Le Deal du moment : -21%
Drone Dji Mini 2 SE Gris
Voir le deal
219.99 €


instant fragile (ambroise)

W
H
Staff de war of hearts
Jairo Kleeman
Messages
Rp posté(s)
Pseudo IRL : simple.things.
Pronom(s) IRL : elle.
Âge IRL : 30-40.
Faceclaim : aron piper.
Crédits : ooolympia.
Statut actuel : présente.
Contact via MP : ofc.
Triggers : à priori pas de triggers particuliers, à en discuter au préalable si vous pensez que ça peut être touchy.
Warnings : drogue, coma, overdose, langage vulgaire.
Âge : le glas de la trentaine a sonné, les meilleures années exploitées déraisonnablement.
Statut civil : célibataire, l'temps passé à gâcher les relations.
Orientation sexuelle : y'a qu'les gars qui affolent ton myocarde.
Métier(s)/Étude(s) : ancien candidat de télé-réalité sur le retour, désormais persona non grata du showbiz. tu revends d'la came en désespoir de cause, et parce que t'y as vu une occasion de faire de l'oseille facilement sans changer tes habitudes de vie.
Quartier de résidence : squattage chez une amie, à durée indéterminée (même si elle n'en a pas vraiment conscience).
Zone libre : baileyezekieljay 3judïnova 3seojunspyrosthéo 3
Image/gif sous l'avatar : instant fragile (ambroise) Mrbd
Messages : 2808
Rp postés : 61
Date d'inscription : 08/04/2023

   https://wicked-society.forumactif.com/t157-jairo-plus-on-s-elevehttps://wicked-society.forumactif.com/t240-jairo-comme-une-cometehttps://wicked-society.forumactif.com/t227-jaironimo
Jairo Kleeman



les émotions non exprimées ne meurent jamais. elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide.
s. freud.


((OOTB)) tu poses ton pied contre le trottoir, patientes sur ta bécane jusqu’à l’arrivée de monseigneur wood. surprends-moi. ce con t’avait bien niqué, avec sa requête de princesse. ambre, t’étais habitué à l’rejoindre en soirée pour vous éclater la tête jusqu’à plus vous souvenir de votre prénom, accomplir un tas d’défis tous plus stupides les uns que les autres, et compter les étoiles jusqu’au petit matin. un programme clairement pas envisageable compte tenu de la version buggée que tu côtoies depuis ton come back improvisé, qui pourrait l’faire plonger plus loin encore dans ce précipice infernal qui susurre son nom dès que les défenses faiblissent. t’as eu le loisir de partager quelques heures d’oubli en sa compagnie, pour constater l’ampleur des dégâts. puis s'sont succédés ces moments dans l'intervalle, bien différents. de ceux qui marquent l'esprit et s'imposent de manière fortuite et récurrente après coup, comme un spectre résolu à hanter. alors l'idée de changer vos habitudes séduit la cervelle qui déraille. et jairo, t’as jamais craché sur un bon challenge, tant qu’tu peux réclamer ta récompense une fois la tâche accomplie. la vérité c’est qu’t’aurais probablement accepté même s’il avait refusé ton exigence de bâtard capricieux. seulement tu n’peux pas t’empêcher de revendiquer plus que c’qu’on veut bien te donner, frapper les barrières qu’on dresse devant toi à grand coups d’pied pour le simple plaisir, et la satisfaction de voir céder. l’existence d’une gratification en cas de succès, ne constitue finalement qu’un bonus à savourer fièrement.

enfin ambre apparaît dans ton champ de vision, fait redresser la carcasse avachie. “eh ben putain, j’ai cru qu’tu t’étais évanoui dans la baignoire.” tu l’toises de haut en bas. le pire c’est que ce scénario pourrait probablement s’réaliser. un rail de coke de trop enfilé dans les narines, la poudre qui attaque le corps malmené. tu connais la fin de l’histoire, et c’est pas joli joli. dix minutes de plus et t’aurais pu commencer à baliser, à appuyer sur tous les boutons jusqu’à ce qu’on t’ouvre l’accès, à grimper les marches trois par trois jusqu’à son fucking loft beaucoup trop grand pour une âme en perdition. et après ? après t’aurais improvisé, le plan n’a pas été développé suffisamment loin dans ton cerveau. “c’était pas la peine de t’faire belle pour moi.” sourire de connard se glisse là, sur tes lippes. ton bras gauche se déplie pour lui présenter un magnifique casque rose à paillettes, l’genre de truc que porte probablement barbie scooter. “par contre j’espère que tu m’en voudras pas, mais j’avais qu’ça.” et tu pinces tes lèvres pour essayer de pas t’moquer, parce qu’ambre tu n’sais jamais trop jusqu’où il est capable de supporter tes conneries. y’avait pas vraiment d’limites avant, mais tu sais qu’la situation n’est pas tout à fait la même maintenant. qu’il pourrait décider de t’envoyer chier à tout instant, rompre les lianes hésitantes et fragiles qui s’entremêlent autour de vous. “judï a gardé l’autre.faux. t’as juste eu la flemme de chercher alors t’as emprunté le casque de carmin qui trônait fièrement sur son étagère. tellement son genre. moins celui d’ambre t’imagines, mais après tout on est censé déconstruire les clichés pas vrai ?

