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instant fragile (ambroise)

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Staff de war of hearts
Jairo Kleeman
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Pseudo IRL : simple.things.
Pronom(s) IRL : elle.
Âge IRL : 30-40.
Faceclaim : aron piper.
Crédits : ooolympia.
Statut actuel : présente.
Contact via MP : ofc.
Triggers : à priori pas de triggers particuliers, à en discuter au préalable si vous pensez que ça peut être touchy.
Warnings : drogue, coma, overdose, langage vulgaire.
Âge : le glas de la trentaine a sonné, les meilleures années exploitées déraisonnablement.
Statut civil : célibataire, l'temps passé à gâcher les relations.
Orientation sexuelle : y'a qu'les gars qui affolent ton myocarde.
Métier(s)/Étude(s) : ancien candidat de télé-réalité sur le retour, désormais persona non grata du showbiz. tu revends d'la came en désespoir de cause, et parce que t'y as vu une occasion de faire de l'oseille facilement sans changer tes habitudes de vie.
Quartier de résidence : squattage chez une amie, à durée indéterminée (même si elle n'en a pas vraiment conscience).
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Jairo Kleeman



les émotions non exprimées ne meurent jamais. elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide.
s. freud.


((OOTB)) tu n’perds pas une miette de la découverte, l’excitation au creux du myocarde de savoir si t’es parvenu à décrocher le graal tant convoité. et si l’autre éprouve la moindre stupéfaction, elle est soigneusement muselée. la frustration d’sa réaction prête à faire éclater un grand hurlement d’tes tripes. quoi, c’est tout ? ambre t’attribue tout juste un 6 cet enfoiré, ta silhouette qui approche de sa carcasse évaluant le mobilier. connexion de vos regards rétablie, tu l’mates comme si t’enroulais autour de sa gorge des doigts invisibles. la volonté de remplacer son abîme par la tienne pour y déceler l'imposture, l’envoûter suffisamment pour le faire vaciller. sans te rendre compte jairo, qu’ambre pourrait bien t’entraîner dans la sienne. celle qui exerce une force d’attraction mésestimée, fait trembler les certitudes. si tu fais pas l’poids, y s’passera quoi ?menteur.” et ton charbon plongé dans l’éclat de jade, le soutient d’une intensité inquisitrice. est-ce que ses pupilles n’étaient pas moins dilatées ? seulement la lumière a changé, artificielle. l’émotion peut influencer l’paramètre, celle que ta surprise génère. pourtant ça fait serrer la mâchoire, un peu, le doute qui gronde dans la cervelle. mais son interrogation déconcentre, fait diversion efficacement, chasse l’hésitation. “j’préserve mes sources.” des plans comme ça, t’en connais des tas. mais l’accès de la plupart de ces refuges s’est évaporé en même temps que ta réputation. celui-là, t’y tiens particulièrement. le sang-froid généralement préservé contrairement aux élans de bestialité du brun, ne se fait pas sans exutoire. jairo, t’as trouvé une solution pour évacuer les insatisfactions débordantes. qui n’a pas totalement éradiqué les cris étouffés dans l’évier rempli d’eau glacé, mais qui s’montre bien plus efficiente. sourcils levés tu t’éloignes enfin, te diriges vers les armes qui attendent d’être serrées, cajolées entre vos paumes. tes doigts se promènent sur l’acier, le bois, les soulèvent. tes pas te ramènent vers l’une des tables autour de laquelle il rôde, les pieds qui grimpent sur la chaise, puis sur la nappe. tu t’tiens debout, surplombes le décor. “désolé, y’avait pas de talon aiguille. pied d’biche ou batte de baseball ?” les lippes carnassières, tu t’accroupis et tends tes deux mains pleines vers lui, offres le choix. c’est seulement quand il se met en mouvement que tu poursuis. “et crois pas qu’tu vas échapper à ma récompense, 6 c’est plus que la moitié. ça compte.” tu l’préviens, juste au cas où. pour ne pas lui laisser la possibilité de s’échapper, alors même qu’il pourrait protester. est-ce qu’il va essayer ? après tout, il a accepté l’enjeu plutôt facilement pour t’enjoindre à t’surpasser. ce serait déloyal de s’débiner maintenant, et un peu stupide vu les armes pointées dans sa direction. tu pourrais toujours reconsidérer son scénario d’cadavre dans un conteneur.

