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(Spyros) - Borrow your time

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Spyros Bayındır
Shoot me down, but I get up.


Trigger Warning : Violence physique et verbale, maltraitance, délinquance, homicide & sexe explicite


Yoav Reuveni
38 ans
Earth
Bronx
date et lieu de naissance Il est né le 25 novembre 1985 à Keryneia, sur l'île de Chypre. Du moins, en théorie. Pour ce qui est de la précision, ces données sont en effet sujettes à quelques … flottements. Toujours est-il qu’il s’agit là des informations retenues par les bureaucrates, et consignées dans les registres de l’État Civil de New-York. nationalité(s) & origine(s) Chypriote. Par trois fois il a fait une demande de citoyenneté américaine. Et par trois fois, ce méridional à l’œil de crin s'est vu débouté sèchement avec une fin de non recevoir. S'il réside toujours sur le sol américain aujourd'hui, c'est uniquement grâce à son titre de séjour. Cette fameuse carte verte. Le précieux sésame que s'efforce désespérément d'acquérir Andie MacDowell, avec la complicité de Gérard Depardieu, dans le célèbre film éponyme. La sienne expirera incessamment sous peu. Bientôt, il lui faudra reprendre l'interminable marathon des procédures administratives. Seulement ... en aura-t-il la force, le courage et l'envie cette fois-ci ? Plaît-il ? Les origines ? Bis reptita : chypriotes. C'est un pur petit hellène d'en-bas, n'ayant que les flots ronronnants du Pedeios ruisselant dans ses veines. Du moins, à sa connaissance. De facto, les sonorités de son patronyme, fleurent bon les arômes d'une séditieuse voisine répondant au nom de Turquie. Un sang mêlé ? Pas impossible. Après tout, cet édénique confetti Égéen ne fut-il pas naguère une possession des opulents sultans ottomans ? En outre, Keryneia se situe en Chypre du Nord, là où une vaste majorité de la population est turcophone. Peut-être quelques lointaines ascendances juives et israéliennes. Un constat restant, et qui restera à jamais, pour le Sisyphe apatride au stade de supposition. Voilà en effet plus de vingt ans qu'il a coupé les ponts avec le seul individu, qui aurait été en mesure de la transformer en certitude. D'ailleurs, il ignore s'il est toujours de ce monde. Au vu de l'océan de whisky sur lequel il dérivait, et les volutes de shit dans lesquels il baignait : Spyros ne serait guère étonné, et ne cacherait pas sa joie, si la nouvelle de son trépas parvenait un jour à ses oreilles. métier/études Chasseur de reliques de naguère. Croisement entre un Oliver Twist et un Dimítrios Loúndras. Félin déployant des trésors d'agilité, d'adresse et de souplesse pour chaparder des splendeurs patrimoniales. Pion jadis à la solde des mafieux et de leur tentaculaire réseau de faussaires, receleurs, contrebandiers et manitous du marché noir. Reconverti en mécanicien dans un petit garage de quartier, sans prétention aucune. Tenu par un sexagénaire bon, juste et à l'accent hispanique chantant. Un véritable ange salvateur au visage buriné et aux tempes grisonnantes, qui extirpa cet écorché vif de la spirale autodestructrice dans laquelle il s'était enlisé. Ce héros qui lui offrit une rédemption et la possibilité d'avoir une vie. Pas la grande vie, mais la vraie vie. Bleu de travail, torse nu ou débardeur taché de cambouis ; Spyros passe ses journées entouré de belles cylindrées au moteur ronronnant, de petits bolides dernier cri disposant d'une pléiade d'options toutes plus inutiles les unes que les autres, de pièces de collection qui mériteraient d'être exposées dans un musée ou d'épaves condamnées à finir incessamment sous peu à la casse. Avec beaucoup de passion et d'application, il les retape et remet sur pied, afin qu'elles puissent de nouveau vrombir et avaler des kilomètres d'asphalte. orientation sexuelle Alors ça ... . Ca c'est une question qui demeure encore à ce jour une énigme. D'ailleurs, le sait-il lui même ? Hétéro, bi, gay ? Un haussement des épaules. Voilà ce à quoi se résumerait sa réponse face à cette interrogation des plus intrusives. Son incapacité à répondre de façon claire, tranchée et catégorique n'est pas tant due à de l'indécision, mais plutôt à l'absence d'attirance envers le genre humain. Belles odalisques et somptueux apollons le laissent de marbre. Aurait-on affaire à une bien curieuse espèce hybride bisexuelle à tendance asexuelle ? Il n'a jamais ressenti cette forte fièvre, les papillons dans le ventre, les picotements dans les extrémités, le palpitant qui fait des loopings et tout les symptômes consécutifs à la maladie d'amour. Cette apathie l'intrigue et parfois même l'effraie, vu qu’exception faite des sociopathes : personne ne peut être totalement exempt de sentiment et d'empathie envers ses semblables. A moins ... que sa libido soit au plus bas. Ce qui pour un homme de son âge serait passablement regrettable. Ou peut-être n'a-t-il tout simplement pas encore eu la chance de rencontrer une personne capable de mettre ses sens en émoi et percer son armure de flegme ? statut civil Célibataire. Pour être honnête, la quête de l’amour est quelque chose qui lui passe totalement au-dessus. Absolument pas dans l'optique de trouver sa moitié pour couler paisiblement ses vieux jours, son cœur est petit à petit devenu un bunker cerclé de fil de fer barbelé électrifié et hostilement gardé par toute une cohorte de miradors ? statut monétaire $($). Les fins de mois qui commencent le douze, les agios qui pullulent et les appels de ce rapace de banquier à raison de trois fois par jours. Petit florilège de ce qui fait les réjouissances de son quotidien.


・Inside each of us is a natural-born storyteller, waiting to be released

( C h i l d   o f   N o t h i n g )

Fils d'un couple d'immigrés chypriotes originaires de Keryneia, tu es né à l’orée de l’Océan Atlantique par une orageuse soirée automnale. Sur un frêle esquif doté d'une piètre étanchéité, amorçant laborieusement le passage du périlleux Détroit de Gibraltar, et qui gagnera cinq jours plus tard les littoraux américains. A ce jour, ton horizon s’est toujours borné aux buildings tout d’acier et de verre vêtus, surplombant la grosse pomme.

( B u r s t i n’  F a m i l y )

Tu as grandi à St Albans. L'un des quartiers les plus dangereux, malfamés et insalubres du Queens. De leur vivant, tes vieux passaient leur temps à se déchirer et s’entre-tuer. Véritablement exécrables, leurs échanges et leurs rapports se résumaient exclusivement à une avalanche de cris haineux, de hurlements vindicatifs et d'aboiements injurieux. Ta mère est décédée des suites d'innombrables années de sévices et violence conjugale. Quelques jours seulement après ton premier anniversaire.

( B l o w s,  P a i n,  S h a m e )

Privé de son punching-ball ambulant, ton alcoolique de père camé jusqu'à la moelle a fait de toi son nouvel exutoire. Celui à qui il faisait payer toutes ses frustrations. Tant physiquement que psychologiquement. En témoigne la myriade de petites cicatrices, brûlures de cigarettes et autres stigmates résiduels, qui constellent encore aujourd’hui le derme rissolé de ton corps. Tu as beau crier, le supplier d'arrêter, rien n'y fait. Personne pour t'entendre et rien qui semble pouvoir atténuer les crises de ton tortionnaire. Dès que tu crois ton calvaire terminé, il reprend de plus belle. Parce que tu as le malheur de pleurer, et que ça lui rappelle ta mère, dont ses propos à son encontre te font aussi mal – si ce n'est plus – que les coups. Tu as appris à encaisser. A tout contenir en silence, tel une éponge retenant l'eau. Un pli tenace que tu as pris par le force des choses, et qui prévaut hélas toujours aujourd’hui.

