escape

Jeu 14 Sep 2023 - 20:48

tw : langage vulgaire, prostitution, sexe.

((OOTB)) le spectacle est hilarant, la face de l’inconnu qui vire au pourpre. comme une cocotte minute prête à exploser, il n’a pas eu l’air d’apprécier ton petit coup de pschit corrosif. son corps subitement contre le tien pour t’empêcher d’esquiver sa future attaque, il peut remercier le chauffeur de son freinage à la fast and furious, sans quoi t’aurais usé d’un stratagème bien plus agaçant pour l’enfumer. plus délectable encore, le type ruine le cuir du tacot avec son produit, ta bouche qui s’ouvre dans un grand “o” de surprise. tu t’mets à ricaner comme un vrai salopard, la main qui glisse sur la portière pour attraper l’ouverture. putain, c’mec est vraiment un raté. et qu’est-ce que ça fait du bien, de mater quelqu’un se débattre au moins autant qu’toi dans la glue. se coller les mains partout, tenter d’attraper l’bord sans réussir à se hisser suffisamment pour s’en extraire. faut dire que tu l’as un peu aidé, attrapé les chevilles pour qu’il reste là avec toi. non non, il s’échappera pas aussi facilement. hors de question de te retrouver tout seul à galérer. tu l’mates tenter une négociation avec le chauffeur de taxi avant de s’écraser, raquer les dommages, lâcher l’équivalent d’une couille. aïe ça pique, surtout pour quelqu’un comme lui. pourtant t’as du mal à éprouver la moindre empathie, parce que l’amusement l’emporte. parce que t’as passé une matinée de merde et que tu n’le connais pas plus que ça. surtout, parce qu’il t’a mal parlé et qu’il mérite amplement cette sanction. “ça s’appelle le karma. t’sais le truc qui t’reviens dans la gueule quand t’es un connard avec les gens.” et tu sais de quoi tu parles jairo, t’en as eu des centaines des retours comme celui-là. “du coup tu d’vrais essayer d’être gentil pour changer non ?” tu suggères, avec le sous-entendu très clair que tu devrais faire partie de l’expérience. parce que t’es beaucoup trop loin de chez toi maintenant, pas d’argent pour un taxi en sens inverse, et la flemme de prendre les transports en commun. t’es à peu près certain que l’odeur va te faire gerber. “j’ai pas bouffé depuis c’matin et j’ai la gueule de bois. s’tu me laisses pas squatter j’vais frapper à ta porte toute la journée et chanter dans l’couloir tellement fort que tous tes voisins te détesteront.” et jairo, tu dessines sur ton visage le sourire le plus angélique qui fait partie de ton registre, faux air d’innocent placardé. le pire, c’est que tu serais réellement capable d’appliquer ce programme juste pour l’emmerder, et pour le principe de l’emporter avec ton caprice. appareil photo d’nouveau braqué dans les airs pour immortaliser sa face. c’est que t’y prendrais presque goût, t’aurais pas quelques talents utiles de paparazzi pour une reconversion ?

@jude sloane

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Lun 9 Oct 2023 - 10:53

tw : langage cru, familier, mention d'harcèlement et de prostitution.

