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FAQ((OOTD)) ça s’fait en une fraction de seconde qui te prend entièrement par surprise. t’as pourtant l’habitude de lire les gens jairo, plutôt correctement. tester les limites c’est ta spécialité, mais y’a de ces imprévisibles qui mettent à mal ta technique bien rôdée. il en fait visiblement parti. phalanges qui craquent contre ton nez, la chaise sur laquelle t’es en train de te balancer se renverse sous la violence du coup, entraîne ta carcasse démontée. ok t’es un sale con, ok t’as abusé. mais c’est quand même pas une raison pour s’foutre dans des états pareils si ? de toute évidence, c’mec a de sérieux problèmes de gestion de la colère. t’en connais un autre comme ça. mais lui n’est pas flic, contrairement à l’autre abruti qui s’acharne sur ta sale gueule. il n’est pas censé donner l’exemple en intégrant ce genre de fonctions ? à croire qu’il est complètement passé à côté des cours de déontologie du flicaillon modèle. ce coup, tu ne t’y attendais pas. c’est pas le premier que tu prends -et certainement pas le dernier-, mais y’a généralement davantage de signaux que tu peux repérer. sa réaction a été soudaine et inattendue, à l’évocation d’son frangin. et tu n’sais pas si c’est juste un connard d’homophobe, s’il est clairement trop protecteur d’sa famille ou s’il est arrivé un sale truc à son frère, mais t’as parfaitement identifié son déclencheur. le vêtement agrippé, il te menace en t’demandant de réitérer tes propos. dans d’autres circonstances, où ses doigts n’auraient pas heurté ta peau, tu te serais fait un malin plaisir de t’exécuter. mais là, tout d’suite, tu te contentes de fermer ta gueule jusqu’à ce que ses collègues interviennent, tentent de le tirer vers l’arrière. le barge résiste, s’emballe, te fait lever ton bras pour coller ta main contre son visage fulminant dans l’espoir de l’écarter d’toi. “oh vous l’retenez votre chien fou là ???” tu hurles à ces incapables qui parviennent finalement à le maîtriser, crachent son prénom. jay, comme dans jay anderson ? il est sérieux c’bouffon ? “c’est une blague ? pourquoi vous m’avez pas dit qu’c’était vous putain, vous êtes vraiment trop con !” tu pestes jairo, l’index pointé vers lui. insulte à agent, cette fois tu veux bien reconnaître la caractérisation de l’infraction (avec circonstances atténuantes). mais merde, s’il t’avait simplement dit que c’était lui depuis le départ, ça t’aurait évité plusieurs heures à poireauter et un remodelage gratos du pif. “vous savez quoi ? j’veux porter plainte contre ce malade.” t’exiges jairo, les doigts qui viennent toucher le minois endolori, sang qui s’écoule de la narine.
@jay anderson
1, 2dette. (jay)
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(( ootd )) Peut-être avait-il un problème, oui. Peut-être devrait-il apprendre à gérer sa colère, oui aussi. Il avait pourtant si bien réussi à se contrôler ces derniers mois, à ne pas s’énerver à la moindre occasion et juste faire les choses comme bon lui semblait… Mais son petit frère était son point faible, ces milliers d’épines plantées au cœur, et s’il parvenait à se maîtriser, il y avait des jours où Jay était plus sensible que d’autres. Comme aujourd’hui, avec les provocations de son interlocuteur. Imprévisible, impulsif, son sang n’avait fait qu’un tour avant que son poing n’atteigne aussitôt le visage de l’autre… Cette fois là, il n’avait pas été en mesure de contrôler ce flux d’émotions qui le dévoraient. Parce qu’on osait rabaisser son cadet, parce qu’on osait lui manquer de respect, alors que ce dernier n’était même plus là pour riposter. Et ce n’était pas tant parce qu’il s’agissait d’un autre homme, mais parce qu’il détestait la manière dont cet individu s’exprimait, comme ce fut le cas plus tôt dans la journée avec sa femme inexistante. Jay avait toujours été ainsi, bagarreur principalement pour défendre les valeurs qui lui tenaient à cœur, pour défendre ses proches qu’on osait critiquer, pour défendre l’injustice… Sa famille s’inquiétait, même si elle comprenait, et on lui avait conseillé de se mettre au sport, à la boxe pour se défouler. En grandissant, le jeune homme était plus calme, plus ouvert également, et son frère était celui qui l’avait beaucoup aidé pour ça. Mais il n’était plus là aujourd’hui. Jay avait perdu grand nombre de ses repères ; pourquoi changer alors qu’on lui avait arraché si brutalement un être si précieux ? Samuel n’avait jamais mérité ce qui lui était arrivé, il était doux, attachant, trop gentil, mais on avait osé s’en prendre à une telle personne… Jay ne pardonnerait jamais cet acte, il ne pardonnerait jamais quiconque parlait mal de son cadet, quiconque lui manquait de respect. Alors oui, il avait maudit cet abruti qui ouvrait sa bouche sans rien savoir, et certainement que ce poing lancé était une énième attaque que le policier aurait voulu s’envoyer à lui-même. La culpabilité était assurément ce qui le rendait aussi impulsif, parce que plus que ne pas pardonner au meurtrier, il était incapable de se pardonner, pour ne pas avoir répondu à cet appel ce soir-là.