( M a r t h y d o m )

Dès que tu fus orphelin de mère, c'est là que le cauchemar commença. Adieu, câlins tendres baisers sur le front, comptines et berceuses. Tu n'as plus le droit d'exister. Il te hurle dessus et t'invective. Te sommant de la fermer et de te taire. Et lorsque ça ne suffit pas : aux grands maux les grands remèdes. Somnifères pilés dans ton biberon, afin de te forcer à tomber dans les bras de Morphée. Et quand il n'y en a plus ? Une lichette de sa chère et tendre gnôle. Si d'aventure, il y a un ange gardien qui veille sur toi là-haut, tu peux le remercier pour ne pas avoir fini déficient mental. Bientôt, vivre comme un reclus dans ta chambre n'est plus suffisant pour dissiper ta peur. Alors tu traînes dehors. Dans des lieux à l'abandon, où tu peux enfin laisser libre cours à ton chagrin. Tu tues le temps comme tu peux, jouant avec ce que tu trouves, la boule au ventre croissant à mesure que les heures s'égrainent et qu'il te faut rentrer. Tu sais ce qui t'attend. Tu sais que tu vas le retrouver complètement bourré ou défoncé – voire les deux – et que tu lui serviras de défouloir sur lequel il pourra passer ses nerfs. Des fois « ça va ». D'autres, beaucoup moins. Comme la fois où il t'a rossé à coups de nerf de bœuf parce qu'il ne retrouvait plus la télécommande. Ou cette fameuse soirée où tu eus carrément le droit à des coups de ceinture, alors qu'il était en pleine crise de manque à cause de son sevrage.

( D i a b o l i c   D r e a m s )

Une friche familiale dénuée d’affection et de tendresse, au cœur de laquelle s’enracinèrent de fulminantes envies de parricide. A quatre ans, tu dormais avec un couteau de cuisine sous ton oreiller. Chaque nuit, tes doigts faméliques vagabondaient lentement sur le manche et la lame de l'arme blanche. Des caresses qui s’accompagnaient d’un sourire putride, lorsque tu songeais aux mille-et-une tortures, que tu rêverais d'infliger à ton bourreau. Du fantasme à la réalité, il n’y a qu’un pas. Un pas que toi, gosse malingre de huit ans, t’es risqué à franchir, en incorporant des comprimés de barbituriques dans le whisky de ton tortionnaire de paternel. Malheureusement, ou heureusement tout dépend du point de vue, le résultat escompté ne fut pas au rendez-vous. Loin d'être un homme aimant regarder le passé dans le rétroviseur, tu possèdes cependant un grand regret dans la vie que tu formules ainsi : "J'ai oublié de le tuer.".

( I ‘ m   F r i e n d   w i t h   t h e   M o n s t e r s )

Définitivement désenchanté et désillusionné, tu n'en fais plus qu'à ta tête. Bafouant l'autorité que l'on souhaite t'imposer. L'heure de la révolte, enfin. Hélas, cette révolte ne s'apparenta pas à un affranchissement, mais plutôt à une descente aux enfers. Ecorché vif et à fleur de peau, tu es pourvu d'une nature confiante et te révèles facilement influençable. Chose qui n'a pas échappé à des fréquentations peu recommandables, et baignant dans une profusion de malversations criminelles. Du haut de tes quatorze printemps, tu penses naïvement avoir trouvé "une famille" à travers cet impitoyable groupuscule.

( B a d   S e e d )

Tu succombes donc, sans réticence aucune, aux sirènes de la délinquance. On t'enrôle, on t’embobine et l'on t'apprend les "ficelles du métier". Tu commences par le commencement : le vol à l'étalage et le "pickpoketisme". Un véritable petit Oliver Twist des temps modernes. Le drame dans toute cette histoire, c'est que tu es tout sauf mauvais dans cet "art". Pas de doute, tu as le don, la main heureuse, le doigté précis et l’œil vigilent. Pire, tu commences à fumer ainsi qu'à boire, à un âge où les adolescents ne pensent qu'à se récréer entre eux, et ne jurent que par les jeux vidéo. Oui, on a semé en toi une mauvaise graine, qui ne fait que germer et croître de jour en jour. Tant et si bien que tu prends du galon. De Oliver Twist, tu passes à Arsène Lupin. Grâce à la "formation" quasi paramilitaire d'un ancien coach de gymnastique peu scrupuleux, ayant jadis fait les grandes et riches heures de l'Union Soviétique.

( T h a t  w a s  c l o s e )

Exit le petit tire-laine et le pickpocket de bas étage. Bonjour, l'agile monte en l'air et le cambrioleur aux pattes de velours. A de nombreuses reprises, tu manquas de peu de te faire serrer. Par chance, tu es toujours passé à travers les mailles du filet. Pour qui, pourquoi ? Mystère. Peut-être que ta petite bouille d'ange jouait en ta faveur ? Peut-être que tu n'avais "pas la tête de l'emploi" ? Et peut-être aussi que tu étais à l'époque de ceux à qui l'on aurait pu donner le bon dieu sans confession ? Oui sans doute ... jusqu'au jour où tu te fis rattraper par la patrouille pour une sotte histoire d'effraction, qui aurait pu te coûter bien plus chère qu'un simple rappel à la loi. Félicitation ... tu l'as enfin. Depuis le temps qu'il te pendait au nez. Ton casier judiciaire. Souris, c'est pour la postérité ... .


( R e d e m p t i o n )

La dégringolade aurait pu continuer ainsi pendant longtemps encore. Peut-être même qui si les choses n'avaient pas été ce qu'elles sont, tu serais encore un petit malfrat sans respect, ni foi, ni loi. Pire encore, tu pourrais tout aussi bien être dessoudé ou en taule à l'heure qu'il est. Par chance pour toi, il eut cet homme providentiel qui se dressa sur ta route. Un sauveur, que le jeune petit con que tu étais, a dans un premier temps rebaptisé insolemment "le vioque", et que l'homme assagi et reconnaissant que tu es devenu, appelle aujourd'hui respectueusement "Monsieur Zagallo". Un expatrié brésilien, propriétaire d'un modeste garage, et qui à l'instar de bien des âmes peuplant cette ville, s'efforce de faire de son mieux au jour le jour pour joindre les deux bouts. Le moins que l'on puisse dire, c'est que votre rencontre fut quelque peu … comment dire … musclée. De fait, "le vioque" te prit la main dans le sac, tandis que tu t'affairais à mettre sens dessus-dessous son humble atelier, en quête de quelques babioles ayant un semblant de valeur. La sanction fut immédiate. Gringalet, et très loin à l'époque d'être affublé de ton actuel physique de statue hellénique en marbre blanc, tu ne fis absolument pas le poids. En moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, tu te retrouvas immobilisé au sol par un armbar, qui manqua de te disloquer l'épaule. Oui, parce que pour la petite histoire, ton mentor s'avère également être ceinture noire de Ju-jitsu. Mais ça bien évidemment, tu ne pouvais pas le savoir, sinon tu y aurais sûrement réfléchi à deux fois avant de mettre à feu et à sang son commerce. Du moins, on ose l’espérer. Ce ne fut pas une énième rouste à laquelle tu eus le droit, mais un ultimatum. Il accepta de fermer les yeux et de ne rien dire aux autorités, à condition que tu te présentes ici même le lendemain matin à la première heure. Sentant que le vent ne t'était vraiment pas favorable, c'est ce que tu fis. Son but : te transmettre son savoir, et faire de toi son apprenti qui, il l'espère, sera un jour amené à lui succéder et reprendre son petit business de quartier. Au début, tu n'en eus clairement rien à faire puisque tu continuas tes délits en tout genre. Toutefois, cet homme fut le premier ainsi que le seul, à te poser un cadre et des limites. A ce titre, il devint pour toi une sorte de figure d'autorité et un père de substitution. A tel point que tu raccrochas définitivement avec la déliquescence, pour te consacrer dès lors corps et âme à son enseignement. Même si ce fut loin d'être évident, et qu'il fallut en arriver à d'irrémédiables extrêmes, avant que tu n'aies le déclic et décides d'enfin te ranger des voitures ... sans mauvais jeu de mots.