@ambroise wood

(c) SIAL ; icons sial



_________________

Après moi je veux Qu'on soit malheureux.
Après moi, le déluge.
Invité
avatar
Messages
Rp posté(s)

   
Invité
quelle incroyable idée. accepter de sortir ce soir, avec jairo kleeman. l'ennemi numéro 1, le poison en tout genre, l'ancien pote revenu d'entre les morts là où ambroise le pensait définitivement attaché. plus tellement vrai. jairo s'est échappé des méandres de la haine pour se propulser sur le devant de la scène. le gamin l'a pas vu venir, cette âme s'approche et s'enveloppant autour de la sienne. il s'en est voulu des messages envoyés. borderline, ambroise ne réagit plus comme il devrait. tout est sans cesse décuplé. tout est toujours trop. un petit non se transforme en raz de marée incontrôlable. encore et encore.

22h29. peut-être qu'il va abandonner l'idée de venir. peut-être qu'ambroise va encore être cet éternel second choix, que jairo aura bien mieux à faire que traîner avec une carcasse vide et démoniaque. pilule qu'il glisse sous sa langue, morceau de courage, élixir de mort. tant pis. trop tard. ses paupières clignent plusieurs fois avant qu'il ne s'échappe de son appartement en désordre. comme s'il y avait une fête constante entre ces murs, un désastre sans nom. reflet éternel de son âme cabossée.
ambroise sort de son immeuble pour retrouver jairo sur sa bécane, casque rose entre les doigts. évanoui, ça lui arrive. presque tous les soirs. ambroise se réveille sans jamais vraiment savoir comment il est rentré chez lui. il arrive encore à rentrer chez lui alors... ça va, hein ? désolé de prendre du temps pour m'faire belle. c'est pas tous les jours que j'ai un rancard. vérité propulsée sous les coups du cynisme. c'est vrai. pour qui est-ce qu'il compte ambroise, aujourd'hui ? qui s'inquiète au point de venir frapper à sa porte ? tête qui se secoue pour chasser les sombres pensées, bientôt son sang sera gorgé de ce soleil chimique qui ne s'éteint pas. casque récupéré qu'il enfile déjà sans trop de cérémonie. il est parfait, personne me r'connaîtra avec ça. comme s'il ne voulait pas être vu avec le cafard. celui là même qui s'est installé à ses côtés pour parler devant l'hôpital, celui là aussi qui l'a tenu au courant de l'état de cam. et celui là qui a bien voulu le voir. un cafard qui ne s'extermine pas... un cafard qu'il n'a pas envie d'exterminer. pensée qu'il n'assumera pas. le click de la sécurité résonne jusque dans son esprit. un regard sur la moto, s'interrogeant sur la puissance pendant un instant. la recherche constante d'adrénaline qui peut se lire sur son visage qui porte encore des stigmates de ses nuits aux nombreux vices. derniers combats où il a ramassé des coups. certaines parties de son corps son aussi bleues que le ciel d'été. j'ai l'droit de savoir où on va ? question qui n'attend pas vraiment de réponse. ambroise s'en branle de savoir où on l'emmène... bouge ton cul si tu veux que je grimpe derrière. qu'il minaude presque en s'approchant réellement de la bécane et son pilote.

@jairo kleeman
Staff de war of hearts
Jairo Kleeman
Messages
Rp posté(s)
Pseudo IRL : simple.things.
Pronom(s) IRL : elle.
Âge IRL : 30-40.
Faceclaim : aron piper.
Crédits : ooolympia.
Statut actuel : présente.
Contact via MP : ofc.
Triggers : à priori pas de triggers particuliers, à en discuter au préalable si vous pensez que ça peut être touchy.
Warnings : drogue, coma, overdose, langage vulgaire.
Âge : le glas de la trentaine a sonné, les meilleures années exploitées déraisonnablement.
Statut civil : célibataire, l'temps passé à gâcher les relations.
Orientation sexuelle : y'a qu'les gars qui affolent ton myocarde.
Métier(s)/Étude(s) : ancien candidat de télé-réalité sur le retour, désormais persona non grata du showbiz. tu revends d'la came en désespoir de cause, et parce que t'y as vu une occasion de faire de l'oseille facilement sans changer tes habitudes de vie.
Quartier de résidence : squattage chez une amie, à durée indéterminée (même si elle n'en a pas vraiment conscience).
Zone libre : baileyezekieljay 3judïnova 3seojunspyrosthéo 3
Image/gif sous l'avatar : instant fragile (ambroise) Mrbd
Messages : 2808
Rp postés : 61
Date d'inscription : 08/04/2023

   https://wicked-society.forumactif.com/t157-jairo-plus-on-s-elevehttps://wicked-society.forumactif.com/t240-jairo-comme-une-cometehttps://wicked-society.forumactif.com/t227-jaironimo
Jairo Kleeman



les émotions non exprimées ne meurent jamais. elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide.
s. freud.