Les mots de l’autre, lui ne les entendait même pas, ils lui semblaient si lointain, à cause de toute cette rage qui l’habitait. Hors, s’il avait pu lui répondre sur le pourquoi ne pas lui avoir dit qui il était en premier lieu, c’était principalement car il lui avait aussitôt manqué de respect, à peine la question posée. Cela ne lui avait vraiment pas donné envie de révéler qui il était, et la méfiance à son égard n’avait fait que s’accentuer. Toutefois le problème actuellement était que son vis-à-vis désirait porter plainte, une audace sans nom. Oui, parce que quoi qu’on en disant, même si Jay n’était pas le garçon le plus agréable de la Terre, l’autre n’avait pas vraiment adopté une attitude correcte également. Et ce poing était amplement mérité, tout comme il aurait mérité d’être cogné après avoir mentionné sa femme de cette façon. Probablement que si Jay en avait eu une, bien qu’il ne l’aurait sûrement pas frappé, sa réaction aurait été différente de celle qu’il avait eu à ce moment là. Par peur des répercussions, son collègue le tenait toujours, capable de discerner toute la colère qui émanait du jeune homme – bien qu’il ne la saisissait pas réellement, c’était la première fois qu’ils le voyaient ainsi – cependant ce dernier parvint à se défaire de son emprise. Et toujours sans la moindre hésitation, sans le moindre remord non plus, il lui envoya un nouveau crochet en pleine face, aussi puissant que le précédent. « Cela te donnera une bonne raison de porter plainte comme ça ! » Cracha-t-il sous le regard abasourdi de ses coéquipiers. « Jay !! » Intervint aussitôt son capitaine d’un ton ferme, car cela ne pouvait plus durer hors, comme attendu, le concerné n’écouta rien puis quitta la pièce, sans un regard derrière lui. « Je suis désolé, vous allez bien ? » S’inquiéta l’un des détectives, s’approchant de la pauvre victime afin de l’aider à se remettre de ses esprits. « Qu’est-ce qui lui prend ? » Demanda-t-il en même temps, au partenaire du jeune Anderson. « J’en sais rien. » Tous paraissaient confus, décontenancés, par la situation. Sincèrement, ils n’avaient jamais vu Jay se comporter d’une telle façon et ce, même s’il avait déjà sa réputation, personne ne l’imaginait capable d’une telle violence. Il était un garçon froid, imperturbable, arrogant, néanmoins il ne s’emportait jamais sans raison, alors oui, il y avait de quoi être perturbé.
Le capitaine soupira devant la scène qui se déroulait devant lui, avant de disparaître pour revenir quelques instants auprès du blessé et lui tendre une poche de glace. « Mettez déjà ça. » Au contraire de Jay, le capitaine était avenant dans sa manière de l’aborder, une expression pleine de compassion collée à son visage, tandis qu’il ignorait comment il allait faire pour arranger la situation. Il était celui qui avait choisi de prendre l’officier sous son aile, il était celui qui s’était promis de l’aider, de le soutenir, mais Jay lui donnait constamment du fil à retordre. Il était incorrigible, vraiment.