( N o   E s c a p e )

Fallait-il vraiment en arriver jusque là avant que tu n’ouvres enfin les deux météorites calcinées te faisant office d’yeux ? Qu’est-ce que tu t’imaginais, hein ? Que t’étais jeune et par conséquence invincible ? Que tu avais tout vu, tout connu, tout entendu, tout vécu ? Que plus rien, ni personne ne pouvait désormais t’atteindre ? Que ces gros durs à la mine patibulaire, n’étaient rien d’autres que de sombres idiots à qui tu pouvais adresser impunément un doigt d’honneur ? Que t’étais le maître du jeu et avais le pouvoir de dire stop quand bon te semble ? Belle connerie ! Garde toujours bien en tête, que la liberté est une belle salope qui ne fera que t’allumer en te donnant l’illusion que tu pourras l’étreindre. Puis sitôt que tu crois la tenir, elle se faufile, se fait la belle et te laisse en plan comme un con. Oui … mais elle est belle pourtant. Et c’est bien pour cela que tu l’aimes, que tu reviens si souvent vers elle et que tu te brûles encore et encore les ailes. Comme un stupide bombyx ne pouvant s’empêcher de virevolter et tournoyer autour des flammes. Il pensait comme toi. Driss. Et vois plutôt ce qui est advenu de lui. Tu te souviens de Driss, n’est-ce pas ? Bien sûr que tu te souviens de lui. Comment l’oublier ? Lui. Le meilleur, et très certainement le seul, ami que tu n’aies jamais eu. Le frère que tu aurais rêvé avoir. Ta famille. Celui que tu avais choisi. Que tu connaissais sur le bout des doigts, adorais, appréciais, respectais et estimais de façon incommensurable. Un gamin qui comme toi en a bavé, était un véritable nid à emmerdes et a été trimballé de famille d’accueil en famille d’accueil. Vous avez fait vos premiers pas dans cet univers interlope et crapuleux quasiment en même temps. Forcément, ça rapproche et crée des liens. Faire bloc et se serrer les coudes : le meilleur moyen de survivre dans cet enfer lorsque l’on est si jeune. Quid de Driss aujourd’hui ? Plus rien. Depuis ce funèbre jour et cette "transaction" qui dégénéra en rixe armée, coûtant la vie à ton alter ego. Tu as beau chialer tout ton putain de saoul, allongé sur le bitume ensanglanté au milieu des douilles, et recroquevillé en boule tout contre sa dépouille - prise d'assaut par les rigidités cadavériques - criblée de balles : ce n’est pas cela qui le ramènera. C’est à présent trop tard. Tout comme il est trop tard pour faire machine arrière et rebrousser chemin. Lorsqu’on met le doigt dans l’engrenage de l’illégalité ; on ne s’en extirpe jamais complètement. Ca, tu en as fait les frais et l’amère expérience. Tu n’es rien. Tu leur appartiens. Depuis le jour où tu t’es laissé hypnotisé par leurs belles paroles. Le jour où tu signas ton arrêt de mort. A maintes reprises ta vie d'antan te revient en pleine figure tel une déferlante. Ils sont ce que tu ne veux plus être. Zonards, loubards, petit caïds ou hauts lieutenant de cartel. Et ils savent parfaitement te rappeler "que tu seras toujours l'un des leurs", que tu le veuilles ou non. De temps à autres, ils viennent le trouver pour un "job", que tu refuses catégoriquement sans réfléchir. S'ensuit rixe, pugilat, règlement de compte, pression mise sur les personnes auxquelles tu tiens et même actes de vandalisme sur ton lieu de travail. Parfois, tu t'en sors, arrives à avoir le dessus et le dernier mot. Mais quand ils sont armés et en supériorité numérique ... .

( A n d   n o w . . . ? )

Tu es rentré doucement mais sûrement dans les clous grâce à "Monsieur Zagallo", qui a tout mis en œuvre pour t’offrir un quotidien paisible, tranquille et exempt d’atrocité ou d'exaction en tout genre. Il y a de l’or entre tes grandes pattes d’ours mal-léché. Petit Mozart des mécaniques au torse clairsemé d'estafilades, attestant des sévices et mauvais traitements d'antan. Torse jadis filiforme, pour ne pas dire rachitique, devenu vigoureux et athlétique dès lors que tu décidas de te prendre enfin en main. Tu ne palpes pas des mille et des cents, mais tu ne rames pas non plus comme un galérien en destination de Cayenne. T’as de quoi te vêtir, te nourrir et subvenir à tes besoins sans être tributaire ou dépendant financièrement d’une tierce personne, et c’est l’essentiel. Bien sûr, avec quelques dollars de plus tu pourrais égayer ta vie avec quelques loisirs, mais bon tout cela après tout est accessoire et loin d’être indispensable. Les gros nuages obstruant tes cieux semblent se débarbouiller et se désagréger. Comme le calme avant la tempête. Tel une vigie sur le qui-vive, juchée au sommet d’un mât ; tu guettes l’arrivée de la prochaine lame de fond ambitionnant de te happer. Car tu ne connais que trop bien la musique. Trente-huit ans passés à te débattre et te démener. Tout cela pour inéluctablement mordre la poussière. Tu serres les dents et vis. Même si c’est dur, même si ça fait mal et même si le cœur n’y est plus. Oui … la survie a pris le pas sur l’envie. Sur la vie.


Carnet de liens:

・Can you meet me halfway, right at the borderline
pseudo/prénom Mr. Q. vos pronoms irl Il. âge 10*3 = ? pays 🇫🇷 multicomptes Nope. type de personnage Inventé. comment avez-vous trouvé le forum Grâce à PRD. Cela fait longtemps que j’tournicote dans le coin, sans jamais oser faire le grand saut. Et finalement, iwigo.  859726454  votre avis Moooh, ch’est tout beau, guimauve et rose bonbon. Ca smell bon la Saint-Valentin.  1117208202  crédit(s)images/gifs utilisé.e.s Waldosia. un dernier mot ? Australopithèque. On n’a pas souvent l’occasion de le ressortir, et ça doit en plus rapporter un max au Scrabble. 😁

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L'émoi passe
 

(Spyros) - Borrow your time 1f4cd New-York, USA
(Spyros) - Borrow your time 1f4c6 Janvier 2024

Le crépuscule tire doucement sa révérence, pour mieux laisser à la nuit le devant de la scène. Fraîche et drapée d’une robe sertie d’étoiles, celle-ci amorce paisiblement le prélude de son récital. Neuf heures se lèvent et carillonnent, depuis les cimes du clocher. Le son de la délivrance. Le glas marquant la fin d’une longue journée de besogne ici-bas. Une de plus de vécue, et à laquelle Spyros a survécu. Oui … voilà désormais bien longtemps pour lui, que la survie a pris le pas sur la vie. Sur l’envie. Plus fourbu qu’un cheval de trait - après avoir passé les deux dernières heures à briquer vigoureusement de fond en comble le garage de "Monsieur Zagallo", pour éradiquer les taches d’huile récalcitrantes maculant le ciment et l’établi - c’est d’une main molle que le repenti saisit la poignée du rideau métallique, afin de l’abaisser pour fermer boutique. Comme d’habitude, les rails oxydés du mécanisme couinent et émettent un crissement suraigu. Comme d’habitude, les traits de son faciès doré se tordent en une grimace, lorsque ce son strident et déplaisant vrille ses tympans. Comme d’habitude, le store quadrillé voit sa descente grippée et enrayée par le poids de la vétusté. Et comme d’habitude, le gaillard va pester, tempêter et fulminer. Immuable ritournelle qui dure et perdure, depuis plus deux décennies.  