((OOTD)) tu n’peux pas t’empêcher d’évaluer le degré de conscience du wood qui s’pointe en face de toi, de chercher les signes d’une défonce, d’une ingestion d’produits interdits. tu lui as bien fait comprendre jairo, que ton amitié ne se grattera pas en implorant depuis un état altéré d’son esprit. que tu l’veux à peu près cohérent, à peu près consistant. avoir un échange suffisamment sincère pour signifier quelque chose, sans réaliser que son honnêteté est certainement de n’pas s’empêcher de bouffer des cachetons. ambre, il peut se retenir une putain d’soirée pour toi, non ? pour l’moment, y’a pas grand chose pour trahir une consommation. sa répartie habituelle balancée pendant qu’il récupère le casque entre tes mains. “heureusement que j’suis là pour rendre ta vie plus excitante alors.” t’imagines pas une seconde qu’il puisse prendre cette excursion pour un rencard, mais tu n’démens pas non plus. s’il veut jouer à ce jeu là, t’es pas le bouffon qui perdra le premier. t’as beaucoup trop d’entraînement pour ça, beaucoup trop d’fierté aussi. partie dangereuse dans laquelle s’engager, t’es plus à ça près. et tu n’comprends pas bien pourquoi ambre a envie de passer incognito, de qui il cherche à s’planquer. à moins que … aoutch. c’est pour ta gueule jairo. l’enfoiré n’a pas envie d’être vu en compagnie du p’tit prince de la télé-réalité humilié, destitué. tu n’sais pas s’il s’inquiète juste de passer pour un traître auprès de sa bande de trous du cul, ou s’il a peur d’être pris en photo par un paparazzi qui s’emmerde et d’faire la une des journaux people qui l’associerait à ta gueule de loser. dans l’premier cas tu lui dirais bien de pas s’inquiéter, que sa soeur est devenue ta nouvelle meilleure amie et que t’as recueilli les larmes de nova contre tes doigts. ce serait un beau moyen de défendre ta fierté, un poignard suffisamment aiguisé pour sceller ses lèvres assassines. mais ce s’rait aussi probablement, la fin de cette soirée qui débute à peine. alors pour la première fois depuis un sacré bail, tu fermes ta grande gueule pour t’retenir de dégueuler des saloperies. parce que t’as pas envie, d’le laisser filer comme ça.  “devine. si t’y arrives, ça annule ma récompense.” clairement, tu la mériteras pas s’il identifie le lieu où t’as l’intention de l’conduire ce soir. “par contre t’as qu’un seul essai, t’foire pas.” chez toi jairo, y’a pas d’rattrapages tout l’été. surtout, t’as pas envie de trop risquer le trophée qu’il pourrait te concéder. pour en faire quoi ? t’en as déjà une idée bien précise.

@ambroise wood

(c) SIAL ; icons sial



_________________

Après moi je veux Qu'on soit malheureux.
Après moi, le déluge.
Invité
avatar
Messages
Rp posté(s)

   
Invité
léger rictus pour casser les vérités. celles qui n'ont plus beaucoup de sens mais qui prennent trop de place dans la vie du gamin. ambroise est dans un état distant. encore sous l'influence de quelques cachetons mais pas vraiment dans l'inconscience pour écarter ce qui blesse. jairo blesse. par sa présence. par sa nature. par ses mots et même par tout ce qu'il dégage. mais ce soir, ambroise veut bien être blessé par le parasite. poison qu'il est prêt à ingurgiter les yeux fermés. peut-être parce qu'il ne le tuera pas plus que les autres, peut-être parce qu'il le voit. il l'a vu hier, il le voit aujourd'hui... qui peut prédire qu'il le verra encore demain ? ambroise finit toujours oublié dans un coin, le gamin marrant, drôle qui n'a pas vraiment besoin d'une main tendue.
alors qu'il en a désespéramment besoin.
il attrape le casque et l'enfile en réfléchissant à l'endroit où l'ancienne starlette du petit écran pourrait l'emmener.
a-t-il envie de deviner ? oui. non. oui, pour la fierté. non, parce qu'il ne veut pas s'immiscer dans les pensées de jairo. il ne veut pas trop le connaître, ambre n'est plus en état de se brûler. une nouvelle cicatrice pourrait signer sa perte. la vraie. jairo est un danger pour lui, un danger brillant et satisfaisant. j'imagine que tu m'emmènes pas à l'aéroport pour une jolie île en destination... ni au septième ciel... qu'il énumère en retrouvant un semblant de soleil. rien qu'un morceau de rayon qui s'active sur ses pommettes. n'oublions pas ce gamin qui ne perd jamais de temps pour faire rire son entourage. pour attirer l'attention, à sa façon. ni me faire rencontrer l'un des meilleurs dealers du bronx... vérité éclatée aux doux sons humoristiques. est-ce qu'on va aller se prendre pour des voituriers ? pas sûr qu'ambroise soit en état de conduire d'ici une heure avec ce qu'il a pris. pas sûr qu'enfoncer une voiture à des millions d'euros dans une foutu mur soit une bonne idée... et pas sûr que papa wood s'échappe de son boulot pour lui sauver le cul.
à une époque, son père aurait fait beaucoup pour le gamin mais depuis... les choses chavirent, la relation s'éclate aussi fort que celle qu'il entretient avec sa soeur, ce qui le met au plus mal. esprit torturé de perdre l'être qu'il aime plus que tout sur cette foutue planète sans avoir le cran de lui révéler les honteuses vérités.

