirer un peu plus vers le bas. tu reviendras à la salle ? phrase s'échappant rapidement. gamin s'accrochant à ce qu'il lui reste d’interaction sociale. à part lui demander de sourire, jairo ne l'accable pas de reproches et de questions. alors, ambroise s'y accroche. sûrement désespéramment.

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Jairo Kleeman
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ambre il s’écroule un peu plus sous le poids d’tes mots, crache le venin habituel qui étire tes lèvres en se libérant d’ton emprise. te repousse physiquement, verbalement, s’extrait de ta sale manie de phagocyter. s’il se souvient comment t’clasher, c’est qu’il n’a pas encore touché le fond de l’abysse. celui dont on n’se relève pas. tout au plus, il griffe encore les parois. “t’inquiètes, quand tu souris t’es moins moche, mais j’ai jamais dit qu’t’étais beau gosse pour autant.le problème ambre, c’est qu’il ne l’est pas, moche. et peut-être que s’il l’était, t’arriverais à t’accrocher plus fort au ressentiment causé par son rejet. que sa petite gueule en train d’chialer ne ferait pas tomber les barrières élémentaires dressées pour ne plus le laisser tout ravager. ouais jairo, peut-être bien que t’es aussi superficiel que ça. et tu n’peux même pas lui en vouloir de te jouer le coup de l’épave éplorée, parce que c’est toi qui es venu le chercher. trois fois. pour ton chantage. pour une soirée. pour l’réconforter. lâche-le. c’est ça que ça hurle dans la caboche en sourdine. comme il t’a lâché. mais non, t’es là comme un bouffon à l’caresser et lui susurrer des promesses que t’es même pas certain d’être en capacité d’honorer. ri-di-cule. tout ça pour quoi ? depuis quand t’es mister fucking sourire ? ça t’agacerait presque, s’il suffisait pas d’mater ses opales larmoyantes pour que la contrariété s’évapore. vraiment insupportable. pourtant c’est bien c’que t’aimerais, lui donner la raison recherchée pour récolter son rictus à la con. le vrai. tu sais que c’est à ça qu’on reconnaît, les prémices d’une fin. t’avais observé trop d’fois cette variation sur le visage de ta mère pour ignorer que tout commence avec cette absence difficile à remarquer. parce qu’il y en a toujours, des sourires. des factices, des misérables, des répliques fades pour donner l’change. et quand t’y penses jairo, t’as les mimiques de théo qui t’reviennent en pleine face. putain, voilà à côté d’quoi t’es passé. la différence avec ambre, c’est que t’es moins obnubilé par ta propre amertume pour rater le spectacle désenchanté. la souffrance du môme dégueule, prend bien trop d’place pour que tu puisses l’ignorer, tous tes sens envahis par son mal-être. et tu voudrais lui dire d’pas continuer à s’enfoncer là-dedans, qu’une fois qu’on y est c’est trop dur de ramper dans l’sens inverse. que maman, n’en est jamais vraiment revenue. qu’en s’forçant à sourire peut-être que ça finira par devenir sincère, qu’il faut pas arrêter d’essayer. en même temps jairo, t’vois pas l’intérêt de faire semblant, t’as pas envie non plus qu’il te prenne pour un con.

et y’a l’égo gonflé par la requête soufflée, même si tu la sais prononcée dans ce genre d’moments de faiblesse qui fait dire n’importe quoi. comme ce sms largué de son paradis artificiel, quémandant le retour de ton amitié. cette fois y’a pourtant une variation de taille, le gars n’est pas noyé sous l’emprise de toxiques susceptibles de générer un tas d’regrets. c’est le naufrage des émotions plutôt que la perte de contrôle du poison. est-ce qu’il te poserait cette question s’il n’était pas en train de d’fissurer de tous les côtés ? probablement pas. mais la vérité jairo, c’est que tu t’en tapes complètement. t’es prêt à accepter la main fébrile qu’il te tend pour le tirer vers toi, c’est toujours une démonstration d’attention. et t’sais bien que t’es probablement qu’un bouche-trou apposé là pour rendre la galère moins insurmontable, qu’ses paroles aiguisées trancheront encore pour blesser. mais faut avouer, qu’toi aussi t’es un peu désespéré. alors ça t’dérange pas d’embarquer dans ce chaos qui oscille entre amour vache et manifestation d’sincérité. impossible de balayer l’invitation, c’trouduc revient s’infiltrer comme une sale drogue de laquelle on n’se débarrasse pas. tu t’laisses entraîner jairo, après tout t’es qu’un ancien addict. au pire tu risques quoi, ce s’ra qu’un morceau supplémentaire à piétiner par terre. “j’reviendrai, mais que si tu m’demandes sans être drogué, bourré ou en train d’chouiner.” tu lui files un coup d’épaule léger avant de t’remettre sur tes deux pieds, dernière bouffée d’buzz aspirée. “la beuh ça compte pas.” tu précises, juste au cas où. marie-jeanne elle compte jamais pour toi, dans ta tête t’es sevré de toute drogue depuis ton coma. “j’retourne voir cam, j’te tiens au courant par sms. essaie de pas trop d’prendre la tête, ça a toujours été ton problème.” et tu décampes jairo, laisses ambre gérer l’reste de sa merde. t’en as clairement fait assez pour une journée.

JAIRO IS OUT.

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