"Aller, bordel !", beugle-t-il entre ses dents vissées, les sourcils froncés. Le tout, en s’acharnant comme un forcené sur cette malheureuse poignée n’ayant pourtant rien demandé à personne.

Finalement, le volet rétif finit par abdiquer et daigne à nouveau coopérer, en poursuivant sa chute. Une victoire que le rejeton d’immigrés scelle – et cèle – promptement par deux tours de clef. Cueilli et mordu à vif par le froid de janvier, le mécano’ rentre la tête dans le col en moumoute de son perfecto, façon blouson d’aviateur. Les poings enfouis dans les poches, il traîne alors sa carcasse occise et percluse de fatigue, sur le chemin le ramenant à ses pénates. Le pas nonchalant et machinal. Tel un automate ou un robot programmé sur pilotage automatique. Les iris ténébreuses hagardes et perdues dans le vague. L’esprit nébuleux. Très certainement égaré dans de lointains ailleurs incertains. Les lueurs bleus électriques, jaillissant des néons d’un bar situé sur le trottoir d’en face, dansent sur sa tempe et sa pommette cuivrées. Ramené à la réalité par les feux clignotants de l’enseigne titillant sa rétine, Spyros marque une halte et fixe dubitatif le débit de boisson. En proie aux cogitations et à la gamberge, ses phalanges vagabondent sur sa mâchoire tapissée d’une dense et urticante barbe - n’ayant pas vu la couleur d’un rasoir depuis au bas mot une bonne semaine. Petite moue perplexe à l’appui.

"Crois-moi, tu n’as vraiment pas besoin de cela dans l’immédiat.", lui siffle sa bonne conscience. Toujours là à l’affût et prête à lui rappeler, qu’il suffit d’un rien pour retomber dans cette vie de marginal, qui le révulse désormais.

Ah oui … ? Et d’abord, qu’est-ce que tu en sais, hein ? Après tout, ce n’est pas une habitude ou un rituel quotidien. Juste un réconfort épisodique, quand l’âpre poids de la vie lui courbe l’échine. Un petit coup de fouet, en somme. Histoire de repartir et poursuivre. Sans faillir, ni défaillir. Prunelles jetées au firmament, l’impie chypriote dodeline du chef d’un air indécis.

"Eh puis merde … !", marmonne-t-il, au terme d’un tonitruant soupir pourfendant le silence de la nuit. Sans même prendre le temps de regarder de part et d’autre de la rue, pour s’assurer que d’éventuels véhicules ne viennent à surgir des ténèbres, l’homme au faux-airs d’ours mal léché traverse le ruisseau bitumé pour gagner la rive à l’opposé. 

Emmitouflé par l’appréciable chaleur émanant des lieux – aux allures de fournaise – Spyros ne peut réprimer le sentiment de satisfaction qui l’étreint, sitôt qu’il en franchit le seuil. Une expiration plus appuyée, vient d’ailleurs trahir ce trop-plein de bien-être. A quelques interminables minutes de l’happy hour, l’établissement – d’ordinaire plutôt calme et cosy – se retrouve pris d’assaut par une cohorte de noctambules, désireux d’égayer comme il se doit la soirée qui se profile. Niveau affluence, on ne doit pas être bien loin du métro de Tokyo aux heures de pointes. L’ex loubard se voit d’ailleurs contraint de quelque peu faire parler sa carrure et jouer des coudes, afin de se frayer un chemin jusqu’au comptoir parmi cette marée humaine. Ses aises pris sur un tabouret, il hèle le barman en hissant brièvement l’index, dès que leur regard entrent en collision. Un jouvenceau à la déglingue de geek, qu’il connaît de vue pour être déjà venu quelques fois auparavant. Et chez qui il n’a de cesse, pour une obscure raison qui lui échappe totalement, de susciter une vive émotion – pour ne pas dire un émoi.

"Un double, s’te plaît.", commande-t-il poliment, en haussant d’un ton sa voix rauque et se penchant légèrement vers le damoiseau de l’autre côté du comptoir. Histoire d’avoir l’assurance d’être audible et parfaitement compris, au milieu du vacarme ambiant.

Quelques mots des plus anodins, mais qui parviennent néanmoins à faire virer à l’acérola les joues blafardes du gringalet. Sans plus de cérémonie, il prend momentanément congé de son client, au sortir d’une déglutition laborieuse et d’un timide "Ouais", lâché en guise de laconique approbation. La recrudescence d’une douleur au trapèze, déchire le minois du bad boy hellénique en un disgracieux rictus. Paume apposée sur l’épaule, il réalise de petits mouvements circulaires de l’articulation endolorie et de la nuque, dans l’espoir de dissiper au plus vite ce cuisant élancement. Apparemment, la clef de bras que lui a assénée un peu plus tôt dans l’après-midi cette raclure de Wren, l’un des innombrables porte-flingues de ses anciens employeurs, est loin de lui avoir fait que du bien. Ceci dit – et sans vouloir se la raconter – avec ce qu’il lui a mis dans la gueule en retour : ce n’est certainement pas lui le plus à plaindre dans toute cette histoire. Peu de temps après, la consommation de Monsieur est avancée.

Soucieux de ne pas causer un nouvel embarras au jeunot, Spyros le remercie en se contentant de lui adresser un sourire discret, mais non moins affable, allié à un petit signe de tête. Entreprise couronnée de fiasco, à en juger par le énième fard que pique le blondinet, détallant aussi vite qu’un Bip-Bip pourchassé par Vil Coyote. Navré du trouble occasionné, les lèvres du chypriote disparaissent en un fin filet, tandis qu’il se frotte l’arrière du crâne un brin confus. D’un air absent, il scrute le liquide ambré ondoyant dans le verre tenu entre ses larges pattes. Rebord translucide porté aux lippes, le monte-en-l’air de naguère lampe un généreux quart de son subversif ambroisie. La brûlure générée par la descente du spiritueux au fond de sa gorge et le long de son œsophage, lui fait pour la première fois aujourd’hui se sentir pleinement en vie. D’un œil distrait, il lorgne le match de football retransmis sur l’écran plat en face de lui, tout en s’abreuvant de temps à autres. Guère passionné par les prouesses d'Harry Kane, éclaboussant de son talent la pelouse des Spurs de Tottenham, le MacGyver insulaire pivote à cent quatre-vingt degrés et balaye l’assistance du regard. Des âmes esseulées broyant du noir – et faisant pour certaines peine à voir. Des tablées d’individus frivoles et dans la fleur de l’âge, riant à gorge déployée et discutant à bâtons rompus. Des pensionnaires. Des habitués. Des gens de passage.

Et au milieu de ce maelstrom de bruit et de fureur – doux euphémisme pour "joyeux bordel" – il y a "lui". Nippé d’un petit polo de garçon sage comme une image, un verre à cocktail pratiquement vide à la main. "Lui" et sa huppe soyeuse, châtain foncée, et savamment structurée à grand renfort d'une copieuse dose de gel coiffant. "Lui" et ses allures de garnement espiègle. "Lui" et son visage poupon. Aux traits éternellement juvéniles, défiant l’emprise du temps et accentuant son côté homme-enfant. "Lui" vers qui ses yeux reviennent sans cesse. Comme deux billes de fer inéluctablement attirées par un aimant.