@Jairo Kleeman

Certainement, que les choses auraient été plus simples à vivre aujourd'hui, si tu ne t'étais pas levé aux aurores. Si tu avais refusé ce foutu job. Debout, les nerfs usés, cette fatigue persistante collée aux traits de ton joli minois, tu capitules, usé ou tout bonnement désabusé. Tu jettes un regard hagard à ce type qui semble avoir un culot énorme, sans doute moins que sa teub. Tu exploses de rire face à cette réflexion, ce qui efface en quelques secondes cette colère mesquine. Tu te fous littéralement de sa gueule, en secret et ça te fais un bien immense après ce qu'il t'a fais vivre dans ce taxi. Enfin dans ton quartier, tu te sens un peu plus serein même si le Bronx n'est pas le meilleur des lieux d'habitation, tu te sens chez toi, à l'abris de tout. "Je ne suis pas le seul connard sur ce trottoir." Dis-tu pour répondre à sa réplique sanglante tout en traversant le Hall d'entrée pour te diriger vers ta porte. Vivre au rez-de-chaussée à des avantages comme des inconvénients. Evidemment, tu n'es pas le gardien de l'immeuble mais tu aimerais pouvoir lui dire deux mots, lorsque tu vois comment les parties communes sont entretenues. Tu n'as pas les moyens de vivre dans le luxe même si tu tiens à donner une seconde vie à cet appartement que tu tiens avec rigueur et propreté. Tu glisses tes clés dans la serrure en ajoutant toujours avec délicatesse. "Entre et par pitié, ferme ta gueule." Tu invites rarement des personnes chez toi, encore moins des inconnus, c'est une première. Et sans doute la dernière. Tu observes son sourire arrogant et tu rêverais de lui coller une beigne dont-il se souviendrait mais finir menotté ou sur instagram, tu préfères éviter. Tu déposes toutes tes affaires dans un coin, en balançant tes clés sur le buffet de l'entrée. C'est petit chez-toi mais suffisant pour que ce débile reste dans un coin sans bouger et surtout en silence. Tu ne cesses de prier pour qu'il se taise. "J'ai pas très envie de te voir crever de faim sur mon palier. Y'a de quoi bouffer dans le frigo. Evite de salir et de fouiller comme un merdeux." Tu n'as pas confiance en lui mais tu te dois au plus vite te débarrasser de cette odeur de détergent sur toi. Tu pues à des kilomètres à la ronde d'ailleurs tu le vois froncer des sourcils. A croire que ton odeur corporelle et répugnante. "Ah oui, dernière chose, arrête de me prendre en photo. Je déteste ça." Tu sais pertinemment qu'il n'en a que faire de tes menaces. Tu décides de l'abandonner dans ta cuisine pour aller prendre une douche et faire disparaître cette odeur pestilentielle. Tu n'es pas très rassurer de laisser cet idiot seul pendant quelques minutes mais après tout, tu n'as rien à voler. Toi, le pauvre type avec son balais à la main.

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Dim 15 Oct 2023 - 21:19

tw : langage vulgaire, prostitution, sexe.