@jairo kleeman
Staff de war of hearts
Jairo Kleeman
Messages
Rp posté(s)
Pseudo IRL : simple.things.
Pronom(s) IRL : elle.
Âge IRL : 30-40.
Faceclaim : aron piper.
Crédits : ooolympia.
Statut actuel : présente.
Contact via MP : ofc.
Triggers : à priori pas de triggers particuliers, à en discuter au préalable si vous pensez que ça peut être touchy.
Warnings : drogue, coma, overdose, langage vulgaire.
Âge : le glas de la trentaine a sonné, les meilleures années exploitées déraisonnablement.
Statut civil : célibataire, l'temps passé à gâcher les relations.
Orientation sexuelle : y'a qu'les gars qui affolent ton myocarde.
Métier(s)/Étude(s) : ancien candidat de télé-réalité sur le retour, désormais persona non grata du showbiz. tu revends d'la came en désespoir de cause, et parce que t'y as vu une occasion de faire de l'oseille facilement sans changer tes habitudes de vie.
Quartier de résidence : squattage chez une amie, à durée indéterminée (même si elle n'en a pas vraiment conscience).
Zone libre : baileyezekieljay 3judïnova 3seojunspyrosthéo 3
Image/gif sous l'avatar : instant fragile (ambroise) Mrbd
Messages : 2808
Rp postés : 61
Date d'inscription : 08/04/2023

   https://wicked-society.forumactif.com/t157-jairo-plus-on-s-elevehttps://wicked-society.forumactif.com/t240-jairo-comme-une-cometehttps://wicked-society.forumactif.com/t227-jaironimo
Jairo Kleeman



les émotions non exprimées ne meurent jamais. elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide.
s. freud.


((OOTB)) ambre se laisse prendre au jeu sans trop d’résistances. ne manifeste aucun agacement face au casque ridicule que tu lui tends, aucune impatience devant ta proposition avare. et l’espace d’un instant, on pourrait presque croire qu’entre vous rien ne s’est jamais brisé. que jamais ses phalanges n’ont emporté un morceau d’estime et comprimé la poitrine. que jamais t'as ressassé sa putain d’trahison comme une obsession, avant d’abandonner. pas tout à fait, faut croire.perdu.” est-ce que c’est ça qu’il aimerait ambre, qu’on l’emmène sur une île paradisiaque ou au septième ciel ? en somme, loin d’ici. les options qu’il énumère comme une forme de fuite de toutes les écorchures qui l’font saigner. qui, sans mains pour comprimer le flot incontrôlable, finiront par ne plus faire souffrir qu’une carcasse exsangue. un voyage improvisé pour ne plus s’y confronter, des étreintes exaltées pour oublier, ou l'anesthésie de la pensée pour s’évader. tu les as déjà toutes mises en application toi-même pour panser les plaies, continues parfois de t’livrer à ces distractions éphémères qui ne suffisent jamais. t’as appris que l’esquive est rarement le meilleur subterfuge pour résoudre les difficultés, mais t’es qui pour lui jeter la pierre ? tu t’es dérobé trop de fois pour lui prendre la tête avec une leçon d’morale. t’as fui toi aussi, la majeure partie d’ta vie. t’as fui les émotions les plus grisantes, les évidences les plus élémentaires. à chaque baiser déposé sur les lèvres d’une nymphe manipulée, à chaque parole cinglante assénée à un garçon un peu trop distrayant, à chaque taffe aspirée dans l’gosier en jurant être sevré, à chaque gorgée de liqueur amère pour noyer l’sentiment de solitude qui s’installe quand le silence reprend ses droits. en parvenant à te convaincre que tu peux bien t’accorder ça de lâcheté, pour tous les autres combats menés. contre l’indifférence de ton père, la maladie d’ta mère, le mépris des cons qui juraient que t’arriverais même pas jusqu’à la première marche de la célébrité. alors quelques actes de désertion de temps en temps, ça reste acceptable face à ces considérations. pas vrai ?mon premier choix était dans ta liste, mais j’me suis dit qu’ce serait trop prévisible.” jairo, tu n’confie pas lequel juste pour entretenir l’incertitude, les prunelles rivées sur les zygomatiques qui tremblent un peu. putain, t’étais pas loin. et si y’a bien une ou deux suggestions que tu pourrais accomplir sans trop t’forcer, ce n’est en réalité qu’un mensonge supplémentaire. “t’as même pas une tête de con, c’est presque décevant.” tu soupires en assénant deux coups du plat d’la main contre le casque de barbie. frustrant, serait probablement un meilleur choix d’mot. les doigts noués autour des poignées, l’corps ramené vers l’avant, t’attends patiemment que le passager s’installe. “allez monte princesse.” l’ordre intimé avant d’rallumer le moteur, ronronnement qui gronde entre les cuisses. rictus satisfait qui grignote le visage, tire vers l’oreille, de ces grimaces régulièrement accrochées aux babines. “accroche toi, et essaie d’pas trop kiffer.” parce qu’ambre le sait, y’a pas d’poignées pour arrimer les doigts des invités. un accessoire de gonzesse, selon la version d’macho. c’est surtout que t’as opté pour la version d’égoïste, celle qui est destinée à t’accueillir seul sur ta bécane. et sans laisser l’temps d’aucune réflexion, d’aucun geste, d’aucun mot, t’engages l’engin dans les rues de new-york.