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mensonge qu'il manie plus ou moins bien. regard en coin, laissant planer le doute. impossible pour le gamin de laisser le diable gagner cette partie. s'avouer vaincu et surpris n'est pas au programme. pourtant, il l'est. surpris de la situation, du choix. surpris d'être là et d'avoir envie de faire ça. l'envie. douce sensation qui creuse les entrailles, emmenant à apprécier les moments. ambre n'apprécie plus les moments de vie. comment les apprécier quand tout tourbillonne et l'entraîne sous l'eau. au bord de la noyade à chaque fois qu'il ouvre ses yeux... pour une fois, il a envie. jairo surprend. jairo tape dans le mille. jairo l'empoisonne.
mais tant pis. pour ce coup-ci. pour ce coup-là. ambroise embrasse le poison, l'injectant directement dans ses veines pour s'en accommoder au plus vite. malin. mais maintenant, ce lieu est aussi connu du gamin qui s'octroie le droit d'y revenir. pour quoi faire ? est-ce qu'il a déjà envie d'y revenir ? le myocarde battant la chamade, il a conscience que ce lieu n'aura aucune saveur sans tous les interlocuteurs du jour. réflexion discrète qu'il garde pour un autre jour. pas aujourd'hui.
les armes sont retirées et déposées devant ses astres brillants d'envie. il inspecte avant de relever le regard vers le poison se hissant sur le trône, le rang de dieu est convoité. si ambroise était sincère envers lui-même, il ne se poserait même pas la question du statut de jairo dans sa vie. mais la sincérité grignote son esprit ravagé. la batte j'pense... qu'il souffle alors que son petit démon intérieur l'invite à lâcher les armes pour tout saccager du bout des poings. la douleur est quelque chose qui l'anime ces derniers temps. douleur de ressentir, d'être vivant dans un monde qui passe trop vite. traversé de droit à gauche par les évènements, ambroise a sans cesse l'impression de louper le train. ses doigts s'enroulent autour de la batte de baseball avant d'afficher un léger rictus sur les lippes. j'ai qu'une parole, jairo... tu m'diras ce que tu veux et on verra si j'peux y faire quelque chose. pas sûr que sa carcasse fracassée et son esprit embué puisse faire quoique ce soit pour l'hypnotisant brun.
l'objet entre ses doigts, les phalanges se referment. poigne ferme. jointures blanchâtres, le gamin s'approche. timidité dans le geste quand il abat le morceau bois contre le premier bibelot qui vole en éclat par terre. morceaux de porcelaine ornant la scène de théâtre. le tendre couple dessiné en arrivant se transforme petit à petit en cette scène de divorce. regard ancré sur les morceaux blancs, souvenir de quelques nuits quand elles passaient entre les draps de son père. ces femmes sans âme ne comblant pas le manque mais aspirant l'âme.
nouveau soupire.
il arme de nouveau ses bras pour continuer, devenant beaucoup moins timide. la violence s'insinue entre ses doigts. comme lorsqu'il monte sur le ring. comme lorsqu'il combat pour vadim. vadim. génétique revenant creuser son palpitant abîmé. trous béants agitant l'épiderme et l'esprit. ambroise abat la batte de baseball sans plus faire attention à l'être observateur. calamité. catastrophe. tempête acérée mordant sa peau. ambroise n'est plus qu'haine et violence envers cette vie le consumant. à bout de souffle, l'arrêt n'est pas une option. tout y passe jusqu'à ce qu'il s'acharne sur le téléviseur n'ayant certainement pas mérité ce triste sort. je TE DÉTESTE putain ! colère grondante, vibrante. contre la femme de sa vie, devenue silencieuse étrangère.


@jairo kleeman
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((OOTB)) ambre mord à l’hameçon, semble intéressé par l’arsenal présenté. au-delà du pari joué entre vous, tu crèves d’envie de savoir si l’idée le séduit. tu voudrais que l’idée le séduise. mais t’auras au moins la victoire de la surprise, confirmée par le wood armé de la batte. “crois-moi, tu pourras y faire.” mais pas maintenant. maintenant, c’est l’heure de déchaîner un peu les enfers d’vos âmes tourmentées.  t’observes les mouvements incertains, les prémices de la tempête qui prend son temps. tu rabats la capuche sur la crinière obscure et entames ta propre danse du haut de ton trône circulaire, abats la tige de fer sur la précieuse vaisselle. les assiettes se brisent, les verres explosent, les couverts tremblent. y’a des tas d’images pour venir alimenter l’envie de déborder, celle du père en particulier qui souvent motive les muscles contractés pour abattre les armes. cette table suffisamment identique à celle autour de laquelle t’as été contraint d’bouffer matin, midi et soir pendant bien trop d’années. repas glacial et douloureux, à subir les reproches incessants du paternel. les oreilles écorchées d’la même rengaine, jour après jour. l’enfant déception, t’as jamais rien pu faire pour le satisfaire. les efforts initialement investis pour tenter de recueillir l’approbation, finalement déployés pour lui donner raison, chercher à le faire dégoupiller. au moins de cette façon, y’avait rien à regretter. t’as mérité chaque mot rabaissant, chaque manifestation d’abandon. fonctionnement reproduit des années après, même une fois l’indépendance acquise. mécanisme bien ancré, tu n’sais plus vraiment faire autrement. et les souvenirs de ces foutus réunions d’une famille factice restent bloqués dans le gosier, serrent la poitrine, te feraient probablement rugir et chialer si t’étais seul. foutue maîtrise des émotions verrouille le déferlement, retient les débordements. le corps se redresse, domine le carnage, menton relevé. les prunelles éblouies par le lustre que tu jurerais volé à cette maison d’l’horreur dans laquelle foutre un pied te fait gerber. le substitut attire le métal qui éclate le cristal dans une pluie brillante qui dégringole. pendant une seconde la cascade t’semble merveilleuse, des milliers de gouttes lumineuses sous lesquelles se délecter. avant qu’tu réalises le danger du geste de trop, quand le premier morceau tranche la peau près de la tempe. tu baisses la tête aussitôt, les vêtements qui amortissent les miettes aiguisées. les protections ? elles existent, mais jairo tu fais généralement peu de cas des règles de sécurité. ta main s’porte sur le visage, essuie une trace poisseuse couleur carmin qui s’accroche aux doigts.

