((OOTB)) la dernière chose que t’as faite, c’est la menacer de contacter haisley pour l’obliger à faire ce putain d’test. et t’étais vraiment prêt à le faire la seconde d’après, à lui annoncer à la place de cam le grand drame de sa vie. encore un move de connard, que t’arrives pourtant pas à regretter. parce que comme tu l’as expliqué à carmin, la fin justifie les moyens. t’aurais été incapable de la regarder décliner sans bouger le petit doigt, sous prétexte de n’pas vouloir déranger. que ça la gêne, grand bien lui fasse. toi, tu ne te serais pas encombré de ce genre de conneries. t’aurais quémandé un rein à toutes les connaissances qu’il te reste, et même à tous ceux qui t’ont envoyé t’faire foutre pour espérer dénicher un donneur. parce que cam, et la seule et unique constante dans ta vie qui ne t’as jamais fait défaut. jamais. même quand t’as ruiné sa relation avec les wood à grand coups de grue de démolition. c’était pas l’but recherché certes, mais le résultat était là. ambroise avait coulé encore plus loin, cam avait été dévastée. et quelque part, tu n’peux pas t’empêcher de t’dire que c’est peut-être ça qui a précipité son état. que ton pilier dans c’foutu lit d’hôpital, t’y as contribué. si elle ne s’était pas réveillée, qu’elle avait sombré avant la fin heureuse et les applaudissements, tu préfères n’même pas y penser. la culpabilité d’trop, celle qui leste au fond de l’océan sans possibilité de remonter. tu n’sais même pas si t’es capable de fonctionner sans cam à tes côtés, celle qui a suffi toute ces années à contrebalancer toute la merde à digérer. t’as toujours priorisé ta carrière, ton obsession d’reconnaissance, ta volonté d’briller. mais tu l’aurais toujours choisi elle à la place de tout ça, probablement la seule que t’es pas prête à poignarder dans l’dos volontairement pour avancer. cam, tu la supplierais à genoux de t’pardonner si tu la sentais glisser, au lieu de la remballer comme un trou du cul comme tu l’fais habituellement. avec la blonde y’a plus d’fierté, plus d’faux-semblants depuis longtemps.
t’es censé la connaître par coeur jairo, mais t’avais été incapable de voir que quelque chose clochait à c’point. c’est pourtant ta spécialité, déceler les agitations des autres pour mieux les manipuler, les broyer. repérer les failles, les points faibles, savoir là où appuyer pour faire mal efficacement et rapidement. mais cam maîtrise tellement bien l’art de la dissimulation, que même toi elle parvient à te berner à l’occasion. y’avait eu tellement d’signes pourtant, tellement d’alertes. mais t’avais cru que tu serais son confident, qu’elle partagerait ce genre d’informations avec toi. alors t’y avais prêté aucune attention ou en tout cas, pas celle que ça méritait. et ça t’rend dingue que cam n’ait pas jugé opportun de t’en parler, mais tu sais que t’es probablement à blâmer et t’as pas l’intention d’laisser cette absence de confession ruiner votre amitié. t’avais déjà fait la connerie une fois, de pulvériser un pilier d’ta vie et t’es pas prêt de recommencer. parce que même si t’es un peu bancal tu tiens encore. alors quand tu rentres dans cette chambre aseptisée, t’essaies d’contenir le flot d’ces émotions difficilement contrôlables qui assaillent le corps tout entier. qui voudraient l’faire ployer, trembler, pleurer et rire en même temps. celle qui prend le dessus probablement, c’est ce soulagement qui te déleste d’un tas d’poids devenus bien trop lourds à porter au moment où les regards se cognent et que tu plonges dans ces opales que tu craignais d’jamais plus pouvoir contempler. et t’essaies d’dire un truc mais y’a une sorte de sale sanglot vicieux qui s’coince dans la gorge. il te faut quelques secondes et un geste de la main venu pincer le nez, pour ravaler l’émotion qu’tu pensais pourtant écartée. et t’as un sourire qui fend ton visage pendant qu’ta main s'agrippe à la sienne, la serre un peu trop fort. “s’tu savais l’bordel que t’as foutu en t’la jouant drama queen. ils étaient tous en train d’chouiner comme des gros bébés.” toi inclus, mais ça elle n’a pas besoin de le savoir. surtout, t’as eu la chance de pouvoir sortir plus vite de cet enfer. “comment tu t’sens ?” c’est une question à la con, mais qui a clairement sa place vu les circonstances …
@camila renfield
et après (cam)
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