"Oublie. Trop jeune pour toi.", lui susurre vous-savez-qui, jamais à cours de contre-arguments et de remarques dures – mais souvent justes – qui n’ont pas leurs pareilles pour lui saper le moral.

Non mais de quoi j’me mêle là, sérieux ?! D’accord, "il" est de toute évidence au plus fort du printemps de son existence. Mais rassure toi, le loup solitaire te servant d’hôte n’en est pas encore réduit à faire les sorties de lycées. Eh puis d’abord, qu’est-ce que tu insinues par trop jeune pour toi ? Que c’est un croulant, ayant le plus gros de sa vie derrière lui, et tout juste bon pour la casse ? ‘Fin merde quoi, il a trente ans … ! Oui bon, une trentaine qui lui échappe de plus en plus certes ; mais la trentaine quoi qu’il en soit.

Absorbé par sa contemplation, frisant la fascination, Spyros pourrait rester là des heures. Simplement à le regarder. Le monde paraît dès lors tellement simple en le voyant. Ingénu, candide, puéril. Sans complexe, inhibition ou entrave. Tanguant au gré de la musique, crachée par les enceintes aux quatre coins de la salle. Les cils entremêlés, et un éblouissant sourire extatique lui mangeant l’ovale du visage. "Il" est vie. "Il" croque à dents pleines l’instant présent. S’en délecte jusqu’à la lie. Sans jamais se soucier de l’après. Sans laisser à ses problèmes ou ses tracas le luxe d’opérer un retour en force sur la scène de ses pensées.

Pourquoi ? Pourquoi n’y a-t-il plus que "lui" ? Pourquoi soudainement, le monde et les autres autour n’existent plus ? C’est un indicible mystère. Un de plus. Auquel le renégat de la basse extraction ne saurait répondre. Peut-être parce qu'"il" est de ceux ayant ce je-ne-sais-quoi, qui descend tout au fond du cœur et le réchauffe durablement ? Peut-être parce qu’on le jurerait venu d’un ailleurs merveilleux, tant son allégresse irradie au milieu de la sinistrose environnante ? Et aussi peut-être parce qu'"il" est l’incarnation de l’insouciance. De l’innocence. De la rêverie. Autant de trésors de la jeunesse, que la cruauté de la vie lui a ravie. Lui qui aurait pourtant tant voulu y goûter, ne serait-ce qu’un tout petit peu. Mais il est hélas bien trop tard désormais. Oui, peut-être … . Néanmoins, "il" peut se targuer d’y être parvenue. A étiré les commissures du fieffé contemplateur, en une fragile risette nimbée de mélancolie, de nostalgie et de spleen.

Rien ne dure, rien n’est éternel et toutes les choses – y compris les meilleures – ont une fin. L’onirique bulle dans laquelle flotte le golgoth égéen éclate, à l’instant où le jeune dandy met un terme à sa pavane pour rejoindre les abords du comptoir. Certainement enclin à se repaître d’un peu de repos – bien mérité. Juché sur ses Converses bleues électriques, "il" s’avance pour prendre place. Le pas leste, agile, gracile et aérien d’un danseur étoile. Ou plutôt d'un dynamique farfadet virevoltant et cherchant à atterrir sur le plancher des vaches. De ses doigts délicats, "il" rabat sur son front quelques mèches de cheveux taquinant ses yeux. Par la suite, ils valsent maladroitement sur l’écran tactile de son téléphone. La faute – probablement – aux effets grisants des nectars éthylés ingurgités. Les secondes se dérident et se métamorphosent en minutes. Assassines, elles dissipent les vapeurs d’alcool irriguant ses veines. Eteignent les étincelles crépitant au fond de ses orbes d'onyx. Obstruent la brillance de son sourire. Son si beau sourire qui se flétrit. Evanescent. Une lente et inéluctable déliquescence à laquelle Spyros ne peut se résoudre. Il veut encore les voir pétiller. Ses calots couleur ébène. Il veut encore qu’il éblouisse ses amandes félines. Son rayonnant sourire.

"Juste encore un peu … s’il te plaît.", songe-t-il tel un manant, égrenant un chapelet de suppliques, auprès d’un dieu inaccessible. Souverain. Impassible. Altier.

Et si ... . Pêché d’envie. Le pire conseiller décisionnel qui soit. Qu’importe. Sur le coup, cette trouvaille apparaît à l’enfant de Kyrenia sous les traits d’une perspective judicieuse. Ainsi que le meilleur moyen pour endiguer cette inexorable décrépitude qui l’afflige. L’attention du barman attirée, il part alors exhumer de la poche arrière de son jeans quelques dollars dûment – et légalement – glanés à la sueur de son front.

"Tu peux lui r’mettre la même chose ?", demande-t-il cordialement, en jetant une œillade à l'éphèbe installé à l’autre bout du comptoir. S'ensuit un prompt dépôt des billets froissés sur le bois usé, afin de s’acquitter du montant des deux consommations.

Une requête qui semble faire l’effet d’un coup de surin porté en plein palpitant, pour le jeune maestro du shaker. Penaud, il hoche sobrement la tête et s’en va hâtivement à l’élaboration de sa concoction. Quelques regards à la dérobée pour mieux apprécier l’avancement des opérations. Levant le nez de son smartphone suite au portage du rafraîchissement, sa frimousse angélique se pare d’incrédulité. Les explications du barman apportées, "il" oblique – enfin - la tête vers lui. Ses phalanges embrassent le verre glacé. Ses yeux scintillent à nouveau comme des sequins. Et son sourire recouvre cet irrésistible caractère solaire, qui lui sied si bien. Juste ce dont Spyros avait besoin, pour retrouver cette exquise sensation qui l’habitait tout à l’heure. Avoir l'impression que sa solide charpente est enveloppée dans de la ouate. Ou de la guipure de Venise. Godet de scotch sommairement levé dans la direction du gracieux inconnu, il ne peut résister au désir de lui réverbérer une version plus figée et dépouillée de son esquisse. Mu par un savant coup d’audace, de folie et de tête, l’adonis apatride quitte son siège pour rejoindre celui ayant pris en otage jusqu’à la plus infinitésimale fibre de son esprit. Le grain caramel de sa peau dégage un enivrant et détonnant mélange de fragrances, qui électrisent les narines de l’expérimenté manuel. Civette, jasmin, musc entrelacées à un léger soupçon de transpiration.

"Pour éviter les courbatures du lendemain : rien ne vaut l’hydratation.", déclare-t-il, le timbre velouté et suave. Un sourire imperceptiblement plus franc – mais hélas crispé et forcé – bourgeonne sur ses babines. Ses doigts gourds, quant à eux, s’emparent de l’ombrelle miniature égayant le verre de mojito, pour la caler délicatement derrière l’oreille du freluquet.

Trop direct ? Pas suffisamment subtil ? Suranné ? Galvaudé ? Aller savoir. Le malfrat rangé des voitures n’a jamais été très dégourdi, lorsqu’il s’agit d’interactions avec ses semblables. Alors vous imaginez bien que présentement … c’est voyage en terra incognita ! Cependant, la réaction du petit morceau d'homme suffit pour atténuer en partie ses craintes. Pommettes ocrées se rehaussant de petites notes rouges, "il" habille l’air d’un rire cristallin, et masque malicieusement son hilarité en posant une paume contre sa bouche charnue et son nez fripon.

"Je te crois sur parole. Assied-toi, tu ne paieras pas plus cher !", lui rétorque-t-il encore tout guilleret, d’une voix ne laissant aucun doute possible quant à son léger état d’ébriété. Joignant le geste à la parole, il ponctue son invitation en désignant le tabouret vacant à sa gauche.