@ambroise wood

(c) SIAL ; icons sial



_________________

Après moi je veux Qu'on soit malheureux.
Après moi, le déluge.
Invité
avatar
Messages
Rp posté(s)

   
Invité
évidemment, c'est raté. propositions alléchantes qui ne sont pourtant pas au programme de cette soirée organisée par les soins d'un homme aussi déglingué qu'ambroise. légère grimace sur ses traits face à la défaite occasionnée qui octroie malgré tout un semblant de fierté. finalement, ambroise ne connait pas si bien jairo.
c'est une douce inquiétude qui s'empare de son être pour l'emmener un peu plus au fond des choses, jusqu'à ce que le tendre parasite lui susurre quelques vérités supplémentaires. il aurait pu grappiller un morceau de vérité, à deux doigts de dévoiler le plan sûrement machiavélique. touché, sans couler pour cette fois. le premier choix évident, soufflé entre ses lippes qui galvanise l'égo mais assomme le myocarde. crétin d'avoir tenté de puiser dans les souvenirs de cette amitié jetée au bûcher. c'est ce qui arrive aux sorcières et le brun en est une. aux sombres sortilèges qui gravitent et atteignent sans cesse les membres de leur groupe un peu bancal. terriblement bancal ces derniers temps.
ambroise appartient-t-il encore à ce groupe d'une certaine façon ? de plus en plus distant, la question est légitime. de grandes questions qui s'agitent sous un casque rose pailleté. peut-être qu'il est temps qu'il les enterre, ces stupides questions. jairo kleeman, prévisible. on aura tout entendu. simple murmure, plus pour lui-même. gamin de la télé-réalité incapable d'avoir une ligne de conduite. surprenant aux tendances imprévisibles et destructrices. l'entente cordiale qui se mue en quelque chose de similaire, comme un écho ou un morceau de miroir entaillé mille fois. ils se voient, se comprennent mais ne l'avoueront pas. aucun des deux n'aura le cran de le faire.
léger souffle qui s'échappe de ses narines alors qu'il s'approche de la moto. monter et s'accrocher. le plan est simple. la mise en oeuvre plus tendancieuse. pourtant, le gamin n'hésite pas pour grimper sur la fidèle alliée et s'insérer sur l'arrière. ses cuisses qui s'accrochent et ses mains qui hésitent pendant un instant. le choix ne lui appartient pas. il n'y a aucun autre moyen de se tenir à l'objet vrombissant déjà entre ses cuisses alors... ambroise s'applique à glisser ses bras sous ceux de jairo. gestes un peu maladroits au début quand il se colle à l'ennemi-ami. le ridicule ne tue pas. mais les sensations s'enflamment dans le creux de son ventre. foutu jairo et ses idées. avec son casque rose bien en place, ambroise ferme un instant ses yeux et se laisse aller. il se laisse faire, peu importe où cette moto et son pilote l'emmèneront ça ne sera jamais aussi terrible que où il se trouvait. confiance presque aveugle, confiance courageuse qui glisse dans son sang pour remplacer l'oxygène. à la première accélération audacieuse, le gamin s'accroche plus ardemment à la veste de cuir tout en évitant de bouffer la foutue capuche de son sweat. sûrement un détail fait exprès, en connaissance de cause. comme ce putain de parfum entêtant qu'ambroise est obligé de respirer. prisonnier.


@jairo kleeman
Staff de war of hearts
Jairo Kleeman
Messages
Rp posté(s)
Pseudo IRL : simple.things.
Pronom(s) IRL : elle.
Âge IRL : 30-40.
Faceclaim : aron piper.
Crédits : ooolympia.
Statut actuel : présente.
Contact via MP : ofc.
Triggers : à priori pas de triggers particuliers, à en discuter au préalable si vous pensez que ça peut être touchy.
Warnings : drogue, coma, overdose, langage vulgaire.
Âge : le glas de la trentaine a sonné, les meilleures années exploitées déraisonnablement.
Statut civil : célibataire, l'temps passé à gâcher les relations.
Orientation sexuelle : y'a qu'les gars qui affolent ton myocarde.
Métier(s)/Étude(s) : ancien candidat de télé-réalité sur le retour, désormais persona non grata du showbiz. tu revends d'la came en désespoir de cause, et parce que t'y as vu une occasion de faire de l'oseille facilement sans changer tes habitudes de vie.
Quartier de résidence : squattage chez une amie, à durée indéterminée (même si elle n'en a pas vraiment conscience).
Zone libre : baileyezekieljay 3judïnova 3seojunspyrosthéo 3
Image/gif sous l'avatar : instant fragile (ambroise) Mrbd
Messages : 2808
Rp postés : 61
Date d'inscription : 08/04/2023

   https://wicked-society.forumactif.com/t157-jairo-plus-on-s-elevehttps://wicked-society.forumactif.com/t240-jairo-comme-une-cometehttps://wicked-society.forumactif.com/t227-jaironimo
Jairo Kleeman



les émotions non exprimées ne meurent jamais. elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide.
s. freud.