le répit imposé, tu scrutes l’acharné qui partage l’expérience. ambre, comme un ouragan, saccage le décor sans retenue. lâche prise, crache la révolte qui assourdit à l’intérieur, qui rend fou. et y’a une sorte de pureté dans l’sentiment libéré, dans les gestes qu’il exécute pour dévaster. la même sincérité dans ses fureurs destructrices que dans le creux d’ses yeux larmoyants, recroquevillé sur son banc près de l’hôpital. ces putains d’moments privilégiés que tu chasses, spectateur de ses tourments. au premier rang, pour assister à l’explosion. tu comprends subitement, c’que carmin trouvait de si charmant au chaos. le feu incontrôlable d’ambre contraste avec ton obsession du contrôle permanent, la rétine obsédée par la déflagration contre laquelle tu viendrais bien te heurter. juste pour voir comment ça fait. est-ce que ce serait contagieux ? si oui, pour lequel d’entre vous ? mais y’a pas que ça qui émane de lui, qu’une rage sourde et captivante. y’a d’la tristesse aussi, et tu t’en veux presque de trouver ça beau, de t’prendre à contempler son agonie avec autant de fascination. et pour sans doute la première fois d’ta vie, t’as aucune idée de c’que tu devrais faire. pas de plan soigneusement orchestré, pas d’objectif à atteindre. tu t’baisses pour descendre de ton perchoir ravagé, avances dans son dos. est-ce que tu devrais le laisser faire ? après tout, c’pas pour ça que tu l’as amené ici ? est-ce que t’as eu tort ? est-ce que ça lui fait plus de mal que de bien ? ça se bouscule dans le cerveau quand sa voix couvre le bruit de la destruction, stoppe ta marche indécise. tu restes planté là, à quelques mètres. je te déteste putain ! et égoïstement, t’espères que ce n’est pas toi qu’il imagine au bout de la tige en bois. parce que toi, tu l’as déjà visualisé en abaissant un outil dévastateur fendant la matière. les contours de son visage dans l’esprit, t’as voulu fracasser les objets pour expier la souffrance. fracturer son image si fort qu’elle ne pourrait plus jamais se reconstituer, effacer ambre pour qu’un vide puisse le remplacer. parce qu’un vide ça peut toujours se combler. seulement c’con était resté là, obstinément, les fragments éparpillés à te narguer. mais tu doutes en cet instant, être le centre de son monde disloqué. tu profites d’une accalmie où l’arme est enfoncée dans la télévision pour essayer de l’ramener à toi. “ambre.” c’est pas un murmure, mais pas un cri non plus. et t’es pas vraiment certain de parvenir à couper court à sa folie avec juste ça. alors y’a deux pas de plus et t’es sans doute un peu trop près, y’a ta main qui touche son dos pour tenter de le rappeler à la réalité.

@ambroise wood

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violence passionnante. elle s'accumule depuis des mois. des mois de colère et de désespoir réduit au silence à coup de cachetons et autres substances à la con. des mois à garder, emmagasiner, enfermer. souffle court. artère en chute. palpitant à la dérive. la vague s'écrase contre la cage thoracique du gamin perdu. carcasse larmoyante dansant dans sa folie meurtrière. chaque objet, chaque morceau, chaque effluve se retrouve briser sous l'arme de bois. ambroise n'est plus le type marrant.
en face de ses obsidiennes dévastées se dessine cette vie, sa vie. une identité brisée, un corps ballotée et des mensonges enfouis, creusant leur tombe. sa tombe. le gamin n'en veut plus de cette tombe. n'en veut plus de cette colère. qu'est-ce qu'il aimerait que les mots prononcés soient vrais. qu'est-ce qu'il aimerait détester tout le monde, oublier tout le monde. parce que l'oublie est apaisant tandis que la haine est destructrice. gardée trop longtemps, enfouie et dissimulée elle accumule en puissance prenant toute la place. elle efface les sentiments agréables, elle efface ce qui fait du bien et grignote le coeur. tunnel vision, plus rien n'existe à l'abri de ces conteneurs. il n'existe même plus quand il s'approche. prénom soufflé. surnom. l'ambre. pierre précieuse aux diverses couleurs reflétant aujourd'hui cette dimension s'agitant sous son épiderme. aussi souriant que sa couleur clair, mais aussi sombre que le noir profond dans laquelle elle peut se vêtir. contact surprenant, geste inconscient de la part de l'ami-ennemi d'un jour. ambroise est incapable de se retenir de relever cette arme pour se protéger. le bois levé pour se protéger du monde qui l'engloutit, de tous ces gens qui ne le comprennent plus. colère et terreur se marient au fond de ses billes brillantes, symbiose parfaite de deux sentiments dangereux menant l'animal à se morfondre. blessure ingrate suintant le mal absolu de tous ses pores. cheveux en désordre reflétant l'âme solitaire. le bois est prêt à s'affaler pour entrer en contact avec jairo.
l'espace d'un instant, le chapitre suivant est envisagé.
tumulte et bagarre de deux êtres se complétant aussi férocement qu'ils se détruisent.
phalanges écrasées, prêtes à se défendre. les billes sombres se dilatent mais reprennent un morceau de réalité. la violence s'éparpille rien qu'un instant. la batte tombe au sol mais ce n'est qu'un instant de sursis. qu'une seconde avant que les mains s'accrochent à l'ami d'avant. gestes violents quand les mains se plaquent sur l'homme dissimulé sous sa capuche. ambroise le fait reculer, le bouscule, le secoue tout en secouant sa propre âme. désespoir de tout remettre dans l'ordre. comme un bouchon qui a sauté le laissant dégueuler tout ce qu'il retient. pourquoi tu fais ça putain ! question sans réponse. la voix hurle la terreur. pourquoi tu m'laisses pas tranquille ! colère démesurée envers la mauvaise personne. jairo n'a rien fait. quoique. il a été la goutte de plus dans ce vase débordant d'émotions. il lui a retiré camila sans l'faire exprès. la blonde assimilée à l'oxygène, la bouée de sauvetage. des moments précieux qu'il chérissait, jusqu'à ce que ça dégouline. un mal pour un bien, s'il était réaliste, il l'entendrait. ça ne pouvait pas durer. pourtant... la solitude l'enserre, main appuyée contre sa tête pour l'empêcher de revenir à la surface. il se noie. un peu plus chaque jour. conteneur qui tremble quand les corps en trouvent les limites. vague instable s'agitant dans le corps du gamin qui emprisonne son obsession contre le métal froid. point s'écrasant en évitant cette fois la belle gueule. peut-être que c'était ce qu'il voulait, finalement.
briser ambroise, un peu plus encore.


