Accueil
Rechercher
Membres
S'enregistrer
Connexion
FAQ((OOTB)) c’est presque une insulte, qu’il te balance le gorille. l’orgueil piqué, t'es à un cheveu de lui rétorquer que t’es un putain d’acteur, et que mentir c’est ton fucking métier. que les mythos t’en as même fait ton quotidien, au placard suffisamment d’années sans t’faire repérer pour qu’on puisse te qualifier de menteur décent. et c’est bizarre un peu, d’être vexé de n’pas recevoir ce qualificatif qui constitue généralement un défaut. pourtant lui comprend, que ça peut aussi s’révéler une qualité. j’mens bien mieux quand on m’menace pas de m’égorger. tu t’justifies, comme si t’en avais réellement besoin, alors que tu devrais bien te branler de son opinion. et puis c’est à son tour de s’offusquer, quand tu l’accuses d’être l’homme de main de kleeman senior. carrément ouais. t’as l’air d’être le mec qu’on paie grassement pour faire le sale boulot. genre j’allonge cinq mille et tu butes quelqu’un. il le ferait ? en fait tu n’comprends pas pourquoi faire ça pour autre chose que du fric. il en tire forcément un avantage le colosse, un truc concret. t’imagines qu’il fait pas ça pour la beauté du geste. quoique, c’est peut-être juste un chien fou laissé en liberté. mais pas si fou qu’ça pourtant, qui peut se retenir de ronger un os par intérêt. c’est qu’il doit réfléchir à quelque chose de plus gros. parce qu’il bosse avec ton père plutôt que pour ton père. et t’aurais préféré la deuxième option, c’qui signifierait qu’une poignée de billets suffirait à le calmer. et des billets, c’connard en détient à la pelle. mais si godzilla ne bosse pas pour ton père, c’est que les avantages sont mutuels. qu’il n’y a pas de hiérarchie, pas d’autorité, pas de compensation financière directement versée à ce trou du cul. alors quoi ? t’en sais foutrement rien, et ça s’voit comme un nez au milieu d’la figure. comme tes mensonges, comme ton malaise. et si tes mythos l’ont fortement agacé, ton angoisse et tes questionnements suscitent un amusement certain. ton nom soi-disant jamais évoqué par le padre, tu t’demandes s’il te fait marcher. parce qu’il savait, visiblement, que t’étais son rejeton. mais tu n’vois pas bien son intérêt de chercher à te blesser, c’pas comme s’il te connaissait. alors tu t’dis qu’il a peut-être juste fait le rapprochement comme un grand, en prenant connaissance de ton identité. qu’il a déjà vu ta gueule dans les parages, peut-être. et cet aveu, signifie surtout que ton père n’a finalement jamais demandé à c’que tu sois épargné. ça suinte un peu, là où pourtant la plaie est déjà ancienne et rapiécée. j’comprends mieux du coup, pourquoi t’as cru que m’buter mettrait votre collaboration en péril. et ça t’fait ricaner jaune un peu, jairo. la vérité, c’est qu’il le remercierait probablement. qu’il s’en voudrait même peut-être, de ne pas y avoir pensé avant. il n’aurait plus à se soucier d’apercevoir ta gueule dans son journal du matin, lié à un nouveau scandale. pourrait envisager son avenir politique sans s’encombrer de ce putain d’boulet qu’il s’était lui-même enchaîné. tu t’es toujours demandé combien d’fois il avait regretté le père kleeman, d’avoir signé ces papiers d’adoption. quoiqu’il manquerait d’un boy pour s’occuper d’sa femme en perdition, de son foutu clebs décédé, et de toutes les conneries secondaires que tu gères sans la moindre reconnaissance. la famille ça sert qu'à décevoir. ça sort, comme une sorte de murmure que tu prononces plus pour toi que pour lui. t'manière t'es pas l'genre à en avoir toi. dans les films, les tueurs à gage ont rarement une famille. vaut mieux n'avoir rien à perdre quand on s'engage sur cette voie. ou alors ça s'trouve, c'est parce que toute sa tribu s'est faite dézinguer, qu'il est devenu comme ça. sauf que jairo, il t'a déjà dit qu'il bossait pour personne ...