Autant demander à un aveugle s’il souhaite retrouver la vue : difficile de refuser. Sans se faire prier, ni avoir besoin qu’on le lui dise deux fois, Spyros s’exécute et occupe l’assise. A la manière d’un guitariste orphelin de sa gratte. Apparemment, son attitude débonnaire, spontanée et un zeste empotée, semble avoir fait mouche. C’est vrai que l’on est bien loin de l’archétype du cavaleur compulsif, pétri de suffisance et grandement lourdingue. L’étranger en situation presque irrégulière, donne en effet plus l’impression d’un cocker pataud - qui à tout instant risquerait de trébucher à force de marcher sur ses longues oreilles pendantes - qu’autre chose. Vient le temps des futilités d’usage. Pas très originale comme façon de briser la glace, mais le fauve blessé n’a malheureusement guère mieux en magasin. Toujours est-il qu’il parvient à grappiller quelques précieuses informations. A commencer par le nom du bel enfant : Iker. Ainsi que ce à quoi il dédie ses journées : travailler au sein du salon funéraire familial. Révélation qui ne manque d’ailleurs pas de le dérouter quelque peu. Pas tant qu’il trouve cela bizarre, glauque ou flippant. Au contraire, il aurait même plutôt tendance à avoir un profond respect et une admiration, pour les âmes œuvrant dans ce corps de métier des plus louables. Simplement … l’image renvoyée par le gamin, est tellement aux antipodes de la représentation – sans doute stéréotypée - que le commun des mortels a de son sacerdoce. Ceci dit, et face à la rudesse de ce métier, décompresser de la sorte doit certainement être indispensable, afin de garder le moral au beau fixe et ne pas sombrer psychologiquement.

Dilettante, le dénommé Iker répond de façon distraite, sans jamais retourner la question à l’envoyeur. D’humeur résolument badine, il préfère de loin onduler sur son siège, au rythme des hits aux sonorités latinos battant leur plein. Tout en jouant machinalement avec l’ombrelle, coincée un peu plus tôt derrière son ouïe. Les incisives mordillant la paille. Les notes sucrées et mentholées de la boisson des tropiques, exaltant son palais et ses papilles.

"Danse avec moi !", s’exclame-t-il soudain, le ton presque euphorique, et les paumes nouées autour de son avant-bras bien découplé.

Iris écrasés sur les fines mimines l’enserrant, le bellâtre finit par renouer le contact visuel avec le jeune serviteur des défunts. Une expression circonspecte peinte sur la trogne, et le sourcil arqué sous les assauts de la stupeur. Chanter, sous la douche ou devant une poignée d’individus avec lesquels il se sent en confiance, à la rigueur passe encore ; mais danser … . S’il pouvait clôturer cette journée – incarnant jusque là à la perfection, la chanson "Bad Day" de Daniel Powter – sans se couvrir de ridicule, en ayant l’air d’un manchot avec un manche à ballai dans le fondement : cela l’arrangerait foutrement !

"Aller, viens !", insiste-t-il joyeusement, en resserrant et tirant sur sa prise, afin de bouger le monolithe à l’épiderme hâlé.

Sentant qu’il ne pourra pas y couper, Spyros laisse s’échapper un soupir nasal ténu avant de descendre de son perchoir. Les semelles faisant dès lors serpillières sur le parquet, il se laisse – non sans appréhension – entraîner par la petite pile électrique.

"Formidable ... maintenant, c’est "chronique d’une catastrophe annoncée" … !", fait remarquer le versant vertueux de sa psyché tourmentée. Ou peut-être davantage torturée que tourmentée ?

Pour une fois, difficile de lui donner tort, à l’autre là. En effet, le simulacre de dance floor à peine gagné, le groove – si tant est que l’on puisse appeler ce … cette chose ainsi – du banlieusard se révèle … comment dire …

"Raide. Rigide. Etriqué.", énumère narquoisement la voix de la raison, jamais avare en critiques fielleuses et autres piques désobligeantes.

Oui bon ça va merci, on a compris : ce ne sont pas les épithètes qui manquent. Toutefois, cette pléthore de gaucheries a au moins le mérite de raviver la jubilation de l’attrayant effronté, qui se met à rire de bon cœur. Armé d’un pas sensuel, il réduit la distance les séparant, se tourne et colle ses omoplates contre le torse musculeux de son cavalier. Ce dernier se risque alors à enrouler un bras, autour de la face antérieure de sa taille dessinée en un charmant "V". Bassins en symbiose, il se laisse guider par les ondulations imprimées par son cadet. Se calquant rigoureusement sur leur cadence. Suivant scrupuleusement les trajectoires qu’elles décrivent. Paupières closes, Iker se fend d’un sourire à décrocher la lune. La dextre endormie sur le poignet ceinturant son abdomen, il bascule la tête et jette son bras gauche en arrière, pour le passer autour du cou du couteau-suisse sur pattes. Chef légèrement incliné en direction de la jugulaire, Spyros ferme à son tour les yeux et laisse les enivrantes senteurs de sa peau aguicher son sens olfactif. Cette peau rissolée où caracole une myriade de frissons, sous les estocades d’un souffle frais.

L'accord du corps à corps grandissant, la jeunot réalise un gracieux cent quatre-vingt, pour refaire face à son partenaire. Ses mains viennent se poster sur ses trapèzes râblés, tandis que celle du petit prolo se retrouve ancrée dans le creux incandescent de ses reins. Le déhanché redouble de fluidité, de langueur et de lascivité. Dans le noir de ses pupilles dilatées … l'ermite se sent - pour la première fois depuis bien longtemps - existé. Considéré. Peut-être même beau et désiré, qui sait. Et Dieu, que ça fait du bien ! De se sentir en vie. Même si ce n’est qu’un mirage. Une illusion. Un feu de paille. Arrivé au final d’une chanson, Iker ralentit progressivement et cesse finalement de remuer. Une réaction en miroir s’opère de façon presque instantanée chez son vis-à-vis – sans doute pas mécontent que son quart d’heure de ridicule touche à sa fin.

"Je voudrais que cette soirée ne s’arrête jamais … .", lui confesse-t-il à demi-mot, en se noyant dans ses yeux pralinés, les incisives implantées dans la lippe inférieure.

Les adjurations ont migré et changé de camp. Voir la nuit s’emballer. Tel est son souhait le plus ardent. Il le veut à en crever. Qu’il se conduise en homme. Qu’il soit l’homme. Qu’il agisse. Maintenant, tout de suite. Aller, vite ! Alignement quasi parfait des planètes, alchimie de l’instant. Le bon endroit, au bon moment avec la bonne personne. Ca y est. Tout les ingrédients sont réunis, pour que les pulpeuses de l’homme qui murmure à l’oreille des voitures, s’animent en un sourire massif et flamboyant. Du même acabit que ceux décochés sans relâche par le jeune employé des pompes funèbres. A bout de hardiesse, il se penche pour éhontément partir à l’abordage de l’alléchant bonbon de guimauve lui servant de bouche. Cils tressés, les remparts et les défenses du joli môme – déjà bien fragilisés et fissurés par les effluves de l’alcool – cèdent en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Ses charnues se scindent. Comme une bénédiction muette accordée à l’homme né sous le signe du Sagittaire.