((OOTB)) l’oeillade dans le rétro, tu mates ambre et c’moment d’hésitation satisfaisant. les gestes finalement, déployés pour obéir à ton invective avant le départ précipité. c’est toujours enivrant, des bras qui s’accrochent à toi. les siens en particulier. son corps contre la colonne courbée agitée d’une secousse, légère mais notable. l’illusion que cette fois, il ne te lâchera pas. même si tu l’sais bien jairo, que c’est la bécane qui exerce cette contrainte. la conduite volontairement furieuse pour obliger les mains à s’crisper, s’accrocher plus fort encore. virages périlleux dans la circulation toujours dense malgré l’heure, accélérations brusques soutenues par un moteur trop puissant, jusqu’à la pointe de vitesse que tu t’octroies sur la parallèle de la 78 aux abords de ta destination. parce que le mirage est beau, et qu’tu veux t’y perdre un peu plus longtemps. aussi parce que t’éprouves ce plaisir vengeur de le forcer à resserrer l’étreinte à contre-coeur, ce dont il se doute peut-être. ambre lucide sur ta nature. t’es un connard jairo. vérité qui flatte et blesse tout à la fois. le bitume défile jusqu’à la zone industrielle, t’offre une sensation de sérénité reposante. le seul vestige de l’abondance passée, dont tu n’es pas parvenu à te déposséder. même quand t’as touché l’fond jairo, que t’aurais pu mendier pour ta weed. t’as réussi à faire suffisamment pitié pour gratter une piaule gratos et un frigo à vider, éviter la vente ton bien le plus précieux.

les pneus ralentissent près du terminal de conteneurs de port jersey, endroit désert depuis que les derniers rayons se sont évanouis derrière l’horizon. le vrombissement se tait et le silence de nouveau, semble étrange. tu sens la carcasse bouger, patientes jusqu’à la descente pour caler la béquille. selle enjambée, tes doigts retirent le casque déposé aux pieds de l’engin. tu scrutes un instant la statue d’la liberté qui émerge au loin, reportes l’attention sur ton passager. “vue romantique pour un rencard, non ?.” le choix d’lieu par contre, c’est plus discutable. t’approches des grilles qui entourent la masse de conteneurs entassés les uns sur les autres dans une sorte de tetris gigantesque, appuies tes paumes sur la hauteur pour te hisser sur la rampe d’acier fragile. l’équilibre est précaire et la bascule de l’autre côté laborieuse, la gueule qui s’déforme quand le bas du dos assène un éclair pour te rappeler pauvre con, que t’es sorti de l’hosto pas plus tard que la semaine dernière. ce foutu détail qui n’en est pas un, et que t’as un peu trop tendance à oublier.désolé y’a pas d’accès faciles pour les barbies, tu crois qu’ça va aller ?” la mauvaise foi à son comble, quand il vient de constater la galère que t’as traversée. mais jairo, t’es pas l’genre à te laisser démonter par une petite humiliation. l’aplomb en toutes circonstances, ça s’travaille.

@ambroise wood

(c) SIAL ; icons sial



_________________

Après moi je veux Qu'on soit malheureux.
Après moi, le déluge.
Invité
avatar
Messages
Rp posté(s)

   
Invité
étreinte dangereuse. prison presque dorée. ambroise s'accroche à jairo dès la première accélération et ne cesse de s'agripper plus ardemment aux suivantes. son enveloppe corporelle qu'il lui prête, tout repose entre ses réflexes et ses envies. ambre se fiche pas mal de ce qui peut lui arriver. âme vagabonde acceptant de fermer les yeux, ce qu'il fait.
noyé parmi les secousses, corps se mouvant au rythme des coups de freins et d'accélération le gamin n'ouvre ses iris que lorsque la moto se stabilise pour de bain. morceau de phares s'alignant sur le port, drôle de destination.
ambroise n'en tient pas compte en descendant de la voiture. casque retiré et déposé contre la moto, ses billes incandescentes s’octroie le droit de se perdre sur l'horizon. murmure soufflé, rire étouffé. un rancard évidemment. billes sombres qu'il recherche alors que son acolyte est déjà en train de se disperser. sourcils qui se froncent en l'observant grimper pour passer de l'autre côté. t'as finalement décidé d'en finir une bonne fois pour toute jairo ? c'est l'lieu parfait pour m'assommer et m'foutre dans un de ces conteneurs. destination inconnue, peut-être qu'il ouvrira les yeux en amérique latine ou quelque chose du genre. ambroise n'attend pas plus longtemps pour grimper à son tour en faisant attention à ne pas se blesser. gestes un peu maladroits à cause de son corps meurtris. les hématomes n'en finissent plus, une collection à contre coeur qu'il entretient pour essayer de vivre quelque chose. r'garde-moi bien comme ça va aller. barbie mes couilles. mots soufflés, grognés quand il finit par passer de l'autre côté. le gamin n'avait pas prévu de faire de l'escalade, il n'avait même pas vraiment prévu quoique ce soit. coeur en morceaux qui file là où le vent l'entraîne. le vent d'aujourd'hui porte le doux prénom de jairo. douceur exagérée, feinte. danger plus propice et enclin à se déclencher à tout moment.
sans une seule grimace, ambroise se hisse de l'autre côté du grillage et observe ce tas de conteneurs. qu'est-ce qu'ils viennent faire ici ? c'est quoi ton plan, ici ? qu'est-ce qu'il cherche à lui montrer, ici ? ambroise est certain qu'il n'y a pas d'bar clandestin - il serait au courant. peut-être un ou deux dealers ici ? pourtant le gamin est conscient que ce n'est pas prévu de l'enfumer. au contraire. jairo a plutôt tendance à se battre pour faire face à un ambroise clean, sobre contre toute attente. démon qui cache bien son jeu ou ami qui se veut bienveillant. la distance est affolante à en faire perdre la tête. perdu, oui. ambroise l'est. curieux ? d'autant plus.