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((OOTD)) comme si ça ne suffisait pas d’une, c’est une deuxième droite que le flic te colle en plein visage. tu te demandes si le gars ne t’a pas menti, si ce n’est pas finalement qu’un sale imposteur qui n’a jamais eu de badge à porter. il nous fait quoi là, un burn out ? c’est marrant jairo, d’habitude tu galères bien plus pour faire péter les plombs aux gens, surtout un type comme lui. bien sous tous rapports, qui sauve des vies comme on bouffe un petit déjeuner. t’aurais pas pensé y arriver, encore moins en un temps record. il t’a fallu moins de cinq minutes, à peine trois phrases. même seo, t’arrives pas à lui soutirer une telle réaction aussi rapidement. belle performance. et ça te ferait sans doute marrer si t’avais pas la tronche ravagée, les hématomes en pleine expansion. cet enfoiré y a mis toute son âme, coups frappés avec la conviction de celui qui veut faire mal, pas juste donner une leçon. briser, détruire, crever. la curiosité d’en connaître la raison pointe quelques secondes, avant de s’évaporer devant le constat qu’il ne mérite pas autant d’intérêt. après tout, tu t’en branles. tu te laisses manipuler sans trop de mauvaise grâce, exagères même un peu les symptômes pour t’faire plaindre alors qu’un autre aurait probablement joué les durs après une telle raclée. jairo, t’es capable d’enterrer l’amour propre autant de fois que nécessaire pour capter un peu d’attention. “c’est un taré votre collègue là, il a baisé la psy pour passer les épreuves d’entrée ?” tu ne vois pas d’autre explication plausible à sa présence dans les forces de l’ordre. ils sont pas censés détecter ce genre d’instabilités pendant les examens que passent tous ces troufions ? clairement, y’a eu un loupé et pas qu’un peu. s’il n’est pas capable de garder son sang-froid face à un p’tit malin, il ne doit pas en être à son premier incident. “c’est bon j’vais pas porter plainte. à la seule condition qu’il vienne s’excuser.” exigence de trou du cul, plaisir personnel que tu t’octroies. même si t’es pas vraiment certain de parvenir à le faire revenir près d’toi, et encore moins pour répondre favorablement à ta demande. mais sur un malentendu, on n’sait jamais quelle humiliation tu peux réussir à gratter pour venger ta belle gueule, comme dirait l’autre.
@jay anderson
Dans les toilettes de l’établissement, il tenta vainement d’atténuer les violentes émotions qui l’habitaient, ses doigts se crispant au bord du lavabo, à en faire pâlir ses jointures. L’envie d’élancer un crochet contre le miroir était présente, hors cette fois-ci le garçon parvint à se contrôler. A la place, il ouvrit sèchement le robinet avant de s’asperger le visage d’eau froide; il éprouvait sérieusement le besoin de se rafraîchir les esprits et se reprendre au minimum. Ce qui n’était pas une tâche facile lorsqu’on le connaissait, ses mains persistaient à trembler sous l’énervement et la frustration, mais cela finirait par diminuer, il le savait. De l’autre côté, son capitaine et ses collègues étaient décontenancés, puisque personne ne l’avait vu s’emporter de la sorte, jusqu’à présent. Certes, oui, ils connaissaient son sale caractère, il ne ménageait jamais ses mots et n’était pas du genre à se laisser faire, mais cette attitude glaciale à en faire frissonner plus d’un, c’était la première fois qu’ils la voyaient. Et ça les surprenait, les inquiétait, autant que ça les forçait à s’interroger. « Je vous prie de l’excuser. Mais veuillez aussi parler autrement. » Cela ne changeait pas le fait qu’il s’adressait à des policiers et qu’un minimum de politesse était de mise. Le capitaine restait courtois et calme dans sa manière de s’exprimer, il ne souhaitait pas non plus aggraver la situation. Jay parvenait toujours à les surprendre, ce petit gars était vraiment imprévisible et, pour sûr que oui, il allait devoir passer par la case psychologue, même si ça ne lui convenait pas. Lâchant la poche de glace, l’homme indiqua à un autre policier de partir chercher le concerné, d’un simple mouvement de tête.