Sans tergiverser une seule seconde, il ferme ses membranes cutanées et laisse sa serpentine s’immiscer dans l’antre buccale du néophyte, pour approfondir le baiser. S’il s’était jusqu’à présent vastement laissé porter et guider, Spyros semble désormais petit à petit reprendre les rennes de la situation bien en main. A la baguette et sous son impulsion ; leurs langues joutent. Croisent le fer. Dansent en un harmonieux ballet déstructuré. Ni trop lent, ni trop leste. Langoureusement. En souplesse. Avec délicatesse. Des ruptures rythmiques et des alternances de cadences. Des secondes voraces et enflammées. Et d’autres plus paresseuses, sensuelles, voluptueuses. C’est là. C’est à ce moment là que le cyclothymique, devrait en toute logique ressentir quelque chose. Une vague de chaleur qui le submerge, des braises qui crépitent dans son bas-ventre, le cœur qui joue des castagnettes contre la cage-thoracique … . N’importe quoi. Malheureusement, une fois n’est pas coutume : rien. Encore et toujours. Sempiternellement rien. Tout demeure placide à l’intérieur. Endormi. Tari.

De son côté, Iker fait quant à lui preuve d’une fébrilité flagrante et manifeste. Shootées à l’effervescence, ses mains escaladent les reliefs du buste s’offrant à lui et font un temps étape sur deux pectoraux joliment bombés. Puis, sans crier gare, elles poursuivent leur ascension et bifurquent vers les contrées d’une nuque exsudée. Avant que les phalanges empressées, ne vagabondent dans l’obscurité d’une épaisse tignasse couleur corbeau. Les empans du mécano', quant à eux, prennent sans vergogne leurs quartiers sur les hanches du beau minot. Avec juste ce qu’il faut de fermeté. Les secondes s’étirent, les minutes se délayent. Jusqu’à en perdre haleine et que cette communion cesse – à regret. Le rideau des paupières toujours baissé, le croque-mort en devenir roule ses lèvres l’une contre l’autre. Comme s'il cherchait à se délecter jusqu’à la démesure des tanins doux-amers de ce volcanique baiser, pour en garder un souvenir impérissable. Peut-être déçu et désappointé, qu’il se soit déjà envolé. Lorsque ses opales béates s’ouvrent à nouveau, les traits de sa petite bouille s’illuminent, tel un bienheureux face à une apparition divine.

"On bouge ... ?", lui murmure-t-il dans un ton ravageur, juché sur la pointe des pieds et en ponctuant cette requête par une envoûtante morsure portée au lobe de son oreille.

Une concupiscente invitation au voyage tenant en deux petits mots. Faut-il, faut-il pas ? Qu’importe les protestes et les récriminations de sa conseillère ; voilà belle lurette qu’il a décidé. Et qu’il entérine cette décision, en répondant par l’affirmative à la proposition lui étant soumise. Pour le plus grand bonheur du demandeur, qui ligote avec entrain ses bras autour du biceps proéminent et appuie sa tempe contre le vaillant deltoïde du repris de justice.

Sortie de scène des artistes. Ellipse et travelling avant, sur cinq minutes d’un trajet sans encombre, ni fait saillant à déplorer, sur les artères enténébrées et clairsemées du Bronx.

Dans l’escalier menant à la boîte à chaussures lui faisant office d’appartement – et alors qu’il pourrait même s’enfuir – Spyros sent le doute l’envahir crescendo. L’incertitude grignote de plus en plus de terrain, et l’hésitation s’élève en voix dissonante. Il aurait probablement été plus sage d’en rester là pour ce soir. De remettre la suite à plus tard. Un futur dans lequel les deux parties auraient la pleine et entière possession de toutes leurs facultés. Certainement … hélas, caprice et discernement font rarement bon ménage. Titubant et ayant de plus en plus de mal à tenir l’équilibre sur ses jambes, Iker se cramponne à la ceinture abdominale du tricard, comme si sa vie en dépendait. Ses gloussements sporadiques – et de prime abord injustifiés – ne tendent pas vraiment à rassurer le chapardeur d’antan. Sont-ils dus à de la nervosité ? Ou aux vertus désinhibantes – et abêtissantes – de l’alcool ? Pas facile à dire. Les latitudes du quatrième étage atteintes, le propriétaire des lieux déverrouille la porte – non sans mal, puisque devant soutenir son invité, il lui faut s’y reprendre à deux fois – donnant sur le décor du second acte de la soirée. Son humble demeure.

"Vas-y, installe-toi et met-toi à l’aise.", l’enjoint-il aimablement, en lui désignant d’un petit coup de menton le canapé du micro-salon.

Lui tournant momentanément le dos, afin de refermer à double tour la porte derrière lui. Un réflexe découlant des joies de vivre dans un quartier qui craint.

"Est-ce que tu veux … .", ajoute-t-il en se retournant et dézippant son perfecto d’un geste sec.

Devant le spectacle qui s’offre à lui, le bricolo aguerri s’interrompt abruptement, tel un cheval refusant le franchissement d’un obstacle. Il est là. Veste échouée à ses pieds déchaussés, assoupi et à moitié affalée sur le sofa. Tel un siroi alangui sur la lagune.

"O … kay … .", lâche-t-il d’une voix traînante, passablement désarçonné, et les sourcils transformés en accents circonflexes.

Visiblement, pour ce qui est du "met-toi à l’aise" : le message est bien passé ! Un peu trop, d’ailleurs. Avec le pas feutré d’un père ne voulant pas réveiller son enfant, Spyros s’approche doucement. Accroupi, il fait alors alunir sa paume sur le revers ocré de sa main, et penche la tête pour tenter de percevoir ses yeux camouflés par quelques mèches de cheveux éparses.

"Iker ?", dit-il sotto-voce, les paupières légèrement plissées, et une pointe d’inquiétude tapie au fond de la voix.

Un stimuli tactile et sonore, auquel le gamin répond par un rocailleux
"Hmm.", en gesticulant afin de trouver une position plus confortable. Dieu soit loué, pas de coma éthylique en vue ! Rassuré, un furtif sourire – ressemblant à s’y méprendre à celui qu’il esquissa plus tôt en le regardant danser - éclot sur les lèvres du chypriote, tandis qu’il s’affaire à délicatement dégager les cheveux naufragés sur ses yeux clos.

Que lui inspire cet inattendu revirement de situation ? Qui sait … . De la frustration ? Un peu, probablement. Du soulagement ? Pour sûr et sans nul doute. Lentement, il enroule une aile de l’angelot blotti dans les bras de Morphée autour de son cou, et place sa main entre ses omoplates. Sa petite tête nichée contre le creux de son épaule, Spyros passe alors son avant-bras derrière ses genoux et renoue avec la verticalité. Fort de ce porté à la prince charmant, il met le cap vers la chambre située dans la pièce adjacente. Les draps laborieusement tirés, il allonge affectueusement l’endormi sur le matelas. Ce matelas gardant en mémoire le passage de maints Aphrodites affriolantes et Apollons fringants, n’ayant su trouver le moyen de s’y installer de façon pérenne. Ou n’en ayant eu le cœur et l’envie.

"Oui, il est beau … mais pas pour toi.", lui siffle sa conscience, sans chercher à l’enfoncer – pour une fois.

Constat aigre-doux auquel l’homme ne peut que se rallier. Jamais l’on ne verra un elfe s’acoquiner d’un troll. Reliquats de salive âprement avalés, il rabat les draps – fleurant bon l’assouplissant à base d’ylang-ylang de synthèse – et borde consciencieusement le thanatologue. Un baiser. Tendrement déposé sur son front brûlant. Le dernier. Avant de prendre congé. Sur le pas de la porte, il se retourne pour regarder une ultime fois cet être lumineux qui sera parvenu à enchanter sa nuit. Il est là. Calme, paisible, serein. Son corps fluet noyé sous toutes ces vagues de plis. Tête basse, l’artisan s’en va en ne laissant la porte que légèrement entretaillée.