@jairo kleeman
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((OOTB)) la tentative est louable mais vouée à l'échec. l'agitation est trop instable, se retourne contre l'instigateur qui a permis son affranchissement. ambre t’empoigne, oblige le corps à capituler de deux pas en arrière, ton arme qui s’éclate à tes pieds. “arrête.” c’est pas assez puissant, ça se fait écraser par le fracas d’ses émotions. tu n’parviens pas à te dresser assez solidement devant le bulldozer qui force le passage. et tu préférais l’étreinte de son corps contre le tien autrement. “arrête putain !” un peu plus fort cette fois, ta main se serre autour de l’un de ses poignets pour espérer le faire lâcher prise. mais y’a rien à faire, le brasier te prend pour cible, t’engloutit tout entier. t’as pas d’autre choix que de battre en retraite, sous les gestes féroces, sous les mots accusateurs. pourquoi ?parce que j’veux …” ça s’meurt sur tes lèvres, dans une crispation de boyaux douloureuse. tu veux quoi jairo, te venger ? le détruire ? t’as rêvé de l’idée assez souvent, imaginé la satisfaction d’sa chute. mais t’as débarqué trop tard pour ça, ambre a déjà amorcé la descente dans l’gouffre sans que t’aies eu besoin de le pousser. et si ce sentiment dominait, tu serais resté là-haut perché pour mater ses flammes le consumer jusqu’à n’en faire qu’un tas de cendres. t’aurais pas risqué d’abîmer davantage ton minois égratigné pour ses beaux yeux. alors quoi, l’aider ? pire, le sauver ? tu l’sais pourtant, que t’y arriveras pas. t’y arrives jamais. tu sers à rien jairo, y’a qu’à le regarder pour s’en rendre compte. il est là, en train d’agoniser à tes pieds, en train d’crever de chagrin. et tu n’sais même pas pourquoi. comme l’idiot aux paumes crispées sur la cage thoracique d’un mort, avec l’espoir fébrile de l’ramener à la vie. animé d’un refus obstiné de laisser tomber, incapable d’arrêter malgré l’évidence. ambre, il sert à rien non plus. et vous êtes comme deux cons inutiles dans une boîte en ferraille.

ça bout dans l’sang, la frustration de devoir te justifier alors que toi-même t’es pas capable de te l’expliquer correctement. pourquoi ? pourquoi ? pourquoi ? pour pas qu’tu continues de t’faire du mal pour aller mieux. tout qui s’mélange, t’arrives plus à penser d’manière efficace. pas un trait d’esprit, une vanne de merde, une insulte. rien, que dalle. juste le silence d’une non-réponse. c’est pas assez, et ambre a l’air du même avis. son assaut t’fait reculer jusqu’au métal, le dos qui heurte l’obstacle un peu trop violemment. douleur dans un éclair émanant d’la cicatrice fait déglutir, crisper les lèvres. t’es coincé, devenue proie de son incendie. c’est pas ça qu’tu voulais ? te faire cramer ? ambre poursuit sa vendetta, arme les phalanges, prépare l’attaque suivante. mouvement de son bras réservé pour fracasser ta gueule de con aux desseins nébuleux. souris enculé, t’as enfin l’attention qu’tu voulais. tes paupières se ferment, comme si elles pouvaient constituer une défense suffisante pour repousser le poing. y’a rien d’autre qui bouge, aucun geste esquissé pour tenter de l’en empêcher. seulement le coeur qui palpite un peu trop vite, les prunelles qui se dérobent et tes digitales qui s’enfoncent dans sa chair toujours prisonnière. BOOM. respiration suspendue, y’a aucune brûlure finalement. les cercles charbonneux qui refont leur apparition sous le voile de tes cils relevés, pour constater que son courroux a préféré une autre victime. un soupir traverse les lèvres, te permet de respirer d’nouveau, les pulsations qui continuent à s’agiter alors qu’elles devraient s’apaiser. un petit malaise inadapté. le pourquoi qui t’échappe encore une fois.parce que j’ai pas envie.” tu souffles finalement, la réponse à sa question. ça sonne comme un caprice de gamin, et c’est l’mieux dont t’es capable. une pulsion, un truc viscéral impossible à rationaliser. voilà pourquoi. “t’en as envie toi ?” que tu le laisses tranquille ? dis non. tes doigts se dépliant, quittent sa peau pour remonter le long de son bras, l’épaule, viennent se loger autour de son cou. “y’a pas d’laisse pour te retenir barbie.” y’a que ta main, dans une putain de contradiction, posée sans se contracter. écoute pas c’que j’dis. la provocation comme moyen de défense, les réflexes retrouvés. les regrets presque aussitôt, de ces mots formulés pour repousser. ça gronde un dégage si tu l’oses, quand t’as aucun désir de l’voir déserter. et tu n’sais pas pourquoi t’as balancé cette interrogation, quand tu redoutes autant la réplique. alors c’est probablement dans un espoir désespéré de l’effacer, de la ravaler, de l’empêcher de saisir la perche que tu viens de lui tendre comme le crevard que t’as toujours été, que tu précipites une autre question. “à qui tu pensais ?” quand il détruisait avec l’âme brisée ? et c’est sans doute trop tard pour t’y intéresser.