@jairo kleeman
Staff de war of hearts
Jairo Kleeman
Messages
Rp posté(s)
Pseudo IRL : simple.things.
Pronom(s) IRL : elle.
Âge IRL : 30-40.
Faceclaim : aron piper.
Crédits : ooolympia.
Statut actuel : présente.
Contact via MP : ofc.
Triggers : à priori pas de triggers particuliers, à en discuter au préalable si vous pensez que ça peut être touchy.
Warnings : drogue, coma, overdose, langage vulgaire.
Âge : le glas de la trentaine a sonné, les meilleures années exploitées déraisonnablement.
Statut civil : célibataire, l'temps passé à gâcher les relations.
Orientation sexuelle : y'a qu'les gars qui affolent ton myocarde.
Métier(s)/Étude(s) : ancien candidat de télé-réalité sur le retour, désormais persona non grata du showbiz. tu revends d'la came en désespoir de cause, et parce que t'y as vu une occasion de faire de l'oseille facilement sans changer tes habitudes de vie.
Quartier de résidence : squattage chez une amie, à durée indéterminée (même si elle n'en a pas vraiment conscience).
Zone libre : baileyezekieljay 3judïnova 3seojunspyrosthéo 3
Image/gif sous l'avatar : instant fragile (ambroise) Mrbd
Messages : 2808
Rp postés : 61
Date d'inscription : 08/04/2023

   https://wicked-society.forumactif.com/t157-jairo-plus-on-s-elevehttps://wicked-society.forumactif.com/t240-jairo-comme-une-cometehttps://wicked-society.forumactif.com/t227-jaironimo
Jairo Kleeman



les émotions non exprimées ne meurent jamais. elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide.
s. freud.


((OOTB)) tu t’rapproches de ton but jairo, ambre qui émet une nouvelle conjecture sur la raison d’votre présence ici, lieu idéal pour se débarrasser d’un cadavre. “encore perdu, désolé. s’tu veux t’buter va falloir le faire tout seul.” et c’est vraiment pas une bonne idée, surtout vu la manière dont il essaie. been there. done that. mais tu n’sais pas vraiment, si ambre réalise que le poison qu’il ingurgite finira par flinguer chaque parcelle de son corps jusqu’à le conduire à la mauvaise décision de trop. ou s’il ne recherche que les effets apaisants en s’foutant des conséquences, réalité impossible à gérer sans le refuge artificiel. est-ce qu’il veut crever éventuellement, ou continuer à vivre sous perfusion ? la seconde option probablement bien pire, puisqu’il ne sera plus qu’une carcasse agonisante. pourtant c’est celle-là que tu préfèrerais jairo, c’est toujours plus facile de ranimer l’brasier quand l’étincelle ne s’est pas entièrement consumée. “et essaie pas d’tricher, j’avais dit qu’un seul essai.” comme si la proposition était sérieuse, que t’aurais vraiment pu avoir l’idée d’faire ça. peut-être que oui, si tu l’avais entraîné ici un an plus tôt, quand il avait donné de grands coups d’ciseaux pour réduire en lambeaux ce lien tissé entre vous. celui que t’essaies comme un blaireau de réparer alors qu’il a les deux godasses posées dessus, que tu nourris tout à la fois le désir tenace de le greffer d’nouveau dans le corps peu importe l’état, et la tentation séduisante d’y planter tes crocs pour l’déchiqueter davantage. tu te raccroches à cette dualité comme un forcené, pour éviter d’faire trop pitié à mendier à ses pieds.