Le capitaine avait conscience que Jay ne s’excuserait pas facilement ; non pas par fierté mais parce que le jeune homme ne disait jamais des choses qu’il ne pensait pas. Et effectivement, ce dernier n’avait aucune intention de le faire. Lorsque son coéquipier vint le chercher, lui expliquant la situation, il n’avait pas démordu, cependant il accepta malgré tout de le suivre, une fois calmé. Hors, au vu de l’expression sur son visage, et ses mains dans les poches, son supérieur se doutait que, à nouveau, c’était mal parti. « Passons à autre chose, et excuse-toi, Jay. » Un léger rire, moqueur, s’échappa des lèvres du garçon, puisque selon lui, la situation était risible. « Pourquoi est-ce que je devrais ? » Parce qu’il l’avait cogné peut-être, à deux reprises. Un détail auquel il ne se formalisa pas, enchérissant aussitôt « D’abord, il parle mal de ma petite amie et ensuite, il parle mal de mon frère, mais je dois m’excuser ? C’était amplement mérité. » Non, il n’avait pas de petite amie, et il était encore moins marié, hors à ce propos, personne n’avait besoin de le savoir. Cela n’enlevait pas le fait que cet imbécile l’avait provoqué en premier. « Qu’il porte plainte si ça l’enchante, j’en ai rien à foutre. » Puis surtout, comme le pensait son capitaine un peu plus tôt, Jay ne souhaitait pas mentir. A quoi bon s’excuser, s’il ne pensait pas une once de ses paroles ? « Jay ! » Le réprimanda l’homme d’un ton ferme « Quoi ?! Qu’est-ce que ça change que je m’excuse ? Je ne le pense pas ! Donc qu’il porte plainte si ça lui fait plaisir, il a ses torts aussi, il peut toujours essayer ! » Non, lui n’avait aucune crainte parce que, plainte ou non, il s’en sortirait qu’avec une suspension ; il n’avait pas à utiliser la violence, c’était vrai, toutefois l’autre n’avait pas à lui manquer de respect non plus.
Jay Anderson adore ce post ♡
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((OOTD)) tu croises les bras sur ton torse en attendant le retour de l’autre enfoiré, écoutes non sans satisfaction son supérieur lui ordonner de s’excuser. impatient comme un gamin de six ans d’obtenir ton dû, persuadé que la chaîne du commandement l’emportera. c’est sans compter la personnalité du flic en question, qui visiblement ne se préoccupe pas plus que ça de son boulot ou de la hiérarchie. le genre d’électron libre qu’on enchaîne avec une laisse mais qui finit par la ronger. et t’aurais pu apprécier sa manière d’envoyer chier le monde entier, s’il n’avait pas abîmé ta jolie p’tite gueule. “honnêtement ? j’en ai rien à foutre que vous l’pensiez ou non, c’est juste un p’ti kiff personnel.” vrai, tu te serais délecté de sa demande de pardon. mais s’il n’est pas prêt à obtenir ta rédemption, t’as déjà perdu suffisamment de temps avec ces conneries. “ça va j’ai pas qu’ça à foutre non plus.” tu t’arrêtes à la hauteur du fameux anderson, suscitant quelques contractions de muscles des autres flics prêts à intervenir en cas de nouvelle altercation physique. mais les poings et l’sang, c’est pas ton style. “puisque vous avez voulu jouer aux devinettes, vous n’saurez jamais pourquoi j’étais venu vous voir. c’est con, c’était peut-être important.” tes deux sourcils se haussent dans un signe de provocation, en même temps que ton majeur. mais t’es à peu près persuadé que ce simple geste en comparaison à ce qu’il t’a fait, ne te vaudra pas trop d’ennuis aujourd’hui. tu le remballes quand même assez rapidement pour éviter qu’il te le brise, avant de quitter la pièce en laissant traîner derrière toi un doute dont il n’a probablement rien à foutre. de toute façon, ça n’a plus beaucoup d’intérêt. parce que t’as plus aucune intention désormais de remercier ce psychopathe de t’avoir sauvé la vie. tu t’étais fait une autre image de ton héros jairo, t’avais espéré un flic modèle. le genre de saint qui colle avec le comportement dont il avait fait preuve ce jour-là, un type animé d’une véritable envie d’aider, de protéger. qui se souviendrait de toi. pour qui ton existence aurait eu une importance au moins une journée. à la place, t’as déniché qu’un malade instable qui a probablement levé les yeux au ciel en constatant que t’étais en train d’trembler la bave aux lèvres, et qui t’as extirpé des bras d’la faucheuse pour éviter de se faire virer pour non assistance à personne en danger. ridicule. même cette expérience est un putain d’échec, une putain d’blague. voilà ce que t’es destiné à être jairo.
a fucking joke.
@jay anderson