@ambroise wood

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arrête de mentir.
arrête de sortir.
arrête de rentrer dans un sale état.
arrête de boire.
arrête la drogue.
arrête de te mettre en danger.
arrête d'aimer...
arrête de mentir, mentir, mentir, mentir...

poing fermé s'enfonçant dans la tôle métallique. douleur accrue grimpant le long du bras. douleur rappelant la dernière erreur en date. soufflé sur ces rings illégaux, un détour par l'hôpital qui est resté silencieux, camouflé. coup donné. esquive au dernier moment d'un cas de conscience. c'est pas l'frapper, qu'il veut l'gamin. colère dansant au devant des pupilles, démons démoniaques accrochés à ses épaules. venin s'installant pour faire plus ample connaissance avec ceux déjà présents, l'envoûtant et l'enfermant. besoin d'aide fulgurant, évident. pupilles humides clignant plusieurs pour observer le tropmal-aimé.
retenu par une frêle ficelle. morceau flottant dans les airs. jairo de l'autre côté, tentant encore d'en faire quelque chose. beaucoup ont abandonné. tous ? une bonne partie. sa soeur en première. comment espérer revenir quand l'être le plus important de sa vie lui a tourné le dos ? impossible; impensable. abandon enserrant le myocarde à chaque nouveau jour qui s'ouvre.
mais lui est là.
l'impression de suffoquer même sans laisse. les paupières qui se pressent, se ferment. esprit ravagé, gestes trop tendres. le brun l'encercle dans cette ébauche de sursit. pour combien de temps ? animal abandonné, morceau de chien squelettique attendant la sentence en la repoussant, encore et encore. il finira par lui tourner le dos. morceau de wood écrasé. le nom de famille qui ne veut plus rien dire. identité perdu. qui est-il ? personne. un amas de désastres. respiration courte, pulsations intenses. réponse sourde dans le creux du ventre. prêt à dégueuler la nausée face à cette vérité. non putain. non. le gamin n'a plus envie d'être seul. le gamin n'a pas envie qu'il le laisse tranquille. drogue douce soufflant chaud et froid, retournant son épiderme. contact dérangeant pour le plaisir qu'il dégage. plaisir d'être vu, senti et touché.
nouvelle gifle soufflée. esprit torturé, comme toujours entre ses doigts experts. ma mère. réponse trop rapide. c'est pas... ma mère. mine déconfite. secret à demi-dévoilé. respiration saccadée. panique au bord des lèvres. pire mouvement, pire décision. frôler le diable et lui murmurer ses secrets. corps qui s'approchent plus encore - comme si c'était possible. pression dangereuse gesticulant comme une horloge. envie et haine s'inversant à chaque seconde qui passe. t'as pas intérêt à l'dire. à personne. t'entends ? corps secoué pour menacer. fébrilité intense. confiance écrasée. envie débordante. première fois qu'il souffle ces mots, à haute voix. ça dégouline d'incertitudes et de désespoir. le gamin se recroqueville derrière un masque d'ego et de fierté. c'est lui, pourtant. c'est lui le gamin qui chiale sa mère qui n'est pas vraiment la sienne. c'est lui le gamin élevé dans ce mensonge, devant détester le père modèle sans en avoir la force. se détestant. encore et encore. front s'approchant, maintenant collé à celui du brun. iris remplis d'émotions. mixture explosive. j'ai pas envie que t'arrêtes. murmure à peine audible. mots soufflés à demi-mot. à peine accepté, à peine assumé.
pourtant ambroise les souffle.
moment de faiblesse devant l'être qui l'invite à sortir de son brouillard.
ça non plus, le démon n'a pas intérêt à s'en servir.
et s'il le fait ?
ambroise n'a plus vraiment de choses à perdre. défaite évidence devant la vie. écrasé à coup de mensonges et d'abandon. pour une fois, il arrête. il arrête de mentir.


@jairo kleeman
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Triggers : à priori pas de triggers particuliers, à en discuter au préalable si vous pensez que ça peut être touchy.
Warnings : drogue, coma, overdose, langage vulgaire.
Âge : le glas de la trentaine a sonné, les meilleures années exploitées déraisonnablement.
Statut civil : célibataire, l'temps passé à gâcher les relations.
Orientation sexuelle : y'a qu'les gars qui affolent ton myocarde.
Métier(s)/Étude(s) : ancien candidat de télé-réalité sur le retour, désormais persona non grata du showbiz. tu revends d'la came en désespoir de cause, et parce que t'y as vu une occasion de faire de l'oseille facilement sans changer tes habitudes de vie.
Quartier de résidence : squattage chez une amie, à durée indéterminée (même si elle n'en a pas vraiment conscience).
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Jairo Kleeman



les émotions non exprimées ne meurent jamais. elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide.
s. freud.



((OOTB)) sa mère ? c’est l’incompréhension, les sourcils qui s’froncent alors qu’il poursuit. pas sa mère. parle au présent, dans le déni de la disparition. “quoi ??” ça met du temps à cheminer dans l’esprit distrait, la surprise qui remplace la confusion. la putain d’pièce manquante du casse-tête qui vient subitement s’emboîter, permet à toutes les autres de se lier pour résoudre l’énigme. c’est ça le mal qui le ronge, le détruit ? putain, celle-là tu l’avais pas vue venir … mais ça explique les excès, le chemin tortueux emprunté. t’es bien placé pour comprendre le genre de sentiments qui dévorent son âme. parce qu’ils ont dévoré la tienne avant, s’en sont nourris avidement. la différence c’est qu’ambre lui, a eu des vrais parents. de ceux qui aiment, qui protègent, qui remplacent. mais de ceux qui mentent. toi jairo, t’as jamais eu de tendresse mais toujours la vérité. c’est quoi finalement, le plus enviable ? tu dirais que ça t’a fait souffrir plus tôt, de savoir pourquoi cette impression de ne jamais être là où il faut, pourquoi les souvenirs fuyants dans les songes vaporeux. la sincérité à ce sujet ne résout rien, ne laisse dans l’coeur qu’un grand trou béant, arrache une partie entière de l’identité. savoir qu’on a été adopté, n’explique pas les raisons de l’abandon, rend pire encore les questionnements. la chaîne enroulée autour du cou comme seul vestige de ces ombres dissipées, n’a pas pu apporter la moindre solution. jairo, t’aurais sans doute préféré la douceur d’un bandeau noué autour des yeux, le mensonge comme un remède délicieux. le problème, c’est que le voile devant les prunelles d’ambre s’est arraché, a révélé une trahison. le pire sans doute, c’est que la femme qui l’a élevé est morte. ne peut plus se justifier, répondre à aucune de ses questions. le père en revanche, doit nécessairement posséder des clés pour apaiser la colère déraisonnable. est-ce que le patriarche a été si mauvais pour expliquer ? est-ce qu’ambre sait qui est l’autre, la vraie ? est-ce qu'elle est vivante ou évaporée ? est-ce qu’il a envie d’la rencontrer ? est-ce qu’il l’a fait ? putain toi, tu sais que tu voudrais.