la contemplation des yeux rivés sur le brun interrompt le flot d’pensées envahissantes. tu constates qu’ambre n’est pas beaucoup plus à l’aise que toi malgré ses entraînements réguliers à la salle. bizarre, t’aurais pensé qu’il te foutrait la honte. “quelle souplesse, j’suis impressionné, vraiment.” tu te moques alors que t’as pas davantage performé, ambre qui s'impatiente, t’interroge sur ton plan. est-ce qu’au moins, t’en as un ? définitivement. parce que tu veux remporter ce putain d’pari, sale parasite obstiné. tu te contentes de hausser les épaules en esquissant c’foutu rictus à la con signé jairo, entames une avancée vers la quatrième rangée. tu t’approches d’un conteneur verrouillé d’un gros cadenas. le code est validé, chaîne libérée du verrou sur laquelle tu tires pour dégager l’entrée. ta main manipule le mécanisme, et la porte s’ouvre pour révéler la raison d’votre présence dans ce chaos de boîtes en ferraille. à l’intérieur, se révèle une superficie bien plus vaste que ce qu’on pourrait imaginer de l’extérieur, métal découpé pour réunir plusieurs conteneurs. en plein milieu, la réplique d’une salle à manger ou d’un événement d’charité quelconque. deux tables aux multiples couverts, assiettes de porcelaine, verres en cristal. la nappe, les chaises moches, le lustre flamboyant, le mobilier autour -vieillot, mais apprécié des vieux cons-. les vases remplis de fleurs, l’horloge, l’écran de télévision dans l’fond. tout un tas d’autres bibelots. et puis des graffitis partout sur les parois bosselées, qui jurent avec le décor. dans la même veine que cette incohérence, une rangée d’armes sont suspendues derrière le battant resté fixe. batte de baseball, hache, pelle, marteau et autres outils qui auraient pu t’aider à en finir une bonne fois pour toute.ton degré d’surprise, sur une échelle de 1 à 10 ?” et tu n’sais pas si ambre a pigé à quoi ça sert tout ça, ou s’il s’imagine que vous attendez une quinzaine d’autres bouffons pour tailler une bavette. c’pas la réunion d’une secte chelou, ni un ticket d’entrée pour une confrérie secrète. à partir de combien t’peux gratter ta récompense jairo ?

@ambroise wood

(c) SIAL ; icons sial



_________________

Après moi je veux Qu'on soit malheureux.
Après moi, le déluge.
Invité
avatar
Messages
Rp posté(s)

   
Invité
coup d'oeil vers le ciel. pensée macabre ne s'installant pas encore dans les entrailles du brun. vie instable, certes mais d'imposantes relations le gardant presque sur terre. humour sarcastique s'approchant des limites pour tenter de comprendre le plan de jairo. démon aux yeux aguicheurs l'attendant de l'autre côté des barrières. ces limites qu'ambroise dépasse tous les jours. ou plutôt, toutes les nuits. il s'enroule dans ce brouillard bien plus rassurant. carcasse délicate qu'il trimballe pour rejoindre le partenaire d'un soir, des questions aux bords des lèvres. les entrailles souffrant d'un mal invisible, l'enveloppe se tordant sous les dernières limites dépassées qui l'ont envoyé à l'hosto. le gamin franchi malgré tout la barrière en retenant comme il peut cette grimace. je savais que je t'impressionnerai. vraiment ? faux. difficile d'impressionner jairo qui semble toujours renfermé dans son monde. ce monde mystérieux qui attirait ambroise. papillon virevoltant pour en comprendre toutes les complexités. il savait, à cette époque. il savait que l'acolyte s'enfermait seulement sous cette carapace et ça lui allait.
carapace qu'il a essayé d'éclater pour sauver l'estime d'une poupée brune.
les maux sont présents mais s'efface à chaque nouveaux pas.
même si le gamin aux tendances démoniaques sait toujours comment faire reculer ambre d'une dizaine de pas.
sourcils froncés, silence agaçant. l'incertitude enveloppant son âme, il suit. chaussures sur l'asphalte, pas très longtemps avant d'avoir ce conteneur déverrouillé devant les yeux. pupilles se dilatant de surprise quand il découvre le spectacle à l'intérieur. scène de théâtre soufflant un vent d'envie. vieux mobiliers jouant l'intégralité du tableau... les armes attirant l'oeil. le gamin s'approchant pour glisser ses doigts sur les objets qui viennent d'obtenir une date de péremption. la surprise est totale mais doit être contenue. hors de question de laisser le poison s'infiltrer jusqu'à son âme. hors de question de laisser entrer jairo. même si c'est sûrement trop tard. gamin aux œillères opaques refusant de voir l'inévitable, l'essentiel. amitié se reconstituant petit à petit. ce besoin primitif de renouer avec le démon, peu importe le danger. peu importe les pensées. hm... pas mal. léger souffle. ton détaché. ambroise plante ses obsidiennes dans celles de jairo, se retrouvant absorbé l'instant d'après. situation s'échappant de ses doigts alors qu'il n'a même pas encore commencé à lâcher prise. souffle court, panique au bord des lèvres. pas maintenant. j'dirai 5... 6 avec le casque. mensonge ingrat, soufflé pour se protéger avant tout.
son regard s'éparpille finalement tandis qu'il retire sa veste sans un geste assuré. liberté de mouvement attendu pour extraire tous les démons. est-ce qu'ambroise a réellement envie de lâcher prise devant les yeux aguerris et observateur de son ami-ennemi ? pas sûr. comment tu connais cet endroit ? parler pour éviter de penser. parler pour éviter de se perdre.

@jairo kleeman
Messages
Rp posté(s)

   
Contenu sponsorisé