Délesté de son blouson qu’il abandonne négligemment sur le pouf marocain jouxtant la table basse, le trentenaire ôte son informe sweat à capuche qui ne tarde pas à rejoindre la veste en cuir. Pieds libérés du joug de ses baskets, il laisse son mètre quatre-vingt six tomber sans retenue sur le convertible, en poussant un soupir à enrhumer les anges. Les ressorts du clic-clac accueillent ses soixante dix-sept kilos dans un grincement. Mains jointes et s’improvisant oreiller de fortune derrière son crâne, Spyros fixe le plafond à la peinture blanche défraîchie. L’œil fauve à nouveau vide. Hagard. Vitreux.

"Cela vaut mieux ainsi … .", se persuade-t-il silencieusement, entre un battement de cils et un reniflement peu ragoutant.

La fatigue originelle renaît de ses cendres. Incapable de lutter davantage, ses paupières finissent par ployer et s’affaisser. Le début du voyage vers les landes d’Hypnos. Si toutefois il y est le bienvenu … .
code by bat'phanie
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(oui pour l'occasion j'ai sorti mon Spyros à moi  2352406129)

Woooooooooow mais que dire !!!! Cette fiche giga remplie déjà regorge de précieuses informations et d'une très belle plume !!! Je suis épaté et sous le charme complet 3768101868 3768101868 3768101868 C'est sensible, marrant, imagé, biographique, non, j'suis KO et j'en veux davantage !

J'adore le pseudo, également, et puis l'ensemble de tout ce que j'ai eu la chance de lire. J'ai bien trop hâte de voir ce personnage en jeu :scoeur: :scoeur: Je suis persuadé qu'on pourra se trouver quelques chouettes liens, en tout cas j'ai HÂTE, une fois encore  shy

Bienvenue sur WOH, j'espère que tu te plairas parmi nous même si j'en suis déjà sûr (on fera tout pour, en tout cas  778792594), trop content que tu aies passé le cap pour nous rejoindre dans tous les cas :lovelyy: :lovelyy:

Je file te réserver l'avatar pour une durée de sept jours, même si m'est avis que tu auras fini bien avant la réservation 986011413 Belle rédaction à toi, n'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit :twoh:
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@Ares Selinofoto : Oh, un authentique Spyros apparaît.
Que voulez-vous faire ?
==>> Lancer une pokéball.


Mais? Nom d'un zèbre sans rayures, c'te gentillesse désarmante et meurtrière. gk8p8b
Je? Phew, j'étais absolument pas prêt et en perds les mots. **
Ohlalala, que dire ? Merci? Cela me paraît bien insuffisant au regard de toutes ces jolies choses. Mais c'est tout ce qu'il y a de plus honnête et sincère. 859726454

Cela me fait super plaisir que tu aies apprécié ce que tu as découvert.
Et je serais on ne peut plus ravi et partant pour un lien avec l'un (ou plusieurs) de tes dudes. ***

Un grand merci pour ce bel et chaleureux accueil. Ainsi que pour la réservation. lovee
Hahaha, oui j'espère que j'arriverais à conclure dans les temps.
Va falloir que j'arrête de m'éparpiller et de vouloir être sur tout les fronts,
en faisant des allers-retours entre la fiche/bio et le zoom/focus du second post. 547617587
En tout cas j'me fais pas trop de bille, je doute que quelqu'un puisse avoir des vues sur ce FC. vg47j8
& merci également pour votre disponibilité, à toi et l'équipe administrative. gw34mt
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:bright: :bright: :bright: :bright: EXCUSE-ME ?
C'est quoi cette fiche ? C'est quoi cette plume ? C'est quoi ce talent ? :rainboww: :rainboww: :rainboww: mais quelle beauté, dans les moindres détails, vraiment. C'est un plaisir de t'accueillir parmi nous, pour le coup. Je manquerai pas de venir te harceler pour un lien (ou plusieurs) parce que damn', j'm'en voudrai d'passer à côté d'un personnage comme le tien 1023187298 1117208202 1117208202 :glitter: BIENVENUE. 7rjdst 3768101868
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@Lieb Martens : Daaah, mais kécecé que cette dinguerie de forum, avec ces accueils
de toute biôté là (J'veux dire, de toute beauté, à tout les points de vue). 7rjdst
C'est pour ma part un plaisir de constater que ce p'tit grumpy te fais bonne impression, tant sur le fond que sur la forme. 859726454
& j'dis yaaaas pour un doux harcèlement avec à la clef un (ou plusieurs) lien(s) avec tes baby boyz. lovee
Merki beaucu pour ce p'tit message like karat gold.  :twoh:
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Jairo Kleeman
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Pseudo IRL : simple.things.
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Âge IRL : 30-40.
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Crédits : ooolympia.
Statut actuel : présente.
Contact via MP : ofc.
Triggers : à priori pas de triggers particuliers, à en discuter au préalable si vous pensez que ça peut être touchy.
Warnings : drogue, coma, overdose, langage vulgaire.
Âge : le glas de la trentaine a sonné, les meilleures années exploitées déraisonnablement.
Statut civil : célibataire, l'temps passé à gâcher les relations.
Orientation sexuelle : y'a qu'les gars qui affolent ton myocarde.
Métier(s)/Étude(s) : ancien candidat de télé-réalité sur le retour, désormais persona non grata du showbiz. tu revends d'la came en désespoir de cause, et parce que t'y as vu une occasion de faire de l'oseille facilement sans changer tes habitudes de vie.
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Jairo Kleeman
oulala y'a de la lecture, j'aime ça. j'avais déjà commencé hier, j'avoue 547617587
j'aime énormément ta façon d'écrire, j'ai l'impression de lire un bouquin  yaay: j'adore apprendre des choses sur les persos, ma curiosité est satisfaite  2292502434
et l'avatar je m'disais bien que j'avais déjà vu ce type quelque part  986011413
le pseudo est au top aussi, bref. hâte de voir le gus évoluer en jeu et interagir avec toi !
BIENVENUE :5781:

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Après moi je veux Qu'on soit malheureux.
Après moi, le déluge.
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@Jairo Kleeman : Hahaha, ouais j'avoue, j'ai bien pris mes aises et me suis pas mal étalé.
(Sorry, not sorry). Ah, t'as donc pris de l'avance ; yo' smart cookie. 02K9D
Oh c'est super gentil ça, merci  beaucoup. J'avais justement peur que cela ne soit pas assez fluide,
thanks god tu me rassures.
Eh bien dans ce cas, c'est plaisir d'offrir. Et comme j'suis d'humeur généreuse, je vais t'offrir du rab' afin que tu sois pleinement satisfait et repu. 342859762
Oui, ce cher Yoav (surtout connu pour son rôle dans "Snails in the rain", ou "Lettres d'amour d'un inconnu", en français dans le texte.) : un daddy comme on les aime. sve1v4  
Quand tu veux, où tu veux. Je ne peux dire non, ni résister à Diego (et à Jairo) 02K9D
Merci tout plein pour ton p'tit mot, amigo. :twoh:
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bienvenue par ici (Spyros) - Borrow your time 1614175473
déjà, le prénom est incroyable ! il ne peut qu'annoncer ce qui se cache derrière ta belle plume. je rejoins l'avis de jairo, c'est fluide, c'est très agréable 2369551186
j'ai beaucoup aimé découvrir spyros à travers tes lignes, passant de la violence à ce désir à la fois puissant et timide ! je vais pas te mentir, spyros est clairement le genre d'homme dont calice tombe amoureux (et la différence d'âge est un gros plus) du coup je viendrais t'embêter pour un lien et voir ce qu'on peut imaginer 2738398480
je te souhaite une bonne continuation pour ta fiche, au plaisir de te croiser en jeu :hart:
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oh my lord 7rjdst
ce perso 7rjdst 7rjdst
cette plume 7rjdst 7rjdst 7rjdst
c'est pas humain de nous pondre une fiche pareille whut
il est fascinant ton Spyros cryy
bienvenue par ici lovee
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