y’a tellement d’questions qui se bousculent contre le palais que tu n’sais pas par où commencer, tais le combat qui se joue à l’intérieur. son corps pressé contre le tien fait claquer ton crâne contre la tôle, menaçant. son intimidation à posteriori ne sert à rien, ambre devrait le savoir. c’est trop tard pour regretter, le diable est renseigné. voué à être le foutu réceptacle des secrets ravageurs qui ne cessent de scinder les wood. et si le premier t’as permis de recoller quelques lambeaux d’lui, le deuxième pourrait décoller quelques lambeaux d'elle. ta main dans un réflexe tente de résister, repousse le buste qui t’écrase, marque le cou. mais la tentative est trop molle, la détermination insuffisante. c’est ton corps à toi qui capitule face à son esprit démissionnaire, deux défaites qui s’entrechoquent. la tienne peut-être, moins visible. son souffle sur ton visage presque comme une supplique, c’est l’tien qui manque. son front contre ta peau, c’est tes paupières qui se ferment. trop près. bien trop près. et la confession de sa volonté de t’voir continuer à hanter l’être ébranlé, met un terme à l’angoissante incertitude. ambre ne se rend probablement pas compte de c’qu’il fait, de tous ces putains de petits brasiers étouffés qu’il titille salement. et c’est pas une seule confidence qu’il te fait, mais deux. abandonne au creux de tes paumes des armes dévastatrices, des putains d’bombes que t’as ardemment pourchassées. que tu n’sais pourtant pas comment manipuler parce que c’était pour le principe, pour savourer la victoire concédée. et maintenant ? maintenant c’est ta main égorgeuse qui glisse jusqu’à sa joue, le pouce à la traîne. c’est ta tête qui s’incline, délaisse son point d’ancrage. c’est ta tempe blessée qui frôle sa pommette, le sang qui vient tracer un sillon sur sa peau. un peu comme une étreinte, mais pas tout à fait. “ça tombe bien, j’ai pas l’intention d’arrêter.” les mots s’éclatent contre son oreille. même s’il te l’avait demandé, t’aurais probablement pas réussi à exaucer le vœu. l’addiction déjà installée, d’sa détresse qui déroule le tapis rouge à tes pieds. “j’ai pas d’papier pour rédiger un nouveau contrat, mais j’suis d'bonne humeur. j’te fais la promesse de fermer ma gueule sans conditions.” et tu détestes jurer sans rien en retirer, un engagement sans aucune autre contrepartie que lui prouver que tu sais être autre chose qu’un enculé. t’as pas l’habitude, la sensation de t’faire dépouiller. et ton visage s’éloigne, ton bras retombe, distance nécessaire qui calme les tourments. “tu sais qui c’est ? tu l’as cherchée ?” t’es peut-être un peu trop emballé par cette histoire, comme l’opportunité d’vivre par procuration les retrouvailles.