@Vadim Kuznetzov
1, 2no pain no gain
 |  |
Piètre vision de la famille. Vadim l'observe un instant, considérant le gamin face à lui. Doué pour repérer les âmes qui se perdent, pour les ramener à lui, dans le troupeau qu'il se forge, vagabond des errants. Détrompe toi, j'en ai une, et une nombreuse. voix neutre, pensif. T'es perdu gamin. T'erres sans rien. C'est quoi ton but dans la vie si rien ne t'animes ? yeux qui se plissent, il s'interroge, se questionne sur ce qui peut bien intéresser Jairo, mise à part faire du sport dans un hôtel, lieu qui n'est même pas le sien, la preuve que même un chez lui n'est pas envisagé, qu'il n'a pas un rond pour vivre seul.Si tu sais pas quoi faire de ta vie et que tu t'emmerdes, j'ai toujours besoin de bras pour bosser. proposition jeté à la volée. Il se demande s'il aurait assez de cran pour osé, pour se laisser glisser vers une pente bien plus dangereuse que sa petite vie minable actuelle. Vadim tire les fils de la manipulation, persuadé qu'il recroisera ce gosse ou qu'il finira par venir jusqu'à lui, ce n'est qu'une question de temps. Qu'une question de timing, qui pourrait jouer à son avantage.
| |
((OOTB)) étrange jairo, t’aurais pas imaginé c’gars avec une famille, et encore moins qu’il partage ce genre d’informations avec toi. comme si c’était un truc dont il est fier, c’qui fait naître une pointe d’envie dans la poitrine. alors tu t’demandes comment c’est possible de buter des gens et rentrer tranquillement à la maison juste après pour embrasser le front d’ses mioches. parce que c’est ça, que tu visualises quand il te dit “famille nombreuse.” une femme, et quatre gamins insupportables. des caprices, des cris, un truc bruyant et désordonné qui tranche avec son quotidien. mon but ? gagner du fric. et qu’on s’branle sur ma photo. puis trouver quelqu’un qui restera, qui t’tolèrera malgré tes défauts à la con sans te juger. que t’auras pas envie d’éloigner, jamais. et qui s’accrochera si tu l’fais. le genre de truc qu’on n’formule pas à voix haute, parce que c’est ridiculement kitsch. y’a que carmin que ça pourrait séduire, il frapperait ton crâne de la paume de sa main comme on félicite un clébard en t’promettant de trouver l’homme de ta vie. l’enfer. et ces objectifs que tu lui donnent sont ceux qui t’ont animé pendant dix ans et auxquels tu te raccroches parce que t’as jamais connu qu’ça. une volonté indéfectible d’accéder à la célébrité et de t’offrir un tas d’trucs inutiles comme si ça allait pouvoir combler les carences affectives. ça n’a jamais fonctionné pourtant, seulement t’as aucune idée de par quoi les remplacer. pour une fois ce con a raison, un but dans la vie permet de ne pas sombrer trop loin trop vite. alors va falloir que tu t’penches sérieusement sur la question. pour l’instant, ta vie se résume à picoler, fumer d’la beuh et chialer devant les chiffres affichés sur ton compte bancaire. pitoyable. et quand sa proposition sort de nulle part, t’as les orbes qui scrutent sa gueule attentivement pour voir s’il déconne, s’il se fout encore d’ta tronche de mytho. mais y’a pas de sourire sur sa face -d’ailleurs en est-il seulement capable ?-. j’pas envie d’crever. parce que t’es certain qu’accepter de pactiser avec ce diable, c’est prendre un risque inconsidéré. d’finir la tête éclatée sur le trottoir ou en cellule. ça t’ferait une belle publicité. mais bosser pour c’type séduit cette partie de toi, ce chaos qui s’alimente d’envie et de rancune. celle qui se dit que ça pourrait être un bon moyen de s’faire du fric rapidement, et d’emmerder le padre par la même occasion. causer au colosse sous sa gueule, ça lui f’rait bien les pieds. et puis jairo, tu t’dis que par ce biais, t’auras peut-être une chance de comprendre les implications de son association avec ce foutu meurtrier. que tu s’rais plus l’idiot du village écarté des affaires familiales, mais l’enfoiré qui tient une bombe entre ses mains. sauf que t’es pas certain de pouvoir naviguer suffisamment habilement dans c’monde qui appartient aux polars, et encore moins que quelqu’un finirait par cracher le genre d’infos que tu rêves de posséder. ta dernière tentative pour fouiner s’était soldée par une menace de mort et des paluches prêtes à t’étrangler. pas forcément une bonne idée d’aspirer à recommencer, uniquement par désir de destruction du père négligeant. rien ne t’empêche cependant de commencer pour l’pognon, d’voir après pour le reste. non ?j’fais comment pour t’joindre si j’change d’avis ? tu d’mandes juste au cas où.