((OOTD)) le type se marre, c’qui est pas vraiment normal étant donné que t’as rien dit de particulièrement drôle. et surtout, que la situation dans laquelle il se trouve n’a rien de comique. peut-être les nerfs. peu importe, t’es trop obnubilé à l’idée de contenter ton caprice pour te focaliser sur cette réaction inappropriée. son pas emboité, tu l’colles comme un parasite bien décidé à aller au bout de ton idée. malgré l’échange qui a mal commencé, malgré son opinion d’toi dégradée. t’avais presque oublié la saveur d’pousser quelqu’un dans ses retranchements, et c’est foutrement bon. la satisfaction à son comble quand l’invitation est formulée, les babines s’étirent un peu trop grand. tu pénètres à l’intérieur sans t’faire prier, écoutes distraitement les instructions. “t’es vraiment un tueur d’ambiance mec.” parce qu’il a cru que t’allais t’faire à bouffer tout seul ? c’est mignon. t’es un invité jairo, et les invités on les sert. vraiment, c’mec n’a aucun savoir vivre. pourtant il a l’air de t’avoir cerné assez facilement sur d’autres aspects, quand il te conseille de ne pas salir ou fouiller. précisément c’que t’envisages en premier, toujours avide de découvrir les secrets révélés par une déco, un rangement, une putain de pépite planquée au fond d’un tiroir qu’on a délaissé par mégarde. étudier l’environnement d’une personne c’est aussi instructif que déchiffrer les articles dans son panier d’courses. ça dévoile beaucoup d’informations de manière silencieuse. comme cette odeur de vanille qui agresse les narines, le mobilier luisant, la place dédiée à chaque objet. le moindre centimètre carré de son appartement en ordre, rien qui dépasse, rien qui déborde. à l’opposé de ta façon d’occuper un endroit, pour signaler que t’es là. des affaires partout, d’la vaisselle entassée dans l’évier, un chaos imposant qu’on ne peut pas ignorer. control freak, ça vous fait un point un commun, pas manifesté d’la même façon. jusque dans les placards de sa chambre que t’investis sans aucune gêne une fois que sa silhouette a déserté, battants ouverts pour constater l’ampleur de l’obsession. wow, carrément. vêtements triés par couleurs, et des couleurs y’en a. tu lâches un ricanement, déplaces volontairement deux cintres et trois t-shirts pour les mêler à des piles qui ne correspondent pas. tu flânes quelques instants, les doigts qui caressent la porte de la salle de bains. est-ce que c’est une invitation déguisée ? ce s’rait pas le premier gars qui n’rechignerait pas à s’faire sauter après avoir juré ne pas pouvoir te blairer. paraît que la frontière est mince entre l’aversion et l’obsession, entre le mépris et l’envie. tu renonces finalement, retournes fureter dans la cuisine. peut-être que tu pourrais essayer, après tout t’as vraiment la dalle et ce con prend tout son temps. à croire qu’il s’est fait couler un bain moussant en espérant que t’auras déguerpi à son retour. manque de bol, tu ne comptes pas libérer ta proie aussi rapidement. tu déposes l’appareil photo sur un meuble, retires tes godasses larguées au pied d’un fauteuil et ton pull sur le radiateur. tu verses de l’eau dans une casserole posée sur le feu au maximum, couvercle pour accélérer l’ébullition. puis t’ouvres le frigo pour sortir un œuf que t’exploses dans une poêle sans verser d’huile au préalable, coquille qui s’incruste dans le blanc gluant. “merde.” tu tentes de repêcher les morceaux à coups de cuillère, répands de la matière tout autour sur la plaque de cuisson. combat ardu pendant lequel l’eau dans son contenant de métal déborde, gicle bouillante et agresse la peau. bordel, c’est vraiment dangereux de s’nourrir !

@jude sloane

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Mar 17 Oct 2023 - 16:04

tw : langage cru, familier, mention d'harcèlement et de prostitution.

Enfin. Ce calme, cette plénitude autour de toi. Ce silence si bienfaiteur et cette douche salvatrice qui dénoue tes courbatures et efface cette mauvaise odeur de détergent sur ta peau. Tu aurais aimé pouvoir profiter des vapeurs d'eau chaude, de savourer l'odeur de ton gel douche vanillé mais l'intrus court toujours chez-toi. Cet intrus digne d'une punaise de lit, inusable. Ton bonheur est de courte durée que tu préfères couper rapidement cette douche hâtive pour enfiler des vêtements propres et te précipiter dans le salon, au cours cet insecte nuisible. Tu n'as aucune idée de comment tu pourrais te débarrasser de lui à part peut-être composer le numéro des flics. Très mauvaise façon, cela risque de se retourner contre toi. Peut-être qu'il finira par s'ennuyer et filer en douce. Un rêve qu'il te faudra sans doute pousser car à en juger par le comportement de celui-ci, tu risques d'y passer la nuit, voire le surlendemain. Que faire, garder son calme, faire comme-ci tout allait bien dans le meilleur des mondes. Ou, l'étrangler et finir ses jours en prison à bouffer des oranges. Tu préfères éviter de passer ta vie derrière des barreaux avec un mec tatoué qui court après ton arrière-train. La raison l'emporte donc sur les idées saugrenues avant qu'un bruit étrange ne te sorte de tes réflexions. Evidemment, tu te précipites vers le salon, les cheveux encore dégoulinants où tu aperçois les ravages de ce stupide cafard. Une cascade d'émotion t'envahissent quand tu constates les dégâts dans ta cuisine. "Putain de bordel, de mer...." Tu n'arrives pas à finir ta phrase, cette colère qui semble s'emparer de toi, une nouvelle fois de plus. Tu regardes le moustiques sautiller face à toi, le visage crispé, tout en tenant son bras d'une main. La scène qui se joue devant tes yeux te perturbes car tu ne comprends pas très-bien ce qui s'est passé. L'eau continue de bouillir dans cette casserole bien trop petite pour contenir toute cette eau. Tu éteins aussitôt le feu en lui ordonnant de dégager d'ici. Tu n'es pas tendre avec les mots, ceci commence à être habituel avec cet-être nuisible. Peut-être qu'il faut investir davantage en tapette à mouche ? Difficile d'être aussi cruel quand tu constates la rougeur énorme sur son bras. Un abrutis qui ne sait pas cuisiner et qui a faillis finir brûler au troisième degrés. Cette phrase résonne dans ta tête pendant plusieurs secondes avant que tu lui témoignes un peu plus d'intérêt. "Mais quel abrutis." Tu le pousses sans ménagement vers la salle de bain en lui donnant cette fameuse crème salvatrice pour les brûlures. "Je suis pas ton infirmière, alors démerde-toi avec ça." Tu le laisses une fois de plus seule avec Madame Biafine pour te diriger vers la cuisine afin de cuire un truc rapide et nettoyer les dégâts. Tu n'as pas encore inspecter les autres pièces de ton appartement et tu n'as vraiment pas le moral à ça. Tu as conscience que le cafard en question a foutu un désordre sans fin.