@ambroise wood

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douloureux myocarde rappant le sol à la cherche d'un échappatoire inexistant. murmure agonisant s'échouant, lui rappelant avec vivacité que le gamin est seul. comme jamais il ne l'a été. seul dans la tourmente. si seul que les mots soufflés n'ont jamais coulé sur ses lippes autrefois. jamais échappés, jamais lâchés. pas même à ceux qui ont essayé, ardemment, de le récupérer. des pensées à ces personnes qui ont tenté mais à qui il a servi un ramassis de mensonges pour s'en soutirer. questions sans réponse, ficelées pour donner le change.
contre jairo, ambroise fait la faute suprême. les mots réservés à son âme soeur dans le plan échafaudé au fond de son esprit viennent de se faufiler pour glisser dans l'esprit du roi démon. celui là captant son regard aussi fort qu'il capte son palpitant éreinté. souffle rugueux pour tenter d'amener un morceau de pression. en vain. la solitude le bouffe devant la terrible perte de confiance. solitaire mais avec lui. ambroise s'appuie une dernier fois, peu importe la suite. l'évidence des enfers le purgeant sonne à sa porte mais le gamin n'est pas encore prêt à leur ouvrir. ça viendra. son secret éclaboussera sans contrôle. ambroise se consumera en lâchant les quelques armes qu'il tient encore en évidence, simplement pour tromper les plus curieux.
peau à peau soudain s'installant et récompensant l'âme éteinte. morceaux de feuillages éclipsant le dur labeur. rien qu'un instant. les déboires ne sont jamais très loin, prêt à s'intensifier et essouffler les malheureux. le malheureux. celui-là même se gorgeant de la presque étreinte offerte. animal blessé cherchant le réconfort du prédateur. livré à lui-même. dernière faiblesse, dernier geste. jairo pourrait le bouffer qu'il ne répliquerait plus.
addiction nourrit à coup de murmures au creux de l'oreille. comme la promesse d'un non-abandon. promesse à prendre avec précaution quand on sait qui la prononce. peu importe. ambroise laisse son myocarde se faufiler dans la douce brèche malgré les certaines retombées. un presque rire s'échappant des lippes à peine fermées. souvenir d'un morceau de papier décrivant le début du rien. le début de la perte. la fin de tout. délicate chaleur s'associant pour soutirer la peine. pas assez longtemps pour calmer les terreurs du gamin qui essaie aussi de reculer. rien qu'un pas.
le pas le plus lourd de son existence.
monter sur la rembarre glissante d'un pont en pleine nuit était bien plus facile.
tant pis. le gamin a besoin de cette distance, pas prêt à s'accrocher à une nouvelle personne qui tordra son myocarde dans tous les sens. oui... non... enfin... est-ce que c'est trop tard pour reculer ? certainement. ambroise s'est lancé. langue déliée. la peur s'est intensifiée jusqu'à exploser pour en éclabousser les murs. maintenant qu'elle n'existe plus, le poids s'échappe de ses doigts. prêt à partager son fardeau, c'est avec la pire personne. mais pourtant la seule creusant réellement son âme et y ayant une place trop privilégiée. mon père a eu ses histoires. il a trompé ma- ouais ma mère avec quelqu'un qu'il n'aurait pas dû approcher. j'suis qu'un bébé... un bébé acheté contre un silence. identité écrasée, enfouie et enterrée. le gamin n'est rien d'autre qu'une erreur. j'ai même pas les couilles de le confronter pour savoir. j'suis qu'un truc qui se shoot pour oublier les conséquences. haisley va m'laisser tomber... si ce n'est pas déjà fait à cause de... de tout ce qu'il se passe... mon père, putain, j'étais déjà pas son préféré mais ça s'comprend maintenant. tout a du sens. pourquoi il n'a toujours été que ce truc qu'on ne regarde pas trop longtemps. les traits marqués par des origines qu'il n'a pas encore cherché. j'crois que j'sais qui c'est depuis... depuis vraiment pas longtemps. une merde. un hôpital. un manque de sang. le destin frappant à la porte pour se déhancher sur la danse mortuaire.

@jairo kleeman
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les émotions non exprimées ne meurent jamais. elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide.
s. freud.



((OOTB)) ça demande un effort de demeurer immobile, d’accepter l’éloignement salvateur. de sacrifier l’avance arrachée par ton travail de longue haleine. de renoncer aux portes enfoncées férocement, aux cicatrices écartelées sauvagement. à tous ces points d’entrée que t’es parvenu à repérer, forcer, assiéger. le laisser respirer, c’est lui permettre une échappée. mais y’a pas qu’lui qui suffoque, qui cède, qui abaisse les armes. à chaque pas vers lui, c’est une défense à toi qui claque. c’est pas comme ça, que ça devait se passer. c’est pas ces émotions là, que tu devais éprouver. c’est pas bien verrouillé là-dedans jairo, faut colmater les fuites avant de repartir à l’assaut. un pas. c’est juste un pas qui crève la bulle qui aurait pu vous noyer, et tu n’sais pas bien si y’a plus de soulagement que de frustration. mais t’as toujours cette faille qu’il vient de révéler sous ton regard avide de ses tourments à laquelle se raccrocher, cette brèche à exploiter, à creuser, à dérober. celle qu’il t’a visiblement réservée, putain d’privilégié. la révélation qui diffuse dans le corps un sentiment de toute puissance effrayant, d’une victoire plus grande que toutes celles d’avant. t’es le premier. le premier à entendre le récit de son supplice. on imagine rarement les secrets planqués dans les foyers, aveuglés par la façade placardée. t’es bien informé dans ce domaine, conscient de la puissance des apparences. ta carrière toute entière déployée à partir de cette notion, de ce gros morceau de néant. rien que du vent. pourtant t’as jamais pensé croiser les parents de nova dans l’aile psychiatrique, jamais perçu le malaise d’ambre face à son père. une infidélité ? pas vraiment surprenant. “tous des putains d’queutards.” ça sort du gosier, le mépris dans la tonalité. comme le tien, comme tous ces enculés qui ont susurré contre tes tympans des mots indécents avec l’alliance autour de l’annulaire. comme toi, quand tes lèvres écorchaient celles de nova pour entretenir la mascarade. même si le coeur n’y était pas, le geste n’en restait probablement pas moins douloureux pour la victime à chaque découverte d’une photo relayée par les tabloïds. “ta mère t’a accepté ambre, alors qu’t’étais pas son mioche.” et putain, ça a du demander une dose d’absolution conséquente, une renonciation de l’amour propre. il n’est pas qu’un “truc” dont on se serait accommodé. “un amour plus fort que celui du sang, c’est pas facile à trouver.” tu dis ça jairo, alors que tu n’sais même pas c’que c’est, l’amour du sang. mais c’est une notion que t’as toujours enviée, un truc idéalisé. un sentiment qui reste parce qu’il est gravé là, quelque part dans les gènes. inconditionnel, qui peut s’effriter mais jamais rompre totalement. t’as toujours rêvé de le rencontrer, cet amour-là. cet amour qui t’aurait pardonné toutes les erreurs, toutes les trahisons, tous les mensonges, tous les errements. tu l’avais cherché ailleurs, mais tu l’avais jamais trouvé. seulement un substitut qui porte le même nom, mais qui finit par succomber éventuellement.