@Vadim Kuznetzov
Proposition qu'il formule, avec l'aplomb d'un homme qui connaît déjà la réponse. il refusera, peut être un temps, mais Vadim sait que l'idée se fera une place dans sa tête, s'inscrira et le fera réfléchir. Si ce gosse a un cerveau. pas sûre. Vadim est un brin optimiste. Peu importe. T'as pas besoin de moi pour crever gamin. Il s'attire seul des ennuis. Si il s'est attiré des problèmes avec lui, il le fera avec d'autre. Vadim n'a aucun doute sur sa capacité à s'attirer des emmerdes. Des ennuis colossaux. Toutefois, l'idée ne semble pas avoir mis beaucoup de temps à se faire une place, à germer, s'exprimer. Vadim prend le téléphone entre les mains du gosse, pas pour l'éclater cette fois, ni pour fouiller ses photos pornographiques. Un numéro qu'il tape, qu'il entre dans son répertoire, il rend son téléphone au gosse, sortant une clope de son paquet. besoin de fumer. Si tu changes d'avis contacte moi. Et sinon, tâche d'éviter de te mettre dans la merde. ça me ferais chier que quelqu'un d'autre que moi finisse par te tuer. le monopole de la souffrance ? presque. Un léger rire s'échappe de ses lèvres, c'est qu'il serait presque drôle. presque. humeur changeante, selon le temps du moment. Il allume sa cigarette et tire dessus, tournant finalement les talons pour sortir de cet hôtel, son entrevue avec ce gosse a assez duré. Il se demande s'il va avoir le cran de le recontacter, il n' a pas l'air d'avoir beaucoup de courage. Mais il a du désespoir, et ça c'est pas négligeable. vadim s'en sert, et en fait quelque chose à sa manière. il manipule et façonne à sa guise pour mener sur la voie qui lui va. Marionnettiste pour ces gosses égarés qu'il rencontre, c'est pas leur faute, seulement celle de leurs parents. Ils ont du oublié comment on élevait des gosses entre temps, comment on les aimait aussi. Vadim n' a jamais manqué de cet amour paternel ,il a été élevé et a grandit en sachant qu'un jour il deviendrait la fierté de son père, ce n'est pas donné à tout le monde.
| |
((OOTB)) te faire chier, c'est déjà l'cas. tu passes des journées entières à crever d'ennui, mais ça ne t'est jamais arrivé quand t'étais célèbre et adulé. du moins, le temps qui s'écoule n'avait pas la même saveur. t'emmerder était un luxe apprécié, que tu passais entouré de dizaines de glandeurs prêts à t'lécher le cul à tout instant de la journée. pas désagréable. et tu t'étais accoutumé assez facilement à cette vie d'artifices qui sonnait faux, plutôt qu'à ce quotidien vide qui crie le vrai. pourtant même si tu prétends à qui veut bien l'entendre que tu buterais volontiers pour effacer ce foutu article dans cosmo, tu n’sais pas ce que tu ferais si on te tendait une foutue baguette magique avec ce pouvoir immense. alors tu te contentes de répondre à son haussement d’épaule par un autre haussement d’épaule comme le reflet d’un miroir. pas l’envie de formuler à voix haute que ce con a raison, tu préfères rejeter sa proposition foireuse, poursuivre le combat de coq où t’as jamais été qu’un poussin à peine éclos d’sa coquille. t’esquisses un mouvement de recul quand sa paluche se referme de nouveau sur ton téléphone, laisses docilement le support t’échapper d’entre les doigts. et les raisons de son offre d’embauche t’apparaissent obscures à mesure qu’il entre ses coordonnées dans le cellulaire. t’as pas l’impression d’avoir donné l’image d’un gars susceptible de se salir les mains sans vaciller, et d’survivre dans son environnement rempli de malades surentraînés prêts à égorger. est-ce que c’est la crise chez les malfrats ? du mal à trouver d’la main d’œuvre, d’la chair à canon ? peut-être. carcasse qui rit -il en est capable, finalement-, laisse échapper un son qui dénote et glace le sang. ça y est tu m’kiffes déjà. c’mignon. le sourire flotte, sarcastique, sur tes lèvres moqueuses. et c’est un putain de soulagement de voir l’homme s’éloigner, clope au bec. cette certitude que c’est pas aujourd’hui que tu crèveras, te fait réaliser que malgré le marécage dans lequel tu te débats, tu nageras au delà de l’épuisement pour n’pas laisser le liquide remplir les poumons. l’écran du téléphone fixé par tes prunelles en pleine réflexion, tes doigts s'occupent à nommer le contact “colosse flippant.”
@Vadim Kuznetzov