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Mer 18 Oct 2023 - 23:30

tw : langage vulgaire, prostitution, sexe.

((OOTD)) tes talents culinaires laissent sérieusement à désirer. c’est pas une nouveauté, t’as jamais été un grand cuisinier. pourtant t’as l’ambition jairo, d’apprendre à préparer un putain de canard à l’orange. mais même des pâtes et un oeuf au plat, t’es pas capable de l’réussir sans t’ébouillanter. tu secoues ta main dans les airs comme un crétin avant que le propriétaire des lieux viennent te sermonner, t’insulter, et te jeter d’la biafine. putain, c’est pas auprès d’lui que tu vas combler tes manques affectifs. t’étales le blanc sur l’épiderme brûlant, reposes la pommade encore ouverte dans l’évier sans prendre la peine de la reboucher. tu restes là un moment, à mater l’évolution de la blessure en espérant qu’aucune cloque hideuse ne vienne grignoter la parcelle de peau attaquée. t’en profites pour soulever tous les tubes à ta portée, étudier l’environnement dans lequel t’as échoué. une fois satisfait, tu quittes la salles de bains et t’approches de la silhouette affairée aussi discrètement qu’un félin, t’penches au dessus de son épaule pour constater qu’il a déjà fait disparaître toute trace de ton passage. dommage. le type est plus efficace que monsieur propre, t’imagines que rien que la vision de ta tentative ratée lui a filé des boutons. les interrogations commencent à germer, s’forment dans l’esprit avide de curiosité. pourquoi il fait la gueule tout l’temps ? pourquoi la saleté le fait autant flipper ? y’a forcément quelque chose, y’a toujours quelque chose. “tu sens meilleur.” tu souffles là avant de reculer. vanille, encore. le gars doit avoir une collection toute entière de produits dérivés d’la même senteur. tu te hisses sur le plan d’travail à côté des plaques de cuisson, trempes ton index dans la préparation qui chatouille les narines. doigt glissé entre les lèvres, ta langue vient goûter contre la pulpe. plutôt pas mal, mais faut dire qu’en comparaison à tes compétences désastreuses la barre n’est pas placée bien haute. surtout, ton estomac vorace se délecte généralement d’à peu près tout, pas vraiment difficile à contenter gustativement parlant. “c’quoi le problème avec les photos ?” question balancée en même temps qu’tes orbes sombres fouillent son visage pour accrocher le regard. tu n’sais pas s’il t’a interdit d’immortaliser son portrait juste pour te faire chier, ou si les clichés lui font véritablement horreur. “c’est à cause de ta sale gueule ?” sourire qui s’étale sur tes lèvres. pas si sale que ça sa gueule en vérité, mais il a bien mérité la provocation.