pourtant sa mère avait réussi ce putain de petit miracle, tu l’sais à la façon qu’il a eu de l’évoquer devant l’hôpital. la plus belle femme de la terre.faut que t’en parles à ley. c’est si tu gardes ça qu’tu vas la perdre.” est-ce qu’il flippe que ley trace une croix sur sa silhouette parce qu’elle n’est plus contrainte par l’adn, parce que la magie se sera dissipée ? t’as envie d’le rassurer ambre, de lui dire que c’est pas possible de le laisser tomber. qu’il rampe sous la peau bien trop efficacement pour parvenir à le chasser, même à coups d’ongles aiguisés. que t’as essayé, et que ça n’a pas fonctionné. que t’as gratté, gratté, mais qu’un seul plongeon dans son émeraude suffit à le ramener. que t’as vu dans le regard de sa soeur une inquiétude que seul un attachement sincère peut éveiller. que t’as jalousé leur relation beaucoup trop de fois pour qu’elle se délite au point de ne jamais se ressouder. mais qu’est-ce que t’en sais jairo ? rien. parce que t’as jamais eu d’soeur, parce que ley est en train de tanguer et qu’il pourrait bien avoir raison. seulement si y’a bien une chose que t’as apprise avec le temps, c’est que les mensonges finissent toujours par être dévoilés, désagréable expérience vécue moins d’six mois auparavant. toute ta vie bâtie sur ces fondations foireuses, partie en fumée. alors on peut t’reprocher de cracher les sales vérités, mais mieux vaut une vilaine explosion précoce qu’un cataclysme tardif. quand on attend trop, les ravages ne laissent aucun survivant. tout juste des carcasses à la dérive à la recherche d’une rédemption.le mensonge, c’est c’qui t’a poussé dans l’précipice.” celui des parents l’a laissé démuni, la démonstration parfaite de ton argumentation. l’origine de son mal, la raison pour laquelle il s’retrouve dans cette boîte en fer à s’confier au serpent, la gueule peinte de ton hémoglobine. “t’as peur d’la rencontrer et de c’qu’elle pourrait t’dire ?” l’angoisse d’une confession qu’il n’a pas envie d’entendre. qu’elle ne voulait pas d’lui. qu’on l’a payée cher pour l’oublier et que ça a bien marché. qu’elle n’a jamais songé à le rencontrer. qu’elle ne veut toujours pas d’lui aujourd’hui.
que sa mère est morte, et qu’il n’en aura pas d’autre.


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lambeaux d'âme qu'un mouvement de vent pourrait balancer vers le précipices. le bord du gouffre hurle son nom, à la recherche d'une fin. sa fin. ambroise récite des mots qui font autant de bien que de mal. le père héros insulté à juste titre. incapable de le détester, pourtant ambre se déteste. carcasse qu'il ne cesse d'abîmer à coup d'aiguille sous la peau pour parfaire le rôle du gamin inébranlable. un moment qu'il est tombé. tout n'est qu'apparence car en réalité ses deux genoux sont déjà à terre. poids immense arrachant le dos, encastrant l'âme.
qu'est-ce que t'en sais ? mi-tendre, mi-agressive. parole creusant sous le poison pour mettre en évidence les vérités. ils m'ont putain d'acheté jairo ! acheté ! dissimulation sournoise d'un malheureux secret. lui. juste lui. ambroise comme premier né. ambroise comme calamité. le défaut. rien qu'un amour fortuit, faux. rien que des promesses en l'air. jamais elle n'allait sortir de cet hôpital.
peut-être même qu'elle s'est laissée mourir, n'en pouvant plus de croiser ses obsidiennes étrangères ?
culpabilité accumulée sous les murmures des diablotins. plus rien n'a de sens aux yeux d'ambroise. absolument tout est remis en question.
parler. parler à haisley. parler à l'âme soeur. révélée la source de ses inepties. se souscrire de ce lien envers et contre tout. rajouter une erreur dans l'équation et lui ouvrir la porte pour l'abandonner à jamais. il en est incapable ambroise. rien qu'un lâche qui préfère se détruire toutes les nuits que la perdre, elle. carcasse qui s'échappe de la tôle et du regard du brun. des pas accumulés sans aucune direction. juste des pas pour tenter de reprendre ses esprits. faiblesse passagère qu'il noie normalement à coup de cachetons. la colère l'a foutu en l'air. les coups l'ont déglingué au point d'abdiquer devant le roi démon. son propre démon hantant ses pensées plus que de raison. j'y arrive pas. phalanges écrasant son crâne, se faufilant sous sa tignasse brune. incapacité de révéler les honteux secrets de familles. ambroise ne sera pas le seul impacté. le doux gamin est incapable d'érafler la relation père-fille en sachant le mal-être d'avoir perdu la déesse mère. les wood au bord du précipite, il ronge son mal tout en retenant comme il peut le morceau de corde le retenant encore sur terre. il est tout c'qui nous reste. j'sais qu'elle l'aime. j'sais qu'il l'aime. j'peux pas... j'peux pas les briser. qu'est-ce que ça ferait d'lui hein ? l'égoïste. le truc en trop. une croix se formerait sur son crâne. ambroise n'est pas prêt pour que tout lui explose à la figure. c'est tellement plus simple les silences et les soupires d'extases. tellement plus simple de se retourner l'âme pour oublier rien qu'un instant toute cette merde. j'veux pas la rencontrer. mensonge. j'ai aucune envie d'rencontrer celle qui m'a abandonné. mensonge. j'en ai rien à foutre de c'qu'elle pourrait dire ou vouloir. mensonge, encore. le gamin voudrait savoir ses raisons, le pourquoi. pourquoi il n'était pas suffisant. pourquoi il n'a été qu'une marchandise. un secret pour de l'argent. un secret empoisonnant aujourd'hui sa vie. elle est rien pour moi ! ton éreinté. souffle écrasé. cri du coeur, mensonger. les doigts glissent contre sa peau, effaçant à peine le rouge carmin. odeur de fer. sourcils qui se froncent sous la surprise. nouvelle surprise. est-ce qu'il est responsable de ce rouge là ? artiste incompris tachant tous les tableaux des personnes de sa vie.

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