@jude sloane

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Sam 18 Nov 2023 - 9:34

tw : langage cru, familier, mention d'harcèlement et de prostitution.

Tu aimerais pouvoir faire disparaître ce mec en un claquement doigt. Hélas tu n'es ni la fée clochette encore moins Gandalf. Tu es juste un type ordinaire qui semble être poursuivit par ses troubles obsessionnels compulsifs, qui te bousillent la vie. L'insecte en question n'a aucune envie de s'effacer. Un arriviste sans doute qui prend un plaisir incommensurable à te rendre dingue. Tu dois contrôler tes émotions comme cette colère constante qui émane de toi. L'indifférence est la meilleure solution à ce martyre. Cependant, quelque chose s'est déclenchée en toi, comme un ras de marée près à exploser, lorsque tu as constaté ce bordel devant tes yeux. Tu es vraiment dingue Sloane. Un psychopathe adepte de la propreté. Crois-tu réellement qu'un ou une colocataire serait prêt(e) à supporter tes manies ? Compliqué, à moins que le type ou la demoiselle en question soit suicidaire. Tu finis de nettoyer les dernières traces des dégâts causés par cet emmerdeur que tu as abandonné quelques secondes dans la salle de bain. Tu n'as nullement envie de l'aider à étaler cette crème pour les brûlures sur son bras. Rancunier, tu préfères le laisser se débrouiller seul quitte à ce qu'il te supplies. Or, vous êtes tous les deux des types assez bornés, ce qui n'arrivera sans doute jamais. Dommage, la vision de ce cafard à genoux devant-toi, ça te fais quelques chose. Merde, tu as sacrément un grain Sloane. Oups, tu préfères te concentrer sur la préparation d'un plat simple, pâtes à la bolognaise. Peut-être que t'y ajouteras un peu de piment pour le voir s'étouffer avec. L'insecte, s'aventure de nouveau dans le salon. Hein ? Tu le sens quelques secondes près de toi, bordel où est cette foutue tapette à mouche ? "Evite de me tourner autour." Dis-tu d'une voie autoritaire en poursuivant la préparation des pâtes de la sauce. "Tu es le genre de mec à se taper l'incruste partout ?" Une vraie punaise ce type, impossible de s'en débarrasser. Toi, c'est l'amabilité qu'il te manque. Tu n'es pas vraiment doué pour communiquer avec les autres, surtout les branleurs comme lui. Evidemment, tes ordres sont passés inaperçus, oubliés de sa mémoire. Tu le vois plonger son doigt dans la casserole où tu prépares ta sauce bolognaise. Une manie que tu détestes, à vrai-dire, tu haïs pas mal de chose Sloane. "Putain mais dégage de-là, va fourrer ton doigt ailleurs." Tu le pousses un peu, histoire de finir de cuisiner tranquillement. Beurk, ça te fou quand même un peu la gerbe, En réalité, t'es vraiment atteint, petit Monk. Etrangement, un silence plane quelques minutes, ça pourrait devenir inquiétant, connaissant l'individu qui se balade chez-toi. Cependant, tu le vois déambuler dans ton salon, tu ne sais pas vraiment ce qu'il cherche mais tu préfères finir ce que tu fais avant de te brûler toi-aussi. Des questions fusent, tu ne réponds pas tout de suite. Tu éteins le feu et disposes sur la table deux assiettes, couverts et verres. "J'aime pas les photos c'est tout." Tu hausses les épaules avant de piquer davantage, un sourire aux lèvres. "Tous les goûts sont dans la nature. Par contre, j'suis pas le seul à avoir une gueule de déterré ici." Tu ne t'énerves pas, tu t'en fiches un peu que l'on t'attaques sur ton physique, après tout ce mec cherche désespérément à te pousser vers le bas. "Au lieu de jouer constamment à l'abruti, la bouffe est prête." Tu ne l'attends pas, tu t'installes à table après avoir poser les plats. Peut-être qu'il finiras pas se barrer, chose invraisemblable.

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@Jairo Kleeman

Dim 14 Jan 2024 - 17:51

tw : langage vulgaire, prostitution, sexe.

((OOTD)) tu t’fais rabrouer jairo, peu importe ce que tu fais. chaque mot prononcé, chaque geste esquissé, semble lui hérisser le poil. que tu l’insultes ou que tu l’allumes, c’est le même résultat. une réaction bien connue qui ne te décourage pas pour autant, l’odeur de la bouffe -et pas que- bien trop alléchante pour que tu décides de lui foutre la paix. “partout. une mauvaise habitude.” un acte de désespoir à l’occasion, pour n’pas rester seul comme un crevard. la solitude, ça n’te réussit pas généralement. ça laisse trop de libertés au cerveau pour divaguer, pour s’laisser submerger de pensées qui ne cessent jamais. alors jairo, t’as tenté de mener cette vie bruyante et distrayante. des soirées tout le temps, une présence souvent. être entouré ça a toujours été le plus important, même de pauvres cons. tu t’en branles de la qualité, de l’aspect superficiel des relations nouées. c’est qu’après que ça t’es revenu dans la gueule comme un boomerang, quand tous ces abrutis t’ont lâché, t’ont traité comme un pestiféré. trop de moments de solitude à combler, comme celui qui allait suivre son départ de ce putain d’taxi. alors t’as fait ce que tu fais d’mieux : parasiter. parce qu’il a beau jurer, râler et grogner en permanence, il a laissé trop d’ouvertures en contradiction avec ses paroles pour dissuader tes élans. il a accepté de t’faire rentrer -tu l’as peut-être un peu menacé-, s’est proposé pour faire à bouffer -pour éviter un carnage et de t’soigner -plutôt de pas t’laisser agoniser, mais c’est un bon début-. la vérité c’est que un bail que t’as pas côtoyé un type “normal”, banal. le genre de mec qui trime pour gagner sa vie, qui n’a jamais foulé un tapis rouge ou conduit une maserati. à quoi ça ressemble un gars lambda ? t’essaies d’investiguer jairo, de découvrir un sale truc mais il ne mord à aucun hameçon. t’es pas parvenu à tirer grand chose de lui depuis le début de votre entrevue, et putain c’est le genre de fustration qui prend la tête du grand jairo kleeman. tout c’que tu sais c’est qu’il est femme de ménage, n’aime pas ton milieu et qu’on tire son portrait, psychorigide, obsédé du ménage, capable de cuisiner des pâtes à la bolo. un bien maigre butin que l'investigation des lieux ne te permet pas de gonfler davantage. alors à défaut, tu viens tirer la chaise pour poser ton cul, te sers généreusement avant d’engloutir la bouffe comme si t’avais pas mangé depuis une semaine. t’as jamais vraiment été la classe incarnée dans ce genre de circonstances, peu importe ton éducation. tu t’souviens plus le nombre de fois où on t’as engueulé pour ralentir, prendre le temps, dîner avec un peu plus de distinction. y’a qu’une fois l’estomac calmé que tu te recules contre le dos de la chaise, tes prunelles braquées sur le propriétaire des lieux. et ça fait bizarre de se retrouver dans un appartement sans excentricité particulière, attablé autour d’un plat de pâtes en face d’un inconnu que t’as aspergé de produit ménager. rien que le souvenir t’arraches un sourire et un léger ricanement qui n’sonne pas vraiment bienveillant. “il manque les bougies pour un peu d’ambiance, mais c’est pas dégueulasse ce p’tit repas en amoureux.” tu joues les malins, mais y’a un truc que t’as vraiment envie d’savoir. “est-ce que t’es toujours aussi … renfrogné” t’es fier de ton choix d’mot. “ou t’as juste passé une sale journée ?” t’estimes que c’est une question légitime, parce que faut bien l’avouer t’as rarement rencontré un mec qui veut s’donner un air aussi antipathique.

@jude sloane

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